Archives mensuelles : avril 2015

Gênes (Italie) : attaque, dissociation, réponse et… premier délit d’ « apologie de terrorisme » contre un compagnon !

Le 7 mai 2012 à Gênes, Roberto Adinolfi, directeur de Ansaldo Nuclerare, une filiale du fabricant d’armes Finmeccanica spécialisée dans la fabrication de réacteurs, le démantèlement des centrales et la gestion des déchets nucléaires, recevait une balle dans la jambe.

Le 11 mai 2012, un texte de la FAI/FRI/Noyau Olga envoyé au quotidien bourgeois Il Corriere della Sera revendiquait l’attaque*.

Le 14 mai 2012, le site anarchiste informa-azione publiait un texte signé par « un anarchiste et quelques libertaires à Gênes (occasionnellement « citoyennistes ») » intitulé Les points sur les i (« I puntini sulle i ») qui se dissociait politiquement de cette attaque.

Le 15 mai 2012, le site informa-azione publiait un texte signé « Individu. Carlo plus ou moins de Gênes » intitulé « A ceux qui ne se se dissocient pas » et qui répondait au précédent.
Il commençait ainsi :
« En lisant le triste document qui vient de sortir, hélas, justement de la ville où je vis, il me semble opportun de donner quelques précisions supplémentaires, pour ne pas finir -je parle à titre personnel- dans la marmite des dissociés gênois.
Ce qui saute aux yeux puis au cerveau, est le motif pour lequel des pseudos-compagnons ont senti l’exigence d’écrire un document que probablement pas même Don Gallo [célèbre curé de Gênes] et toute la communauté de San Benedetto n’aurait réussi à accoucher.
Un document qui ne prend que en considération l’action contre cette merde d’Adinolfi, comme s’il ne méritait pas une balle dans la jambe, et parle de quelque pétard envoyé ici ou là comme du mal absolu.
(…) Pour vous les armes sont un tabou, mais comment pensez-vous pouvoir réagir à tous les abus de pouvoir perpétrés quotidiennement par ceux qui utilisent réellement et en permanence les armes ?
Connaissant plusieurs d’entre vous qui ont formulé ce document à gerber, je sais que vous n’êtes (au moins certains d’entre vous) plus très jeunes, pour ne pas dire aussi vieux que moi, mais la différence entre moi et vous est que je pense à un futur où ces branlettes médiatiques ne seront plus faites par les compagnons à venir, parce qu’ils devront réellement sortir dans la rue, et pas comme nous qui attendons l’appel à la mobilisation générale. »
Le texte de Carlo se terminait ainsi : « Moi je ne me dissocie pas, j’aurai préféré le dire directement aux flics au cas où ils passeraient chez moi pour effectuer leur énième perquisition, mais vous m’obligez à prendre une position MAINTENANT, afin de n’être pas confondu avec des gens qui ont la conscience tranquille et parlent de squatter comme l’objectif maximum à atteindre.
Il y aurait beaucoup d’autres choses à dire, mais je crois que ma position est claire, et je m’arrête donc là ».

Le 28 avril 2015 à 6h du matin, soit quasi trois années plus tard, le service anti-terroriste des carabiniers (ROS) a effectué une perquisition chez Carlo à Gênes lors de laquelle ils ont pris deux ordinateurs, un disque dur, deux clés USB et du matériel papier. L’accusation est précisément le texte dont nous avons traduit les extraits ci-dessus : « apologie de terrorisme » ! Dans le langage grossier des ordures en toge, cela donne « incitation publique à commettre des actes de terrorisme ainsi qu’apologie publique d’un crime terroriste, en particulier incitation à accomplir des actions directes (c’est-à-dire des actes violents à finalité terroriste) mais aussi apologie du délit de blessures graves avec finalité terroriste perpétré contre Roberto Adinolfi le 7 mai 2012 et revendiqué le 11 mai 2012 par le Noyau Olga/Fai-FRI ».

Si en France l’Etat n’a certes pas attendu l’attaque contre Charlie Hebdo et le supermarché juif pour pénaliser le délit d’ « apologie de terrorisme » qui a été abondamment utilisé depuis (il date en effet de fin 2014), l’Italie et d’autres pays européens se sont par contre immédiatement engouffrés dans la brèche depuis janvier 2015 pour imiter la patrie du terrorisme d’Etat camouflé en droitdelhommisme en votant de nouvelles lois. Et si ici le pouvoir a commencé par s’en prendre à des ivrognes, des jeunes révoltés en embrouille avec les flics ou des internautes plus que confus pour lancer sa chasse à l’ « apologie de terrorisme », de l’autre côté des Alpes c’est contre des idées anarchistes diffusées dans un texte datant d’il y a plusieurs années par un compagnon en réaction à une dissociation qu’il ouvre le bal. Le message ne pouvait être plus clair : avec l’Etat et toutes ses horreurs (appuyé par les cépanoucépanous en cas d’attaque) ou contre lui. Avis aux indécis…

* Le 12 novembre 2013, les compagnons Nicola Gai et Alfredo Cospito ont été condamnés à 9 ans et 4 mois pour l’un, 10 ans et 8 mois pour l’autre. Ils ont revendiqué la responsabilité de l’attaque à l’audience.

lu et recopié à partir de Brèves du désordre

Belgique: Solidarité avec la mutinerie à la prison de Gand

note: solidarité se conjugue avec la complicité avec les mutins

Le samedi 25 avril 2015, des prisonniers à la prison de Gand se sont révoltés. Quand des « fauteurs de trouble » sont placé en isolement suite à une altercation, d’autres prisonniers s’insurgent en solidarité. Une gardienne est brièvement prise en otage, les autres gardiens se réfugient et se barricadent dans un local. La fête peut commence : les prisonniers commencent à saccager la prison et allument des feux. Les dégâts sont importants.

A l’extérieur de la prison, les forces de l’ordre se massent. Police locale, police fédérale, pompiers, l’unité d’intervention spéciale… Tout le quartier autour de la prison, qui se trouve dans la ville, a été bouclé, probablement afin de prévenir une évasion massive. Au total, plus d’une centaine de policiers ont envahi la prison pour mettre fin à cette mutinerie. Deux prisonniers sont blessés. Un gardien se trouve à l’hôpital sous le choc.

