Archives mensuelles : novembre 2018

proposition diffusion brochure antinucléaire « PENDANT CE TEMPS LA MACHINE DE MORT… »(mise à jour)

[reçu par mail]

Bonjour à tous,

Certains me connaissent déjà (déjà contacté fin 2017) je reveins vers vous infokiosques et espaces autogérés pour vous présenter les détails de la brochure antinucléaire « PENDANT CE TEMPS LA MACHINE DE MORT… » imprimée cette année et disponible.
Diffusée en underground dans les groupes et librairies alternatives et antinucléaires.
brochure « PENDANT CE TEMPS LA MACHINE DE MORT… »
Caractéristiques éditoriales :

Brochure 32 pages Noir & Blanc

A3 plié, format fermé A4, reliure 2 points agrafes.
Couverture épaisse 300 gr pelliculée mat en recto.
Intérieur papier offset 140 gr.
Présentation de la brochure sur site :
PDF à télécharger pour juger du contenu :
Liens à partir des sites :
INDYMEDIA Nantes :
CRAS Toulouse :
 
Possibilités de diffusion-ventes :
 
DÉPÔT-VENTE :
Infokiosques, espaces autogérés, groupes antinucléaires, informels ou plus structurés, alternatifs, etc.. :
contactez-moi si intéressé pour acquérir quelques exemplaires à diffuser.
Document se voulant radical pour inciter et consolider le combat, les actions… »
Et avec plaisir si vous êtes vous même intéressés.
Pour info je serai sûrement à Anarphabete à Toulouse le 8 déc. Si jamais…
Voir :
Merci beaucoup !
Benjamin
Cordialement
Et avec plaisir si vous êtes vous même intéressés.
Pour info je serai sûrement à Anarphabete à Toulouse le 8 déc. Si jamais…
Voir :
Merci beaucoup !
Benjamin
Cordialement

Portes les Valence, France: le 30 novembre rassemblement contre le nucléaire et son monde à 18h
  le 30 novembre rassemblement devant l’Espace Cristal à 18h ( 816 rue Charles de Gaulle à Portes-Lès-Valence )
Les Commissions Locales d’Information des Grands Équipements Énergétiques du Tricastin (CLIGEET) et de Framatome Romans, organisent une réunion publique le Vendredi 30 novembre 2018 de 18h30 à 21h30 à l’Espace Cristal, 816 rue Charles de Gaulle à Portes-Lès-Valence

valence, france 1er décembre lelaboratoire anarchiste: Invitation à la causerie sur les luttes autonomes dans l’Espagne des années 70

Salut, suite à un empêchement de dernière minute, les personnes
attendues ne pourront être présentes le 27 novembre à 18h00 à la causerie organisée par le Laboratoire Anarchiste autour du livre « LEPARI DE L’AUTONOMIE », histoire des luttes autonomes en Espagne des années 1970. Mais ce contre-temps ne nous empêchera pas de se  retrouver avec les personnes attendues le samedi  premier décembre à 18h même lieu même adresse.. 18h c’est l’heure de l’apéro soit avec du bon vin rouge et aussi pour celles et ceux qui préfèrent des bons jus de fruit  avec une auberge espagnole pour poursuivre  la discussion interrompue

Image

18h00- causerie sur les luttes «autonomes»dans l’Espagne des années 70 en

présence du coordinateur du recueil de textes Le pari de l’autonomie

Il y a un demi siècle « mai 68 en France fut la figure de proue d’un mouvement plus vaste commencé à Berkeley en 1964, qui continue avec la révolte des ghettos noirs aux états unis en 1966, la lutte conte la guerre du Vietnam…

Jeunesse, spontanéité ont présidé à ces événements[…]

Qu’une nouvelle génération , par sa seule et propre expérience , soit parvenue à démystifier l’imposture endurée et dénoncée en vain durant plusieurs décennies par l’avant garde traditionnelle, voilà qui constituait la preuve irréfutable d’un changement historique désormais acquis[…]une révolte qui exprime une rupture avec le vieux monde à travers les luttes anti autoritaires, anti hiérarchiques, anti bureaucratiques et qui ne se préoccupent pas de passer sous les fourches caudines du programme anti- capitaliste classique défendu par les organisations de la classe ouvrière et les groupes gauchistes ( la gauche du capital […]C’est cette révolte qui met en crise le système par l’intermédiaire d’un événement qui ne correspond pas à une crise économique, mais qui fonctionne comme dévoilements des contradiction » extrait de mai 68 et le mai rampant italien J.WAJNSZTEJN

Dans la péninsule Ibérique, dans les années 1970 l’appareil franquiste en fin de règne , puis le gouvernement chargé d’assurer la transition dite  »démocratique » ont chacun leur tour du mal à contenir les conflits qui secouent lieux de travail, quartiers et prisons .

