[Rovereto, Italie] Sabotage d’un DAB d’Unicredit : “Ici, on finance Erdogan”

Nous apprenons par la presse locale que dans la nuit du 21 au 22 août à Rovereto, un distributeur de billets de la banque ‘Unicredit’ a été détruit à l’aide d’un engin explosif ou d’un pétard artisanal. Sur les vitres de la banque ont été écrits: “Ici, on finance Erdogan” et “Non à l’accord UE-Turquie!”.

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[Traduit de informa-azione, Mer, 24/08/2016 – 23:42]

Torino/Caselle – Nouvelle contestation contre Turkish Airlines et revolte contre les mesures de contrôle judiciaire

MIA

Le 21 juillet dernier, une dizaine de contrôles judiciaires ont été de nouveau prononcés contre des manifestants No TAV, mais cette fois l’accusation est liée à une manifestation de soutien au peuple kurde. Et là encore, le refus de s’y soumettre a prévalu sur le silence. Le 2 aout dernier, une cinquantaine de personnes réoccupent les bureaux de la Turkish Airline en solidarité avec les inculpés et avec le peuple kurde. Voici leur communiqué :

Une autre étape de la résistance outre mesure

Mardi 2 août une cinquantaine de personnes solidaires avec les inculpé.e.s pour l’irruption dans les bureaux de la Turkish Airlines de 2015, sont revenus pour interrompre la tranquilité de l’aéroport de Caselle pendant l’horaire d’embarquement de la compagnie aérienne turque.
Ils sont revenus là où ils auraient voulus les tenir éloignés, pour faire obstacle aux intêrets de l’Etat turc, réitérant leurs totale adversité envers le bourreau Erdogan et le soutien au PKK et à celleux qui résistent avec dignité dans ces territoires. Mais aussi pour soutenir celleux qui sont touchés par ces mesures de contrôle judiciaire, ont décidés de ne pas obéir à la limitation de leur propre liberté, comme l’avaient fait avant eux les compagnon.nes de Turin et du Val de Suse.

Le flot ininterrompu des mesures répressives de plus en plus hypocrite par lequel la justice cherche à étouffer les mouvements de lutte doit être arrêté, il est donc extrêmement important de continuer à soutenir ceux qui se mettent au travers avec courage et détermination.

Contre la politique terroriste et assassine d’Erdogan
Au côté de ceux qui luttent et résistent en Turquie et au Kurdistan
Au côté de ceux qui se rebellent contre les mesures répressives

Liberté pour tous et toutes

Les compagnon.nes présent.e.s à Caselle

La canaille à Golfech – Fragments d’une lutte antinucléaire (1977-1984)

Depuis l’ouverture de la centrale nucléaire de   Golfech il y a eu Tchernobyl (Sous l’épaisseur de la nuit – Documents et témoignages sur le désastre de Tchernobyl sur le site L’ACNM.fr ) et Fukushima (une présentation du livre: » oublier fukushima »)et « Les sanctuaires de l’abîme. Chronique du désastre de Fukushima » aux  (Éditions de l’Encyclopédie des Nuisances,

une brochure  qui est paru en 2014 De Golfech à Sivens

note: un  rappel important  ci dessous : …


couvgolfechL’histoire de Golfech est une mine de suggestions, aussi bien théoriques que pratiques. A l’époque se succédèrent des actions directes collectives, comme l’invasion de chantiers et la destruction des outils et des constructions en cours, mais aussi la pratique du sabotage à un niveau industriel par des groupes d’affinité, infligeant de gros dégâts matériels aux entreprises, et enfin l’autodéfense contre les violences et les intimidations mafieuses de la police et de l’industrie nucléaire… Aucun individu, organisation ou groupe ne possède seul la force de s’opposer aux projets liés au nucléaire : le rapport entre les petits groupes d’action directe et le mouvement est sans doute un des éléments intéressants qui émerge des récits de Golfech, une indication qui reste valide pour développer les luttes qui nous attendent.

 » … A ce moment-là, une partie des gens ont fait l’analyse suivante : en exerçant une certaine pression matérielle contre les entreprises qui travaillaient sur le site et contre EDF, on peut affirmer une détermination qui est peut-être en mesure d’arrêter la construction de la centrale. Mais tout cela, entendons-nous, mélangé avec des pratiques plus large, et certainement pas comme une stratégie séparée.

Du reste, une partie de la mouvance participait effectivement aux comités anti-nucléaire. C’est ainsi qu’à commencer une série d’attaques contre les entreprises qui travaillaient sur le site et contre EDF. L’idée n’était pas tant de de faire des actions symboliques, parce qu’avec des vitres brisées et quelques molotovs jetés dans un local et quelques voitures brûlées d’EDF, on ne va pas très loin.

