Archives mensuelles : juillet 2019

valence, France: centre pénitentiaire, distribution de résine de cannabis par un prisonnier.

Une nouvelle dimension, lundi 22 juillet, au matin, après l’envoi au-dessus des murs d’une pluie de colis à l’heure de la promenade. Un détenu, en récupérant un colis de résine de cannabis, en a alors commencé la découpe avec un couteau en céramique et a procédé à la distribution sans même prendre la peine de dissimuler quoi que ce soit aux yeux des surveillants. Plusieurs cellules de la prison vont être ainsi alimentées à l’aide de yoyo avant l’intervention des surveillants.

L’alerte a été donnée par le surveillant promenade et les détenus ont été fouillés un à un. Résultat : deux morceaux de résine de cannabis

 dauphiné libéré le 23/07

 

Leipzig, Allemagne : Le feu continue de brûler dans nos cœurs – et chez Telekom aussi – Solidarité avec les trois des « bancs publics » – 31 juillet 2019

[Dans la nuit de mardi 30 au mercredi 31 juillet 2019, deux voitures de la Telekom ont été réduits en cendres à Leipzig. Les deux véhicules étaient garés au centre-ville, juste devant le centre de service de Telekom, à l’est de la gare principale, dans la Brandenburger Straße. Les dégâts s’élèvent à près de 70.000 euros. L’attaque a été revendiqué en solidarité avec les trois des « bancs publics » de Hambourg, mais « aussi pour touTEs les prisonnierEs de la guerre sociale »]

La nuit dernière (du 30 au 31 juillet), nous avons incendié deux véhicules de la société Telekom. Notre motivation a été l’arrestation de trois de nos compagnon.ne.s et l’incarcération de deux d’entre eux. Encore une fois, les chiens des services de sûreté de l’État ont kidnappé des ami.e.s et ça nous fout la rage. Mais pour les compagnon.ne.s comme pour nous, la lutte continue. Nous pouvons aussi sortir plus fort.e.s des moments de répression si nous prenons ensemble les bonnes dispositions. Nous considérons donc notre contribution comme une étape vers une stratégie offensive contre la répression et nous espérons rendre plus fort.e.s les compagnon.ne.s à l’intérieur ainsi que nous-mêmes à l’extérieur. Mais nous n’envoyons pas seulement des messages de fumée pour eux/elles. C’est aussi pour tou.te.s les prisonnier.e.s de la guerre sociale. La contre-insurrection ne nous descendra pas !

Ailleurs, des compagnon.nes ont déjà expliqué les agissements de Telekom contre les opprimé.e.s, après qu’en juin 2018 ils ont saboté six voitures de Telekom, un parc automobile de la Deutsche Bahn et une antenne radio de Vodafone :

« Telekom est la plus grosse entreprise de télécommunication d’Europe et exploite les réseaux techniques pour les services de téléphonie, de réseau mobile, de transfert de données et en ligne. En plus de l’Allemagne, l’entreprise possède des filiales dans 14 autres États européens ou est impliquée comme fournisseur de réseaux fixe et mobile. Avec sa filiale internationale T-Systems, le groupe est un des leaders mondiaux des fournisseurs en technologie de communication et d’information, destiné aux client.e.s de la grande industrie, des secteurs de la finance, de l’énergie, de l’administration d’État et de la sécurité.

Pour la police, l’armée et les autres autorités de sécurité, T-Systems propose des solutions complètes et des technologies de l’information. Sous le titre «PLX», Deutsche Telekom développe entre autres un système d’information et de recherche pour la police, dans lequel sont intégrés tous les processus de signalement pertinents, tels que les services de reconnaissance faciale, les données relatives à la détention, les preuves de casier judiciaire, etc. De cette manière, tous les processus de traitement des transactions, de l’enregistrement initial à la soumission de la procédure au pouvoir judiciaire, sont censés être pris en charge.