Cette mutinerie vient nous rappeler les années, pas si loin que ça, où des dizaines de mutineries et de révoltes secouaient le paysage carcéral belge. Pour dénoncer les mauvaises conditions, pour marquer sa solidarité avec d’autres, pour affirmer sa dignité devant la torture et la privation de liberté, pour raser au sol ce pilier de la société autoritaire et capitaliste… les motivations et les volontés multiples se retrouvaient – comme elles peuvent se retrouver aussi aujourd’hui – dans la pratique commune de destruction de ce qui nous opprime.

Solidarité avec la mutinerie à la prison de Gand !
Feu aux prisons !
Sabotons la construction des nouvelles taules !
Battons-nous contre cette société qui est une énorme taule à ciel ouvert !

lu et recopié de brèves du
désordre

et aussi Publié sur La Cavale, contre la prison et son monde]

Espagne : lettre sur les dernières arrestations et incarcérations lors de l’« Opération Piñata »

[Lundi 30 mars, la police anti-terroriste lançait 17 perquisitions et arrêtait 15 compagnonNEs à Madrid, Palencia, Grenade et Barcelone lors d’une opération dénommée Piñata. Lors des perquisitions, 24 autres seront brièvement arrêtés pour avoir résisté à ces dernières (notamment dans les squats). Accusés d’être responsables ou membres des « Groupes anarchistes coordonnés » (GAC), c’est-à-dire d’ « association terroriste », dix compagnons seront relâchés sous contrôle judiciaire (confiscation de passeport, interdiction de sortie du territoire et pointage tous les 15 jours) et cinq autres sont toujours incarcérés en préventive à Soto del Real.]

Lettre aux compagnons et amis anarchistes et antiautoritaires sur les dernières arrestations et incarcérations lors de l’« Opération Piñata »

« Ne jamais céder, ne jamais se rendre »

Après le dernier coup répressif dans l’État espagnol, le bilan de la désastreuse et démesurée « Opération Piñata » est de 5 compagnons séquestrés en prison. Face à leur répression, notre solidarité et l’action directe. Que les barreaux ne nous séparent pas et que la peur ne nous paralyse pas.
La réponse de nos amis et compagnons au moment des arrestations mérite d’être admirée : ils ont montré leur soutien dans la rue avec une mobilisation le jour même, tout comme lorsque nous somme sortis, ce qui a mené à des arrestations et des affrontements avec la police. Dès le premier moment, les gens ont mis les mains à la pâte afin que les personnes arrêtées ne manquent de rien et nous voulons vous dire, à vous qui avez été sur le pied de guerre, que c’est ainsi que nous l’avons tous perçu de l’intérieur et c’est avec cette sensation que ceux qui, n’ayant pas eu la même chance que nous, sont partis vers le Centre d’extermination de Soto del Real [la prison de Madrid]. Aussi insignifiant que cela puisse paraître de l’extérieur, des détails comme le fait de venir protester et nous chercher aux portes de l’Audience Nationale, sont des gestes qui à l’intérieur font sentir que nous sommes pas seuls et cela a certainement permis à ceux qui ont dû partir pour Soto d’affronter cette nouvelle d’une autre manière. C’est un acte courageux de la part de ceux qui ont tenu tête tout en sachant que d’autres arrestations pouvaient se produire.

Cette lettre veut appeler tous les compagnons, proches, mis en examen et prisonniers concernés par le dernier coup de filet contre les anarchistes à ne pas perdre les nerfs, c’est un appel à la solidarité, à la force et au courage. Le coup n’a pas été seulement pour nous qui affrontons en chair et en os les graves accusations et les constructions policières et judiciaires, il concerne l’ensemble du mouvement qui se voit pris dans une offensive qui a débuté vers 2011 avec l’incarcération d’un compagnon à Madrid et s’est accentuée à Barcelone et Madrid depuis l’incarcération de Francisco et Mónica, l’Opération Pandora et maintenant, jusqu’à nouvel ordre, l’Opération Piñata.
Logiquement nous allons voir se répéter des processus de ce genre qui sont quelque chose de routinier et de cyclique dans la lutte, lorsqu’il s’agit de maintenir et de générer des projets continus allant à la racine du problème : l’ETAT.
Dans chaque affaire répressive et à chaque moment politique, historique et pourquoi pas personnel, chaque collectif ou individualité affronte ces processus d’une manière différente et avec des temps distincts.
Nous devons être conscients qu’assumer la répression comme une partie inséparable de la lutte est un processus qui s’apprend avec le temps et que chaque personne est capable de l’assumer à un rythme différent et avec plus ou moins de difficulté. Essayer de normaliser le fait qu’ils rentrent chez toi, qu’ils puissent te torturer, qu’il séquestrent les tiens, qu’ils frappent dans des manifs, qu’ils t’appliquent la loi antiterroriste ou que la première chose que tu vois après trois jours enfermé soit la gueule du juge Velasco n’est une partie de plaisir pour personne et le côté traumatisant de cette situation est tout à fait compréhensible. A un moment ou à un autre, nous avons tous éprouvé de la peur et des doutes et c’est grâce à cette peur que nous pouvons gérer nos réactions face aux risques que nous prenons. La peur est quelque chose de naturel qui nous permet d’agir dans des situations limites ou de stress, et ce n’est pas un problème dès lors qu’on sait la gérer. Le problème, c’est quand elle se transforme en panique et qu’elle nous paralyse, paralysant ainsi la réponse dans la rue et allant en certaines occasions jusqu’à être politisée pour devenir une ligne politique à suivre qui se met en travers de notre chemin à l’heure de frapper avec rage tout ce qui nous a encore menés à cette situation. Donner une réponse à tout cela, c’est sentir que nous sommes toujours vivants.