Dans une large mesure ces deux mouvements refusaient d’être dirigés , se méfiaient des politiciens et des syndicalistes.Bref , se construisaient autant contre ceux et celles qui cherchaient à encadrer leur révolte contre le pouvoir en place. Beaucoup faisaient le pari de l’auto-organisation et de l’autonomie !

C’est pour ces perspectives que ces luttes nous parlent et nourrissent notre recherche.

Mardi 27 novembre ___au laboratoire ( 8 place saint jean) place du marché couvert

Récit de luttes dans l’Espagne des années 70

18h causeries sur les luttes « autonomes » dans l’Espagne des années 70 en présence du coordinateur du recueil de textes :Le pari de l’autonomie.,

Convergences parallèles

Vetriolo, giornale anarchico, num. 2 / automne 2018

L’insurrection qui sera
Il y a un anarchisme qu’on pourrait définir « asocial ». Il court derrière les luttes, il est toujours à la recherche du bon terrain où intervenir, mais une fois qu’il l’a trouvé, il en est dégoûté. Il nourrit de la rancune envers l’inertie de la société, avec laquelle cependant il faut toujours qu’il revienne à se confronter. Parce que l’insurrection c’est un fait social. Chaque geste de révolte dans le monde est social, généralisé, patrimoine de tout le monde. Qu’il s’agisse d’un djihadiste en Syrie ou d’un black-out dans le petit village de Colleferro, qu’importe ? Le monde est en feu. Il est naturellement difficile de savoir à quelle volonté cela est du, cependant c’est un fait. Coup de bol ou action consciente, et avec quel objectif… cela ne doit avoir aucune importance. La clarté on l’exalte parmi les compagnons, dans l’effervescence sociale elle ne marche pas, on la stigmatise consciemment. Parce que l’insurrection sera sociale ou ne sera pas. L’insurrection, qu’est ce qu’elle sera ?
Et alors l’ « asocial » essaye de s’imaginer plongé dans ces fameux faits, là où ça bouge, dans les zones d’interventions. Non, pas à Colleferro. Il va en France, par exemple. Du coté de Nantes. Sur la ZAD, laboratoire de résistance à un aéroport et d’expérimentation d’une « vie autre». Une expérience de cohabitation.

L’insurrection qui viendra
Là, l’« asocial » trouve le social, la grande masse des citoyens. Il la regarde en chien de faïence, il prouve instinctivement pour elle de la répulsion, mais il sent que c’est là qu’il doit aller, là où ça bouge. Parmi les masses, il trouve un groupe : celui-ci aussi, il parle d’insurrection. Il se définit d’invisible. Mais pour lui l’insurrection, vue égalent comme encore embryonnaire, mais diffuse à perte de vue, est quelque chose à orienter, à diriger  ; elle ne peut pas y arriver toute seule, elle a besoin de l’art de la politique avec tous les moyens. L’insurrection viendra ; elle a simplement besoins de chefs et de manœuvre, pour grandir. L’insurrection qui viendra.

Noir fumée
En plus du mantra insurrectionnel, « asociales » et invisibles ont donc en commun une certaine fascination pour ce qui est éthéré, ce qui est indistinct. La fumée des barricades fonctionne comme une cage : l’effervescence apparaît comme diffuse et non définie. Généralisée et vague.
Les deux revendiquent leurs contours flues : les invisibles pour mieux se cacher derrière des cabales, d’où diriger ; les « asociales » pour mieux creuser parmi le peuple bariolé. Caméléons les premiers, incognito les deuxièmes.
Entre les deux, il y a les citoyens, qui semblent presque la pomme de discorde d’un duel.
Ce n’est pas que je me serais laissé aller à une vision simpliste du monde, mais, que cela puisse plaire ou pas, c’est sur le corps social que les deux font leurs calculs. D’un côté on veut le manipuler, de l’autre on veut y coller dessus ses propres théories. En tout cas, c’est une galère, cette expérience d’une « vie autre » !
Mais il est difficile de faire la différence entre toutes ces projectualités avides. Des contradictions apparaissent. Non pas celles internes à la lutte, non. Celles-ci on a décidé de les accepter à partir du moment quand on a choisi de faire converger sur le même terrain autoritaires et anti-autoritaires. Des contradictions apparaissent parmi les « asociales » eux-mêmes. Du coup, ils font leur apparition des groupes de type Légal Team, mais contre l’État et la police, bien entendu. On jacasse de « force du collectif », de « lutte de pouvoir asymétrique ».