La décision a été prise de mener des actions visant à démolir les entreprises, à les démolir physiquement, je veux dire. Une entreprise était choisie puis démolie, elle sautait: les bâtiments, les machines, tout. »

(Quatrième de couverture)

Lire l’introduction au format PDF

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Dispo au prix de 6 euros un peu partout: voir la liste ici

Notes:Sur la notion de « limites » dans un mouvement

blogtempscritique

Salut Jacques,

le débat a-t-il été intéressant ?
Un texte qui pourrait t’intéresser :
https://mars-infos.org/a-propos-des-limites-du-mouvement-1249

Je ne sais pas qui l’a écrit. La tonalité n’est pas assez positive selon moi pour être révolutionnaire et donc ne trace aucune perspective. Mais je partage (et essaie de porter) la plupart des constats.

Je travaillerai sans doute à texte, mais qd tout cela sera retombé, là il y a trop de choses, ça ne sera pas reçu.
Je viendrai en discuter avec toi. (Il faudra penser la dimension spectaculaire, qui a pris une ampleur inédite sur ce mvt…)

A bientôt,
R.


Le 11/06/2016

 

Je viens de lire rapidement le texte de Toulouse.
Par rapport à celui de Marseille que je viens de t’envoyer et que je considère comme trop restreint parce que n’insérant pas l’expérience de la lutte décrite concrètement et en détail dans une compréhension plus générale des rapports sociaux et de production, le texte de Toulouse me paraît bien trop général et pour le coup, bien « surplombant ». Parler de « limites » nécessite, au minimum, de donner l’impression d’y tenir sa part et non pas d’apparaître comme énoncé de l’extérieur. C’est, je crois, sa première faiblesse. La seconde consiste à se situer dans la référence à une autonomie  « à la française » qui, à mon avis, a toujours été très marginale dans le mouvement général d’insubordination des années 1960-1970 ; ce qui fait que le texte ne se situe même pas par rapport à ce que Gzavier et moi voyons comme une ses filiations, à savoir, certaines formes actuelles de l’insurrectionalisme. Concrètement cela le conduit à une sorte de fixation sur la gentrification. Or si cette dernière peut avoir un petit rapport avec l’autonomie, c’est dans la mesure où elle procède d’un réaménagement des centre-villes qui a justement réduit les marges d’autonomie en supprimant les possibilités de squats. Ce qui n’était à l’origine qu’un constat de la capitalisation urbaine et de la défaite d’un mouvement de résistance à dimension communautaire est devenue aujourd’hui un concept phare de la sociologie post-moderne* sans grande valeur heuristique du point de vue de la critique.  Les nostalgiques des anciens quartiers ouvriers pleurent la disparition de ce qui n’était déjà plus depuis longtemps que des quartiers populaires très mixtes et avec une grosse présence d’artisans comme à Belleville**. La troisième faiblesse est une positivisation du prolétariat alors que la perspective révolutionnaire a toujours affirmé que le prolétariat était la classe de la négation. Le texte entretient finalement l’espoir que le prolétariat n’ait été que précarisé par la crise et donc qu’il faudrait repartir finalement de sa nouvelle composition de classe (je traduis dans le langage de l’autonomie ouvrière italienne parce que c’est implicite même si le texte n’y fait pas référence explicitement). Une position finalement assez proche de celle des « autonomes » allemands de la revue Wildcat qui défendent des positions proches de l’ancienne « autonomie ouvrière » italienne des années 1960-1970. Or la crise n’a pas précarisé le prolétariat industriel (à peine 15 % d’emplois précaires), mais l’a quasi supprimé en détruisant les forteresses ouvrières par la négociation de nombreux départs en pré-retraite jusqu’à la fin des années 1980 ce qui a permis de maintenir une certaine paix sociale, par la substitution capital/travail sur les postes de travail les plus durs occupés par les ouvriers les plus combatifs, par les délocalisations aussi et enfin par le développement des nouvelles technologies qui ont élargi la sphère de la valorisation à la circulation du capital (croissance du tertiaire, financiarisation) et multiplié les emplois du tertiaire au détriment des emplois industriels. Il s’ensuit qu’il n’y a plus rien à recomposer car non seulement l’identité de classe subjective a été défaite, mais les conditions objectives qui la rendait possible tendent à disparaître avec l’éclatement des collectifs de travailleurs, le fractionnement et la segmentation des salariés, l’atomisation, etc. C’est ce que reconnaît finalement le texte quand il évoque brièvement le fait que les cégétistes staliniens en grève n’ont rien à voir avec la lutte contre la loi El Khomri, mais défendent en fait leur statut. Sans vouloir polémiquer, c’est déjà ce que ne comprenait pas ou plutôt ne voulait pas comprendre X quand au débat du salon libertaire de 2013 je crois où nous présentions notre brochure sur la flexisécurité à la française au moment de l’ANI, il me reprocha mon approche en surplomb du mouvement de 2010 parce que j’osais dire que le blocage des raffineries en 2010 n’avait rien à voir avec le mouvement d’ensemble. A ce niveau, on peut dire que le texte de Toulouse est plus lucide puisqu’il en fait le constat.

