Archives mensuelles : décembre 2016

Bruxelles (Belgique) : et Bim !

Brèves du Désordre

Indy Nantes, 31 décembre 2016 | vandaele |

attaque de solidarité avec le compas Damien

bruxelles la glaciale :

hier soir j’me balladais innocemment cache col ras les yeux et brise vitre dans la poche quand j’ai croisé cette voiture d’agents de sécu qui zonait esseulée. après avoir tendu le majeur a la caméra au dessus de moi et j’ai fracasser les vitres de la caisse.

trop de sécu,trop de keuf,trop de maton.

une petite pensée pour toi quand ça casse Damien.

HIT and RUN

P.S : comme j’m’étais chauffé, sur le chemin du retour j’ai aussi débourré des jc decaux qui se la ramenaient un peu trop (dans le genre bling bling de noël t’as vu)

kassdedi a toutes celleux qui attendent pas.

 

Publication] : Avalanche n°9, journal international de correspondance anarchiste, est sorti !

Les anarchistes se sont toujours appropriés des moyens pour faire des idées antiautoritaires et des luttes une matière pour alimenter le dialogue et l’action subversives. C’est en ce sens-là que cette publication se veut aussi un moyen et plus précisément, celui d’offrir un espace pour nourrir le débat international entre anarchistes. C’est pourquoi ces pages laisseront surtout la place aux combats dont le ressort est anarchiste : des luttes autonomes, directes et auto-organisées ; des combats qui poussent vers la destruction du pouvoir sous toutes ses formes ; des luttes qui se déroulent aujourd’hui, comme hier ou qui sont à venir.

En attendant la version en langue française, on peut
lire ici Avalanche n°9 en anglais, décembre 2016, 26 p
ou sur leur site (en anglais, français, espagnol, allemand) :
http://avalanche.noblogs.org/


Sommaire :

* Editorial — Quelques anarchistes quelque part en Allemagne
* Que le feu se répande — Suède, septembre 2016
* Qui a peur de la terreur ?… Sur la militarisation, la terreur et un assassinat raciste à Munich — Allemagne, août 2016
* Jamais en rang, jamais à genoux ! A bas toutes les armées ! — France, septembre 2016
* Entretien avec des anarchistes de Den Haag — Pays-Bas, décembre 2016
* Débats et commentaires : La reproductibilité de l’attaque et l’organisation informelle — Belgique, octobre 2016

Grenoble ( Isère) Démantèlement du camp de Flandrin-Valmy Chroniques d’une expulsion ordinaire

note Grenoble:Aucun étonnement que le 27 décembre Le Dauphiné libéré fasse  la promo de la municipalité de Grenoble, quand à sa position contre le TGV Lyon Turin,mais  lorsqu’on observe sa politique vis à vis  des logements vides ( silence)  et celle concernant  les bibliothèques publiques, Ce qui permet à la municipalité grenobloise  de construire une image de rebelle  de l’autrec ôté des Alpes

Valence:  un article et une photo du journal « le monde du 30 décembre une photo d’un groupe d’Albanais sous un porche d’immeuble mais au cours de l’article page 9:  » Valence débordée par l’afflux de familles, des dizaines d’Albanaise sont  à la rue » on comprends que cette photo est prise devant le porche du diaconat Protestant. Dans cet article aucune critique du maire de valence  qui a supprimé deux squats expulsés dont l’un des deux occupé par des albanais et  après des procès contre une association et  supprimé, après  des  actions en justice de la mairie, un logement HLM à une association non caritative l’ASTIV pour donner des cours d’alphabétisation ( rue verdi à Fontbarlette) .le service de la communication de la mairie  est efficace..

_____________________________________________________________________________

Haro Grenoble


29 décembre 2016

Mercredi 14 décembre 2016, au beau milieu de l’hiver grenoblois, un campement hébergeant une soixantaines de personnes (majoritairement originaires d’Europe de l’Est) a été évacué par la préfecture et les services de la ville. Il était situé à Flandrin-Valmy, juste à côté du stage des Alpes. Plusieurs lecteurs nous ont envoyé un témoignages de cette matinée. Nous les publions ci-dessous.