Fumée dans les yeux
Tout cela est facile pour les invisibles. Ils sont un groupe plus pragmatique, ils prennent en main la situation, ils dictent la politique à suivre. Ils se posent en caïds de la future insurrection, celle qui viendra, utilisant pour cette finalité les citoyens sociaux et les anarchistes « asociaux ».
Du coup ces derniers, non plus agissants mais agis, cultivent leur rogne, à cause de l’énième arnaque subie. Ils se sont rendu compte en retard que le pouvoir se trouve des deux côtés de la barricade qu’ils ont construit, mal cachés derrière la façade collective, et comprennent que du coup l’expulsion sera sociale ou ne sera pas. Cette fois-ci ils devinent. C’est l’expulsion, et elle est sociale, diarne !
Chassé par le pouvoir collectif et social qui voit ensemble citoyens et invisibles, l’ « asocial » ne se laisse pas abattre. Après un premier désarroi et quelques années passées à morfler, il revisite la critique des scénarios écrits à l’avance. En une semaine à peine, il renverse la formule qui était acceptée comme valide jusqu’à la veille. Mais d’ailleurs, les contours mal définis servent à cela aussi : à brouiller les eaux.
Pour se donner à nouveau un ton, il déclare être contre la composition, puisque après avoir été réprimé par ses voisins de cabane, c’est le tour d’être rejeté par les deux autres composants. Pourtant, même si touché, il continue à s’attarder sur le passé. Maintenant il est contre la composition, mais il continue à faire peser la Trahison de la « gestion collective de la ZAD » sur ceux qui ont présenté des « projets individuels ». En somme, il n’arrive pas encore à croire à son refus d’un front uni.
D’un côté : invisibles, de l’autre : volontairement aveugles.

Noir poison
La rogne grandit à vitesse grand V et avant le point de non-retour l’ « asocial » explose. L’assemblée des décisions collectives qui ne sont plus appréciées devient un « organisme du pouvoir bureaucratique de la ZAD ». La ZAD elle-même est maintenant « un pouvoir en plus à renverser ».
Cela est le modus operandi classique de l’ « asocial » dans toutes les luttes. Remarquez-le à l’occasion du prochain foyer qui brillera à l’horizon. Au début il est fasciné par l’agrégation multiforme et indéfinie, puis il commencera à marmonner à cause de l’arrivée de la politique.
Jaloux de sa niche, il préfère voir le compromis seulement lors des moments de plus forte « popularité » des luttes (quand ils arrivent en soutien auteurs de bandes dessinées, intellectuels, musiciens et délateurs différents et variés). Un peu comme l’attitude des punks par rapport aux Green Day.
Du coup, quand la lutte ne sera plus pour vrais connaisseurs, il s’en sortira avec poison et communiqués, maudissant l’intrusion d’autres luttes plus pop. Entre une insulte et l’autre il trouvera le temps, pour pédanterie ou pour auto-absolution, d’expliquer aux autres anarchistes (qui peut-être prennent bien garde de se faire des illusions, dans de telles situations) qu’une merde est une merde, qu’un politicien est un politicien, qu’on ne négocie aucun projet et qu’on ne présente pas de pétitions. Son éruption contre les invisibles est une catharsis.
C’est totalement correct, ou presque, ce que tu dis en retard, mon cher ami « asocial » . Je croyais que tout le monde le savait déjà. Entre-temps, tes derniers feux de rage devraient être éteints. Ta haine – tout comme ta rogne – est psychosomatique : elle s’apaise en crachant sur les barricades que tu laisses derrière toi, pendant que t’es déjà à la recherche de la prochaine arnaque.

 

« Celui qui frappe ne haïra pas l’ennemi, puisqu’il ne pourra pas le voir ; et la victime ne haïra pas celui qui la frappe, puisque celui-ci ne sera pas perceptible »
Günther Anders

Marco
prison d’Alessandria, août 2018

Publication, France : Nouveau numéro de « Sans détour »

Le N.1 du journal anarchiste apériodique Sans Détour vient de sortir. Les personnes intéressées peuvent nous écrire pour nous demander des exemplaires [à l’adresse sansdetour[at]riseup.net].

