Archives mensuelles : juin 2014

[prisonniers] proposition d’ action de solidarité avec Gabriel Pombo Da Silva

 

Depuis le 17 juin, le compagnon Gabriel Pombo Da Silva se trouve en
isolement total dans la prison de A Lama pour avoir refusé d’être placé
dans un module de respect maximum et d’accepter les contraintes qui en
découlent, ainsi que pour avoir refusé d’être mis en cellule avec un autre
prisonnier, ce qu’ils ont déjà essayé de lui imposer à plusieurs reprises.
Nous attendons maintenant de voir ce qu’ils lui réservent  …
Des recours juridiques ont été faits contre cette situation, mais nous
considérons important  d’exprimer et de démontrer qu’il n’est pas seul en
exigeant cette fois par des fax (ainsi que par des appels téléphoniques ou
des courriers postaux si c’est plus pratique pour certains) que cesse le
harcèlement contre le compagnon de la part de l’administration
pénitentiaire.
Nous proposons donc le modèle de texte suivant à envoyer aussi bien aux
Institutions Pénitentiaires qu’à la prison de A Lama. Les envois peuvent
être faits dès maintenant (vu que des décisions peuvent être prises à son
encontre très rapidement). Cependant, nous proposons aussi comme dates
communes afin de faire sentir davantage de pression le vendredi 27 juin,
le lundi 30 et le mardi 1.juillet.

modèle de Fax à envoyer:

En agosto del 2013 Gabriel Pombo Da Silva fue trasladado al Centro
Penitenciario de A Lama en Galicia dónde está cumpliendo condena en este
momento. Desde el principio (incluso antes de haber llegado físicamente)
el Subdirector de Seguridad de dicha cárcel le puso en régimen Fies a
pesar de la decisión anterior de la Justicia y de Instituciones
Penitenciarias (unos meses antes, cuando él se encontraba en el CP de
Villena), de sacarle de este régimen por falta de motivos.
Desde entonces se le ha aplicado de forma totalmente arbitraria varias
medidas de seguridad, como echarle de repente de la escuela, cuando ya
hacia tiempo que acudía a clase, no entregarle gran parte de la
corespondencia sin ni siquiera notificarle lo que ha sido retenido ni
porqué, así como secuestrarle en su ausencia material escrito de la celda.
A esto se añadieron varios cambios de módulo sin ningún fundamento ni
lógica: por ejemplo, mientras insisten con razones de seguridad, le sacan
de un módulo conflictivo y al mismo tiempo que se está usando el argumento
de“peligrosidad”para intentar justificar la aplicación del régimen Fies y
la intervención de todas las comunicaciones se le pretende imponer
compartir celda con otro preso en un módulo de máximo respeto …
Por el mero hecho de haber rechazado esta última imposición Gabriel Pombo
Da Silva ha sido puesto directamente en aislamiento provisional desde el
17 de junio del 2014, dónde todavía se encuentra a la espera de saber lo
que le está esperando. Todas estas medidas sólo se pueden interpretar como
un constante e intolerable acoso en su contra. Esta situación tiene que
ser solucionada con el cese de todo tipo de hostigamiento y del chantaje
de compartir celda después de que le hayan impuesto años de aislamiento a
lo largo de su estancia en las cárceles españolas. También reclamamos y
exigimos que sea levantado el régimen Fies, más cuando la OEDE
(euro-orden) emitida en su contra por las autoridades italianas y
utilizada para argumentar el repentino cambio de régimen fue cancelada por
la justicia italiana ya el 18 de abril.

Secretario General de Instituciones Penitenciarias
Ángel Yuste Castillejo

Dirección postal
C/ Alcalá, 38-40 , 28014 , Madrid ( Madrid) Espagne
Teléfono
(0034) 913354700
Fax
(0034) 913354052

Centro Penitenciario A Lama (Pontevedra)

Monte Racelo s/n
36830 A Lama (Pontevedra)
Espagne

Teléfono (0034) 986 75 80 00
Fax (0034) 986 75 80 11

Post scriptum : Il est possible d’apporter aussi du soutien à Gabriel en lui écrivant 
Gabriel Pombo Da Silva
C.P A Lama
Monte Racelo s/n
36830 A Lama (Pontevedra)
Espagne