Il y a une part émotionnelle très importante dans tout cela, évidemment puisque nous sommes des êtres humains et « politiser nos cœurs » n’est pas une tâche facile. Mais derrière les émotions que nous sentons, garder l’esprit froid et agir en conséquence est indispensable à l’heure de répondre à ces atrocités. Il est tout aussi important de nous solidariser avec les personnes à l’intérieur des prisons qu’avec les accusés dehors, en prenant soin les uns des autres, en nous soutenant et en accordant plus de temps à ceux qui peuvent avoir besoin d’assumer tout cela plus lentement, afin de sortir de cela le plus dignement et en nous sentant fiers de ce que nous sommes, en générant un climat de confiance entre compagnons et en évitant que la peur et le pessimisme ne s’emparent de nous.

Il est évident que les énergies du premier jour ne sont pas celles qui nous accompagnent aujourd’hui ; nous avons triplé nos efforts pour tout régler afin que les compagnons emprisonnés ne manquent de rien, et à la longue, l’addition se présente. C’est pourquoi il est important de doser les forces et de prendre les repos nécessaires, avec l’objectif de créer une réponse politique dans la rue qui défende les prisonniers et se lance comme contre-offensive contre l’État, ses juges, ses flics et ses médias, pour ainsi le transmettre hors de Madrid et dans les geôles où se trouvent les compagnons.

L’intention de ce texte n’est pas d’analyser, comme cela a déjà souvent été fait, le pourquoi de tout cela. Divers textes, depuis le cas de Francisco et Mónica jusqu’à maintenant, ont justement détaillé les motifs de ces coups spectaculaires (nécessité d’un ennemi intérieur, justification des mesures répressives, re-définition du terme terrorisme, peur des gouvernements que des révoltes se produisent…). L’intention de ce texte est plus interne et personnelle ; il s’agit d’évaluer une des raisons pour lesquelles l’État fait cela et qui consiste à instiller la peur, ainsi que de tenter de faire une lecture plus intime et vers l’intérieur pour continuer à lutter et à porter notre discours la tête haute.
Le caractère spectaculaire et médiatique des arrestations et des si graves accusations auxquelles nous sommes confrontés font que la psychose se transmet entre nous et que souvent nous oublions de penser que l’État et ses mauvais scénaristes ont construit à leur image un dossier plus proche d’un film de fiction que de quelque chose qui ressemble à un dossier judiciaire. Le mauvais ouvrage qu’ils ont pondu est surtout spectaculaire et médiatique, et les perquisitions et arrestations qu’ils nous ont imposées dans nos maisons et sous notre nez démontrent qu’ils ne croyaient pas eux-mêmes à ce qu’ils étaient en train de faire. Personne ne peut croire qu’une partie d’une « bande terroriste armée » (sans qu’aucune arme n’ait été trouvée) se trouve à présent dans la rue en attente de jugement. Malgré cette construction fantaisiste, les mesures de contrôle et l’infrastructure qu’ils ont utilisées pour leurs enquêtes ont été plutôt importantes et sont typiques de la part de ceux qui veulent contrôler tous nos mouvements ainsi que ceux des personnes proches, pour ensuite déformer, décontextualiser et manipuler à leur guise ces investigations : filatures à pied, en voiture, micros, dispositifs dans des voitures ou écoutes téléphoniques contre nous, pour tout trafiquer comme ils le voulaient. Nous les anarchistes ne cherchons en rien à gagner leur respect, mais nous pensons que manipuler comme bon leur semble nos données est tendancieux et ôte toute crédibilité. Avant tout, nous sommes ce que nous sommes, et nous ne voulons pas nous en cacher.

L’important dans tout ça, c’est d’apprendre des expériences, essayer de surmonter les adversités, nous faire confiance et nous préparer politiquement et émotionnellement pour cela. Face à des cas comme ceux-ci, seule la réaffirmation pourra nous rendre fiers de nous tous et de ce que nous proposons, fermement convaincus que l’anarchie est le seul chemin pour l’égalité entre les personnes, sans hiérarchies, sans leaders, en toute autonomie et sans gouvernement. Il est indispensable et inhérent à l’anarchisme de s’organiser contre l’État et tout ce qui en fait partie, tout en nous défendant de toute offensive contre les anarchistes en démontrant clairement que ceux qui préparent ces coups de filet et ces opérations lamentables sont la plus grande bande organisée et dangereuse qui ait jamais existé : l’Etat, et en pointant cette bande d’assassins, de bourreaux, d’enfermeurs, juges, flics, médias, etc … Ces ignares tentent d’attaquer les anarchistes sur le même modèle que d’autres types d’organisations ou de structures hiérarchisées, démontrant ainsi qu’ils n’ont aucune idée de ce que signifient les idées anarchistes tout en en profitant pour dégrader et dénaturer les idéaux libertaires que nous défendons. Nous, nous n’avons pas de leaders, nous ne commandons pas et nous n’obéissons pas. Des siècles d’histoire anarchiste, sur le point d’être rayée des esprits de beaucoup et censurée par tous les médias officiels, démontrent que la forme organisative des anarchistes est horizontale, sans pouvoir, sans démocratie, sans totalitarismes, dans l’égalité. Essayer de nous convaincre maintenant du contraire, est inutile en plus d’être analphabète. C’est grâce à la démocratie que nous en sommes là où nous en sommes, et c’est la démocratie que nous devons détruire comme système dominant.

Ils veulent en finir avec la solidarité et faire en sorte que les prisonniers soient oubliés, ils veulent en finir avec le soutien mutuel, l’autogestion, les réseaux de soutien, l’action directe … en définitive ils veulent en finir avec les anarchistes, et renoncer à n’importe lequel de ces principes revient à renoncer à nos vies. Les coordinations et les espaces de confluence entre nous sont plus importants que jamais. Si leur objectif est celui-là, une bonne réponse consiste à s’organiser et à commencer à assumer que la répression et dans une plus grande mesure la prison comme conséquence, est quelque chose qui peut arriver tôt ou tard, sinon à nous et à nos proches. Avoir conscience de l’importance de nous sentir forts et fiers, et le démontrer en essayant de ne pas jeter l’éponge, éviter de tomber dans des réformismes ou d’opter pour des chemins plus faciles, est une voie dont « personne n’a dit qu’elle serait aisée ».