En outre, T-Systems propose une technologie pour une ‘Radio de voiture de patrouille interactive (IfuStw)’. Un poste de travail mobile de la police doté de PC multifonctions dans le véhicule, ce qui permet une intégration complète dans les infrastructures de communication et d’infrastructures de police existantes. Ces liens sont conçus pour réduire les temps de réaction et d’intervention tout en facilitant la documentation sécurisée grâce à la capture vidéo. ”

Ici leur texte en entier (en allemand)

Feu aux prisons, ses profiteurs et les autorités répressives !

Liberté pour tou.te.s les prisonnier.e.s !

(((A)))

[Traduit de l’allemand de indymedia, 31.07.2019]

« les fourmis mangent le Béton »; chanson contre le projet du TGV basque

La référence à la chanson date de 2010 concerne le projet Y basque

texte (1) ci dessous trouvé sur internet, encore une contradiction Michèle a offert à ses petites filles avant sa mort ,un microscope et un dictionnaire .


1-texte

J’y songe, même une fourmi se révolterait d’avoir à tournicoter autour d’un robinet en or. Elle préfère la terre à l’or rutilant. Le mot être se décline encore sur les bouches fatiguées et les ex-présidents de la république vendent comme des savonnettes leurs livres au supermarché. Imaginez Montaigne découvrir ses œuvres à proximité des cageots de légumes !
Qui ne s’expose aujourd’hui ? Il n’y a d’école pour moi que celle de la pauvreté mais nous vivons aujourd’hui celle de la surenchère.
SURENCHISSEZ-VOUS et n’allez pas souffler sur l’humble coccinelle au bord du précipice d’une feuille de laitue.
Il est beaucoup question des espèces en voie de disparition parmi les animaux mais il en est dont on ne parle guère, ces espèces d’êtres qui sont nés au siècle dernier, ce fameux 20ème siècle. Leur vécu ne pèse pas lourd, ils le croyaient pourtant arrivés en haut du 21ème siècle. Peu chère, le tourbillon de l’ère informatique, des réseaux sociaux les a balayés. Vous n’entendrez plus parler d’eux à moins de vous asseoir sur un banc vermoulu dans la rue et de guetter le colporteur de poèmes. Celui-là n’a pas voulu entrer dans l’ordinateur, celui-là vous ne l’aurez rencontré que dans la rue ou dans un bar, celle-là, incapable de se dépêtrer des formulaires administratifs aura fini dans un ehpad. La faute à leur vieillesse, allons donc ! Plus personne, nous dit-on, ne sait faire de la dentelle avec juste une aiguille. Mais cette espèce en voie de disparition, c’est aussi la nôtre. Que craignez-vous ? Que ce que vous dites ne franchisse jamais la ligne mais quelle ligne ? Y a-t-il besoin de revêtir sa bure de poète ? Avec votre regard de coccinelle, vous pouvez encore observer autour de vous, vous satisfaire juste d’un frisson d’air, accorder votre respiration avec le mouvement d’hirondelles dans le ciel. C’est pas très politique tout ça ! Mais demandez-moi à choisir entre une rencontre avec un chef d’état, une notoriété quelle qu’elle soit, et un étranger ou une étrangère, je choisirai l’inconnu, celui ou celle qui peut encore tout dire d’un seul regard, d’un seul sourire, d’une seule poignée de main, un inconnu désarmé qui n’aurait à offrir qu’un frisson d’air.
Des désarmés qui n’en a pas rencontrés ? Or, les yeux embués par les réseaux sociaux, nous avons vite fait d’en faire abstraction. Mille personnes inconnues sur Facebook qui vous disent « Je t’aime » valent mieux qu’un pauvre type esseulé en train de balbutier un poème.
Mais j’entends le souligner, ceux sont ces désarmés-là qui enchantent ma mémoire, font bruisser des arbres dans ma tête et tant que je les entendrai souffler, je pourrai me dire, je fais partie de cette espèce en voie de disparition !