 

 

Notre dame des landes – la solidarité : une « association de malfaiteur »

Un texte écrit suite à de nouvelles arrestations et jugements  de cette semaine
Suite à la manifestation du 22 février à Nantes contre les menaces d’expulsion de la zad et de démarrage des travaux de l’aéroport, nous faisons face à une campagne continue d’arrestations. Fait nouveau dans ce pays, ces arrestations se font en majorité à posteriori, sur des bases d’images vidéos, d’appels à délations et de croisements avec des fichiers politiques. La manifestation du 22 février avait regroupé plus de 50 000 personnes et 500 tracteurs. Son parcours avait été prohibé, au dernier moment, par le Préfet. Mais des milliers de personnes ont décidé de braver la zone rouge et se sont, de fait, mises ainsi dans l’illégalité. Le jour même la répression policière, à coup de gaz, grenades et flashballs, a été particulièrement féroce. 3 personnes y ont perdu l’usage d’un oeil. Dans les semaines qui ont suivi la manifestation, une campagne politico-médiatique de diabolisation s’était mise en oeuvre, sans succès, pour diviser et fragiliser le mouvement. Au final le gouvernement n’a eu d’autre choix que de mettre le projet d’aéroport en stanb-by pour une durée indéterminée et peut-être à jamais. Mais 4 mois après, l’Etat continue à se venger de cet affront, sur le plan judiciaire : en isolant des personnes et groupes qu’il incarcère pour distiller la peur au plus grand nombre. Une vingtaine de personnes arrêtées dans les semaines et mois qui ont suivi la manif’ sont déjà passées en jugement. Une d’entre elle a été condamnée à un an de prison ferme pour avoir fabriqué et utilisé des fumigènes. Une manifestation de soutien aux inculpés et blessés a déjà regroupé plus de 1500 manifestants le 19 mai. La solidarité continue à se diffuser, avec des appels à rassemblements de soutien lors de deux nouvelles journées de procès d’inculpés du 22 février. Dans ce contexte et deux jours avant le procès du 19 juin, 6 nouvelles arrestations sont survenues. Un jeune rennais a été arrêté mercredi matin à domicile, inculpé pour des faits de dégradation pendant la manifestation du 22 février. Il est resté en garde à vue jusqu’à son passage devant le juge ce jeudi. Après avoir refusé la comparution immédiate, il a été remis en liberté jusqu’à son procès le 10 juillet. 5 autres ont été arrê tées mardi suite à un contrôle par la bac, soit-disant « de routine », sur le périphérique nantais. Parmi elle, R. une des personnes qui devait passer en procès jeudi et se rendait à Nantes pour voir son avocat avec des amies. Après 48h de garde à vue, 4 d’entre elles se sont vues inculpées de recel, soupsçonnées d’une sombre histoire de vol de lampe frontale, et de refus d’identification (signalétique et adn). Beaucoup plus grave, elles se voient accusés, sous prétexte de la présence dans leur voiture d’affiches d’appel au rassemblement du 19 et du 27 juin ainsi que d’une boîte à outils, d’ »association de malfaiteur », en l’occurence « entente établie en vue de commettre un rassemblement armé devant le tribunal de Nantes ». Ils risquent jusqu’à 5 ans de prison pour ce délit. Le ministère public a demandé le maintien en détention provisoire pour deux d’entre elles, en argumentant sur l’ »absence de garantie de représentation » de l’un et sur le « passé activiste » de l’autre. Au final le juge a confirmé la mise en détention du premier et la libération des 3 autres, avec contrôle judiciaire et interdiction de présence en Loire Atlantique et ce jusqu’à leur procès le 18 juillet. Sur les 4 personnes qui sont passées en procès aujourd’hui pour des faits liés à la manifestation du 22 février, R est inculpé sur la base de photos floues, montrant une personne masquée levant la main en direction de l’hôtel de ville et d’une autre photo montrant quelqu’un sortant du localde vinci avec un fumigène. R avait été identifié comme étant cette personne sur la base des fiches politiques de la DCRI et d’une photo de lui à 13 ans. R a nié être cette personne. Sur la simple base des photographies, la juge l’a condamné à 9 mpois de prison avec sursis, interdiction de se rendre en loire atlantique pendant deux ans et à une amende de 4500 euros pour les dégats occasionnés sur la mairie. En somme elle a appliqué à la lettre les réquisitions de la procureur. Celle-ci avait reconnu à demi-mot que le dossier était vide, mais avait placé la décision sur un plan politique en argumentant sans état d’âme, qu’en l’absence de preuves plus probantes, la juge devait prendre parti malgré tout entre le ministère public et la défense. 3 autres personnes ont été condamnées. K, accusé d’avoir jeté d’avoir jeté des pavés en direction des forces de l’ordre et interpellé en possession d’un marteau et d’un burin, a été condamné à 4 mois avec sursis assorti d’une mise à l’oeuve (obligation de trouver du travail) et 105 heures de tig. C. accusé de participation à attroupement armé et jet de canette sur les forces de l’ordre a été condamné à 2 mois avec sursis simple. G arrêtée en possession d’un marteau a été condamnée à un mois de sursis. Après le succès du 22 février, l’impossibilité d’expulser la ferme nouvellement occupée à Saint-Jean du tertre et d’empêcher l’acheminement et la construction d’un nouveau hangar au rosier, l’Etat se venge comme il peut face à un mouvement qui ne cesse de monter en puissance. Pour paralyser la contestation, il vise tout d’abord à faire accepter la mis en place de nouveaux dispositifs répressifs. Ceux-ci nous concernent tous et toutes car ils menacent les possibilités de lutte en général. Ils s’attaquent à présent aux soutiens et amis des inculpés : les manifestations de solidarité deviennent des « associations de malfaiteurs ». Aujourd’hui, deux cents personnes se sont rassemblées malgré tout devant le tribunal de Nantes. Nous ne nous laisserons pas gagner par la peur. Plus que jamais, une solidarité massive doit se construire à l’échelle du mouvement contre l’aéroport et bien au-delà. Le prochain moment pour l’exprimer sera le 27 juin, de nouveau devant le tribunal de Nantes et partout ailleurs où des rassemblements et actions pourront s’organiser. Des manifestant-e-s du 22 février, des occupant-e-s de la zad, des collectifs et personnes en lutte.