Extrait de l’édito:

« […] ce n’est pas la promesse d’un résultat heureux qui nous décide.
Nous n’agissons jamais à crédit, au contraire, chaque prise d’initiative, chaque pas en avant porte déjà avec soi son sens et sa raison d’être. Parmi eux, la réponse immédiate et en acte à une tension qui nous traverse. Une tension bien souvent incommodante, celle qui nous agite et qui, agrippée à notre épaule, nous murmure à l’oreille : et toi, que fais-tu face à tout cela ? Cette tension qui n’est pas aveugle, mais qui est enrichie par l’analyse, la compréhension active, l’étude de ce qui nous entoure. Une tension qui donne du sens à nos efforts, à nos recherches, à nos prises d’initiatives, qui nous pousse à sortir du confort relatif de nos existences et à nous aventurer sur des chemins inconnus et dangereux. Une tension pour laquelle il vaut la peine de vivre, qui donne la force d’assumer les conséquences de certains choix, d’affronter la répression et qui peut aussi conférer un véritable sens à la mort.[…] »

Au sommaire de ce numéro:

-Des litchis en hiver. A propos d’exotisme et d’internationalisme
-Expansion techno-industrielle et résistances au pillage
-L’idéologie de la science
-2+2=7
-Des coups contre la prison
-Lectures intempestives

[Reçu par mail]

Valence,france: le centre pénitentiaire se prépare t’il pour le SAS(structure d’accompagnement vers la sortie)?

note: la question qu’on pose dans le titre n’est pas adressée à  l’état, mais à toi lecteur du blog car dans la carte   qi circulent  on parle de 120 places supplémentaires au centre pénitentiaire de valence.( annoncée par la sinistre ( qui va encore plus détruire l’ordonnance 1945  justice des mineurs).Elle prévoit de financer la  construction de 20 centres éducatif  « fermé » supplémentaires

« Les prisons existent pour que ceux qui sont dehors croient être libre. »

Pour rappel, au terme de partenariats public-privé (PPP) les groupes suivants conçoivent, possèdent et/ou gèrent déjà de nombreuses prisons depuis une dizaine d’années : Bouygues (Nantes, Réau-Melun, Annoeullin-Lille, Le Havre, Poitiers-Vivonne, Le Mans-Coulaines), Eiffage (Béziers, Roanne, Nancy-Maxéville, Lyon-Corbas) et Spie Batignolles (Valence, Beauvais, Riom). Quant aux deux derniers gros groupes de BTP, ils ne sont pas en reste, puisque c’est Vinci qui s’est occupé de reconstruire La Santé à Paris (réouverture le 7 janvier 2019) et du chantier des Baumettes-2, tandis que c’est Léon-Grosse qui va construire la nouvelle prison alsacienne de Lutterbach. Si les nouvelles taules ne seront plus construites en PPP mais en ayant recours à des « contrats de conception-réalisation », ce sont ces mêmes entreprises qui continueront à s’enrichir sur l’enfermement, au même titre que les fournisseurs Sodexo (en contrat avec 34 prisons françaises plus 60 autres dans le monde) ou Gepsa, filiale d’Engie (ex GDF-Suez), présente dans seize prisons et bon nombre de centres de rétention pour sans-papiers.

non fides..fr


radio France bleu Drome Ardèche mardi 27 novembre 2018 à 2:27 – Mis à jour le lundi 26 novembre 2018 à 15:38

Deux ans après la mutinerie à la prison de Valence, bientôt le début des travaux

Deux ans après la mutinerie qui avait fait de gros dégâts à la prison de Valence, dans la Drôme, le chantier de réparation devrait débuter d’ici la fin de l’année. Il devrait durer sept mois.

Image d'archive incendie à la maison d'arrêt le 27 Novembre 2016
Image d’archive incendie à la maison d’arrêt le 27 Novembre 2016 © Radio France – Tommy Cattanéo

Valence, France

Le 27 novembre 2016, des détenus du quartier maison centrale, celui des longues peines, mettaient à sac tout un bâtiment. Ils ont même déclenché un incendie dans trois cellules. Les flammes et les fumées ont dévasté le rez-de-chaussée et les étages.  Les détenus avaient également cassé les caméras de vidéo-surveillance à coups de casserole et projeté au sol du gros électro-ménager (machine à laver) depuis les étages supérieurs. Depuis, ce bâtiment est resté vide. Inutilisable. Il a fallu beaucoup de temps à l’administration pénitentiaire pour organiser le chantier de remise en état.

Bâtiment incendié lors de la Mutinerie du 27 novembre 2016 - Radio France
Bâtiment incendié lors de la Mutinerie du 27 novembre 2016 © Radio France – Nathalie de Keyzer

L’administration explique avoir rencontré deux freins. Elle n’est que locataire du centre pénitentiaire de Valence. Les murs appartiennent à un partenaire privé et la négociation s’est révélée compliquée entre les deux parties. Ce chantier est d’une grande ampleur, et chacun souhaitait  payer le moins possible. 