Ceci est destiné à tous les compagnons qu’ils ont réveillés comme nous le 30 mars pour nous emmener sous la loi antiterroriste, pour les compagnons qui sont restés dehors avec des choses pas bien plus faciles à résoudre, et surtout à nos frères emprisonnés qui n’ont pas eu la même chance que nous. Pour que nous continuions à avoir l’envie et la force de nous moquer de tout cela et d’eux tous. Leur pénible mise en scène théâtrale n’a pas de nom, et la blague lourde qu’ils nous ont offert a pour certains des conséquences impardonnables.
Pour continuer la tête haute et en nous sentant fiers des 5 personnes emprisonnées lors de cette opération, de Fransisco et Mónica, des personnes sous le coup de l’Opération Pandora, de Gabriel Pombo, de ceux dont nous ne connaissons pas le nom, de tous ceux qui luttent et de ceux qui viendront.
Vous êtes ce qui nous fait aller de l’avant et qui nous maintient en vie. La dignité que vous transmettez après tant d’années d’enfermement mérite que nous, dehors, soyons jusqu’au bout avec vous.

Pour une solidarité active et combative loin des opportunistes et des partis politiques qui veulent tirer profit de la répression. Parce que nous voulons choisir nous-mêmes comment y répondre sans leur permettre de récupérer notre lutte.
Pour la création d’espaces et de coordinations anarchistes.
Pour le débat et la diffusion.
Pour la création d’espaces libérés et autogérés.
Pour l’action directe sous toutes ses formes.
Pour la destruction de l’État et de tout ce qui fait de nous des esclaves.
Contre la démocratie … Pour l’anarchie !!

Liberté pour les anarchistes et anti-autoritaires incarcérés,
A bas les murs des prisons,
Maintenant plus que jamais : Mort à l’État et vive l’anarchie !

[Traduit de l’espagnol de Indy Barcelone, 22 abr 2015]

Pour écrire aux compagnons incarcérés :

Paul Jara Zevallos
Jorge Linares Izquierdo
Javier García Castro
Enrique Balaguer Pérez
Javier Grijalbo Adan

C.P. MADRID V
APDO. CORREOS 200
COLMENAR VIEJO
MADRID C.P. : 28770

lu et recopié à partir des Brèves du désordre

Le temps des Bouffons d’Etat

“Notre force ne naîtra pas de la désignation de l’ennemi, mais de l’effort fait pour entrer les uns dans la géographie des autres.”
Comité invisible, A nos amis, octobre 2014, p. 231

On pourra notamment relire :
Blanqui à Venaus, 28 novembre 2014
Mort de Rémi et affrontements : les récupérateurs radicaux sortent du bois, 1er novembre 2014
Tourner autour, Une critique de « L’insurrection qui vient », in A Corps Perdu n°3 (Paris), août 2010

La première interview du Comité invisible est dans le journal allemand “Die Zeit”

Les Inrocks, 27 avril 2015 à 12h16

Le Comité invisible a accordé une interview au grand hebdomadaire allemand “Die Zeit”, dans laquelle il répond en conservant l’anonymat : des citations de Marx, Blanqui et d’autres révolutionnaires se font ses porte-voix.

Le Comité invisible, auteur aux éditions La Fabrique en 2007 de L’insurrection qui vient, et fin 2014 d’A nos amis, est comme son nom l’indique insaisissable. Depuis la parution de son premier essai politique, on ne sait pas qui se cache derrière, et ses auteurs refusent obstinément d’apparaître en public ou d’accorder la moindre interview au prétexte qu’ils ne se considèrent pas comme des “auteurs” – on conçoit effectivement à les lire que l’autorité, c’est pas leur truc.

Une interview inopinée

Quelle ne fut donc pas la surprise des animateurs du site Lundimatin, lorsqu’ils découvrirent que le mystérieux Comité avait accordé un entretien au journal hebdomadaire allemand Die Zeit dans son édition du 23 avril. Ils en ont traduit des extraits ici. La publication de cet entretien intervient à l’occasion de la parution en Allemagne d’A nos amis, traduit aux éditions Nautilus ce mois-ci.

Nous nous sommes procuré le volumineux journal de centre gauche, dirigé par l’ancien chancelier fédéral social-démocrate Helmut Schmidt. C’est à la page 49, dans la rubrique “littérature”, qu’apparaît l’interview sur une pleine page. Elle est surmontée de quatre photos d’émeutes récentes – à Kiev, Seattle, Istanbul et Gênes – et porte un titre aux accents évidemment révolutionnaires : “La colère gagne du terrain.” D’emblée Die Zeit prend ses distances vis-à-vis du Comité, en expliquant qu’il lui a répondu “par écrit sur sa relation douteuse à la démocratie et à la violence”.

L’introduction du texte insiste encore en réduisant le second manifeste du Comité à une apologie de la violence : “N’y a-t-il que la violence qui puisse lutter contre la domination du capitalisme ? C’est ce que croit le Comité invisible d’extrême gauche.”

Pour conserver leur anonymat, les membres du Comité invisibles se cachent derrière des penseurs. Ainsi chacune de leurs réponses est une citation empruntée à Nietzsche, Foucault, Marx, Kafka ou encore Blanqui (entre autres).

A la première question du journal : “Contre qui l’insurrection qui vient doit-elle se diriger ? Comment définir son adversaire politique dans le contexte de la jungle postmoderne ?”, le Comité invisible répond par l’intermédiaire d’un révolutionnaire allemand méconnu du… XVIe siècle, Thomas Müntzer, disciple radical de Luther :

“Les seigneurs s’y entendent très bien par eux-mêmes à faire que le pauvre leur devienne ennemi. Ils ne veulent pas mettre un terme à ce qui cause les insurrections. Comment voulez-vous que tout cela finisse bien ?”

L’interview fournit donc des clés de compréhension non seulement du projet du Comité mais aussi de sa situation dans le mouvement révolutionnaire.