Voilà pour le moment. Évidemment, je ne peux parler ici des perspectives en quelques mots et d’ailleurs on n’en est malheureusement pas encore à en tracer. Pour cela il faudrait au moins deux choses peu évidentes à l’heure actuelle:

Premièrement, que nous ayons une saisie claire de la dynamique du capital et de ses contradictions, or le texte de Toulouse est un bon exemple d’une mauvaise saisie avec toute une première partie qui s’emmêle les pinceaux sur la question des salaires directs (non, ils ne baissent que relativement à la VA et au PIB et non en valeur absolue) et des salaires indirects (la redistribution des revenus représentent environ 50% de l’ensemble des revenus en France et elle a constitué un relativement bon amortisseur de la crise de reproduction des rapports sociaux par rapport à la situation dans les pays voisins), pour conclure que les bénéfices sont réinvestis dans les machines, ce qui est en parti faux puisqu’ils servent surtout à payer des dividendes et à faire que les entreprises rachètent leurs propres actions (c’est ce que nous appelons la tendance actuelle à la capitalisation plutôt qu’à l’accumulation dans une situation de « reproduction rétrécie » (cf. la première partie de notre n°17 sur « la politique du capital ») ; enfin même quand les investissements sont productifs et en machines, c’est que le problème est celui de la productivité et de la compétitivité et non pas celui du niveau de salaires. C’est d’ailleurs ce que les Chinois viennent de prendre en compte en lançant un grand plan de robotisation.

Tout ça pour dire que le temps de la critique n’est pas fini contrairement à ce que disent les contempteurs modernes de la dialectique. La phrase de Marx dans les thèses sur Feuerbach sonne faux aujourd’hui quand on s’aperçoit que ceux qui veulent changer le monde (et nous en sommes), en sont encore à devoir l’interpréter parce qu’ils s’avèrent très difficile de comprendre la dynamique actuelle du capital et de l’État.

Deuxièmement, que les expériences et alternatives sur le terrain quittent leur aspect localiste la plupart du temps et leur entre soi. Dit autrement comment lier local et global et comment être pour d’autres rapports sociaux sans se vautrer dans un vouloir être « radical » ? Le genre de problème qui se pose (et ne se règle pas) à NDDL et dans la lutte no-TAV.

Bien amicalement et à te voir,

Jacques W

* pour une bonne critique de cette notion de gentrification à toutes les sauces tu peux te reporter à un texte d’Anne Steiner : Jeunes, bobos, coupables : et si on n’avait rien compris à la gentrification ? article de la revue numérique i-D.
** Cf. les enquêtes d’A.Steiner sur le quartier de Belleville à Paris.

Valence [Drôme] trois Kurdes écroués suite aux jets de coktails Molotov

 Note: contrairement aux déclarations  de  l’association franco turque parues  dans le Dauphiné libéré du 26/:08  qui évoquaient la possibilité que  les jeunes turcs soit des possibles sympathisants de l’ex-imam Fethullah Gülen
*Le maire de valence( LR) se place aux côtés de ses conseillers municipaux franco  turcs*
* Le maire de valence est aussi délégué au tourisme au conseil régional Rhônes Alpes

dauphiné libéré 27/08/ 2016

DRÔME Cocktails molotov contre l’association franco-turque de Valence : trois Turcs écroués

Trois jeunes Turcs ont été mis en examen par un juge antiterroriste parisien dans l’enquête sur des jets de cocktails molotov qui ont récemment visé les locaux de l’association franco-turque de Valence (Drôme) et écroués, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Présentés vendredi à la justice après avoir passé près de 96 heures en garde à vue, tous sont mis en examen pour association de malfaiteurs ainsi que pour dégradation par moyen dangereux et transport, fabrication et détention d’engins explosifs, en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste. Les suspects, deux âgés de 22 ans et un troisième de 28 ans, ont été placés en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet de Paris.

Les jeunes hommes avaient été interpellés lundi, soupçonnés d’avoir pris part aux jets de cocktails molotov qui ont visé les locaux de l’association franco-turque de Valence dans la nuit de dimanche à lundi et précédemment en juillet, selon une source proche du dossier.

La poursuite des investigations sous l’autorité du juge doit permettre de mieux cerner la personnalité et les motivations des suspects qui, à ce stade, restent floues, a indiqué la source.

Selon la mairie de Valence, dans la nuit de dimanche à lundi, deux individus aux visages dissimulés ont jeté des cocktails molotov sur la façade du bâtiment de l’association franco-turque, laquelle a porté plainte lundi, après une première attaque similaire le 24 juillet. L’information judiciaire concerne ces deux faits.

