Archives mensuelles : août 2019

Marcouile:ASTRID c’est fini provisoirement?

0601793637126_web_tete.jpg  notedu laboratoire: habitué  à la propagande  de l’industrie nucléaire depuis superPhénix, on recommande aux  habitantes et habitants  de l’Ardèche,  de la Drôme et du Gard et du vaucluse  une très grande vigilance(au delà même du « chaos technologique et scandale financier du réacteur EPR » de Flamanville (Manche) déjà 8 ans de retard pris sur le dos des finances françaises ! l’EPR, un réacteur n’appartenant, lui, qu’à la 3éme génération et qui devait être terminé-livré en … 2012, mais à ce jour ne pourra jamais l’être avant 2022 déjà 8 ans de retard pris sur le dos des finances françaises !)A  lire avec la plus grande attention et tout le livre


Déjà revu à la baisse début 2018 par manque d’argent, le projet de construction d’un démonstrateur de réacteur à neutron rapide n’est plus à l’ordre du jour pour le Commissariat à l’énergie atomique. Le déploiement industriel n’interviendra pas avant la seconde moitié du XXIe siècle.

Le prototype Astrid devait être construit sur le site du CEA, à Marcoule, dans le Gard.

Par Les Echos
Publié le 30/08 à 17h13

Astrid ne verra pas le jour. Du moins, pas avant 2050. Ce vendredi, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a annoncé que la construction du réacteur prototype de 4e génération, surnommé « Astrid » (acronyme de Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration), n’est plus « programmé à court ou moyen terme ». Le déploiement n’est plus envisagé « avant la deuxième moitié de ce siècle ».

Selon « Le Monde », qui a révélé l’information jeudi, le projet est même déjà enterré. « Astrid, c’est mort. On n’y consacre plus de moyens ni d’énergie », a ainsi déclaré une source interne auprès du quotidien. Celui-ci précise que la cellule de vingt-cinq personnes chargées de coordonner le programme a d’ores et déjà été dissoute

.

Déjà en manque de fonds l’an dernier

Porté par le CEA depuis 2010 et financé par l’Etat à hauteur de 627 millions d’euros, ce projet devait permettre de réaliser un prototype préparant la future génération de réacteurs de production d’électricité. Début 2018 déjà, le CEA avait  proposé de revoir à la baisse la taille du démonstrateur, faute d’argent.

D’une puissance de 600 mégawatts, cette unité dite « à neutron rapide » devait s’appuyer sur un refroidissement non pas à l’eau, mais au sodium liquide. L’utilisation de ce métal a l’avantage de moins freiner les neutrons que l’eau et de ne pas corroder les éléments en acier du réacteur. La technologie devait permettre aussi de régler  le problème des déchets radioactifs, sur la base d’un projet de réacteur de 600 MWe à neutron rapide refroidi au sodium (comme pour le défunt Superphénix). Ce type de réacteurs à neutrons rapides intéressent l’industrie nucléaire notamment par leur capacité à mieux utiliser l’uranium et à « multirecycler » le plutonium, en brûlant l’uranium appauvri et le plutonium issus du parc nucléaire actuel.

Le CEA présentera un programme révisé

Le sodium liquide est néanmoins un produit fortement réactif, qui explose au contact de l’eau. En 1995, un réacteur de ce type au Japon avait été touché par un important incendie après une fuite de sodium. Remis en service en 2010, de nouveau stoppé en 2013, il a été arrêté définitivement en 2016.

« Conformément aux engagements qu’il avait pris auprès des pouvoirs publics, le CEA proposera d’ici la fin de l’année au Gouvernement un programme de recherche révisé sur la 4e génération pour 2020 et au-delà », a indiqué le CEA vendredi. « Il permettra de maintenir les compétences développées sur les réacteurs rapides au sodium ».

D’après les médias

Nous sommes contre les frontières.

NOUS SOMMES CONTRE LES FRONTIÈRES parce qu’elles tuent des milliers de personnes, contraintes de les passer dans des conditions rendues toujours plus dangereuses par la multiplication des larbins en uniforme et de leurs outils technologiques.