Catéchisme révolutionnaire

Lorsqu’on leur demande s’ils s’inscrivent ”dans la tradition de l’anarchisme français” et “quels sont [leurs] modèles”, ils citent l’anarchiste allemand Gustav Landauer :

“Jusqu’ici les anarchistes eux-mêmes sont essentiellement demeurés des systématiques extrêmes, au fond leur anarchie est un concept étroitement ficelé (…). L’anarchie n’est pourtant rien de si froid et de si clair que les anarchistes la conçoivent ; quand l’anarchie deviendra un rêve sombre et profond, au lieu d’être un monde accessible au concept, alors leur éthos et leurs habitudes deviendront de cette même sorte.”

Fidèle à ses principes, le Comité invisible semble donc avoir fourni un travail collaboratif et international pour collecter ces citations qui tombent toujours à pic, en dépit des contextes divers dont elles sont extraites. Si certains aphorismes plongent le lecteur dans un abîme de perplexité, ils disséminent un catéchisme révolutionnaire aux quatre vents, et témoignent d’une mémoire vive des expériences et des théories révolutionnaires passées – mais pas dépassées selon le Comité invisible.
lu et recopié sur le site brèves du désordre>

Paris] Discussion autour de la solidarité internationale à partir du cas des 5E3 au Mexique – Mercredi 13 mai à la Bibliothèque Libertad

lu et recopié sur le site le chat noir émeutier
Leave a reply

Mercredi 13 mai se déroulera à la Bibliothèque Libertad une discussion à partir de l’histoire des trois compagnonNEs arrêtéEs à Mexico le 5 janvier 2014, suite à une attaque incendiaire contre le Ministère des transports et de la communication et contre un concessionnaire Nissan. Après plusieurs procès, Amélie, Carlos et Fallon sont sortis de prison en mars 2015 pour accomplir le reste de leur condamnation (deux ans et demi) en liberté surveillée.

Lors de leur incarcération, tous trois ont toujours maintenu de manière vivante la question de la solidarité révolutionnaire, ne faisant pas de compromis sur leurs idées au nom de l’urgence ou de la convenance, mais conservant au premier plan le désir de continuer à lutter en prison.

A partir des perspectives et des difficultés qu’elles/il ont rencontrées dans ce contexte particulier, nous avons souhaité saisir l’occasion pour relancer une discussion qui touche toutes celles et ceux qui affrontent les coups répressifs de l’Etat : comment continuer à lutter lors de ces moments de répression, aussi bien dedans que dehors ?

Cette soirée débutera par l’intervention d’une anarchiste qui a pu visiter les trois compagnonNEs lors de leur période de détention au Mexique ainsi que de discuter et d’analyser ces questions avec eux.

Mercredi 13 mai 2015, 19h30 Bibliothèque anarchiste Libertad 19 rue Burnouf Paris-19e (M° Belleville ou Colonel Fabien)

bibli.indd

T

[Poitiers – mardi 28 avril 2015] Solidarité avec Christine

Posted on 27 avril 2015 by cestdejatoutdesuite

Le 28 avril 2015, Christine, détenue à la prison de Strasbourg, sera transférée au tribunal de Poitiers pour y répondre d’ « incidents » survenus à l’automne 2014 quand elle était incarcérée à Vivonne. Alors qu’une plate-forme de revendications collective venait de voir le jour au quartier femmes du centre de détention, dans laquelle les détenues exprimaient leurs frustrations et aspirations immédiates, l’Administration pénitentiaire de Vivonne décida de porter plainte contre Christine. C’est dans ce contexte d’expression collective que Christine s’est débattue lors de fouilles et autres provocations des surveillants de la pénitentiaire. Coupable d’avoir refusé d’encaisser sans broncher, de ne pas s’être écrasée, elle comparaîtra ce 28 avril à 16h pour « outrage, violence et rébellion ».

Rendez-vous le mardi 28 avril à 15h devant le Tribunal de Poitiers (10 Place Alphonse Le Petit) pour soutenir Christine.

Pour lui écrire :

Christine Ribailly
écrou 47564
MAF BP 10025
6 rue Engelmann
67035 Strasbourg

Publication:[Huit pages] Contre la guerre, contre la paix. Eléments de lutte insurrectionnelle contre le militarisme et la répression

Contre la guerre, contre la paix
Eléments de lutte insurrectionnelle contre le militarisme et la répression
8 pages, Printemps 2015

Certains pourraient nous accuser d’un maximalisme peu digeste, mais nous ne pouvons pas avaliser la thèse qui sépare le temps et l’espace entre des périodes de guerre et des périodes de paix. Et c’est d’ailleurs cela qui se trouve à la base de l’antimilitarisme anarchiste : contre la guerre, contre la paix, pour la révolution sociale.

A télécharger ci-contre :
* Guerre et paix
* Restructuration, révoltes et guerre
* Le projet répressif : massacre, militarisation et enfermement
* L’usine de la répression
* Contours d’une projectualité anarchiste contre la guerre et contre la répression

information Fukushima, Emission Spéciale du 11 mars 2015

reçu par mailµ.
Mais on publie ce message car les radio cityennes nous refusent l’accés à cette information

L’émission de radio spéciale Fukushima (trois heures d’antenne) est à ré-écouter ici :

http://www.coordination-stopnucleaire.org/spip.php?article42

Fukushima, Emission Spéciale du 11 mars 2015

De nombreuses questions soulevées dans cette émission spéciale Fukushima, quatre ans après le début de la catastrophe nucléaire dans la centrale de Fukushima Daiichi.

La centrale de Fukushima est-elle « sous contrôle » ? De l’eau contaminée est-elle encore rejetée dans l’océan Pacifique ? Quels sont les effets sanitaires de la catastrophe ? Quel est le rôle de l’Etat, des organisations internationales censées protéger les populations ? Quel est le rôle du lobby nucléaire international ? Quel est le sort réservé aux réfugiés et comment les populations sont-elles encouragées à revenir en territoires contaminés ? Plus généralement est-il possible de se soumettre à cette « condition nucléaire » en attendant la prochaine catastrophe ?