Démantèlement du camp de Flandrin Valmy : un premier témoignage

Rdv à 6 heures, des feux de camps émergent dans une nuit froide. Ces feux allumés en 4 endroits résonnent étrangement avec la présence éparpillée d’une vingtaine de militants. Le froid est matérialisé par la présence du givre qui illumine les tentes comme des étoiles paradoxales sur des abris de misères. Le camp, constitué majoritairement de tentes a grossi. Ces tentes sont là, aux yeux de tous, derrière un stade de foot, depuis près de trois mois.

Il y a une soixantaine de personnes qui vivent ici maintenant, des gens de différents pays des balkans, demandeurs d’asiles, des Rroms et d’autres dont on ne saura jamais rien puisqu’ils sont partis dès lundi, lors de la visite des flics, passés en nombre impressionnant. Au moins trois cars de la police nationale et autant de voitures de flics en civils. Leur mission : annoncer aux gens qu’ils seront expulsés dans deux jours, et « peut-être » relogés. Les hommes seuls n’obtiennent pas ces promesses de relogement : on leur dit que ce sera plus compliqué, voire même qu’il n’y a pas du tout de solution pour eux… Aucun papier n’expliquant les procédures à venir n’a été distribué

Revenons à cette matinée du mercredi, où deux jours après cette annonce officieuse de destruction du camp les gens doutent encore : beaucoup ont préparé des affaires, certains démontent leur tente puis les remontent en se disant qu’il vaut mieux attendre au cas où. Des discussions pleines d’incertitudes ont lieu entre les militants et les habitants. Beaucoup de peur et d’incertitude, mais un peu d’espoir aussi. Les flics n’ont-ils pas parlé de relogement ? Mais pas pour tous. Et pour combien de temps ? L’attente est étrange, irréelle et en même temps, pleine d’appréhension, pour tou-te-s.

Au moment où les soutiens du camps commencent à vouloir partir, il est presque 8h du matin : une farandole de keufs arrive en trombe, en effectif un peu moins nombreux que lundi lors de l’intervention « menace-fichage » (depuis ce moment, certaines familles en situation irrégulières ont immédiatement quitté le camp).
Le défilé des cowboys commence, certains encagoulés à la manière des Forces Spéciales et d’autres, visiblement contents de leur action,commencent à expulser les militants présents sous prétexte de mieux trier le cheptel humain du camp. Après ce premier tri, un deuxième s’effectue… par nationalités. Certains sont prévenus qu’il n’y a apparemment pas de solution pour eux. La colère, l’incompréhension et la peur se lisent sur les visages. Des scellés sont placés autour du camp. Un militant qui avait pu rester avec les migrants est expulsé manu militari par un policier qui lui dit, entre autres réflexions finaudes, « de les accueillir chez lui ».

Les employés des espaces verts rentrent en action presque une heure plus tard : les tentes sont une à une broyées par une pelleteuse et jetées dans des bennes. Personne n’a pu récupérer les tentes, les flics n’ayant laissé à personne l’opportunité de les démonter. Toutes les familles présentes, maintenant derrière le scellé, regardent avec incompréhension cet effacement méthodique d’une partie de leur vie. C’est la confusion totale, tout le monde devrait finalement être relogé, mais aucune information précise ne circule, l’incertitude demeure .

Les employés du CCAS tentent de trouver des solutions, en improvisant totalement. Ils auraient été prévenu la veille par le préfet. Ce même préfet qui a ordonné la destruction du camp en pleine période hivernale et qui ne s’est pas préoccupé de relogement…enfin si, pour six personnes seulement et ce, jusqu’au… 31 décembre : Bonne année ! Certaines personnes du CCAS ne cachent pas leur colère vis-à-vis du préfet qui les a laissées se démerder au dernier moment.

A partir de 10h30-11h, des voitures du CCAS font la navette pour emmener les familles à leur hôtel. Toutes seraient relogées. La plupart des personnes est soulagée et voit cet hébergement temporaire comme un répit. Mais l’hébergement en hôtel durera seulement jusqu’au 31 janvier pour la majorité d’entre-elles.
Le parc se vide progressivement, certains militants accompagnent les familles, des enfants jouent, une poule picore. Encore une fois l’avenir s’annonce radieux….
Pour rappel les hébergement en hôtel ne conviennent à personne. Ils sont très onéreux (200 000 euros sur cette opération pour le CCAS, donc pour la Ville de Grenoble) et provisoires.