NOUS SOMMES CONTRE LES FRONTIÈRES parce qu’elles traduisent une hiérarchisation des vies qui nous fait gerber, entre populations locales supposées être légitimes à se trouver là, « arrivant.es » toléré.es ou éjectables en fonction des intérêts du capitalisme et des États qui poussent des millions d’individus à fuir leurs sales manoeuvres néocoloniales, leurs guerres d’exploitation et de conquête. Dans le même temps, touristes et affairistes voyagent allègrement en paquebot ou classe business…

NOUS SOMMES CONTRE LES FRONTIÈRES parce qu’elles quadrillent tout le territoire, que leur existence est une galère (logement, banque, taf, déplacements…) et une menace permanentes (risques d’enfermement et d’expulsion) pour tous.tes celles et ceux qui n’ont pas les bons papiers ; ainsi qu’ un avertissement lancé aux autres « indésirables ». S’il.es ne se plient pas aux rackets de leur patron ou de leur logeuse, ces crapules trouveront toujours quelqu’un.e de plus en difficulté pour le faire.

NOUS SOMMES CONTRE LES FRONTIÈRES parce que toute frontière est liée à un front : un rapport de force entre armées pour s’attribuer la possession d’une région et transformer la population qui y vit en cheptel humain à administrer. Nous refusons tant cette volonté de contrôle que la surveillance qui en découle, qui s’étend à tous les domaines de l’existence et s’incarne dès la naissance par l’imposition d’une identité officielle devant être justifiée à tout moment (empreintes, numéro de sécu, adresse…).

CE QUE NOUS NE VOULONS PAS POUR NOS VIES NOUS LE REFUSONS ÉGALEMENT POUR D’AUTRES.
Si nous ne subissons pas tous et toutes de la même manière les conséquences des frontières sur notre peau, ce n’est pas pour devenir maillons, rouages ou spectateurs impuissants de ce système autoritaire, raciste et mortifère. À ce monde de fric, de flics et du chacun.e pour soi nous opposons l’entraide, la réciprocité et la lutte pour une liberté sans mesure ni instance gestionnaire, sans faux « nous », identité nationale ni droit du sol.

LOIN D’ÊTRE DES LIGNES ABSTRAITES, CES FRONTIÈRES existent grâce à toute une ribambelle de nuisibles : politicien.nes, assassins en uniformes, entreprises tirant profit chacun.e à son échelle de cette misère organisée… Des collabos s’engraissant sur l’exploitation et/ou l’enfermement aux startup fournissant drônes, détecteurs de mouvement, lunettes thermiques et armes utilisées pour traquer les personnes migrantes… Autant de cibles que de manières de saboter (de jour comme de nuit, seul.e ou accompagné.es) les rouages de cette machine à soumettre, à trier et à expulser !!!

LIBERTÉ POUR TOUS ET TOUTES !

NI ÉTATS

NI ARMÉES   NI FRONTIÈRES !

des ennemi.es de toute autorité

Depuis nantes.indymedia.org

Au-delà du « mouvement »-anarchie

« Le monde est une église nauséabonde d’avidité et de sournoiserie, où chacun a une idole à adorer d’une manière fétichiste, et un autel sur lequel se sacrifier. »
– Renzo Novatore

Un milieu d’anarchistes devrait être, vous en conviendrez, un projet collectif d’accomplissements individuels et de liberté, d’entraide et de solidarité, de communication honnête et de responsabilité individuelle, d’attaques violentes contre les institutions, les dirigeants et les structures de la domination et de l’aliénation, contre la programmation mentale et les comportements inconscients, contre la reproduction de la société autoritaire dans nos relations, pensées et actions.

Mais alors qu’est-ce que cette pagaille, faite de hiérarchies informelles, de rackets idéologiques, de misérables cliques, de ghettos identitaires, d’aspirants chefs, de tromperies et de coups de poignards dans le dos que nous avons sous les yeux si l’on examine de près ce qui s’auto-définit comme le « milieu anarchiste », a affaire avec cela ? Pas grand chose mis à part peut-être dans le discours ou de façon approximative. À l’évidence le milieu en général est plus intéressé à protéger des forteresses idéologiques, à recruter des suiveurs, à préserver le confort suffocant de leurs scènes, et par dessus tout, à mener leurs loisirs inoffensifs, que par l’anarchie.

Naviguer et essayer de trouver un point de référence dans le « mouvement » peut-être très déconcertant. De jeunes, ou nouveaux compagnon-nes qui rentrent dans le « mouvement » (ou plutôt, la scène) sont souvent happés par l’un des « packages » politiques ou sont forcés de piocher dans les faux choix de produits offerts par les nombreux rackets idéologiques. Sitôt qu’un système d’idées est structuré par une abstraction souveraine en son centre – t’assignant à un rôle ou des devoirs pour son propre intérêt – ce système est une idéologie. Une idéologie est un système de conscience répressive dans lequel tu n’es plus un individu délibérément singulier, mais un composant, un rouage.