Pour apporter des éléments de réponse :

De 17h à 18h : les aspects techniques de la catastrophe et ses effets sanitaires, avec Roland Desbordes, président de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la RADioactivité), et Kolin Kobayashi, journaliste indépendant.

De 18h à 19h : les déplacements de population et la notion de radio »protection », avec Cécile Asanuma-Brice, chercheur en sociologie urbaine, associée au Centre de Recherche de la Maison Franco-Japonaise de Tokyo et au laboratoire Clersé-Université de Lille, et Yves Lenoir, Président de l’association des Enfants de Tchernobyl-Belarus.

De 19h à 20h : le nucléaire, outil de soumission ; la « condition nucléaire », avec Thierry Ribault, chercheur au CNRS, co-auteur de « Les Sanctuaires de l’Abîme », 2012, et Jean-Jacques Delfour, philosophe, auteur de « La Condition Nucléaire », 2014.

Des textes récents des intervenants à retrouver sur :

Fukushima : la population est dans une situation inextricable, par Cécile Asanuma-Brice.

– Fukushima : cogérer l’agonie, par Thierry et Nadine Ribault.

– Quatre ans après Fukushima, par Kolin Kobayashi.

* Cette émission a été animée par Radio Galère à Marseille, Radio Libertaire à Paris, Radio Zinzine en Provence ; diffusée en direct sur Canal Sud à Toulouse, Radio Sainte-Affrique, Radio Vassivière ; et rediffusée sur Radio Bartas à Florac, l’Echo des Garrigues à Montpellier, Radio Escapades à Saint-Hippolyte du Fort, et Radio Larzac.

Chronologie d’attaques et d’actions solidaires avec la grève de la faim des prisonniers en Grèce

repris sur lacavale

Repris de Brèves de Désordre et complété par d’autres nouvelles

Plusieurs manifestations, attaques (notamment incendiaires) et occupations solidaires ont eu lieu ces dernières semaines en solidarité avec les prisonniers en grève de la faim depuis début mars, pour certains dès le 2 mars (voir ici et là), dont une partie est hospitalisée. Le 4 avril, les membres des Cellules du Feu cessent leur grève de la faim, le 5 avril idem pour Nikos Maziotis (Lutte Révolutionnaire), et auparavant Dimitris Koufontinas (du 17Novembre) le 27 mars et Kostas Gournas le 1er avril (Lutte Révolutionnaire). Tous en étaient entre 26 et 32 jours sans manger. Les dizaines d’autres prisonniers, organisés au sein du DAK (Réseau de Prisonniers en Lutte), continuent le mouvement jusqu’au 18 avril suite à l’annonce du gouvernement d’abolir les prisons type C.

On peut par exemple retrouver les communiqués de l’agitation solidaire sur contrainfo en espagnol et anglais, et sur Interarma, sources à partir desquelles nous avons réalisé cette chrono non exhaustive de Grèce et de l’international (en laissant tomber les banderoles accrochées, les tags, et tracts distribués un peu partout) :

18 avril Fin de la grève de la faim

Après 48 jours de grève de la faim de prisonniers anarchistes, révolutionnaires et combattants en Grèce, le gouvernement grec vient de valider une série de lois. La plus significative est l’abolition des prisons de type-C, les prisons spéciales de haute-sécurité pour prisonniers révolutionnaires et rebelles. La loi « anti-capuche » voit son cadre rétrécir puisque le port d’un masque ne sera une circonstance aggravante que pour les vols à main armée. Pour ce qui concerne l’utilisation de l’ADN : un expert indépendant sera désigné à chaque fois que du matériel génétique sera utilisé. Enfin, ils ont encore voté la loi qui permet aux prisonniers condamnés à perpétuité, ayant purgé 10 ans de leur peine et invalides à plus de 80% de terminer leur peine à domicile avec un bracelet électronique. Savvas Xiros, membre de l’organisation de lutte armée 17 Novembre, handicapé à 98% et emprisonné depuis 13 ans devrait donc pouvoir quitter la prison très prochainement. Les revendications non-acceptées des prisonniers sont l’abolition des lois anti-terroristes 187 et 187A.

19 avril, Gênes (Italie) : « Un distributeur de billets incendié en solidarité avec les prisonniers de la section AS2 de Ferrara et avec les luttes à l’intérieur et à l’extérieur des prisons grecques ».

16 avril, Athènes : Le rectorat occupé est délogé par la police.

7 avril, Athènes
: molotovs et affrontements à Exarchia suite à une manifestation de milliers d’anarchistes au centre-ville de la capitale.

4 et 6 avril, Athènes : sabotage de trois distributeurs de billets de la Emporiki, Piraeus Bank et La Poste, au croisement des rues Amalias et Ermou. (revendiqué par Cri terroriste)

6 avril, Ioninna : peinture balancée contre les locaux de Syriza.

5 avril, Chania (Crète) : engin incendiaire contre le siège de la Banque du Pirée en centre-ville.

3 avril, Kavala : un engin incendiaire crame la devanture de la Piraeus Bank dans une rue centrale de la ville (revendiqué Incendiaires en furie).

3 avril, Exarchia (Athènes) : engin incendiaire contre un local de Syriza, posé à l’intérieur grâce à un trou dans une de ses vitres…

2 avril, Elefsina : les bureaux de Syriza sont attaqués avec des pierres.

2 avril, Ioánina : manifestation solidaire. La banderole de tête disait « Jusqu’à la destruction de toutes les prisons/Solidarité avec la lutte des prisonniers en grève de la faim depuis le 2 mars ».

2 avril, Athènes : vers midi devant l’université d’Economie (ASOEE ), la rue Patission est bloquée par des poubelles enflammées, avec banderoles et tracts

2 avril, Brisbane (Australie) : sabotage de 10 distributeurs de billets des banques National Australia Bank, Commonwealth, Bank of Queensland, Suncorp, Bendigo et Westpac. Deux ont aussi eu leurs vitres brisées, la National Australia bank et une de la Suncorp bank (revendiqué Cellule de vandales anarchistes).

