Archives de catégorie : brochures / journeaux

Cremona , Italie: solidaire avec Silvia et Anna

dal Kavarna

Des Bannières dans la galerie XXV Aprile et sur le sol, un flot de tracts en solidarité avec Anna, Silvia et tous les anarchistes emprisonnés et frappés de répression. Hier, Anna et Silvia, avec Nat, se sont enfermées dans la prison de L’Aquila avec Nat La grève de la faim a pris fin après 31 jours. Pour le moment, Marco et Alfredo poursuivent leur grève de la faim sous les régimes AS2 d’Alessandria et de Ferrare. Avec Tommy et tous les prisonniers et prisonniers qui luttent contre la torture de la ségrégation, la lutte ne s’arrête pas: contre un monde de cages, nous ne mangeons pas votre pain!

Publication:Stepniak LA RUSSIE SOUTERRAINE – Esquisses du mouvement révolutionnaire russe(1860-1880)

Voici l’annonce d’un nouveau livre qui vient de sortir chez Tumult. On
peut les trouver dans les points de distribution (une liste sur
tumult.noblogs.org) ou soit les commander par mail
(tumult_anarchie@riseup.net).

StepniakLA RUSSIE SOUTERRAINE – Esquisses du mouvement révolutionnaire russe
(1860-1880)

https://mail.riseup.net/rc/?_task=mail&_mbox=INBOX&_uid=7134&_part=2&_action=get&_extwin=1&_mimewarning=1&_embed=1

Le révolutionnaire russe Sergueï Kravtchinski, Stepniak, avait un
objectif clair à l’esprit en publiant en 1892 le livre « La Russie
souterraine ». Il voulait faire parvenir au monde une esquisse intime du
combat acharné que les révolutionnaires russes étaient en train de mener
contre le régime du tsar et du capital.

Dans ce livre, Stepniak aborde les idées portées au sein du mouvement
révolutionnaire russe de l’époque en dressant des portraits de ses
compagnonnes et compagnons et en racontant certaines épisodes qui
caractérisaient leur lutte clandestine comme des évasions, des réseaux
de soutien et de solidarité, des attentats à l’explosif et des
assassinats visant les responsables du régime. À travers son implication
directe dans ce mouvement et sa vaste connaissance du combat, il jette
une lumière radieuse sur les motivations et les activités des nihilistes
et des social-révolutionnaires russes. En même temps, le livre ne manque
pas de soulever des questionnements qui intéresseront encore aujourd’hui
tout individu dont le cœur palpite au rythme de la lutte contre
l’oppression et l’exploitation.

« Le révolutionnaire s’est juré d’être libre. Il le sera au défi de
tout. »

258 pages – 8 euros

[atomik-tour] Important : Annulation d’étapes et agenda atomik

note du Laboratoire: La discussion du 13/06/19 dans le lieu « Valence Atelier Libre » après la projection du documentaire « retour à la normale » est passée devant un public malheureusement trop clairsemé. L’offensive médiatique de Greenpeace est très oppressante sur Valence( 26000). On a déjà distribué un tract qui explique notre position face à cette machine( qui collecte des adhésions sur la voie public grâce à l’aide  intéressée des étudiant-e-s de l’IUT Techniques de Commercialisation de valence). Pour le laboratoire anarchiste la bataille continue pour l’arrêt du réacteur N°1 de Pierrelatte et contre la société nucléaire( contre le nucléaire et son monde).. Nous n’ assisterons pas à la réunion de réunion de Grenoble(Rencontre antinucléaire samedi 15 juin au 38 de la rue d’Alembert   à Grenoble)


 

Bonjour !

*Annulation d’étapes*

Pour des raisons de logistiques, les étapes suivantes seront annulées :

– 44 (Paris), 45 (Nogent sur Seine), 46 (Reims), 47 (Troyes)
Partiellement annulée :

– 50 (Besançon) : des infos suivront bientôt.

Nous déciderons de leur éventuel report lors de la rencontre du 6 au 8 août.

*AGENDA*

– L’atomik tour fait étape au congrès du Réseau Sortir Du Nucléaire : https://www.sortirdunucleaire.org/Venez-participer-aux-tables-rondes-et-a-la-soiree
L’après-midi du samedi est ouverte au public.