[radiocane](dans une entreprise « cassina de pecchi ») une émission sur une lutte contre l’exploitation, sur le travail et sur la complète absence de mesure de sécurité

Cassina de’ Pecchi. Un’ordinaria storia di sfruttamento sullavoro: salari da fame, totale assenza di norme di sicurezza e il ricatto del permesso di soggiorno. Da un mese e mezzo i lavoratori della Dielle sono in sciopero. Uno sciopero in cui si ritrovano la gioia e la rabbia della lotta.

Cassina de ‘Pecchi. Histoire ordinaire de l’exploitation du travail: salaires de misère, l’absence de normes de sécurité et le chantage d’un permis de résidence. Pendant un mois et demi de travailleurs Dielle sont en grève. Une grève où vous pouvez trouver la joie et la colère de la lutte.

  tu peux écouter cette émission:

http://www.radiocane.info/tre-euro-allora-sciopero-alla-dielle-di-cassina-de-pecchi

 

[Bourg les valence]trois véhicules de la croix rouge ravagés par un incendie

nouvelle: de la presse collabo:

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 « un incendie criminel a ravagé trois véhicules de la Croix-Rouge à Bourg-lès-Valence. L’intervention rapide des sapeurs-pompiers a évité la propagation des flammes au bâtiment situé juste au-dessus. Un bâtiment abritant différentes associations et les archives de la Ville. Les policiers valentinois, présents sur les lieux du sinistre sont en charge de l’enquête. Marlène Mourier, maire de la commune, était également sur place cette nuit. »

[Genève] Le consulat italien attaqué à la peinture en solidarité – 5 juin 2014

Le Consulat Italien de Genève attaqué à la peinture

Après ceux de Lyon, Grenoble et Chambéryvoici le tour du Consulat Italien de Genève de se faire asperger de peinture en solidarité avec les NO TAV (le mouvement de protestation contre le projet de train à grande vitesse Lyon-Turin) emprisonéEs en Italie.