[international]actions contre le G7 à Biarritz

[International] Appel à la réaction négative du G7 à Biarritz. APPEL ET ACTION

Du 24 au 26 août se tiendra le sommet du G7 à Biarritz, Euskal Herria. Depuis quelques mois, on constate que, de différents secteurs, de différentes manières et de différentes manières ont commencé à répondre et à demander que le contre-sommet ait lieu du 21 au 26 du même mois. Au cours des dernières semaines, il y a eu un dépliant avec une liste des actions entreprises jusqu’à présent, que vous pouvez voir ci-dessous:

– Action contre un Mc Donald’s et un Decathlon à Donostia.
– Discours du collectif Desarmons-les à Itsasu, entre autres.
– Activités du Fan Club du G7 à Biarritz.
– Sabotages de certains caissiers / distributeurs à Bilbao.
– « Bienvenue au G7 » (théâtre) à Donostia.
– Sabotages contre le Casino et quatre autres établissements à Biarritz.
– Les activités du Pays basque accueillent la ville sur le pont reliant Hendaia-Irún.
– Sabotages contre deux Carrefours à Bilbao.
– Mobilisation contre Macron lors de la visite pour préparer le G7 à Biarritz.
– Manifestation contre le G7 à Donostia.
– Action contre la chambre de commerce CCI à Baiona.
– Distribution de balles contre le G7 lors du vote du conseil de développement à Baiona.
– Sabotages à Donostia contre le système capitaliste hétéropatriarcal qui représente le G7:

Vous êtes des enfants
Décathlon City
Stradivarius
Bershka
Nespresso
Orange
Secret de femme
et autres magasins du centre-ville de Donostia

– Kalejira contre le G7 à Bilbo.
– Sabotages contre les offices de tourisme de Getaria et Bidarte.
– Action contre le magasin Orange à Donostia.
– Peint contre le G7 dans tout le Pays basque.
– Sabotages à Getaria et Baiona contre des agences immobilières.
– Plaintes contre la collaboration avec le G7 de « Serge, Mikel, Peio » (Serge: président des marchands de Biarritz, Mikel: Lauak Kooperatiba, Peio: Agour kooperatiba), dans la coopérative Agour à Heleta et dans les rues de Hazparne .
– Découpe de la caténaire des routes d’Euskotren à Bilbo.
– Rapports sur l’implication d’écoles dans la répression et l’occupation militaire à Hazparne.
– Manifestation à Biarritz.
– Destruction des machines de la société qui a réparé l’aéroport de Biarritz (Colas) à Arbona.
– Couper la voie ferrée du FEVE Bilbo-Santander contre le G7

CONTRE LA DOMINATION,
ORGANISATION ET COMBAT!

G7: Des préfabriqués en renfort du dispositif judiciaire

mediabask Mis à jour à: 29/07/2019

Moins d’un mois du sommet du G7, des préfabriqués de type Algeco ont été installés sur le parking du Tribunal de grande instance (TGI) de Bayonne. Des structures de renforts qui serviront dans le cadre de comparutions immédiates.

 

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On savait qu’un important dispositif sécuritaire et judiciaire serait déployé en marge du sommet des sept plus grandes puissances mondiales qui se déroulera fin août à Biarritz. Mais on ignorait cependant encore que des structures temporaires installées sur le parking du TGI feraient partie des « moyens matériels en plus pour le tribunal ».

C’est sur la page Facebook « SOS G7 Biarritz » que l’information est parue en premier. Une photo des préfabriqués y a été publiée le 27 juillet dernier, accompagnée du commentaire : « Les premiers Algeco avec barreaux ont été installés sur le parking du palais de justice de Bayonne. Ils serviront de « dépôt » pour les personnes jugées en comparution immédiate pendant le G7″.