– Les journées d’études du Collectif Arrêt Du Nucléaire auront lieu les 6 et 7 juillet : http://collectif-adn.fr/entree.html
Une délégation de l’Atomik Tour devrait y être présente. Les deux journées sont ouvertes à tous⋅tes les membres des groupes antinucléaires, y compris les comités de soutien, ayant une activité locale régionale ou nationale quels que soient la coordination ou les réseaux auxquels ils sont adhérents.

– *RENCONTRES « FINAL DE L’ATOMIK TOUR » ET INTERCOMITÉS* du 6 au 8 août aux Tanneries à Dijon (*merci transmettre dans vos groupes et de signaler votre venue svp*)

– Festival Les Bure’lesques 2019 : les 9, 10 et 11 août https://burefestival.org/

– Camp anti-nucléaire Nuclear Heritage du 12 au 18 août en Allemagne : http://www.nuclear-heritage.net/index.php/International_Anti-nuclear_Summer_Camp_2019

– Camp radiaction du 12 au 18 août dans l’Eure : https://www.radiaction.org/camp/
– GRANDE MANIF VENT DE BURE les 28 et 29 septembre à Nancy : https://ventdebure.com/

Les vacances militantes (et atomik), y a rien de tel ! 😉

A bientôt !

[reçu par mail]

Encore des contructions des places supplémentaires de prison.. Nous répondons évasions

  face à  : Les villes retenues pour les nouvelles prisons

 je suis tenté de répondre  par cette émission de radio de hainedeschaînes.. et  un texte de michel Ghellam actuellement  en taule à la centrale   d’Arles

 

Emission du 13 septembre 2010

évasion

Histoires de ceux qui habités d’un sentiment d’urgence ne se sont jamais résigné à leurs peines. Récit d’évasion, trouver la solution, prendre vingt ans ou le large, s’en sortir, faire front à la prison… D’hélicoptère en enjambées, ils ont arraché leurs libertés, suivons-les…

Télécharger ici

Quelques montages de l’émission

* petites histoires d’évasion

 

 

* évasion à la catapulte

 

 

* pas d’âge pour se faire la belle

 

 

 

* courir dans l’herbe

Déclaration de Michel Ghellam à son procès

 

* Le vagabond des étoiles

Lecture du vagabond des étoiles de Jack London

 

* la belle

Rêve d’évasion…

 

* s’évader n’est pas aller d’une prison à une autre

 

Apéro- discussion autour du procès mercredi 15 novembre à 19h30 au Laboratoire anarchiste

En juillet 2017, une discussion «  contre la prison et ses adorateurs » s’est déroulée au laboratoire

Retrouvons-nous mercredi  15 novembre à 19 h 30, pour discuter de comment continuer à poser des mots solidaires sur les actes de révolte qui nous parlent.

Les causeries qui se déroulent dans ce lieu ont pour but de s’auto-former sur différents sujets politiques dans un cadre convivial et sans que personne ne détienne une position de pouvoir qui s’apparenterait à celle d’un juge.
A tour de rôle et à haute voix on lit l’un des textes proposés (sans obligations évidemment), on se l’explique et débat dessus avant de prendre une pause pour manger papoter et enchaîner sur un autre texte et ainsi de suite.

Une brochure de Pierre KropotkineL’organisation de la vindicte populaire appelée justice,100 portraits contre l’État policier du collectif Case Rebelle et une autre brochure de Marina. Lettre depuis la MAF de Fleury-Mérogis

L’ordre de lecture sera tiré au hasard, mais la plupart des textes seront imprimés et vous pourrez repartir avec !

tu peux faire circuler l’affiche de la soirée

Pierre Kropotkine L’organisation de la vindicte populaire appelée justice,

« L’étude du développement des institutions amène forcément à la conclusion que l’Etat et la Justice — c’est-à-dire le juge, le tribunal, institués spéciale­ment pour établir la justice dans la société — sont deux institutions qui, non seulement coexistent dans l’histoire, mais sont intimement liées entre elles par des liens de cause et effet. L’institution de juges spécialement désignés pour appliquer les punitions de la loi à ceux qui l’auront violée, amène nécessai­rement la constitution de l’Etat. Et quiconque admet la nécessité du juge et du tribunal spécialement désignés pour cette fonction, avec tout le système de lois et de punitions qui en découlent, admet par cela même la nécessité de l’Etat. Il a besoin d’un corps qui édicte les lois, de l’uniformité des codes, de l’université pour enseigner l’interprétation et la fabrication des lois, d’un système de geôles et de bourreaux, de la police et d’une armée au service de l’Etat.