L'une des trois cellules incendiée en novembre 2016 - Radio France
L’une des trois cellules incendiée en novembre 2016 © Radio France – Nathalie de Keyzer

Ensuite, il n’était pas question de reconstruire à l’identique et de risquer une nouvelle mutinerie. Un audit a donc été réalisé. Une étude pour améliorer les dispositifs de sécurité du bâtiment. Et cela a pris du temps, mais l’administration pénitentiaire l’assure : c’est désormais réglé et « tout est mis en oeuvre pour démarrer le chantier en décembre ».

l'un des couloirs du quartier maison centrale incendié en Novembre 2016 - Radio France
l’un des couloirs du quartier maison centrale incendié en Novembre 2016 © Radio France – Nathalie de Keyzer

Le chantier devrait durer sept mois. Les dégâts causés par la mutinerie avaient été estimés à un million sept cent mille euros. Les réparations, elles, coûteront plus cher mais aucun chiffre précis n’est annoncé pour l’instant.

Allemagne : D’Hambourg à Leipzig, des flammes pour SPIE – 8 et 16 novembre 2018

Leipzig : voiture de service Spie (Fleischhauer) en flammes – 16 novembre

Dans la nuit de vendredi 16 novembre à Leipzig, nous avons incendié un véhicule de service de la société « Spie Fleischhauer » dans le quartier Connewitz. Nous exprimons ainsi notre mépris et notre haine de l’industrie carcérale horrible. L’attaque directe contre la propriété de ceux qui rendent possible la domination et la répression est pour nous une composante nécessaire de la lutte pour une société libérée !

Nos salutations vont à toutes les personnes qui sont dans les taules des dominants, qui ne se découragent pas et s’opposent chaque jour à la répression et à l’exploitation. Nous saluons particulièrement Nero* et nos compagnon.nes de Berlin après les perquisitions de la semaine dernière** (1). Votre courage et votre détermination nous donnent de la force !

SPIE est un des prestataires de services de premier plan dans l’industrie carcérale, l’industrie du lignite et du nucléaire, et ce pas uniquement en Allemagne.

Après qu’une camionnette de SPIE a été incendiée en avril à Berlin, le commando « Sébastien Briat » résumait en quelques mots :

« En France, la société SPIE est le gros concurrent de Vinci en matière de prestations de services. L’entreprise basée en France se confond avec sa filiale SPIE Nucléaire qui s’implique dans l’industrie nucléaire. En Allemagne, SPIE SAG est impliquée dans l’extraction de charbon et se vante de son partenariat de longue date avec RWE. Les outils pour l’extraction de lignite de RWE ont été transportés dans la forêt de Hambach par SPIE. »

La filiale SPIE FLEISCHHAUER GmbH en tant qu’entreprise technologique de l’information, de la sécuité, des médias et du réseau électrique est également active dans la prestation de services en prison. En même temps, SPIE FLEISCHHAUER se spécialise ici dans la gestion des risques et les systèmes de télécommunication. Pour les riches, les banques et les entreprises, elle offre des systèmes de surveillance intelligents pour protéger la propriété. A Leipzig, l’entreprise participe actuellement à l’agrandissement du centre de détention de Leipzig.

Avec l’Etat et ses institutions, il est impossible d’avoir une vie libre et autodéterminée. Nous restons dans une solidarité combative avec tous les individus qui sont harcelés par les flics, les procs et les maton.nes, exploités et enfermés !

Liberté pour Nero !

(1) Free Nero Blog: https://freenero.blackblogs.org/texte Récapitulatif sur les coups répressifs à l’encontre du squat Rigaer94: https://de.indymedia.org/node/26080

De plus, nous avons pu observer après notre excursion nocturne, que les flics semblaient patrouiller mais ignorer les véhicules de société et les voitures de luxe en flammes!

Cela signifie pour nous : Livrons plus de bagnoles aux flammes !

C’est si simple ! Des pistes sont trouvables ici : https://militanz.blackblogs.org/42/

[Traduit de l’allemand de Chronik]

NdT :

*Sur l’affaire du compagnon Nero et les attaques en solidarité qui ont été réalisées: https://sansattendre.noblogs.org/post/tag/solidarite-avec-nero/

**Jeudi 15 novembre à 6h du matin, les flics du commando spécial des forces armées (SEK) armés de fusils d’assaut ont fait irruption au Rigaer94. Pour justifier leur intervention, ils ont affirmé être à la recherche d’une personne et des preuves pour l’inculper. Les forces de l’ordre ont forcé l’accès en empruntant les couloirs des 93 et 95 de la Rigaer Staße afin d’accéder au toit, au jardin et à la cour du Rigaer94. Les communs ont été entièrement filmés et minutieusement fouillés, tout comme les appartements du squat. L’avocat du propriétaire du bâtiment et des flics s’est pointé vers 7h30 et s’est mis à inspecter des parties du lieu. Les flics n’ont pas pu mettre la main sur la personne recherchée et n’ont arrêté personne. Selon la presse, la perquisition a été un échec.