L’action effectué la nuit du 6 juin n’a toujours pas été revendiquée.

NO TAV! CLAUDIO, NICO, CHIARA, MATTIA LIBERE!

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Reformulé depuis leur presse (05/06/2014) par le RAGE

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Les «NO TAV» s’attaquent au consulat italien de Genève

Des tags de protestation contre le projet de train à grande vitesse Lyon-Turin tapissent le bâtiment du quartier des Tranchées.

La nuit a été mouvementée pour le consulat général d’Italie, à la rue Charles-Galland, dans le quartier des Tranchées. Au réveil, des inscriptions figuraient sur sa façade : d’un côté, des inscriptions NO TAV – le mouvement de protestation contre le projet de train à grandevitesse Lyon-Turin – demandant la libération de militants. De l’autre, les murs et les fenêtres ont été abondamment aspergés à la peinture noire.

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Leur presse – TDG (Luca Di Stefano), 05/06/2014 à 10h31

un Salut solidaire devant le centre de rétention de Vincennes – 21 juin 2014 p

 

Samedi 21 juin 2014, etite trentaine de personnes sont allées faire un salut solidaire aux prisonniers du centre de rétention de Vincennes. Pendant 15 minutes, aux cris de « liberté pour tous » et au son des pétards et de la corne de brume, les prisonniers ont répondu par des cris, liberté, et des sifflements.

Alors que les policiers nous jetaient un trognon de pomme, nous, ce sont des balles de tennis avec à l’intérieur des messages de solidarité et contre l’enfermement que nous avons lancé par dessus les murs. Certain ont essayé de nous renvoyer une balle avec un autre mot, mais ça n’a pas fonctionné.

Il y a 6 ans ici même Salem Souli mourrait faute de soin et le lendemain une révolte embrasait le centre.

6 ans plus tard nous n’oublions pas.

6 ans plus tard nous sommes toujours là pour crier mur par mur, pierre par pierre, détruisons toutes les prisons.

Depuis l’intérieur du centre :

  • Vendredi 20 juin :

Bâtiment 1. Parfois ça se passe bien, parfois ça se passe mal. Il y a beaucoup de gens qui ont été contrôlés dans la rue et ramenés ici. Il y a pas mal de jeunes ici ils s’énervent, il y a des bagarres avec la police. Il y a un mec qui a menacé un policier, il y a deux semaines, il est parti en garde-à-vue, il est pas revenu. Son pote a été expulsé.

Tous les jours c’est la même chose à manger, des carottes ou de la purée ou des frites.

Il y a eu beaucoup d’expulsions, mais en ce moment ça c’est calmé. Moi j’ai refusé le vol une fois, il me reste 9 jours à faire ici.

Bâtiment 3. – Comme d’hab’, 45 jours, tous les jours ils arrêtent les mêmes, entre Barbès et Château rouge. Moi 2 fois je me suis fait arrêté à Barbès. À 4 chemins aussi, toujours ils contrôlent les arabes et les noirs.

– Ici c’est Guantanamo, la promenade est grillagée, comme la prison, comme à Fleury, il y a les grillages sur le toit. (il semblerait qu’il y ait un filet au dessus de la cour du bâtiment 3 contrairement aux cours des deux autres bâtiment).

Il y a des arabes, et des blacks aussi. Ça se passe bien entre les gens parce qu’on a les mêmes problèmes. La police elle fait son boulot hein, elle enferme les gens, c’est eux qui nous amènent ici.

– Il y a plein de monde, on est tous dans la merde. Moi ça fait deux fois en un mois que je suis ici, contrôle à Barbès. La plupart des gens c’est choquant leur arrestation, comment ça se passe. On reste 45 jours je vois pas l’intérêt, c’est pour intimider. Les gens expulsés sont scotchés aux mains et aux pieds.