Aujourd’hui, le procureur de la République, Samuel Vuelta Simon a confirmé ces informations dans un mail envoyé à CheckNews : « Ce sont des Algeco destinés à pouvoir héberger des personnes avant leur comparution éventuelle dans des conditions de sécurité et de confort satisfaisantes : climatisation, espace suffisant, local pour entretien avocat, sanitaires, etc( sic). Le tribunal dispose de quelques geôles à cet effet, mais en cas d’affluence, l’espace serait insuffisant ».

Alors que le centre de rétention administrative d’Hendaye sera réquisitionné pour organiser des gardes à vue, une quinzaine de personnes pourra ici aussi être incarcérées,  dans ces préfabriqués avant leur éventuelle comparution. Une anticipation qui laisse supposer que les autorités s’attendent à un grand nombre de comparutions durant la période entourant le sommet international.

Italie: Des cris pour Alfredo

 

Ardèche: Spasme antispéciste

Ardèche : Spasme antispéciste

Indymedia Nantes / mardi 30 juillet 2019

attaque contre la chasse

25 avril [ça devrait être plutôt 25 juillet; NdAtt.], 02h45, un incandescent croissant me sourit parmi les étoiles. Devant le centre de formation de chasse de l’ ardèche, un panneau lumineux affiche 23 °. Je prends à revers l’édifice, louvoie entre les cibles animales faites de bois et de peinture. A leur vue, la haine me soulève, aiguise ma détermination. Au pied de la façade, j’atteins les derniers buissons. Une caméra scrute, je serais bientôt dans son champ de vision. En pensées, j’ai déjà vécu des dizaines de fois ce qui s’annonce. Sauter la barrière, escalader le parapet, se hisser sur la coursive et courir se mettre à couvert de la caméra. Pour le moment je suis en bas, déjà haletant, le cœur battant.

Je prends une profonde respiration et m’élance, franchissant successivement les obstacles, moins élégamment certes qu’en imagination. J’ouvre mon sac, empoigne un pied de biche et commence à forcer une porte- fenêtre, sans résultat. De ma main restée libre, je saisi le marteau, éclate la vitre, tourne la poignée et me faufile à l’intérieur. Quelques pas suffisent à faire hurler la première sirène. Je visite à grandes enjambées le 1er; dans une pièce, entasse chaises, tables et cartons. Je dépose un bidon d’essence, ouvre une fenêtre. Le feu aura besoin d’oxygène. Je me dirige ensuite à l’étage supérieur et répète l’opération. Peu de matières combustibles là-haut, j’amoncelle de maigres chevalets sous la charpente espérant que les flammes la lécheront et la consumeront. Je déverse l’essence, allume. Soudain une lumière vive et un souffle puissant emplissent la pièce. L’alarme incendie se déclenche à son tour.

4 à 4 je saute les marches de l’escalier, retourne au 1er, arrose d’essence le tas d’objets, rassemble ce qui me reste de sang-froid et convoque à nouveau les flammes. Quelle merveille. Quintessence du ravage. Appétit effréné du feu. Pas le temps pour la contemplation, hélas, je descends encore d’un étage et sors. Je suis sauf, l’incendie est dans mon dos, les rameaux des arbres devant moi. J’expectore un rire de soulagement, le temps se remet en mouvement.

Cette nuit, 11 personnes ont perdu leur boulot de merde puisque le site sera (définitivement) fermé. Renards et blaireaux ont dû se marrer dans la vallée. Bien sûr les chasseurs trouveront d’autres locaux, formeront d’autres massacreurs, élèveront, traqueront, mutileront et arracheront d’autres vies sauvages encore. Bien sûr nous serons là, sabotant leurs dispositifs, détruisant véhicules et bâtiments, libérant futur gibier et chiens maltraités.

L’ardeur des idées appelle inexorablement aux actes.
Contre l’infamie cynégétique et au delà
Contre la domination et l’exploitation animale.