Dans ce monde fondé sur la marchandise, l’image de la rébellion peut n’être qu’un produit de plus (comme on peut réduire à un produit de consommation, rendre abstrait et systématiser nos propres expressions de pensée et de désirs dans des formes aliénées), une forme interchangeable – idéologie. Et cela se fait même de façon plus subtile et dangereuse, lorsque nous ne sommes pas conscients de ce que nous faisons. Dans les différentes organisations idéologiques, dans les scènes et dans la plupart des médias anarchistes, une vue étroite consensuelle sur la réalité est renforcée autour de paramètres spécifiques.

La communication libre qui va au-delà des limites d’un discours pour initiés est étouffée par les attaques verbales et les moqueries, l’exclusion physique, les rappels de la répression étatique ou la non-acceptation par la société, et par le simple refus dogmatique des pensées hérétiques. Comme n’importe quel mode de vie ou identité sur le marché démocratique de la société, l’anarchisme a son forfait – qui se compose d’attitudes, d’opinions, de modes, d’activités et de produits, tout cela sous des étiquettes pratiques.

A ce niveau-là je devrais préciser qu’en tant que personne qui a des affinités envers d’autres gens qui font partie d’une tendance anti-système et insurrectionnelle à travers le monde, je suis conscient que « l’Anarchisme insurrectionnel » ou n’importe quoi d’autre, peut être transformé en une idéologie pour être achetée, ou encore plus facilement être transformé en une mode ou un style. Cela semble particulièrement vrai à certains endroits. Mais c’est peut-être dû à l’influence récupératrice des intellectuels de Tiqqun et leur Insurrection Qui Vient, un livre qui comme l’Appel, semble avoir influencé de nombreux jeunes radicaux, mais qui semble avoir été écrit par des marxistes et ne prend pas en compte la responsabilité individuelle, le libre arbitre, le désir et la conscience. Leur insurrection peut bien venir, la mienne est déjà venue, et c’est une révolte individuelle.

Le message collectiviste de l’Insurrection Qui Vient a très peu de choses en commun avec l’anarchisme insurrectionnel : la théorie révolutionnaire s’écoule de la révolte individuelle passionnée, ayant pour but l’appropriation de la plénitude de la vie pour soi, attaquant tout ce qui contrôle et exploite, cherchant des points communs et des affinités avec d’autres, d’où surgit la vraie communauté – les amis et les complices dans la guérilla contre la totalité de la société autoritaire.

Sans systèmes absolus de morales, théories, principes ou abstractions sociales qui tiennent au dessus de l’individu singulier, l’anarchiste-nihiliste attaque tous les systèmes, y compris les systèmes d’identités et d’idéologies, car ils sont des obstacles à la réalisation de soi. La lutte n’est pas seulement contre la domination de l’organisation sociale de contrôle et la résignation généralisée, mais aussi contre le programme de répression hérité et la force du quotidien, et donc notre lutte est une tension permanente où ce que nous devons détruire et dépasser est plus évident que là où ça va nous mener.

Pour certains, confrontés par cette réalité oppressante, il leur suffit de se représenter un système social (ou une utopie), alternatif, juste et raisonnable. D’autres encore ne font que voir cela comme un agréable pays imaginaire, tandis que d’autres souhaitent en réalité que la société change et suggèrent ou (le plus souvent) adhèrent à une recette (ou un programme) pour aller d’un point A à un point B dans la transformation sociale, pour une nouvelle organisation du système social. C’est simplement une forme de conscience répressive (systémique).

Le plus souvent, la façon d’envisager et de présenter ces systèmes alternatifs sociaux (y compris ceux de nombreux anarchistes) est une simplification créée par les gestionnaires de cette société de classes, l’avant-garde qui est responsable de la perpétuelle restructuration sociale du monde moderne. La démocratie au travail, la production décentralisée, les technologies « vertes », le multi-culturalisme, etc., sont expérimentés par l’ordre dominant, le renforçant.

La théorisation de systèmes sociaux abstraits (tous les systèmes sociaux sont basés sur des abstractions), ne fait que renforcer la domination. Mais si tu commences à partir de ta propre vie et que tu refuses d’être un composant de quoi que ce soit, que tu refuses de représenter d’autres gens ou d’avoir d’autres gens qui te représentent, embrassant ton insondable unicité, sachant que tout ce que tu affrontes dans la vie c’est des choix, tu deviendras un danger pour l’autorité et l’ordre, un microcosme d’anarchie ambulant.