– T’as pas de papiers ils te font des problèmes, garde-à-vue et le centre. J’ai été 4 fois en une année : pendant le ramadan dernier, pendant le réveillon, là c’est la 4ème fois. Je me suis fait arrêté dans le 18ème, ils ont dit que j’étais dealer, j’avais rien sur moi, ils sont parti dans une rue, ils ont ramené 17 barrettes. J’ai fait 48 heures de garde-à-vue. Les flics (de Barbès) ils connaissent nos visages, ils nous cherchent dans la rue. L’avocat gratuit, payé par l’État, ils ne savent même pas parler, sinon c’est cher l’avocat, on a pas de papiers alors on a pas d’argent…

  • Dimanche 22 juin :

Bâtiment 2. J’ai vu les gens ils criaient « liberté » dehors, on a crié aussi et dans le bâtiment 1 ils criaient aussi.

Bâtiment 1. – On a entendu la manif. On a crié mais avec la police on ne peut rien faire. On a vu les balles de tennis, on a écrit dessus le numéro du centre pour nous appeler et on a renvoyé la balle . Ici on est réveillé tout le temps, ce matin ils viennent nous réveiller à 6 heures. On mange rien de toute la journée.

– Ici ça se passe super mal, la police nous traite comme des animaux. Hier vous avez envoyé un message, on a reçu « liberté » et dans le CRA 2 ils ont reçu un petit mot. On a renvoyé mais c’est la police qui a intercepté la balle.

– Hier il y a eu une embrouille et à 6 heures ce matin, ils étaient 8 ou 9 flics ils ont cherché un mec ils tapaient sur toutes les portes et ils ont fouillé toutes les chambres, en réveillant tout le monde. Ils l’ont trouvé ils l’ont mis dans une cellule tout seul et un chef est rentré dans la cellule. 5 minutes après le gars est ressorti.

reçu par mail

Repris de sanspapiersnifrontieres

 

 

Italie] Attaques solidaires avec les compagnon-es de Turin, de Bologne et les prisonniers No TAV (16-17 juin 2014)

Dans la nuit du 17 juin 2014 à Cremone, les bureaux de l’entreprise lombardeAler de construction de logements résidentiels, situés Via Manini, ont reçu de la visite: porte et murs du bâtiment ont été souillés par des seaux de peinture rouge en solidarité avec les compagnon-es frappé-es par les récentes opérations répressives à Turin (perquisitions et expulsions contre celles et ceux qui luttent pour se loger). En plus des grosses traces de peinture, des tags disaient « Basta sfratti » [=Stop aux expulsions], « Solidarité avec ceux qui résistent », « Solidarité avec les compagnon-es de Turin et de Bologne »… Dans la même nuit, une agence bancaire Intesa San Paolo, banque réputée pour collaborer au projet de la LGV Lyon-Turin, a eu ses fenêtres recouvertes de peinture rouge et de slogans tagués en solidarité avec les prisonniers de la lutte No TAV. 

Le  lundi 16 juin à Bologne, le siège du Parti Démocrate Via delle Grazie a été recouvert de peinture rouge. Un slogan précisait « Le PD protège les riches contre les pauvres ».

Mardi 17 juin, Nicolò – compagnon de Turin arrêté et incarcéré à la prison de la Vallette suite à l’opération répressive du 3 juin dernier – a débuté une grèvede la faim contre le régime d’isolement qu’il subit.

Saint-Martin-le-Vinoux (Isère) : y a le feu chez le constructeur de taules et d’aéroports Vinci

[Isère] Un collabo… en feu ! Incendie chez vinci facilities

Ammendum. Des traces d’hydrocarbure et la presence de deux départs de feu distinct, laisse penser qu’il s’agit bien d’un acte volontaire.

18 juin 2014.   On apprend par la presse que les locaux de Vinci-facilities à Saint-Martin-Le-Vinoux ont mysterieusement pris feu dans la nuit.  Les dégâts seraient importants, le feu s’est étendu sur 500 mètres carrés et les 45 employés sont au chômage technique. On ne peut malheureusement pas affirmer que le feu soit volontaire, en revanche, on peut se réjouir de voir un collabo au feu. Comme groupe BTP, Vinci construit taules, centresde rétention, grands projets utiles au développement de l’économie et du contrôle. Avec sa filière “services” vinci-facilities (ex-GTM Multiservices), souvent dans le cadre de partenariats-public-privés, ils co-gèrent les merdes qu’ils ont créés, lavant les chiottes, fournissant la bouffe ou le linge, comme c’est le cas dans les centres de rétention de Marseille, de Sète et du Mesnil Amelot

soutien aux antifascistes de Chicago

 