Hambourg : attaque incendiaire du parc automobile de l’entreprise SPIE – 8 novembre 2018

Dans la nuit de mercredi 7 au jeudi 8 novembre, nous nous sommes introduit.e.s sur le terrain de SPIE afin d’y déposer des engins incendiaires sous plusieurs véhicules.

Nous voyons notre acte comme un appel à agir contre ce prestataire de services de l’industrie carcérale, de l’industrie du lignite et du nucléaire et voulons que cette attaque en appelle d’autres. La société SPIE est une des nombreuses boîtes qui tirent profit de l’enfermement et de l’oppression et le sabotage de sa propriété, un moyen d’attaquer directement la domination.

Car ce système est capable de fonctionner uniquement avec des entreprises qui lui facilitent le travail, comme SPIE.

Ainsi, SPIE a déjà été attaquée à de nombreuses reprises dans d’autres villes et identifiée comme responsable. Le commando « Sébastien Briat » incendiait dans la nuit du 23 au 24 avril à Berlin une camionnette de l’entreprise. Dans le fond de sa revendication, il a enflammé l’entreprise par ces mots…

« En France, la société SPIE est le gros concurrent de Vinci en matière de prestations de services. L’entreprise basée en France se confond avec sa filiale SPIE Nucléaire qui s’implique dans l’industrie nucléaire. En Allemagne, SPIE SAG est impliquée dans l’extraction de charbon et se vante de son partenariat de longue date avec RWE. Les outils pour l’extraction de lignite de RWE ont été transportés dans la forêt de Hambach [2] par SPIE. »

Mais SPIE n’est pas seulement active dans les secteurs mentionnés ci-dessus. Car la firme gagne aussi de l’argent en œuvrant à la technologie de la sécurité dans les taules. C’est pourquoi dans différents Länder de l’État fédéral allemand, des véhicules de SPIE ne cessent de partir en fumée nuitamment. Dans sa revendication, le groupe d’action en mémoire à Rémi Fraisse communiquait :

En solidarité avec toutes les personnes qui luttent en prison ou dans les rues, nous avons incendié cette nuit [3 octobre 2016, NdT] une voiture du constructeur de prisons ‘SPIE’. Nous relions directement notre action avec les compagnon-nes de Toulouse qui ont agi de la même façon dans la nuit du 20 au 21 septembre. SPIE est une énorme entreprise, qui a par exemple participé à la construction d’une prison à Leuze-en-Hainaut (Belgique). Depuis des années là-bas, une lutte intense est menée contre l’industrie carcérale. Il y a une liste noire des entreprises dont les moyens de production sont attaqués. Mais des responsables importants ont reçu de la visite chez eux. C’est ce qui s’est passé par exemple pour le directeur de la prison de Bruges, qui s’est fait cramer ses voitures devant chez lui.

Toutes ces actions nous ont motivéEs à entreprendre quelque chose contre cette grosse entreprise. Nous en appelons à toutes les personnes qui veulent résister à celles et ceux qui font des bénéfices sur la servitude.

Action directe et auto-organisation pour la liberté !

[Traduit par sans attendredemain de l’allemand de chronik]

valence, france Rappel le 27 novembre au laboratoire anarchiste

Bonjour,

Le copain des Édition du Soufflet qui devait présenter le livre qu’iels
ont publié de récits de luttes dont iels ont traduit sur les luttes
autonome en Espagne . La voiture est en rade en attente de pièces mécaniques

Nous annulons donc la présentation prévue ce mardi.
Le copain espère pouvoir venir dans le coin , nous ne
manquerons pas de l’accueillir à cette occasion. La date de la présentation du livre sera annoncée ce soir là

on représentera  le 27 novembre( avec auberge espagnole) et Apéro solidaire ,l’exposition  » contre la guerre contre la paix , révolution sociale ! » et des livres en connexion avec cette exposition Ce sera une occasion de discuter  notre refus du système capitaliste et notre récusation de cette domination : ses conséquences sur la répression des opposant.es, la montée du fascisme, le creusement des inégalités sociales, la destruction de la Terre. Nous ne  voulons pas  discuter  à la table des saigneurs