C’est donc un appel à éviter les hiérarchies informelles et les cliques du mouvement anarchiste officiel ; à éviter les systèmes idéologiques et les identités politiques ; à savourer le plaisir de penser par toi-même, de suivre tes désirs, la dignité de suivre honnêtement jusqu’à des vérités inconnues, la négation et la passion, sans mettre aucune abstraction au-dessus de toi-même. Dans une guerre jusqu’au bout, seuls les choix comptent, et toi seul es responsable des choix que tu fais.

Analyse tes sentiments et pensées, élimine en toi tout système moral et idéologique, sois conscient que le « sens commun » (ou plutôt la rationalité du consensus social) est le plus gros soutien de l’existant. N’aie pas peur de là où tes combats intérieurs (et extérieurs) te mènent.

Détruis toutes les idoles, même et surtout les idoles « révolutionnaires » !

DMP
Anarchy – Civil or Subversive?
Dark Matter Publications& 325
novembre 2013

[Traduit de l’anglais, Hérésie n°3]

https://adnihilo.noblogs.org

Au sujet du contre sommet et de l’alternative bien pensante en général » 26 /08/2019

Le bout du canard enchaîné 


indar-beltza.org

Préambule : il s’agit ici de pointer les dérives d’un système afin que les militants de tous bords puissent mettre à distance leurs pratiques ; il s’agit d’une réflexion de longue date, qui gagne à entrer le débat public ; il s’agit de perturber les représentations, et de réaffirmer le primat de la lutte contre les inégalités sociales.

Qu’attendre de mouvements/organisations qui se prétendent révolutionnaires et qui sont en fait très hiérarchiques, proches du pouvoir, et en connivence avec des idéologies millénaristes et des courants sectaires ?

Pour info, une caution financière de Bizi est la droite catholique basque à travers Ela notamment, qui co-organise leur marche pour l’environnement ; une caution idéologique d’alternatiba est Edgar Morin, proche de l’anthroposophie (fondée par le pédagogue Steiner, penseur du nazisme vert : biodynamie…), qui a écrit « la voie », sorte d’aboutissement d’une « pensée complexe » c’est à dire qui prendrait en compte l’esprit / la spiritualité pour changer de paradigme et de civilisation.

Bêtement je pensais que « penser » était déjà en soi un grand travail visant à l’émancipation et que la civilisation était chez l’homme fortement liée à la nature de ses instincts sociaux (Darwin)…

Nous sommes dans une société laïque, même si macron a réussi un tour de passe passe récemment dans la loi de 1905, il est donc inadmissible de détourner les luttes anciennes par une moralisation (Saviez-vous que Gandhi disait que la non-violence devenait une lâcheté quand elle servait de prétexte à ne pas lutter pour ses droits, et contre l’oppression ? )…

La côte basque est farcie de pseudo-sages éclairés qui accaparent les subventions pour monter des projets méprisants à l’encontre des pratiques populaires et des actions sociales historiques.

Là en ce moment c’est la collapsologie qui essaime dans les milieux qui se croient intelligents et cultivés : pour Servigne (qui considère que Morin est son héros) et qui a totalement vrillé, la réalité a disparu au profit d’une religion qui cache son nom : l’Effondrement.

Pour nous anarchistes, c’est parce que certains êtres humains exploitent d’autres êtres humains depuis bien trop longtemps que notre rapport à la nature est perverti, que la situation écologique est désastreuse. C’est donc en mettant fin à cette exploitation que nous pourrons résoudre nos problèmes sociaux : car la nature est une construction sociale!

Attention aux promesses millénaristes (fin de la civilisation) qui depuis le 19e siècle abolissent le sujet, propose de le priver de sa liberté individuelle au nom de l’intérêt général, et neutralise la pluralité culturelle.

Des mythes sont soigneusement entretenus (de la surpopulation, de la raréfaction des ressources, de l’existence d’une « nature humaine », d’un gouvernement naturel, etc) et garantissent en fait l’accaparement des richesses par l’ »éternel retour » de la classe dominante …..

Qui peut prétendre se passer aujourd’hui d’une analyse en termes de luttes des classes, au moment où le capitalisme n’a jamais été aussi puissant ?

Si certains anars se sont retiré assez tôt de la plateforme, c’est justement parce que cette proposition d’inverser la hiérarchie des revendications a été rejetée : à savoir 1 – lutte contre les inégalités sociales, l’aliénation, et l’exploitation.

C’est pourtant non négociable, parce qu’autrement, cela revient encore et toujours à préparer le terrain aux héritiers des bourgeoisies fossilisées dans des rapports de pouvoir, obsédés par leur image et leur position sociale.