De surcroît, les personnes relogées, déjà en grande précarité financière, ne peuvent pas cuisiner. Alors que des solutions alternatives existent, comme la réquisition des (très nombreux) logements vides.


« Démantèlement sauvage, paisibles migrants », un second témoignage

David, un autre lecteur, nous a lui aussi envoyé un récit de cette expulsion. Nous ne partageons pas tout de son texte. Nous le trouvons un peu naïf dans sa conception du rapport aux institutions et de l’action politique. Il confond organisation collective et nécessité de se doter d’un chef. Son côté donneur de leçons agacera surement celles et ceux qui militent aux côtés des migrants depuis des années.

Ceci étant dit, le texte de David décrit bien la banalité du démantèlement d’un camp rom au milieu de l’hiver : la manière dont la mairie et la préfecture se renvoient la balle pour ne pas assumer leurs responsabilité, le mépris des institutions pour les Roms, les traducteurs qui partent au bout de 10 minutes sans avoir donné toutes les explications nécessaires, les tractopelles qui rasent le camp sans permettre aux gens de récupérer leurs affaires…

On vous invite à lire son récit directement sur son blog.


Expulsion du camp Valmy : Les tentes reviendront, réquisition !

L’Assemblée des locataires, mal-logés, sans logements nous fait parvenir son communiqué à propos de cette expulsion. Nous vous invitons à la lire ci dessous.

Le 19 décembre 2016

Mercredi 14 décembre à 8h du matin les services de l’Etat ( DDCS, Police Nationale ) et de la Mairie de Grenoble ( CCAS, services techniques et Espaces Verts à l’aide de pelleteuses ) sont venus expulsé une vingtaine de familles ( 59 personnes) qui vivaient sous tente depuis plus de deux mois dans ce rude début d’hiver. Vision trop insupportable pour la vitrine de Grenoble « Terre d’Accueil » – communication cynique s’il en est – quand il s’agit de « faire propre » préfecture et Mairie savent faire concorder leurs moyens.

Ces demandeurs d’asiles d’ex-Yougoslavie et d’Albanie ont été hébergés en hôtel dont 6 familles jusqu’au 31 décembre par la préfecture (bon réveillon !) et 12 familles jusqu’au 31 janvier par le CCAS. Les dirigeants ont donc préparé une opération d’expulsion violente, là où l’hébergement aurait pû et dû être prévus en amont, quand les services techniques sont prévenus avant les services sociaux, le ton est donné : face aux réfugiés il faut montrer les muscles.

Nous rappelons ici l’obligation d’accueil des demandeurs et demandeuse d’asile, par la France dans son préambule à la Constitution de 1946 :

« Article 4. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République. »

« Article 10. La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement. »

La Mairie de Grenoble a marché dans les pas de la préfecture, elle se retrouve à payer le prix fort ! Là ou les tentes auraient pu être pliées, elles on été broyées, là ou des affaires auraient pu être rangées, les pelleteuses ont remplis des bennes.
A l’heure du plan d’austérité du gouvernement, du « plan de sauvegarde municipal », où le manque de moyen est sans cesse mis en avant, la Mairie de Grenoble et la préfecture choisissent de payer des nuits d’hôtel pour ces familles qui relèvent du droit d’asile, à qui reviennent de droit un hébergement en CADA aux frais de l’État. Nous rappelons ici qu’il manque plus de 1000 places CADA sur les départements : Drôme, Isère Savoie et Haute Savoie (source OFII). Le coût faramineux de ces hébergements inadaptés pour des familles sans ressources financières
( impossibilité de faire la cuisine, promiscuité) est inacceptable quand la Ville, la Métropole , le Conseil départemental et la Préfecture auraient pu s’engager durablement à de moindres frais en réhabilitant et mettant à disposition un ou plusieurs de leurs nombreux bâtiments laissés vides. En programmant l’expulsion avant le relogement, la Mairie se retrouve à bricoler en subissant les décisions de la Préfecture.

Par cette expulsion soudaine, la préfecture et la ville de Grenoble ont cassé toute la solidarité à l’initiative des riverains et habitants qui ont tissés des liens sur places avec les personnes du campement. Les discours de MM. PIOLLE et FERRARI tenus lors des États Généraux des migrations contrastent fort avec la pratique : alors que la société civile se mobilise survient une expulsion aussi
violente qu’improvisée. Nous tenons à dénoncer pour finir les pratiques « inhumaines » de tris entre les demandeurs d’asiles et des gens à la rue en général qu’opère la préfecture de l’Isère.