D’autres agressions similaires ont eu lieu dans la Drôme durant l’été. Le 8 août, c’est l’association turque de Montélimar qui avait été prise pour cible, une inscription «PKK» ayant été retrouvée sur un mur. L’association culturelle turque de Bourg-les-Valence a également été visée.

Dans un communiqué lundi, le maire de Valence, Nicolas Daragon (Les Républicains), a déclaré ne pas admettre «que des conflits extérieurs à notre vie locale s’invitent dans nos quartiers où ils n’ont pas leur place».

La Turquie est secouée par une vague d’attentats sanglants depuis un an, imputés à l’organisation Etat islamique ou au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en guerre contre Ankara depuis 1984. Le régime du président Recep Tayyip Erdogan a parallèlement lancé une purge contre les sympathisants de l’ex-imam Fethullah Gülen, accusé d’avoir fomenté le putsch raté du 15 juillet, ce qu’il conteste.

Trois jeunes Turcs ont été mis en examen par un juge antiterroriste parisien dans l’enquête sur des jets de cocktails molotov qui ont récemment visé les locaux de l’association franco-turque de Valence (Drôme) et écroués, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Présentés vendredi à la justice après avoir passé près de 96 heures en garde à vue, tous sont mis en examen pour association de malfaiteurs ainsi que pour dégradation par moyen dangereux et transport, fabrication et détention d’engins explosifs, en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste. Les suspects, deux âgés de 22 ans et un troisième de 28 ans, ont été placés en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet de Paris.

Les jeunes hommes avaient été interpellés lundi, soupçonnés d’avoir pris part aux jets de cocktails molotov qui ont visé les locaux de l’association franco-turque de Valence dans la nuit de dimanche à lundi et précédemment en juillet, selon une source proche du dossier.


france bleu Drome Ardèche i 27 août 2016 à 12:50

Attaques de l’association turque de Valence : les trois suspects écroués

Trois hommes de nationalité turque ont été placés en détention provisoire, après les jets de cocktails molotov contre des associations turques de Valence et de Montélimar. Deux d’entre eux sont des membres du PKK, considéré comme une organisation terroriste par l’Union Européenne.

Trois jeunes Turcs ont été placés en détention provisoire après l’affaire des cocktails molotov contre des associations franco-turques de Valence et Montélimar. Ces trois suspects ont été présentés à un juge anti-terroriste vendredi soir.

Deux des suspects sont membres du PKK

Ils sont mis en examen pour association de malfaiteurs, dégradation par moyen dangereux et transport, fabrication et détention d’engins explosifs, en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste. Deux d’entre eux sont des membres avérés du PKK, Le Parti des Travailleurs du Kurdistan, considéré par l’Union Européenne comme une organisation terroriste.

Les trois attaques menées, cet été, à Valence et Montélimar, sont donc liées au conflit actuel entre le PKK et le gouvernement turc. Les suspects ont reconnu en grande partie les faits. Deux d’entre eux ont 22 ans, l’autre en a 34. Ils avaient été arrêtés lundi matin, à Lançon de Provence, sur l’Autoroute A7, après des jets de cocktails molotov sur l’association turque de Valence, quartier Briffaut.

Ces trois hommes habitent à Marseille mais sont de nationalité turque, d’origine kurde. Reste à savoir pourquoi ils ont frappé chez nous dans la Drôme. Pour l’instant, rien à filtrer sur leurs éventuelles motivations.

 

 

Semaine du vent à l’Ambassada du 27 Août au 2 septembre

IAATA

Du 27 août au 2 septembre 2016, l’Amassada vous convie à la Semaine du vent !

Canon Inc

Après la Fête du vent en fin d’été 2015, l’Amassada réitère en proposant une semaine entière de chantiers, discussions, présentations, projections, concerts, et improvisations ! Donner le temps à l’échange des idées, à la rencontre et à la participation, la Semaine du vent c’est un camp qui s’installe à Saint-Victor-et-Melvieu (12), sur la plaine convoitée par RTE (Réseaux de Transport d’Électricité) pour vivre, là où ils veulent couler du béton et tisser des toiles à haute tension. Un moment pour affûter ses outils avant l’arrivée prochaine de l’enquête d’utilité publique dont on sait déjà les dés faussés.

Depuis six ans ce sont les personnes de l’association Plateau Survolté, les personnes directement impactées par les installations électriques ou encore des opposantEs venus des territoires voisins, appuyés par la municipalité élue entre autres pour son opposition au transformateur, qui petit à petit se rassemblent, informent, et mettent en place des actions pour barrer la route aux industriels du vent.