Une idée en armes

Expériences anarchistes aux États Unis et en Russie au début du 20ème siècle
Un des bastions idéologiques de la domination, c’est son éternité supposée, sa présence pérenne. Pour ne pas être questionnée, elle prétend être comprise et acceptée par tous comme si son existence était inévitable et naturelle. Si l’autorité a toujours existé, naturelle comme le soleil et l’eau, si le besoin de commander et le besoin d’obéir sont aussi inévitables que le besoin de manger et le besoin de dormir, alors toute critique radicale du pouvoir, toute tentative de le renverser, toute désertion de ses rangs, est complètement dénuée de sens. Une idiotie, avant d’être une utopie.
C’est pourquoi la domination veut que son monde soit perçu comme le seul et unique possible, peut-être à perfectionner et à corriger, mais jamais à démolir. Ce travail de persuasion ne se produit pas seulement en dehors de nous, matériellement, jour après jour, à travers les obligations quotidiennes qui nous sont imposées. Cela se passe en nous-mêmes, aussi dans notre esprit, dans notre imagination. Pour éradiquer l’idée même qu’un monde sans autorité soit possible, la domination doit sans cesse réécrire l’histoire à son image et à sa ressemblance. Elle transmet les exploits des rois et des empereurs, des nobles et des papes, des chefs de gouvernement et des hommes d’affaires, mais elle se tait, enlève, mystifie les exploits des rebelles et des révolutionnaires. Surtout de ces rebelles et de ces révolutionnaires qui l’ont défiée et combattue sans vouloir la conquérir (rejetés à moitié comme des rêveurs romantiques, à moitié comme des criminels fous). Tout cela explique pourquoi les anarchistes ne trouvent guère de place dans les livres d’histoire officiels. Car ce que nous appelons l’Histoire, est quelque chose reconstruit par des spécialistes, des universitaires qui fréquentent les archives et les bibliothèques, dont 99% sont payés par l’État. Ne voulant pas cracher dans le plat où ils mangent, même les très rares historiens qui « sympathisent » avec les idées anti-autoritaires tendent à les enfermer dans un passé très éloigné, plutôt que de les ouvrir au présent et au futur. Dans leurs œuvres, parfois bien documentées, on peut entendre comme un soupir : « tout cela est juste et beau, mais c’était nécessaire, possible et compréhensible à l’époque, tandis qu’aujourd’hui … ».
Et pourtant, nous pensons que l’opposition au pouvoir, à l’État, au capitalisme, est toujours nécessaire, possible et compréhensible, même aujourd’hui. Et au cas où cette opposition n’est pas possible et compréhensible, c’est à nous de la rendre telle. Parce qu’en dehors de la révolte et de l’insurrection contre ce monde misérable, il n’y a que la résignation à ce monde misérable.
Or, à notre avis, si elle ne veut pas se condamner à la reproduction du déjà vu ou à l’impuissance, cette révolte doit éclater partout, dans les rues et les places comme dans les cœurs et les têtes. D’où l’urgence de redonner à l’insurrection sa pensabilité, son imaginabilité. Une contribution dans ce sens, consiste à ramener à la lumière ces moments, ces personnages, ces expériences du passé que l’historiographie institutionnelle a effacé.
23-24 juin 2018 à Paris: 
TEMPS D’ENCRE 
Rencontres autour de publications anarchistes
Une des rencontres prévues pour dimanche 24 était : L’intervention anarchiste • discussion à partir des livres
Vive la révolution, à bas la démocratie ! Anarchistes de Russie dans l’insurrection de 1905 )
Paroles claires (La « bonne guerre » des anarchistes italiens immigrés aux États-Unis • 1914-1920) 
Vous trouverez ici les interventions, lues ou rétrospectives, de ceux qui ont présenté la discussion, accompagnées des introductions (une intégrale, l’autre partielle) des deux volumes.
UNE IDÉE EN ARMES / UN’IDEA IN ARMI
Expériences anarchistes aux États Unis et
en Russie au début du 20ème siècle
pp 88, 3 €
écrire à:
repris dans finomondo

Valence, France:centre pénitentiaire répression et drogue

.La journée avait été agitée ce 15 novembre à la prison.  Un prisonnier mécontent de ne pas avoir reçu ses cantines a été jugée. Le fonctionnaire avait été frappé à coups de poing au visage et au cou et avait été évacué aux urgences pour y être soigné.le prisonnier est immédiatement conduit au quartier disciplinaire par plusieurs fonctionnaires