Nous sommes capables de nous gouverner nous-mêmes en tout lieu et en toute circonstance !

Ni dieu ni maître !

 

*Texte issu d'un commentaire publié le 25 août 2019 sur facebook en réponse à une publication de 
SOS G7 Biarritz au sujet de l'annulation des actions de la plateforme, puis de façon autonome sur 
Nuit Debout Bayonne dans le cadre d'une réflexion sur les cautions idéologiques du macronisme entamée 
lors des Nuit Debout en 2016.

Urugne ( Pyrénées- Atlantique)Les deux flics en moto ont eu chaud

On apprend que dans la soirée du 23 août 2019, quelques heures avant le début du sommet du G7, deux motards de la police, basés à Bourges et en mission sur le dispositif autour de Bayonne, ont été attaqués par un groupe de personnes encagoulées à Urrugne. Les bleus ont pu compter sur l’intervention de manifestant.e.s pacifistes (encore eux/elles!) pour s’en sortir.

« La PJ de Bayonne a été saisie des faits par le procureur Samuel Vuelta Simon qui a ouvert une enquête pour violences volontaires en réunion sur personne dépositaire de l’autorité publique. Selon nos informations, Éric Spitz, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, a transmis des images « saisissantes » à la justice. Elles ont été filmées par un hélicoptère. […]

« On y aperçoit une dizaine d’individus sortir d’un cortège de manifestants et aller au contact des deux gardiens de la paix motorisés. Le plus jeune des deux, 37 ans, a confié avoir porté la main à son arme tellement il ne voyait aucune issue à ce traquenard : « Vas-y ! tire ! tu es mort », a-t-il entendu de la bouche d’un homme masqué. […]

Ce 23 août, vers 19 heures, les deux policiers ne se trouvaient pourtant pas en position de maintien de l’ordre. Ils sortaient du camping qui les hébergeait pour rejoindre leur commissaire divisionnaire, qui souhaitait leur confier une mission. Au bout de 2 kilomètres de route, à Urrugne, base arrière des opposants au sommet des chefs d’État, ils tombent fortuitement sur un groupe d’une cinquantaine de personnes du contre-G7. Ils sont empêchés de continuer leur chemin. Les plus radicaux leur ordonnent de faire demi-tour. Plusieurs d’entre eux, masqués, crient « Police, assassins ». Ils se jettent à cinq sur les motards et les font chuter. L’un tombe sous sa moto et reste coincé ».

C’est alors que les deux uniformes se mangent une volée de coups:
« En position accroupie, alors qu’il tente de se dégager de sa moto puis de la relever, il reçoit des coups de pied dans le dos et dans le casque. Son collègue lâche sa moto et lui vient en aide. Entre-temps, il a reçu une giclée de gaz lacrymogène [un auto-gazage? classique! NdSAD]. L’autre est attaqué avec son propre extincteur, dérobé par les assaillants sur sa moto.
Au final, d’autres manifestants, en désaccord avec ce lynchage, leur viennent en aide et leur permettent de se dégager de cette furie. Chacun des policiers s’est vu prescrire 10 jours de ITT. Six suspects ont été rapidement interpellés. Ils ont été mis hors de cause dans l’agression des policiers. L’enquête se poursuit. »

[Repris du Point, 28.08.2019]

Nantes( Loire- Atlantique): Attaque vengeresse du consulat de Grèce

Lundi 26 août à l’aube, l’Etat grec a lancé une vaste offensive policière contre le quartier Exarchia d’Athènes, dans le but d’expulser de nombreux squats de migrants et aseptiser ce quartier où de nombreuses initiatives anti-autoritaires et anarchistes voient le jour depuis plusieurs années.

Des appels à la solidarité active ont été lancés depuis cette opération répressive de grande ampleur: depuis ce lundi, des centaines de migrants sont désormais enfermés en centres de rétention et des compagnon.ne.s se retrouvent entre les sales griffes de l’Etat.

Dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 août, à Nantes (Loire-Atlantique), le consulat de Grèce, situé rue Léon-Jost au nord de la ville, a été attaqué à coups de marteau. Plusieurs vitres ont été détruites et un tag a été inscrit au feutre, dont la presse/le consulat tait bien volontiers le contenu.

« En plus du bas de la vitrine brisée, deux impacts sont également visibles. Selon nos sources, les dégradations auraient été commises à coups de marteau. Un outil qui aurait été abandonné devant le consulat par l’auteur des faits. »

Le porte-parole du consulat grec à Nantes fait mine de ne pas comprendre: « On ne comprend pas, il n’y avait pas eu de menaces, pas de précédent ».
Pourtant, il finit par faire preuve de perspicacité: il pense au « coup d’un anarchiste ».