Sur la commune de Saint-Victor-et-Melvieu, non loin de Saint-Affrique, en Aveyron, une cabane s’est installée il y a maintenant un an et demi. Cette cabane c’est l’Amassada, « Assemblée » en occitan. Elle est née d’une force collective rassemblée autour du refus d’abandonner un territoire à l’industrie de la production énergétique. En effet, depuis une dizaine d’années un projet porté par RTE (Réseaux de Transport d’Électricité), le géant qui gère les installations électriques en France, convoite sept hectares de terres aux abords du petit village de St Victor. Il s’agit d’un méga transformateur électrique. Cette énorme installation vise à raccorder toute la production électrique éolienne de cette zone Tarn, Aveyron, Hérault, l’une des plus touchée de France. Comme l’énergie ne se stocke pas, il est important de pouvoir la distribuer immédiatement, en allant loin, en étendant les marchés jusqu’aux portes de l’Europe au nord et au sud, via de grandes lignes à Très Haute Tension. Pour envoyer l’énergie loin, il faut augmenter son voltage, voilà la fonction de ce transformateur. Il constitue ainsi un point névralgique de cette zone industrielle de l’électricité qui est en construction.

Les éoliennes industrielles se multiplient sur les crêtes de nos vallons, dans les plaines, sur les côtes, à la vitesse d’un marché financier qui s’emballe. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, c’est encore l’un des énormes mensonges verts de ces dernières années. Parce qu’elles ne remettent pas du tout en cause la production nucléaire (elles en dépendent !) ; parce qu’elles multiplient encore les infrastructures terriblement nocives pour l’homme et la nature (lignes THT, déforestation, pistes d’acheminement, danger pour les oiseaux,…) ; parce qu’elles permettent aux plus grands pollueurs de la planète de polluer plus via les crédits carbone et d’en tirer des bénéfices colossaux grâce aux investissements subventionnés par l’argent public ; parce qu’en dessous de chacune il y a mille tonnes de béton coulé et qu’on ne se soucie guère de la chaine de production désastreuse pour l’environnement qui se situe en amont de cette hélice dont on voudrait nous vanter la poésie ; parce qu’on ne peut bien souvent que constater l’ampleur des dégâts de ces projets industriels imposés aux gens par une technocratie protégée dans une tour d’ivoire, il est tant d’installer des points de résistance, ici comme ailleurs.

L’éolienne industrielle ne sert pas à allumer l’ampoule de Michel qui habite dessous. Elle n’est qu’un nouveau visage d’un système pensant chaque espace, chaque élément comme un marché potentiel.

Une brochure de l’Amassada sur les éoliennes industrielles est disponible ici : https://douze.noblogs.org/post/2015/07/01/plaidoyer-contre-les-eoliennes-industrielles/

Vous trouverez le programme ci-joint

ProgrammeSemaineduvent

Ce sont des empoisonneurs!!

 indymedia Nantes

Affiche collée sur les murs de Paris et d’ailleurs

Ils nous mentent. Dieu, Allah, Yahvé n’existent pas. Il n’y a pas de vie après la mort.

Ces  sinistres illusions sont entretenues afin de nous faire accepter tout le  carcan de normes morales et de règles sociales qui nous font vivre en  esclaves, dans l’enfer qu’est ce monde. Un enfer bâti par les pouvoirs  d’État, par le capitalisme et aussi par les religieux.

Pour prêtres et bigots, la vie ne serait  qu’une épreuve à endurer afin de gagner une récompense dans l’au-delà.  Mais ils nous mentent : nous n’avons que cette vie-ci. Leurs cieux  irréels ne sont rien d’autre que l’image de la Justice, la main du  pouvoir qui distribue rétributions et punitions ici bas.

Les religions sont un instrument pour  maintenir les exploités obéissants, pour justifier le pouvoir et la  richesse de quelques-uns. L’idée de divinité est la racine même du  principe d’autorité et son pendant, la foi, est celle de la servitude  volontaire, ce venin de l’esprit.
Blasphémer  toute religion au nom de la liberté ne signifie cependant pas défendre  la laïcité, un outil de la République. Cela veut encore moins dire s’en  prendre aux fidèles d’une religion en particulier, chose qui pourrait  donner des arguments au racisme. Bien au contraire, nous devons  combattre les religions, toutes les religions, aussi parce qu’elles sont  un des fondements identitaires qui engendrent et développent  nationalisme, communautarisme et racisme. Nous devons les combattre en  gardant en tête que ce qu’on veut est la liberté pour chacune et chacun.
 Ils méprisent la vie, ce sont des mourants, eux-mêmes empoisonnés
Croire en  un dieu signifie se priver de sa propre liberté, la remettre dans les  mains de quelques illuminés qui nous expliquent comment nous conduire.  Pourquoi un prêtre devrait me dire qui et comment je dois aimer ?  Pourquoi un imam devrait me dire quoi manger et comment m’habiller ?  Pourquoi en tant que femme je devrais accepter d’être soumise à un père,  à un mari ? Je vaux autant qu’un homme : je ne suis pas une propriété,  un objet sexuel ou un outil reproductif.
Leur pureté pue la mort. Quelques fois la  religion provoque des massacres, tous les jours elle nie la vie. Même la  fuite vers un ailleurs imaginaire cache l’acceptation concrète de  l’existant. La vie, à  l’inverse de leurs délires réactionnaires, pourrait être un jeu de  liberté dans lequel chacune et chacun essaye de s’épanouir. Je veux être  libre parmi d’autres, je ne veux pas qu’on fasse de moi un «frère»  pieux ou une «sœur» soumise, sous la coupe d’un quelconque «père», tel  un mouton dans un troupeau de souffrance et de «vertu».
Commençons à vivre pour de vrai, comme bon nous semble, sans plus prêter l’oreille à leurs commandements.
A bas toutes les religions, elles ne visent qu’à nous imposer une vie de soumission et de mort! A bas tous les prêtres, les imams, les rabbins, les pasteurs, les prophètes, leurs livres sacrés ! A bas tous les dieux !
Vive la vie, vive la liberté, vive la révolution !