 

Nous qualifions de vol ou d’u­surpation légalisée les droits de propriété sur le sol et le capital social ; nous nions ces droits. Nous qualifions de monopoles, constitués par une Mafia gouvernante, les droits acquis par les sociétés d’actionnaires des chemins de fer, de gaz, etc. Nous qualifions d’usurpateurs nos gouvernants puissam­ment organisés pour nous tenir sous leur tutelle. Et nous qualifions de brigands les Etats qui se ruent les uns sur les autres avec des buts de conquête.

(…)

Alors l’Etat — la force qui est placée au-dessus de la Société et qui fatalement cherche à centraliser, à agrandir ses pouvoirs — est constitué et durera, jusqu’à ce qu’une nouvelle révolution vienne le renverser.

(…)

Et si nous croyons l’homme capable d’arriver un jour à se passer de patrons, c’est simplement par habitude et par pa­resse de la pensée que nous ne sommes pas arrivés à comprendre que les hommes qui se passeront de patrons seront assez intelligents pour se passer de patrons en morale — des juges et de la police. Tout comme ils chercheront et trouveront le moyen de satisfaire leurs besoins sans patrons, ils sauront trouver les moyens (déjà amplement indiqués) d’aug­menter la sociabilité humaine et d’empêcher les êtres trop emportés ou antisociables par nature (existent-ils seulement ?) d’être un danger pour la société.

(…)

La vindicte sociétaire organisée, appelée Jus­tice, est une survivance d’un passé de servitude, développée d’une part par les intérêts des classes privilégiées et d’autre part par les idées du droit romain et celles de vengeance divine qui font tout aussi bien l’essence du christianisme que ses idées de pardon et sa négation de la vengeance humaine.

L’organisation de la vengeance sociétaire sous le nom de Justice est corrélative dans l’histoire avec la phase Etat. Logiquement aussi, elle en est insé­parable.


 

Turin [italie] G7 deux compagnons arrêtés

/www.infoaut.org

Deux camarades ont été arrêtés pendant la marche de Venaria contre le G7 de l’industrie, la science et du  travail.: la revanche de la police après l’attaque  de  la zone rouge.

Deux compagnons ont été conduits en prison à la fin de cette dernière journée de mobilisation contre le sommet sur l’emploi tenu à Venaria, près de Turin.  Andrea a  été arrête, et Antoine, un jeune homme de Pesaro.

Antoine a été arrêté par des agents de Digos à la fin de l’assaut de la zone rouge, juste avant la manifestation sur son  chemin de retour vers Turin. Andrea a cependant été arrêté à fin de la manifestation, alors qu’il rentrait à Bussoleno (où il vit et travaille) pour avoir  frappé un policier en essayant de libérer un manifestant bloqué par la police.

Déjà dans les heures qui ont suivi l’événement a soulevé le chœur rituel des voix de solidarité dans le travail de la politique d’application de la loi, parmi lesquels celui de l’échec du  maire de Turin, Chiara Appendino.

Les deux camarades ont été traduits dans la prison la  Vallette de Turin. Dans les heures à venir, nous aurons plus de détails sur les accusations portées contre eux et leur situation. En attendant dimanche premier  octobre , il y aura une première initiative de solidarité: rendez-vous à 18 h devant la prison de la valette   au terminus du tram 3 (Vallette) pour apporter une présence solidaires à Andrea et Antoine et  de demander leur libération immédiate.

Andrea et Antony libre immédiatement et liberté pour tous et toutes !!

La région Auvergne- Rhône- Alpes confie la bio aux agro-industriels

j ean-François Baudin, président du Réseau AMAP régional qui sera impacté de la baisse de subventions la plus importante (de 35%).

Rhône-Alpes compte 225 AMAP (l’acronyme signifie “association pour le maintien d’une agriculture paysanne”), il y en aurait une centaine en Auvergne -toutes n’étant pas nécessairement adhérentes au Réseau.

Le retrait progressif de la Région dans le fonctionnement de ces associations et organismes pourrait les étrangler peu à peu, notamment parce que les subventions régionales déclenchent d’autres moyens cette fois versés par l’Europe.