En mai 2012cinq anarchistes antifascistes sont arrêtés suite à une altercation avec des individus soutenant la suprématie blanche. Cette bagarre s’est déroulée dans la banlieue de Chicago au parc Tinley. Dix personnes chez les racistes furent blessées, dont 3 durent être hospitalisées. Dans ce parc se déroulait un meeting organisé par le Mouvement National-socialiste (National Socialist Movement), le Conseil de Citoyens Conservateurs (Council of Conservative Citizens) et le Ku Klux Klan. Toutes les trois sont des organisations clamant la suprématie blanche de façon violente. A noter que deux personnes appartenant à un de ces groupements furent également arrêtées ce jour là, l’une pour possession de pornographie enfantine et l’autre d’une arme à feu.Dans un premier temps les juges ont refusé la liberté sur caution aux activistes antifascistes accusés. Avant de passer en procès il leur a été proposé de trahir leurs compagnons en échange de leur libération. Ils ont évidement refusé un tel deal.Début 2013 les « 5 du Tinley Park » plaident coupables pour les agressions dans le but d’obtenir des condamnations plus clémentes et une possibilité de diviser leur peine par deux grâce au « ‘day-per-day’ good time » (chaque jour de bonne conduite réduit la peine d’un jour).Ainsi Jason Sutherlin est condamné à 6 ans ; Cody Lee Sutherlin et Dylan Sutherlin à 5 ans. Les deux autres, Alex Stuck et John Tucker en prennent pour 3 ans et demi en raison de leur jeune âge et de leurcasier judiciaire vierge. Ils sont incarcérés dans des centres de correction de l’État de l’Illinois. Alex Stuck est le premier relâché fin 2013.

 

John Tucker lui est relâché au bout de 20 mois et se retrouve libre en mars 2014.Dylan Sutherlin doit être sorti de prison en juillet 2014. Ainsi l’ABC de Bloomington, l’ABC de NYC et le Sacramento Prisoner Support ont lancé une campagne pour récolter des fonds afin de l’aider une fois libre à pouvoir faire une transition tranquille. En effet, il ne faut pas oublier que soutenir un prisonnier ne se termine pas une fois celui ci sorti. L’État continue bien souvent de le surveiller et à lui imposer un style de vie. De plus, le passage en prison est une chose traumatisante alors se savoir soutenu dans ces moments difficiles ne peut être que bénéfique. Vous pouvez lui écrire d’ici juillet pour lui assurer votre soutien :

Dylan Sutherlin M34022
Centralia Correctional Center
Post Office Box 7711
Centralia, Illinois 62801

Pour soutenir les deux derniers des 5, pour leur permettre de tenir le coup, vous pouvez leur écrire aux adresses suivantes :
Cody Sutherlin M34021
Robinson Correctional Center
13423 East 1150th Avenue
Robinson, Illinois 62454

u sur le site de l’Anarchiste Black Cross de Marseille 

 

 

 

 

 

marcoule: des installations nucléaire supplémentaires: aucune possibilité de prototype de RNR refrodi au sodium liquide

 

 

Macoule : on peut lire souvent dans des blogs militant dans cette plateforme nucéaireil est en train de se contruire le demi superphénix. , nous reviendrons plus tard sur cette construction déjà avec l’entreprise BOUYGUE construction. tous les papiers ne sont pas encore signés

MARCOULE c’est MELOXune usine de fabrication de combustible MOX

c’est aussi ATLANTE un llaboratoire de recherche sur le traitement de combustible irradiés et la gestion des déchets radioactif de haute activité et à vie longue

c’est aussi phénix , un réacteur de recherche de la filière dite à neutron rapide^déjà arrêté en voie de démantèlement à l’horizon 2040

c’est aussi DIADEM une entreprise d’entreposage de déchets radio actif à haute activité et moyenne activité à vie longue

c’est aussi CENTRACO un centre de traitement et de conditionnement des déchets faiblement radio actif

  • c’est aussi GAMATEC  un ionisateur industrIel pour les viandes et fruits et légumes mais pas seulement
  • enfin les intallations militaire (INBS) dont 8 sont en fonctionement et 3 réacteurs démantellés niveau 2