Pièces jointes

Report Ce sont des empoisonneurs

Poligny [jura ]:Journée de résistance à Center Parcs : une belle journée, malgré la pluie !

reçu par mail

Nous vous rappelons que la barricade sud (de la ZAD des Chambarans à Roybon) propose un chantier participatif les 27 et 28 août.

Pour plus d’informations : https://zadroybon.wordpress.com/2016/08/18/27-28-aout-week-end-de-chantier-participatif-a-la-barricade-sud/

Ou contacter la Marquise au 07.53.36.48.34

On vous y attend nombreux.Par ailleurs vous trouverez ci-dessous un petit compte rendu de la journée de Résistance à Center Parcs à Poligny et en lien un texte de Pierre-Emmanuel Scherrer sur le montage juridique et financier du projet de Poligny.

http://www.lepicnoir.fr/wp-content/uploads/2014/11/plasne-centerparcs-vuesans.jpg

Samedi 20 août, malgré la pluie, plus d’une centaine de personnes se
sont réunies dans la forêt des Tartaroz, menacée d’artificialisation par
le projet d’implantation de Center Parcs.

À l’initiative de l’Assemblée d’opposant-e-s à Center Parcs, cette journée avait pour objectifs de faire découvrir cette forêt en sursis,de se la réapproprier le temps d’une journée au travers d’activités, de concerts, et de réflexions autour de ce projet de tourisme de masse dans le Jura.

Tout au long de l’après-midi, balades naturalistes, ateliers photo,promenades à dos d’âne, spectacle de bulles géantes, contributions artistiques, contes, se sont succédés pour le bonheur des petit-e-s et grand-e-s, et cela malgré une pluie incessante qui en a sûrement démotivé plus d’un-e.

En fin d’après-midi, pendant près de 2 heures, nous étions une centaine à échanger sur la situation du projet jurassien et débattre des raisons et moyens de s’opposer à son implantation. Nous avons pris des nouvelles des luttes contre d’autres projets de Pierre & Vacances (grâce à la présence des opposant-e-s au projet de Roybon en Isère et du Rousset en Saône-et-Loire, membres de la coordination « Center Parcs, Ni ici ni ailleurs »). Un point d’information a été également fait sur le montage
financier du projet, ainsi que sur l’enthousiasme béat et coupable de nombreux élu-e-s départementaux et régionaux à ce sujet.

Finalement, la pluie s’est arrêtée et a laissé place à un délicieux banquet, préparé par le Resto Trottoir de Saint Claude, suivi d’une soirée de rencontres et de concerts — prévus ou improvisés — qui ont résonnés doucement dans la forêt des Tartaroz pendant quelques heures avant que celle-ci ne retrouve son silence.

Cette journée fut une belle réussite et constitue une nouvelle étape dans la construction d’un mouvement d’opposition large à Center Parcs.

PAS DE CENTER PARCS, NI À POLIGNY, NI AILLEURS !

L’assemblée d’opposant-e-s organisatrice de la journée du 20 août
Contact : assembleecontrecenterparc***lists.riseup.net

En savoir plus ici :  http://www.lepicnoir.fr/wp-content/uploads/2014/06/16-08-20_factuel-scherrer.pdf

Tchernobyl-Fukushima-les-amenageurs-de-la-vie-mutilée

Rappel: d‘un post déjà publié

no THT 05

Tchernobyl, Fukushima : les aménageurs de la vie mutilée

Voici deux contributions récemment parues sur le site de /SciencesCritiques /:

-une première contribution (12.000 signes) intitulée « /Tchernobyl, Fukushima : les aménageurs de la vie mutilée/». Ce texte est co-signépar C. Asanuma-Brice, J-J Delfour, K. Kobayashi, N. Ribault et T. Ribault.
http://sciences-critiques.fr/tchernobyl-fukushima-les-amenageurs-de-la-vie-mutilee/

-une seconde contribution (100.000 signes) intitulée « /Laisser mourir, c’est tuer //- //Cogérer, c’est co-détruire /», co-signée par N. Ribault et T. Ribault.
Ce texte est accessible à la fin de la tribune précitée et sur :
https://drive.google.com/file/d/0ByrSSqd2fXGOa3ZER2pRcGptZmM/view?pli=1

 

Proclamant qu’il faut « gérer » sa peur à la suite de catastrophes comme celles de Tchernobyl et de Fukushima, les aménageurs de la vie mutilée, relayés par des représentants d’instances étatiques ou associatives, prétendent réduire à néant toute possibilité de mise en cause de la déraison nucléaire, enjoignant à chacun d’en tirer au contraire parti, plutôt que de se hasarder à en rechercher les responsables et à rendre inhabitées des terres inhabitables.