2 avril, Héraklion (Crète)
: attaque incendiaire contre le deuxième bureau des impôts, qui détruit son entrée (revendiqué par la FAI/FRI-Cellule d’Heraklion).

1er avril, Santiago (Chili) : rassemblement éclair devant l’ambassade grecque dans le quartier de Las Condes et pose d’une banderole solidaire sur son mur.

1er avril, Copenhague (Danemark) : rassemblement devant l’ambassade grecque qui bloque avec une banderole son entrée, dans laquelle son balancés des tracts solidaires.

1er avril, Berlin (Allemagne
) : rassemblement solidaire sur la Heinrichplatz (Kreutzberg), où des textes sont lus et distribués.

1er avril, Varsovie (Pologne) : peinture et tag contre l’ambassade grecque (revendiqué Deux anarchistes).

1er avril, Patras : occupation du siège des locaux de Syriza par une cinquantaine de compagnons

1er avril, Athènes
: occupation de la cour du Parlement grec.

1er avril, Helsinki (Finlande)
: sabotage solidaire d’une boutique de l’entreprise de fourrures Turkisateljee Aira Arffman avec serrure bouchée, vitres brisées et fumigène balancé dedans.

1er avril, Trento (Italie) « 1er avril Monte Calisio, Trento : complètement détruite à coups de masse la cabine-relais de Vodafone en solidarité avec les prisonniers grecs et ceux de la section AS2 de Ferrara ».

31 mars, Thessalonique : incendie d’un véhicule du Ministère du Développement et d’un autre de la boîte de sécurité Thorax

30 mars, Zurich (Suisse)
: le consulat grec est tagué d’un « Feu aux prisons (A) » en grec et en anglais, son bâtiment se prend des oeufs de peinture.

30 mars, Chania (Crète
) : attaque incendiaire du siège local de Syriza

29 mars, Athènes (Zografou&Dafni)
: attaque aux molotovs au petit matin du comico de quartier de Zografou ; idem contre celui de Dafni (3 voitures de patrouille et une banalisée endommagées).

29 mars, Santiago (Chili) : sabotage avec de la soudure à froid des portes et cadenas de neuf banques, une guérite de flics et trois institutions (revendiqué Cellule de sabotage Jhonny Cariqueo).

28 mars, Athènes
: un engin incendiaire de basse intensité s’allume dans le quartier de Nea Smyrni devant l’entrée du domicile du docteur collabo des flics Stelios Drimis. Ce dernier, directeur de l’Hôpital Tzaneio qui reçoit des compagnons grévistes de la faim lorsqu’ils sont trop mal au point pour rester en prison, a voulu immédiatement signer le retour de l’un d’eux à l’intérieur sans s’en occuper( attaque revendiquée Cellule d’incendiaires « Réponse nocturne »).

28 mars, Buenos Aires (Argentine) : sabotage de la ligne de train à l’intersection des rues Floresta et Villa Luro avec un engin incendiaire/explosif (revendiqué par Cercle de Feu).

25&27 mars, Athènes : incendie d’un véhicule de police dans le quartier de Melissia et destruction incendiaire du siège de l’entreprise de sécurité Space Hellas, avenue Mesogeion

26 mars, Buenos Aires (Argentine)
: banderole solidaire (« Aucun gouvernement ne pourra briser notre passion pour la liberté. Solidarité avec les prisonniers anarchistes en grève de la faim en Grèce ») et tracts distribués

25 mars, Komotini : rassemblement solidaire, banderole et tracts distribués sur un square central.

25 mars, Chania (Crète)
: manifestation d’une petite centaine de personnes dans les principales rues de la ville.

24 mars, Kavala : occupation de la radio ‘102.8 FM Sto Kokkino’ située dans les locaux de Syriza, qui a pris fin le lendemain.

24 mars, Porto Alegre (Brésil) : l’entrée du tunnel de Conceição est bloqué par une banderole solidaire qui empêche les camions d’y pénétrer, tandis qu’un incendie sur la route dans le tunnel empêche les voitures d’y entrer (revendiqué Des coeurs marginaux).

23-29 mars, Athènes : occupation pendant six jours de la radio liée à Syriza, “Kokkino 105,5″.

23 mars, Heraklion (Crète)
: attaque explosive contre une des quatre entrées du tribunal local (revendiqué par la FAI/FRI-Noyau d’Heraklion)

23 mars, Athènes : attaque incendiaire du siège de Syriza dans le quartier de Patissia (revendiqué par Patrouille nihiliste/Incendiaires du quartier).

23 mars, Mytilini (Iles Lesbos) : intervention solidaire sur la radio « Aeolus FM ». Diffusion de matériel de contre-information et d’une conversation téléphonique avec un prisonnier en grève de la faim, pré-enregistrés d’avance.

23 mars, Agrinio : occupation de la chaîne de TV Acheloos lors de l’émission en direct « Dans les stades de football ». Une quinzaine de solidaires ont distribué des tracts dans la rue à l’extérieur de l’immeuble, tandis qu’à l’intérieur une banderole a remplacé les présentateurs et une courte vidéo de contre-information diffusée à la place du programme prévu.

23 mars, Heraklion (Crète) : sabotage de 30 distributeurs de billets

21 mars, Istanbul (Turquie) : manif anarchiste solidaire aux cris de « Destruction des prisons et libération des prisonniers/Insurrection, révolution, anarchie ».

21 mars, Thessalonique : manif solidaire de 150 personnes dans les quartiers de Sykies et Neapoli. Nombreux tags, et écrans de distributeurs de billets obstrués.

20/22 mars, Athènes : incendie de quatre distributeurs de billets de la Banque Nationale dans les quartiers de Kato Halandri, Marousi et Zografou, de trois autres de l’Alpha Bank dans les quartiers de Pefki, Neo Psihico et Vyronas, d’un autre de la Banque du Pirée dans le quartier de Aghia Paraskevi et d’une camionnette de la chaine de supermarchés Sklavenitis dans le quartier de Kaisariani.