Ces petites organisations mettent en place des contrats de proximité entre producteurs locaux et consommateurs. Le nombre des AMAP a stagné ces dernières années en Rhône-Alpes, en revanche, le nombre d’agriculteurs décidés à rejoindre ces formats de distribution a, lui, augmenté.


lu sur/ reporterre.net

La politique du bio en Auvergne–Rhône-Alpes va être transformée en profondeur. L’exécutif régional, présidé par Laurent Wauquiez, va retirer aux acteurs historiques du bio leur rôle dans le développement d’une agriculture paysanne et locale au profit des promoteurs du productivisme.

Confisquer la bio à ses défenseurs historiques pour mieux la confier aux industriels de la FNSEA : voilà ce que s’apprête à voter demain, jeudi 17 novembre 2016, le Conseil régional d’Auvergne–Rhône-Alpes présidé par Laurent Wauquiez, lors de son assemblée plénière. Il doit adopter un « plan régional de développement de l’agriculture biologique », que Reporterre a pu se procurer :

  • Télécharger le rapport « Agri bio » :
    PDF - 157.4 ko
    Le plan régional de développement de l’agriculture biologique.

Le texte se donne pour objectif de fixer les orientations politiques en matière de bio sur le reste du mandat, de 2017 à 2021. Un plan-cadre qui s’élèverait, selon nos informations, à un peu plus de 2,7 millions d’euros, soit un budget à peu près constant. À première vue, ce n’est donc pas une délibération défavorable à l’agriculture biologique qui s’annonce.

 

« Une purge »

Le réseau des Amap, Terre de liens, la Frapna, le rés’OGM Info, etc. : la liste est longue des associations promouvant le bio qui perdent des financements. À l’image de la Fédération régionale d’agriculture biologique (Frab), pivot dans le domaine, qui va perdre 500.000 euros, passant de 720.000 à 220.000 euros de subventions par an. « On va se battre et chercher d’autres financeurs, mais on ne peut pas se leurrer : une baisse d’une telle ampleur aura forcément des conséquences en termes d’emplois », concède Antoine Couturier, délégué régional de Corabio, membre de la Frab.

D’autres pourraient tout simplement disparaître, comme Appui Bio, une structure de concertation interprofessionnelle qui réfléchissait au développement de la filière. Leur subvention de 30.000 euros de la région est supprimée : « Sans elle, nous perdons aussi le cofinancement de l’État, regrette Véronique Rousselle, membre du bureau. C’est la fin de notre activité. » Idem pour L’Atelier paysan, coopérative d’intérêt collectif qui travaille sur la souveraineté technologique du monde paysan : « Nous étions financés par la région à hauteur de 75.000 euros par an depuis 2014, rapporte Fabrice Clerc, cogérant. À compter de 2017, ce sera 0 euro. »

Pressenti depuis plusieurs mois, le démantèlement des aides régionales au réseau paysan se confirme donc. « Une purge », selon Antoine Couturier, qui pourrait bien profiter aux chambres d’agriculture : la chambre régionale aurait déjà reçu 25.000 euros pour rédiger la stratégie de développement du bio en Auvergne–Rhône-Alpes. « C’est un véritable transfert de fonds des réseaux associatifs vers les chambres d’agriculture », dénonce Corinne Morel-Darleux.

« On veut désormais faire une bio intensive et industrielle, destinée à l’export »

Heureux hasard, on retrouve, à la tête des chambres, la FNSEA, le syndicat agricole français ultramajoritaire, également bien représenté dans l’organigramme de l’exécutif régional. Ainsi Dominique Despras, ancien président de la FDSEA du Rhône, est devenu conseiller régional délégué à l’agriculture bio, tandis qu’ Eric Thébault, ancien directeur de la FRSEA Rhône-Alpes, a été nommé chargé de mission auprès de la vice-présidente à l’agriculture. Mais « la FNSEA porte un projet politique qui entre frontalement en contradiction avec notre vision de l’agriculture », résume Fabrice Clerc.

Autre acteur qui fait son entrée dans la gouvernance du plan Bio, l’Aria, l’Association régionale des industries agroalimentaires. Un nom qui parle de lui-même, avec à sa tête Jean-Claude Guillon, président, et ancien directeur de communication de… Limagrain, grande coopérative spécialisée dans les semences — et les OGM.