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Un documentaire consacré aux désastres de Tchernobyl et de Fukushima a été présenté par Arte le 26 avril dernier, lançant une pernicieuse invitation à « vivre avec » la contamination radioactive, « défi » que prétendent, en ces jours sombres, relever les missionnaires de l’accommodation à la vie en zones contaminées par la radioactivité.

L’« Initiative de Dialogue pour la réhabilitation des conditions de vie après l’accident de Fukushima », présentée dans ce film, a été pilotée par de supposés, et néanmoins dangereux experts à l’œuvre à Tchernobyl hier, à Fukushima aujourd’hui, et en France demain.

Puisque la France a dans ses rangs des champions de la réhabilitation post-catastrophe, tels que Jacques Lochard ou Gilles Hériard-Dubreuil, soutenus par la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR), l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), l’Université médicale de Fukushima ou la Fondation d’extrême droite Sasakawa (alias Nippon Foundation).

Gilles Hériard-Dubreuil a fondé en 2013 le « courant » Écologie humaine, dont le nom reprend une terminologie vaticane, avec Tugdual Derville, porte-parole de « Manif pour Tous », et délégué général de l’Alliance Vita, association d’extrême droite catholique du mouvement pro-vie, qui milite contre l’avortement, contre l’euthanasie et contre le mariage entre personnes de même sexe.

M. Hériard-Dubreuil préside, par ailleurs, le cabinet de conseil Mutadis, sinistrement connu pour son engagement à Tchernobyl, sous subsides européens et internationaux, dans les programmes Ethos (1996-2001), SAGE (2002-2005) et CORE (Coopération pour la réhabilitation des conditions de vie dans les territoires contaminés du Bélarus, 2003-2008), qui prescrivent aux populations, sous couvert d’intentions thérapeutiques et participatives, des recettes d’accommodation à la vie en zones contaminées.

Un des principaux objectifs − atteint − de ces programmes, a été d’évincer du terrain de Tchernobyl les initiatives de protection sanitaire développées par des médecins et des physiciens après l’accident de la centrale, et de ne pas ralentir, en conséquence, la détérioration continue de la santé des populations, faute d’apporter une véritable prophylaxie.

[…]

L’IRRATIONALITÉ ET L’EXTRÊME VIOLENCE DU « VIVRE AVEC »

Ces aménageurs de la vie mutilée, relayés par Arte et tant d’autres représentants d’instances étatiques ou associatives, telles que Nuclear Transparency Watch de Mmes Rivasi et Lepage, et M. Hériard-Dubreuil, défendent haut et fort l’irrationalité selon laquelle il existerait un entre-deux de la contamination, où l’exposition au rayonnement ne serait dangereuse qu’en principe, mais s’avèrerait inoffensive dans la réalité. Véritable irrationalité, cette extrême violence du « vivre avec » est une insulte aux survivants.

Il s’agirait donc d’endiguer l’horreur de la contamination en la coulant dans les formes pseudo-rationnelles d’un « tous ensemble, nous vaincrons la radioactivité » ? C’est à quoi se vouent ces prêcheurs de soumission en expliquant, sans foi ni loi, qu’on peut échapper au danger en s’y confrontant, qu’on peut gratter la terre, mais en croisant les doigts.

Proclamant qu’il faut « gérer » sa peur, ils prétendent réduire à néant toute possibilité de mise en cause de la déraison nucléaire, enjoignant à chacun d’en tirer au contraire parti, plutôt que de se hasarder à en rechercher les responsables.

Il fallait dire ce qu’est l’objectif de ces rédempteurs du « vivre avec », qui n’en paieront pas le prix, eux qui ont choisi d’emplir les hôpitaux de malades plutôt que de rendre inhabitées des terres inhabitables.

Tribune libre collective de :
Cécile Asanuma-Brice, Jean-Jacques Delfour, Kolin Kobayashi, Nadine Ribault et Thierry Ribault

Article complet sur : http://sciences-critiques.fr/tchernobyl-fukushima-les-amenageurs-de-la-vie-mutilee/

valence [Drôme] des attaques contre une association turque(mise à jour)

Une précision : les journaux et la radio  étant la voix des flics , du consulat turque, les présumés et les notifications  sont à prendre avec précaution.

 france bleu Drôme Ardèchei 23 août 2016 à 14:27

Trois hommes sont en garde à vue dans les locaux de la PJ à Marseille. Ils sont soupçonnés d’être les auteurs des jets de cocktails molotov sur le local de l’association franco-turque de Valence dans la nuit de dimanche à lundi.