PAS UN LOGEMENT SANS PERSONNE DEDANS ; PAS UNE PERSONNE SANS LOGEMENT DÉCENT !
UN TOIT C’EST UNE URGENCE, UN TOIT C’EST UN DROIT .


Enfin, le Centre d’information inter-peuple a lui aussi publié un communiqué suite à l’expulsion. Vous  pouvez le lire ici..


Roybon [isère]Contre center parcs et ses complices La loi, toute la loi ! Rien que la loi ? (3ème et dernier volet)

Vous trouverez en pièce jointe le troisième et dernier volet du texte « La loi, toute la loi ! Rien que la loi ? »  qui s’intéresse à l’arrêté préfectoral du 16 octobre 2014 autorisant à enlever ou détruire des spécimens d’espèces protégées et à détruire ou altérer leurs habitats ; arrêté qui n’a pas été annulé par la Cour administrative d’appel de Lyon, le 16 décembre dernier.

 

Merci de faire suivre,

 

Henri Mora

Tu peux lire le texte du troisième volet   , en suivant le lien en cliquant  ici , aussi le deuxième volet référencé dans le texte en lisant  ici et le premier volet lisible ici

et c’est possible aussi  à lire la totalité du texte » la loi, toute la loi! rien que la loi? »  en version papier au laboratoire selon les heures d’ouverture de la bibliothèque et les jours de vent tourbillonnant sociale

Bure ( Meuse) : la force est avec nous ! Fête du solstice d’hiver

note:Alors qu’on parle ici  du démantèlement  de l’usine nucléaire  Eurodif , on  se doit contribuer à la bataille contre l’enfouissement des déchets(  ni à Bure ni ailleurs)Comme les publicitaires écolo disent  en parlant des déchets ( le tri sélectif).

_____________________________________________________________________________

lu sr ce site http://www.lavoiedujaguar.net

Témoignage d’un ami venu le temps d’un week-end s’ensauvager dans le bois Lejuc, à Bure.

C’était la fête du solstice d’hiver et la joie fut contagieuse.

Quel bonheur, après avoir galéré dans un brouillard à couper au couteau pendant une heure, d’arriver en pleine nuit dans la forêt occupée par les valeureuses et valeureux résistant·e·s et de pouvoir se réchauffer autour d’un bon feu de camp, entouré par rien que des bonnes gueules. Des bonnes gueules prêtes à chanter, à boire, à dévorer la bonne bouffe apportée par tout le monde et à hurler de rage si l’ennemi se présente, des bonnes gueules c’est qu’il y en a des dizaines et des dizaines dans cette forêt magique, occupée maintenant depuis six mois, à la grande rage de l’Andra [1], des industriels du nucléaire, des pouvoirs publics et des élus locaux à leur service.

Bon dieu que ça fait plaisir de continuer à leur damer le pion !

Je suis accueilli par un bon punch maison qui me met tout de suite dans l’ambiance. Et après on cause ! Et avec nous, leur société pourrie en prend un coup ! Ici les gens viennent de partout, de près et de loin. Outre les locaux, il y a des gens de toute la France mais aussi d’ailleurs… Bref des êtres humains qui n’en ont rien à foutre des frontières et qui sont là pour lutter contre la pire horreur jamais imaginée par le capitalisme : enfouir les déchets hautement radioactifs à 400 mètres sous terre !

La pire horreur car le poison qu’on va mettre là, personne ne sait ni quand ni comment, par quels chemins, par quels interstices il va revenir dans la gueule de la planète, personne ne sait quelle sera l’immensité des dégâts qu’il va produire ce poison, sur les végétaux, sur les animaux sur les êtres humains et où ça ? Où se cacher ? Va-t-il ressortir à l’est, à l’ouest, en Champagne, en région parisienne, à Nancy, partout ?

La seule chose qu’on sait, c’est qu’il reviendra, peut-être même demain, et que cette fois-ci, on n’aura plus aucune chance de contrôler quoi que ce soit. Alors on lutte. Et on luttera jusqu’au bout du bout. Car s’il n’y a pas de bonne solution avec le nucléaire, la pire du pire du pire, c’est bel et bien l’enfouissement et l’abandon de l’espoir.