Autrement dit, « ce sont les mêmes personnes qui ont freiné pendant tant d’années le développement de la bio en France qui s’en retrouvent aujourd’hui les dépositaires », dit Antoine Couturier. Un basculement qui risque de transformer en profondeur la politique du bio en Auvergne–Rhône-Alpes : « C’est probablement la fin d’une bio paysanne, locale et de saison, craint Véronique Rousselle. On veut désormais faire une bio intensive et industrielle, destinée à l’export. » Une mutation que confirme Antoine Couturier : « Il n’y a pas la volonté de sabrer la bio en tant que telle, il y a l’intention de la recycler dans le logiciel productiviste qui anime l’agriculture conventionnelle depuis 50 ans. »

 

Guerre à l’armée !

 Publié sur  indymedia Nantes 23 nov. 2016

Texte diffusé sous forme de tract et d’affiche ce mardi 22 novembre à la faculté de lettres de Besançon contre l’armée et tout ce qu’elle sert.]

Tractantimilitariste-medium

affiche  prête à circuler en PDF, sur les murs des villes et villages

Guerre à l’armée !

Ce mardi 22 novembre, l’armée s’invite à la fac de lettres sous couvert de « recherche ». Christophe Lafaye, qui est à la fois réserviste au sein du 19ème Régiment (dont la base est à Besançon) et « chercheur » à Sciences po Aix, sera présent à l’université de lettres dans le cadre d’une conférence intitulée « L’Armée française en Afghanistan – Le génie au combat 2011/2012 ». Ses travaux ont bien sûr été récompensés par le ministère de la défense, signe que le pouvoir sait récompenser ses plus zélés serviteurs.

Son objectif est de venir transmettre à tout ce petit monde l’importance de « collecter et de sauvegarder l’expérience combattante ». Quand l’armée parle d’« expérience combattante », ça signifie en réalité piller et raser des territoires entiers, terroriser et massacrer la population (occupation militaire, viols de femmes et d’enfants, tortures, bombardements, etc…), que ce soit pour maintenir en place un régime dictatorial qui garantit à la France une quantité non négligeable de ressources et de matières premières (synonyme de croissance économique pour la Nation des droits de l’homme) ou pour assurer les activités des entreprises françaises à l’étranger. C’est cela même que les puissants appellent démocratie ou civilisation.

Le rôle de toute armée est aussi de maintenir sous contrôle la population sur le territoire national et de dissuader quiconque de se révolter. Pendant le mouvement contre la « loi travail », on a pu voir par exemple des patrouilles « Vigipirate » se déployer devant plusieurs facs et lycées bloqués. Aux frontières, comme par exemple dans le sud-est de la France, des groupes de militaires chassent les migrants et viennent renforcer les dispositifs matériels et humains existants contre tout indésirable.

L’État met les moyens pour soigner l’image de son armée et ainsi créer chez certains jeunes des vocations de futurs tortionnaires : campagnes de pub et de recrutement omniprésente dans l’espace urbain, les centres commerciaux [1], l’ensemble des médias (TV, journaux, radio…), mais aussi dans les écoles et les universités. Des entreprises se remplissent chaque jour les poches grâce à l’industrie militaire (Thalès, Verney-Carron, Dassault…). Partout, nous devons nous y opposer en mots et en actes !

Alors que viennent d’avoir lieu les commémorations patriotiques du 11 novembre de la Grande Boucherie de 14-18, lors de laquelle des millions de pauvres ont été réquisitionnés par les États pour les envoyer se faire massacrer, nous continuerons coûte que coûte à réaffirmer notre dégoût de l’armée, du militarisme, des frontières et des États.

A bas le bras armé kaki du capital !

Refusons leurs guerres, ne les laissons pas en paix !

[1] Courant avril 2016 à Besançon, l’armée de l’air a tenu durant deux semaines des stands dans la galerie commerciale de Chateaufarine, celle-ci étant la plus fréquentée de Besançon et de sa périphérie. Il y avait bien sûr des « joujous » grandeur nature pour les enfants (« Mirage 2000 » et divers engins de mort), ainsi que d’autres animations débiles et d’endoctrinement. La guerre, c’est tellement ludique !