Les trois hommes ont été interpellés dans les Bouches-du-Rhône, au péage de Lançon-de-Provence, un peu avant 6 heures lundi matin. Leur véhicule se dirigeait vers Marseille où ils vivent. Ils étaient donc probablement sur le chemin du retour après leur action à Valence. Le plus âgé a 34 ans, les deux autres ont 22 ans. Ils sont d’origine kurde et  membres présumés du PKK, le parti des travailleurs du Kurdistan. Cela accrédite la thèse d’un acte terroriste lié à la situation en Turquie. Dès le début de l’enquête, le parquet de Valence s’est d’ailleurs dessaisi au profit de la section anti-terroriste du parquet de Paris.

Suspectés des trois attaques de Valence et Montélimar

Les trois gardés à vue sont suspectés d’être les auteurs de la série de faits commis dans la Drôme cet été : le jet des cocktails molotov visant le local de l’association franco-turque de Valence (à deux reprises dans la nuit du 23 au 24 juillet et dans la nuit de dimanche à lundi) et visant le local de l’association culturelle turque de Montélimar (dans la nuit du 7 au 8 août).

Suspectés des trois attaques de Valence et Montélimar

Les trois gardés à vue sont suspectés d’être les auteurs de la série de faits commis dans la Drôme cet été : le jet des cocktails molotov visant le local de l’association franco-turque de Valence (à deux reprises dans la nuit du 23 au 24 juillet et dans la nuit de dimanche à lundi) et visant le local de l’association culturelle turque de Montélimar (dans la nuit du 7 au 8 août).

Pourquoi viser la Drôme ?

Le mystère demeure sur les raisons qui auraient poussé ces trois activistes à s’en prendre à des associations basées dans la Drôme. Pour s’éloigner de Marseille et éviter de se faire repérer ? Parce qu’il y a des différents d’ordre privé qui se greffent à leur action ? Les enquêteurs de la PJ de Lyon en charge de l’enquête ont jusqu’à la fin de la semaine pour auditionner les suspects puisque la garde à vue peut durer jusqu’à quatre jours dans le cas d’affaires terroristes.

Deux attaques en un mois

Le local de l’association franco-turque de Valence a été visé à deux reprises par des jets de cocktails molotov. La première fois, dans la nuit du 23 au 24 juillet dernier, il n’y avait eu que des dégats mineurs. Dans la nuit de dimanche à lundi, les deux cocktails molotov jetés contre la façade ont fait des dégâts à l’extérieur, ravageant le préau du local ainsi que les tables et les chaises qui étaient installées dehors. En revanche, l’intérieur n’a pas été endommagé.


dauphiné libéré 23/08/2016 à 14:23

Trois hommes ont été interpellés dans l’enquête sur des jets de cocktails molotov qui ont visé les locaux de l’association franco-turque de Valence dans la nuit de dimanche à lundi et précédemment en juillet.

L’information, diffusée sur le page Facebook de l’association, est confirmée à l’AFP de sources proches du dossier. Le message adressé à la communauté turque dans la nuit de lundi à mardi est libellé ainsi : « Suite à l’incendie criminel survenu ce jour dans nos locaux, nous tenons à informer la communauté que nous avons porté plainte ( voir PV ).

En début de soirée nous avons été informés que des suspects ont été arrêtés, ce qui est une bonne nouvelle. Dans l’attente des résultats de l’enquête et de la justice, nous appelons la communauté à rester calme, apaisée et unie. Nous vous tiendrons informés de l’avancement de l’enquête. »

Selon les informations du Dauphiné Libéré, les trois suspects dans l’enquête sur des jets de cocktails Molotov qui ont visé les locaux de l’association franco-turque de Valence, ont été interpellés lundi matin, peu avant 6 heures. Moins de deux heures donc après les faits commis dans le quartier Briffaut. La voiture des trois hommes, âgés de 22 ans pour deux d’entre eux, et 34 ans, pour le troisième, a été interceptée à hauteur du péage de Lançon-Provence (Bouches-du-Rhône) par les gendarmes du Peloton d’autoroute de Salon-de-Provence. Les policiers de la sous-direction antiterroriste (Sdat), en charge de l’enquête, travaillent en collaboration avec la Direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ) de Marseille et la DIPJ de Lyon.

Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête pour association de malfaiteurs ainsi que pour dégradation par moyen dangereux et transport, fabrication et détention d’engins explosifs, en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste. Les policiers de la sous-direction antiterroriste (Sdat) sont chargés de l’enquête.Les gardes à vue des trois suspects peuvent durer jusqu’à 96 heures.