La canaille à Golfech – Fragments d’une lutte antinucléaire (1977-1984)

Depuis l’ouverture de la centrale nucléaire de   Golfech il y a eu Tchernobyl (Sous l’épaisseur de la nuit – Documents et témoignages sur le désastre de Tchernobyl sur le site L’ACNM.fr ) et Fukushima (une présentation du livre: » oublier fukushima »)et « Les sanctuaires de l’abîme. Chronique du désastre de Fukushima » aux  (Éditions de l’Encyclopédie des Nuisances,

une brochure  qui est paru en 2014 De Golfech à Sivens

note: un  rappel important  ci dessous : …


couvgolfechL’histoire de Golfech est une mine de suggestions, aussi bien théoriques que pratiques. A l’époque se succédèrent des actions directes collectives, comme l’invasion de chantiers et la destruction des outils et des constructions en cours, mais aussi la pratique du sabotage à un niveau industriel par des groupes d’affinité, infligeant de gros dégâts matériels aux entreprises, et enfin l’autodéfense contre les violences et les intimidations mafieuses de la police et de l’industrie nucléaire… Aucun individu, organisation ou groupe ne possède seul la force de s’opposer aux projets liés au nucléaire : le rapport entre les petits groupes d’action directe et le mouvement est sans doute un des éléments intéressants qui émerge des récits de Golfech, une indication qui reste valide pour développer les luttes qui nous attendent.

 » … A ce moment-là, une partie des gens ont fait l’analyse suivante : en exerçant une certaine pression matérielle contre les entreprises qui travaillaient sur le site et contre EDF, on peut affirmer une détermination qui est peut-être en mesure d’arrêter la construction de la centrale. Mais tout cela, entendons-nous, mélangé avec des pratiques plus large, et certainement pas comme une stratégie séparée.

Du reste, une partie de la mouvance participait effectivement aux comités anti-nucléaire. C’est ainsi qu’à commencer une série d’attaques contre les entreprises qui travaillaient sur le site et contre EDF. L’idée n’était pas tant de de faire des actions symboliques, parce qu’avec des vitres brisées et quelques molotovs jetés dans un local et quelques voitures brûlées d’EDF, on ne va pas très loin.

La décision a été prise de mener des actions visant à démolir les entreprises, à les démolir physiquement, je veux dire. Une entreprise était choisie puis démolie, elle sautait: les bâtiments, les machines, tout. »

(Quatrième de couverture)

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