Solidarité anarchiste aux rebelles antispécistes

nouvelle livraison de  » Régénération » ( été 2019)

NUMÉRO 28 – ÉTÉ 2019
Le chant de l’Internationale.
Texte intégral.
Poème écrit par Eugène POTTIER pendant la répression de La Commune de Paris en 1871, à la gloire de la Première Internationale. Mis en musique en 1888 par Pierre
DEGEYTER. Ce n’est pas, contrairement à ce que croient beaucoup de gens, le chant des partis communistes. S’il fut un temps l’hymne de l’URSS c’était dans une version
expurgée. Dans les années 50 et 60 les services d’ordre de la CGT et du PC ne
supportaient pas plus d’entendre qu’il n’est pas de sauveurs suprêmes que nos balles sont pour nos propres généraux. Ils rétablissaient l’ordre poétique stalinien à coups de bâtons!

La révolution
sera la floraison
de l’humanité
comme l’amour
est la floraison
du cœur.
Louise Michel
L’Anarchie est la plus
haute expression
de l’ordre.
Élisée Reclus

Debout, les damnés de la terre
Debout, les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout, debout
Le monde va changer de base,
Nous ne sommes rien, soyons tout. Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres forts de la banque
Ce qu’il a créé s’est fondu,
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.

Refrain (répété deux fois) C’est la lutte finale
Groupons nous et demain
L’Internationale Sera le genre humain.

Les rois nous saoulaient de fumée,
Paix entre nous, guerre aux Tyrans
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent ces cannibales
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
Il n’est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
Producteurs, sauvons nous nousmêmes
Décrétons le salut commun.
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous mêmes notre forge,
Battons le fer tant qu’il est chaud.
L’État comprime et la Loi triche,
L’impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s’impose au riche
Le droit du pauvre est un mot creux
C’est assez languir en tutelle,
L’Égalité veut d’autres lois
« Pas de droits sans devoirs, dit elle
Égaux pas de devoirs sans droits. »
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs,
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours


 

Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les
êtres humains qui m’entourent, hommes et
femmes, sont également libres.
Mikhaïl Bakounine

On peut télécharger le numéro 28 au format pdf en cliquant ici.

[reçu par mail]

 

col de l’Escrinet(Ardèche)incendie des locaux de la fédération départementale de chasseurs l’Ardèchois

Saint-Étienne-de-Boulogne (Ardèche) : Incendie à la fédération des chasseurs

France Bleu / jeudi 25 juillet 2019

La maison des chasseurs de l’Ardèche très fortement endommagée par un incendie ce jeudi matin au col de l’Escrinet. Les pompiers sont intervenus vers 3h30 avec deux engins. L’intervention a duré plusieurs heures, au moins jusqu’à 7h du matin.
La cage d’escalier et des salles de réunion sont hors d’usage. Une enquête de gendarmerie a donc été ouverte. La thèse de l’incendie criminel est privilégiée. […] Les enquêteurs ont constaté que la porte du bâtiment été ouverte. Des vitres cassées au rez-de-chaussée. Il y a un départ de feu très net, et un deuxième foyer qui semble ne pas avoir pris. Les premières constatations et les relevés de traces et d’ADN ont été effectués dans la matinée par la cellule d’investigation criminelle de la gendarmerie.

La vidéosurveillance devrait aussi permettre d’en savoir plus. Elle n’a pas encore été exploitée, parce que l’électricité a été coupée le temps de l’intervention des pompiers. Il faut attendre qu’elle soit rétablie.
Les onze salariés de la fédération ont du rentrer chez eux ce jeudi matin. Ils ne pourront pas revenir avant lundi et probablement pas dans ces locaux. Il va falloir trouver des locaux provisoires peut-être à Aubenas. La fédération est en pleine période de vente des permis de chasse.