19 mars, Heraklion (Crète) : occupation des chaînes de télé Tv Creta et Kriti TV

17 mars, Athènes
: manifestation solidaire de 2000 personnes qui se termine autour d’Exarchia en barricades de poubelles enflammées, voitures de luxe incendiées et affrontements avec les flics

13 mars, Lamia
: interruption forcée des programmes de la radio commerciale « NET 101,9 » pour y lire un message solidaire.

13 mars, Athènes : occupation de la faculté de Droit

13 mars, Komotini
: rassemblement solidaire, banderole, lecture de lettres des prisonniers et tracts distribués sur un square central.

10 mars, Berlin (Allemagne) : incendie d’une voiture de flics sur le parking de la gare de Lichtenberg en mémoire de Lambros Foundas et en solidarité avec les grèves de la faim dans les prisons grecques.

8 mars, Athènes : occupation de l’immeuble des bureaux centraux de Syriza sur la Koumoundourou.

8 mars, Volos : incendie d’un véhicule de la municipalité

5 mars&14 mars, Athènes
: incendie d’un véhicule de l’entreprise ISS dans le quartier de Dafni et d’une camionnette de Vodafone dans celui de Nea Smyrni (revendiqué par la FAI/FRI-Feu et Rage)
Rechercher : le quartier de Nea Smyrni devant l’entrée du domicile du docteur collabo des flics Stelios Drimis. Ce dernier, directeur de l’Hôpital Tzaneio qui reçoit des compagnons grévistes de la faim lorsqu’ils sont trop mal au point pour rester en prison, a voulu immédiatement signer le retour de l’un d’eux à l’intérieur sans s’en occuper( attaque revendiquée Cellule d’incendiaires « Réponse nocturne »).

28 mars, Buenos Aires (Argentine)
: sabotage de la ligne de train à l’intersection des rues Floresta et Villa Luro avec un engin incendiaire/explosif (revendiqué par Cercle de Feu).

25&27 mars, Athènes : incendie d’un véhicule de police dans le quartier de Melissia et destruction incendiaire du siège de l’entreprise de sécurité Space Hellas, avenue Mesogeion

26 mars, Buenos Aires (Argentine)
: banderole solidaire (« Aucun gouvernement ne pourra briser notre passion pour la liberté. Solidarité avec les prisonniers anarchistes en grève de la faim en Grèce ») et tracts distribués

25 mars, Komotini
: rassemblement solidaire, banderole et tracts distribués sur un square central.

25 mars, Chania (Crète)
: manifestation d’une petite centaine de personnes dans les principales rues de la ville.

24 mars, Kavala : occupation de la radio ‘102.8 FM Sto Kokkino’ située dans les locaux de Syriza, qui a pris fin le lendemain.

24 mars, Porto Alegre (Brésil)
: l’entrée du tunnel de Conceição est bloqué par une banderole solidaire qui empêche les camions d’y pénétrer, tandis qu’un incendie sur la route dans le tunnel empêche les voitures d’y entrer (revendiqué Des coeurs marginaux).

23-29 mars, Athènes : occupation pendant six jours de la radio liée à Syriza, “Kokkino 105,5″.

23 mars, Heraklion (Crète) : attaque explosive contre une des quatre entrées du tribunal local (revendiqué par la FAI/FRI-Noyau d’Heraklion)

23 mars, Athènes : attaque incendiaire du siège de Syriza dans le quartier de Patissia (revendiqué par Patrouille nihiliste/Incendiaires du quartier).

23 mars, Mytilini (Iles Lesbos) : intervention solidaire sur la radio « Aeolus FM ». Diffusion de matériel de contre-information et d’une conversation téléphonique avec un prisonnier en grève de la faim, pré-enregistrés d’avance.

23 mars, Agrinio
: occupation de la chaîne de TV Acheloos lors de l’émission en direct « Dans les stades de football ». Une quinzaine de solidaires ont distribué des tracts dans la rue à l’extérieur de l’immeuble, tandis qu’à l’intérieur une banderole a remplacé les présentateurs et une courte vidéo de contre-information diffusée à la place du programme prévu.

23 mars, Heraklion (Crète)
: sabotage de 30 distributeurs de billets

21 mars, Istanbul (Turquie)
: manif anarchiste solidaire aux cris de « Destruction des prisons et libération des prisonniers/Insurrection, révolution, anarchie ».

21 mars, Thessalonique
: manif solidaire de 150 personnes dans les quartiers de Sykies et Neapoli. Nombreux tags, et écrans de distributeurs de billets obstrués.

20/22 mars, Athènes : incendie de quatre distributeurs de billets de la Banque Nationale dans les quartiers de Kato Halandri, Marousi et Zografou, de trois autres de l’Alpha Bank dans les quartiers de Pefki, Neo Psihico et Vyronas, d’un autre de la Banque du Pirée dans le quartier de Aghia Paraskevi et d’une camionnette de la chaine de supermarchés Sklavenitis dans le quartier de Kaisariani.

19 mars, Heraklion (Crète)
: occupation des chaînes de télé Tv Creta et Kriti TV

17 mars, Athènes : manifestation solidaire de 2000 personnes qui se termine autour d’Exarchia en barricades de poubelles enflammées, voitures de luxe incendiées et affrontements avec les flics

13 mars, Lamia : interruption forcée des programmes de la radio commerciale « NET 101,9 » pour y lire un message solidaire.

13 mars, Athène
s : occupation de la faculté de Droit

13 mars, Komotin
i : rassemblement solidaire, banderole, lecture de lettres des prisonniers et tracts distribués sur un square central.

10 mars, Berlin (Allemagne)
: incendie d’une voiture de flics sur le parking de la gare de Lichtenberg en mémoire de Lambros Foundas et en solidarité avec les grèves de la faim dans les prisons grecques.

8 mars, Athènes : occupation de l’immeuble des bureaux centraux de Syriza sur la Koumoundourou.

8 mars, Volos : incendie d’un véhicule de la municipalité

5 mars&14 mars, Athènes : incendie d’un véhicule de l’entreprise ISS dans le quartier de Dafni et d’une camionnette de Vodafone dans celui de Nea Smyrni (revendiqué par la FAI/FRI-Feu et Rage)
Rechercher :