[Reformulé de Ouest-France, 29.08.2019]


Outre l’ambassade de Grèce à Paris, que l’on trouve au 17 rue Auguste-Vacquerie et la Maison de la Grèce au n°9 rue Mesnil, dans le 16ème arr., il existe de nombreux consulats partout en France: un consulat général à Marseille (54, rue Jean Mermoz), d’autres à Ajaccio, Bordeaux, Calais, Cherbourg, Grenoble, Le Havre, Lille, Lyon, Nice, Saint-Étienne et Strasbourg.

Montségur – sur- Lauzon( Drome) dans la zone nucléaire ça poucave(MAJ)

lLes gendarmes sont alertés jeudi dernier, le 22 août, dans la soirée par un habitant de la commune inquiet après une explosion dans son jardin. Sur place, les militaires découvrent les restes d’une bouteille plastique et des résidus d’aluminium Il aurait fabriqué ces engins explosifs par jeu parce qu’il s’ennuyait et qu’il voulait tester les modes d’emploi de l’acide chloridrique

. En interrogeant les habitants, ils se rendent compte qu’il y a eu au moins trois autres incidents similaires en 24 heures.

L’enquête des gendarmes de la BT de Grignan et de la BR de Pierrelatte les oriente vers un jeune majeur de 19 ans. Interpellé et placé en garde à vue mardi, il reconnaît les faits. Il aurait fabriqué ces engins explosifs par jeu

L’apprenti artificier s’en expliquera devant le tribunal correctionnel de Valence en mars prochain.

source France bleu drome Ardèche

Figeac( lot)Grasse(Alpes-Maritimes): Ccoups de masse à la politique[ mise à jour28/08 2019]

Figeac (Lot) : Attaque de la permanence de la députée LREM … [Deux personnes arrêtées, Mise-à-jour 28.08.2019]

Dans la nuit de samedi 24 au dimanche 25 août 2019 à Figeac (Lot), la permanence d’Huguette Tiegna, députée du Lot a été attaquée aux alentours de 2h30.

L’inscription « G7 envie de tout péter #AMAZONIE » a été taguée sur le mur de la permanence et toutes les vitres ont été brisées.

Malheureusement, une patrouille de gendarmes circulait dans Figeac. Les bleus ont entendu des bruits de vitres cassées et ont pu interpeller une jeune femme non loin de la permanence vandalisée. Ce lundi 28 août, on apprend par un article d’actulot que les gendarmes ont placé une autre personne en garde à vue ce lundi 26 août. « L’homme a été interpellé dans le département du Tarn-et-Garonne à l’issue d’une opération menée par les gendarmes des compagnies de Figeac, Cahors et Montauban. L’enquête est à ce jour toujours en cours. »

Force et courage à la personne interpellée !


Grasse (Alpes-Maritimes) : La permanence du maire à coups de masse

La permanence du maire de Grasse Jérôme Viaud a été attaquée ce dimanche matin, vers 6h30. Des coups de masse se sont abattus sur la vitrine située au 24 place aux Aires. Un employé municipal a prévenu la police peu après 9h30 après avoir découvert les vitres du local brisées. Personne n’a été arrêtée et il n’y a aucun témoin de l’attaque. (repris des médias locaux)

No G7: bilan de la répression

note du laboratoire: ce contre sommet est une occasion  pour l’état de juger l’apathie de certains anarchistes  et  libertaire en ce qui concerne la répression dans la guerre de classe en cours


Pas loin de 160 interpellations ont eu lieu durant ces quelques jours de contre-sommet. Une centaine de gardes à vues, traitées dans les comicos de Bayonne et de Hendaye; la dernière a été levée vers 19h30 lundi 26. Plus d’une vingtaine ont reçu des convocations pour des procès ultérieurs, programmés pour septembre ou octobre prochain. Le collectif a suivi de près une centaine de cas.

Plus grave, lundi la legal team a appris la mise sous écrou d’une 5e personne. Dans les mêmes conditions qu’un autre camarade samedi : sur simple décision du procureur, sans procès et sans possibilité de faire appel. Alors que plus tôt, trois camarades allemands ont été mis au trou de manière scandaleuse. A noter aussi plusieurs interdictions administratives de territoires pour des militants venant du pays basque Sud ou d’autres pays de l’UE, comme le camarade allemand refoulé par deux fois de ce lieu de lutte sur la seule foi de notes de renseignement. Le collectif anti-répression mobilisé pendant ce contre-sommet déplore enfin de nombreuses entraves hallucinantes aux droits de la défense que nous détaillerons plus loin.