 

Le Dauphiné Libéré/ jeudi 25 juillet 2019

Dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 juillet, les pompiers sont intervenus sur un incendie au col de l’Escrinet, à Saint-Étienne-de-Boulogne, au siège de la fédération de la chasse ardéchoise. Déclaré aux alentours de 3 h 30, le feu n’a été circonscrit que vers 7 h 30 ce matin. Deux départs de feu ont provoqué l’incendie : un dans l’observatoire, récemment construit et un autre dans une salle où étaient conservés des animaux naturalisés. Le bâtiment est en partie brûlé mais son aile gauche a été préservée.

extrait du Dauphiné Libéré/ samedi 27 juillet 2019

Alors que les flammes ont ravagé une grande partie des bâtiments de la Fédération départementale de la chasse de l’Ardèche (FDC 07), dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 juillet, les 11 salariés pensaient, d’abord, pouvoir retourner à Saint-Étienne-de-Boulogne dès lundi. Malheureusement pour eux, le passage de l’expert en assurances a rapidement douché leurs espoirs et ils vont devoir patienter neuf mois avant de retourner dans les locaux du col de l’Escrinet. […]

IItalie: des nouvelles du compagnon anarchiste emprisonné Alfredo Cospito

Anarhija.info / jeudi 25 juillet 2019

Le compagnon Alfredo Cospito avait commencé à se sentir mal il y a 15 jours, juste après avoir terminé sa grève de la faim. Il a de suite insisté pour passer un examen médical de scanner. Dés qu’il a passé le scanner, on l’a amené aux urgences de l’hôpital, où il a subi une opération chirurgicale. L’opération a duré 5 heures, parce que les médecins ont du lui retirer la vésicule biliaire, crevée. Cela parce que les médecins disaient depuis des mois qu’il fallait opérer, mais la direction de la prison a toujours repoussé l’opération, en essayant de résoudre le problème avec des cachets, qui évidemment n’ont rien résolu du tout. Avec la grève de la faim, sa situation s‘est empirée.
Sa famille a été informée de son transfert à l’hôpital et de l’opération seulement quatre jours après. Une semaine après l’opération, il a été transféré à nouveau en prison. Au parloir on l’a vu très éprouvé physiquement, sur une chaise roulante et en ayant perdu beaucoup de poids.
Pendant son hospitalisation, il a été mis dans une chambre avec une porte blindée, des caméras et au moins trois gardiens, sans rien : ni livres ni montre, ce qui lui a même fait perdre le fil du temps. Après trois jours, il a réussi à se faire apporter quelques-uns des livres qu’il avait en taule.

Il y a trois jours [le 21 juillet ; NdAtt.] l’avocat nous a informé du fait qu’Alfredo a été à nouveau transféré à l’hôpital, aux soins intensifs.
Après le parloir de hier [le 23 juillet ; NdAtt.], à l’hôpital, la situation est la suivante : une infections au pancréas, à cause d’une kyste qui était restée et qui a tout infecté. Maintenant sa situation est stable et il va mieux. Il garde le moral. Cette fois, le chef de la section de l’hôpital a déclaré qu’il ne va pas le faire sortir avant d’être sûr qu’il est complètement guéri.
C’est évident que son retour à la prison après l’opération avait été anticipé parce qu’il est considéré comme très dangereux et ils craignaient une évasion. Du coup, les médecins ont subi des pressions et l’ont fait sortir de l’hôpital avant l’heure.
Maintenant il a quelques livres, mais on essaye de casser le couilles pour qu’on lui apporte à l’hôpital au moins son courrier et un rechange d’habits, étant donné que cela fait des jours qu’il lave les fringues qu’il a sur lui : avec une main il garde sa perfusion, avec l’autre le savon.

Bientôt d’autres nouvelles.

*****

Pour lui écrire :

Alfredo Cospito

Casa Circondariale
Via Arginone, 327
44122 – Ferrara (Italie)

et n’oublions pas les autres compagnons enfermés dans la section AS2 de la prison de Ferrara : Nicola Gai, Alessadro Mercogliano et Luca Dolce.