****

Concernant la conférence de Christophe Lafaye. D’abord, parlons des motifs de la présence de l’OTAN en Afghanistan de 2001 à 2014 : lutter contre les Talibans alors que c’est le camp occidental qui a financé leur développement durant les années 80 dans le contexte de la Guerre froide contre l’URSS ; soutenir les chefs de guerre de l’Alliance du Nord pourtant détestés par la population depuis leurs exactions dans tout le pays et leurs bombardements de Kaboul dans les années 90 ; installer au pouvoir des hommes de main des États-Unis tel que le président Hamid Karzai, ancien consultant du géant pétrolier californien Unocal. Ensuite sur les effets concrets de l’aide occidentale : plus d’une victime civile sur trois a résulté de la barbarie des forces de sécurité afghanes formées par l’OTAN ; le détournement de l’aide internationale pour le compte des narcotrafiquants a permis au pays de redevenir le premier pays producteur de pavot ; les formations progressistes tel que l’organisation révolutionnaire et féministe RAWA (qui malgré tout lutte fièrement depuis 1977) ont complètement été marginalisées. Enfin, il y a de quoi douter sérieusement du souci de l’État français pour la population afghane étant donné le sort que l’UE réserve à ses migrant-e-s (sachant que l’Afghanistan est le premier pays de provenance des mineurs non-accompagnés) : le plan de relocalisation des réfugié-e-s conclu au sein de l’Union ne les concerne pas ; 30% d’entre eux/elles n’y obtiennent pas le droit d’asile (20% en France) alors que les demandes ont augmenté de 350% depuis la « fin » de la guerre ; la Macédoine (une des principales « portes de l’Europe ») leur refuse l’entrée sur son territoire ; un accord UE-Afghanistan a même été signé pour organiser les retours forcés. Alors qu’au niveau médiatique le retrait de l’OTAN depuis 2014 laisse supposer une stabilisation du conflit, au contraire les victimes n’ont jamais été aussi nombreuses depuis 2009 que ces deux dernières années.

Italie : Blasphemia, une nouvelle publication anarchiste

traduction de l’italien de quelques extraits de l’édito :

[…]Ce journal naît de l’intolérance aux sectarismes qui semblent être en expansion même là où on les attendait le moins, il a la prétention de stimuler des réflexions, qui amènent à se rencontrer mais pas sur une affinité réduite à la familiarité qui nous relierait seulement par une présence escomptée.[…]

Ceux qui écrivent se sont rencontrés et ont eu l’impulsion de mettre tout en discussion, de ne rien donner pour acquis, de recommencer à réfléchir et à suivre leur profond désir de détruire le monde. Pour faire ça, il faut du courage, des projets, des théories et des actions, des connaissances et des irrévérences, des perspectives et de la recherche d’affinité là où c’est possible. Il est nécessaire de recommencer à oser dans la pensée et l’action. Sans attente, sans délai, sans églises.

Ceux-ci sont quelques-uns des sujets que nous chercherons à affronter et à approfondir dans les pages qui suivront, convaincus de la nécessité pour les compagnons, au delà des frontières territoriales, de se rencontrer, se confronter, de discuter, de faire des projets, d’agir. Dans ce sillon de pensée s’insèrent les motifs pour lesquels nous avons décidé de ne pas faire circuler sur internet le journal que vous avez entre les mains. La manière par laquelle se répand une idée fait partie intégrante du parcours de lutte, surtout si cette idée ne fait qu’un avec la pratique, raison pour laquelle elle ne peut pas être confiée à un instrument de communication qui est non seulement invention et propriété de l’ennemi, mais qui peut aussi être responsable de la création de réalités fictives.

C.P. 116
Piazza Matteotti
80133 Napoli
Italie

Pour en commander un ou plusieurs exemplaires : blasphemia[A]autistici.org

[Brochure] : Jusqu’à détruire la dernière des cages

Recueil de textes en solidarité et des lettres des compagnons incarcérés en Espagne suite à l’attaque le 2 octobre 2012 contre la basilique del Pilar de Saragosse, Mónica Caballero et Francisco Solar (voir ici).

On peut la télécharger ci-contre en PDF. Il s’agit d’une traduction de la brochure espagnole « Hasta Destruir la última de las jaulas« 

jusq_a_detruire