Le prisonnier a été condamné à 8 mois ferme et 800 euros de dommages et intérêts

Dauphiné libéré 26/11/2018

De nouvelles projections ont eu lieu à l’intérieur du centre pénitentiaire de Valence ce samedi 24 novembre, indique ce lundi dans un communiqué, le syndicat Ufap-Unsa Justice.Les colis ont été projetés dans un quartier de la maison d’arrêt et sur le terrain de sport de l’établissement. Lors de fouilles, « 250 grammes de résine de cannabis, 7 grammes d’herbe, de la viande, des téléphones portables ont été retrouvés », précise le syndicat qui « demande dans les plus brefs délais la pose de bardages, de concertinas (fil de fer  barbelé) et des filets anti-projection »


Prisons : La drogue et la répression

non -fides.fr

La répression ne se limite pas seulement aux coups de matraques et aux barreaux. La répression consiste aussi d’obéissance, de soumission et de résignation ; des valeurs que le système nous vante jour après jour. En plus, la répression n’est pas le résultat d’un complot diabolique d’une conspiration de quelques dominants, mais bien une dynamique sociale qu’on peut identifier dans des rapports sociaux, des structures et des personnes.

La drogue, légale comme illégale, joue un rôle répressif important. A l’intérieur des mûrs également, la fonction qu’exerce la drogue devient très claire.

Le plus grand trafic de drogue dans la prison est organisé par la prison elle-même. En premier plan, il s’agit des anesthésiants et des calmants, comme le fameux Hadol. Parfois, les médecins prescrivent l’administration des calmants, parfois ce sont les matons eux-mêmes qui décident de droguer un détenu. A côté de cette médication forcée, il y a beaucoup de prisonniers qui demandent ‘eux-mêmes’ des calmants. La perversité de ce système, se cachant derrière le libre choix et la démocratie, devient claire comme de l’eau de roche : d’abord on enlève toute perspective aux gens, on les plonge dans une situation sans issue et ensuite on leur offre la possibilité bien facile d’oublier tout ça. Ceci n’en est pas autrement pour les drogues illégales comme l’héroïne. Dans la majorité des cas, ce sont les matons eux-mêmes qui font entrer l’héroïne et se font une jolie somme. Tous ceux qui travaillent dans la prison le savent très bien : quand quelqu’un est accroché à l’héroïne c’est qu’il y a un trafic – et dans aucune prison ils n’essayent même pas de prétendre vouloir en finir avec ça. Pourquoi ? Parce que l’héroïne réduit les personnes à l’état de plantes ; parce que la drogue enlève une grande partie, sinon la totalité de la force des personnes désirant développer une perspective propre, désirant s’affronter à la réalité et défendre sa propre dignité contre les tentatives d’extermination du système carcéral.

Il est important de refuser al fausse distinction entre la drogue légale et la drogue illégale. Légal et illégal sont des catégories qui appartiennent à la domination, ce qui pour autant ne signifie pas que ce sont des impératives absolue pour l’Etat et ses servants. Ce ne sont que des instruments dont ils font usage, selon la situation et le besoin, pour maintenir et renforcer leur pouvoir.

La drogue n’a pas comme seule fonction d’apaiser ou d’exterminer des prisonniers, mais fournit également aux détenus et aux directions un levier puissant. Lorsqu’ils ont réussi à rendre quelqu’un dépendant d’une drogue, et donc en même temps soumis à son administration, ils le/la gardent presque entièrement sous contrôle. Ils disposent du levier nécessaire pour forcer un prisonnier à obéir en échange de la piquouse quotidienne, ils peuvent obliger un prisonnier à faire ce qu’ils veulent – et pas des moindres comme balancer, passer des informations aux matons, provoquer des bagarre entre détenus et recruter de nouveaux accros.

Exactement comme à l’extérieur, la drogue est un aspect non négligeable de la stratégie du pouvoir pour maintenir la domination. Fin des années 80, plusieurs États ont fait un usage très voyant de la drogue pour casser une dynamique de révolte. C’était la police elle-même qui faisait entrer l’héroïne, qui mettait à sec l’arrivée du cannabis, qui organisait le trafic et qui protégeait les dealers.

Comme dans la rue, une partie de la rébellion dans la prison réside dans le refus de la drogue et dans le combat contre ceux qui rendent possible que la drogue détruise nos amis et amies, nos compagnons et compagnonnes. Il ne s’agit pas de savoir si quelqu’un utilise de la drogue, mais de viser à démasquer la stratégie derrière la diffusion de drogue et à quoi sa sert de rendre les gens accros.

[Extrait de Brique par brique, se battre contre la prison et son monde, Belgique 2006-2011, Ed. Tumult, P137-138.]