Fait presque humiliant pour les hauts gradés du binôme police-justice, aucun procès n’a eu lieu lundi au TGI de Bayonne ! Aucun élément n’a donc été jugé assez déterminant pour envoyer des manifestant-e-s dans le grand spectacle de la justice de classe, les comparutions immédiates. Avant le sommet, il faut rappeler que les autorités avaient communiqué à fond sur un arsenal de répression hors du commun : forces de police estimées à 13.000 dans tout le périmètre, un centre de rétention vidé et converti en lieu d’interrogatoires, des flics OPJ venus de toute la France en « renfort » pour assurer les auditions, trois salles du palais de Justice de Bayonne réquisitionnées pour juger H24 les prévenu-e-s en comparution immédiates, et enfin une escouade de commis d’office embrigadés par le bâtonnier de Bayonne à qui on avait promis au moins 300 Gav par jour pour arrondir les fins de mois… Une indic infiltrée a même été débusquée sur le campement d’Urrugne — précisons, pour faire taire de sales rumeurs, que cette personne n’a jamais été, de près ou de loin, en relation avec notre collectif — alors que des témoins racontent avoir été approchés pour servir de mouchard à leur sortie de garde à vue… Grands moyens, pauvre bilan. La préfecture a même surestimé la mobilisation de la manif du samedi 24 à Hendaye, en matraquant le chiffre de 9000 (15000 pour les « orgas »), de loin exagérée, comme pour justifier le dispositif sécuritaire déployé.

Bilan chiffré plus précis:

  • Les interpellations ont quasiment toutes été préventives, suite à des fouilles de sac ou de voitures, pour des motifs fallacieux, avec ou pas d’éléments matériels (groupement en vue de…, attroupement malgré sommation, ports d’armes divers, quelques outrages…), malgré les engagements des autorités à n’arrêter personne de manière préventive ;
  • Les GAV ont été quasiment toutes prolongées de 24h. En sachant que la plupart des arrestations a eu lieu à partir de vendredi, cette astuce de procédure revient à interdire les gens de manifester, puisque leur sortie n’était pas possible avant dimanche soir ou lundi;
  • La grande majorité des GAV s’est soldée par des remises en liberté simple ou avec un « rappel à la loi » (qui signifie un abandon des poursuites mais qui implique une inscription dans un fichier policier, dont la trace peut ressurgir lors de la moindre prochaine infraction);
  • Le collectif a eu connaissance de 23 convocations pour des procès ultérieurs, à Dax ou à Bayonne, dans les semaines qui viennent (9, 20, 25 septembre, 1er, 11 octobre et 3 décembre).
  • Six personnes à notre connaissance ont été emprisonnées : les trois qui venaient d’Allemagne, qui n’ont pas pu être défendus par les avocat-e-s du collectif que leurs familles avaient pourtant désigné-e-s et pour lesquels les garanties de représentation que nous avions collectées n’ont pas été présentées par les commis d’office devant le tribunal ; les deux personnes contraintes de purger une ancienne peine sans pouvoir faire appel ; et enfin une autre qui est restée en détention provisoire de jeudi à lundi en attente de sa comparution à Dax — elle est sortie de détention lundi 26, placée sous contrôle judiciaire avec un camarade arrêté le même jour, jusqu’à leur procès le 9 septembre.

Le collectif va suivre ces dossiers avec ses avocat-e-s, faire marcher la solidarité avec les prisonniers et organiser avec les prévenu-e-s une défense collective. Pour la seule journée du 20 septembre, il y aura 12 procès à Bayonne et notre collectif appelle à lancer partout des actions de solidarité et de soutien pour alimenter la caisse collective (lien à faire circuler: ici: bit.ly/antirepG7)

Dans l’ensemble, toute personne qui osait trainer dans le périmètre du sommet était susceptible de subir une privation de liberté, après des contrôles routiers, des contrôles et des fouilles, lors d’arrestations parfois brutales autour du campement de Urrugne, en marge des quelques rassemblements non déclarés qui ont émaillé la semaine, ou encore à Bayonne, dimanche, ou à la gare de Hendaye lundi, lors de provocations policières ou de faux prétextes destinés à faire encore plus de chiffre…

Plusieurs cas affligeants ont été constatés par notre collectif sur la gestion de l’ordre de ces quelques jours de contre-sommet. Liste non exhaustive :

  • Un OPJ propose à un gendarme mobile de prêter serment afin qu’il serve d’interprète pour les auditions de ressortissants espagnols. Erreur de débutant : ce mélange des genres est bien entendu hors procédure, et tous les actes établis dans ces conditions peuvent être annulés.
  • Certains PV d’interpellations étaient rédigés de telle manière que les prévenus n’avaient aucun moyen de connaître la raison exacte de leur privation de liberté ; dans la case « motif », des flics zélés ont rempli des codes dits « NATINF » (nature de l’infraction), sans jamais traduire le code en langage naturel (ça doit être ça la « police algorithmique »). Ne pas savoir pourquoi on vous arrête c’est le premier degré du procès inéquitable.
  • Les locaux du CRA de Hendaye, aménagés pour gérer en masse les gardes à vue, n’ont pas été aménagés dans les règles. Les pièces où s’entretenaient avocat.e.s et prévenu.e.s ne fermaient pas, ce qui remet en question la confidentialité des échanges ; tout acte établi dans ces conditions devrait, en théorie, être annulé.
  • En garde à vue chacun-e est en droit de choisir son avocat, ou de ne pas en choisir; cet-te avocat-e peut se faire substituer à tout moment par un-e autre, sans que ni le bâtonnier du lieu, ni le procureur ne puisse imposer des commis d’office. Or durant quatre jours, sur ordre du proc, les OPJ ont multiplié les prétextes débiles pour imposer l’un-e des quelques 70 avocat-e-s recruté-e-s à la dernière minute par le Bâtonnier au titre de la commission d’office. Dès que les personnes désignaient les avocat.e.s du collectif, les flics faisaient croire à une indisponibilité imaginaire, et qu’en cas d’insistance personne ne serait défendu-e. La legal team a obtenu de nombreux témoignages précis de ces entraves délibérées;
  • Le bâtonnier Teddy Vermote, qui se fait mousser dans la presse comme chevalier blanc des personnes interpellées, a joué dans ce cirque un rôle déterminant, prenant ses consignes en ligne directe avec le procureur de Bayonne et même, au dessus, avec le parquet général de Pau.

Le collectif antirep ne va pas s’apesantir sur le fond à propos de ces entraves de procédures. C’est toutefois le signe qu’un travail collectif, contruit de manière autonome pour mettre en échec la machine d’oppression d’Etat, a plus que jamais du sens. Le collectif antirep du contre-sommet s’est en effet constitué de manière autonome aux oganisations regroupées dans les plateformes G7EZ et Alternative G7. Avec comme principal objectif de s’organiser pour ne laisser personne isolé-e face aux flics, aux juges et aux matons. Nous nous sommes entendus avec un groupe d’avocat.e.s sur un ensemble de principes politiques tels que : ne pas collaborer avec les flics en gardant le silence durant la garde à vue et les auditions, ne pas alimenter le travail de la police en refusant fichiers d’empreintes et d’ADN comme l’accès à nos téléphones privés, ne pas balancer ou se dissocier d’autres interpellé-e-s selon leurs modes de lutte, et face à la justice de classe faire jouer la solidarité en lançant des caisses de défense collective. Ce sont ces principes que redoutent nos ennemi-e-s. La rage enchante nos rêves, la solidarité est notre arme. Sachons nous en saisir à tout moment.

Le collection antirepression du contre-sommet du G7

Lecco( italie): DEs tags en solidarité avec Vincenzo et une plaque disparaît

Round Robin / lundi 26 août 2019

C’est avec plaisir qu’on lit sur journaux locaux qu’à Lecco il y a eu des dizaines de tags de posés, en solidarité avec Vincenzo.
De plus, la plaque commémorative des fascistes [il s’agit d’une plaque qui commémore les 16 soldats de la République sociale italienne, fasciste, exécutés lors de la libération, le 28 avril 1945 – selon les journaleux ce n’est pas la première fois qu’elle disparaît; NdAtt.], qui était posée au terrain de sport, est disparue, au courant de la nuit, pour laisser de l’espace aux tags « Liberté pour Vince ! » et « Mort aux fascistes ».

Liberté pour Vince !

 

Pour lui écrire :

Vincenzo Vecchi
n° d’écrou : 14944
Centre pénitentiaire de Rennes-Vezin
7, rue du Petit Pré
35747 – Vezin-le-Coquet

Liberté pour Vince – flics merdes – brûlez !

Gênes 2001 révolte !

Feu aux prisons ! Liberté pour Vince !

A la place de la plaque pour les fascistes : « Mort aux fachos »