Et ce qui est beau c’est que les gens s’installent, dans la forêt mais aussi tout autour, à la maison de la résistance, à la gare, dans des logements loués ou achetés, certains disent qu’ils viennent pour six mois, d’autres pour un an, d’autres pour huit jours, d’autres pour toujours, on s’en fout, on est tou·te·s là, de plus en plus nombreux·ses et on va gagner. On va gagner parce qu’on a l’enthousiasme et la rage alors que les salopard·e·s d’en face n’ont que leur pouvoir et leur pognon (et ils en ont de moins en moins du pognon vu qu’EDF et Areva sont au bord de la faillite).

JPEG - 145.7 ko

Bon, cela dit, c’était la fête du solstice, il faisait froid et on voulait montrer que rien ne pouvait nous arrêter, ni le froid, ni le brouillard, ni la pluie. C’est pour ça qu’on était des dizaines et des dizaines. En soutien aux courageuses et courageux permanent·e·s de la forêt. Moi je voulais dormir en haut d’un arbre à 25 ou 30 mètres de haut (il y a plein de cabanes), c’était mon rêve, mais bon, vu que j’avais jamais grimpé, on m’a déconseillé d’essayer en pleine nuit. Alors sagement, j’ai dormi à la Communale, c’est une chouette maison au sol tout en palettes (voir photo ci-dessus) d’où l’on peut voir les étoiles quand il y en a. Bien emmitouflé et après le schnaps, un très très bon ami à côté de moi pour tchatcher et refaire le monde, juste rien que du bonheur.

Le matin grasse matinée bien méritée, levée du corps à 10 heures, et extraordinaire petit déjeuner au boudin noir et blanc sur le grill. Après : essai de grimpe (voir photo de l’objectif, ci-dessous) mais pitoyable échec pour moi, encore moins souple qu’un bout de bois. Mais je reviendrai habillé comme il faut !

JPEG - 122.7 ko

Ça fait rien, quand on repart de Bure, on a des étoiles plein les yeux, et on sait, on sent que le monde peut changer ! Pas seulement ici à Bure mais partout parce que nous sommes des millions à le vouloir. Allez y faire un tour vous verrez comme c’est bien, on peut y passer pour le nouvel an (il y a une fête) et tous les week-ends.

Vive la lutte ! Vive l’espoir !
À bas le capitalisme ! À bas leurs projets pourris ! À bas les frontières !
À bas les murs (il est toujours par terre, comme le symbole de leur déconfiture) !
Et à bas Cigéo [2] !

Source : Plus Bure sera leur chute…

Notes

[1Andra : Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.

[2Cigéo : Centre industriel de stockage géologique.

Toulouse : attaque incendiaire contre un rouage de la machine à expulser

 

Brèves du Désordre

[Rappel : l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration), créé en mars 2009 et qui dépend du Ministère de l’intérieur, est un rouage important de la machine à expulser. Il est officiellement en charge de « la gestion des procédures de l’immigration professionnelle et familiale, la gestion du dispositif national d’accueil des demandeurs d’asile, celle des aides au retour » ainsi que de « la lutte contre le travail illégal« .
L’année même de sa création,la nuit du 20 au 21 décembre 2009, son siège central dans le 15e arrondissement de Paris avait subi une attaque en règle qui avait brisé un grand nombre de ses portes et vitres, tandis qu’un tag « Feu aux CRA – Non aux expulsions » avait été laissé sur place. En mai 2010, contre l’Etat et les frontières, c’est cette fois son annexe située rue de la Roquette à Paris, qui avait vu trois de ses vitres voler en éclat.
Comme le soulignait l’article Temps de guerre publié dans Avalanche n°6 (décembre 2015, p33), « Les personnels de l’OFII, autre instance en charge de l’« accueil » des demandeurs d’asile qui travaille en étroite collaboration avec le Département Lutte contre l’immigration irrégulière, sont quant à eux notamment responsables de la lourde tâche de promouvoir l’incitation au retour auprès de certains candidat-e-s détecté-e-s « non éligibles », ainsi que du transfert sur le lieu d’hébergement en cas d’assignation à résidence. »
Le dispositif « Dublin » est le principal prétexte utilisé par la France pour expulser les réfugiés vers un autre pays européen (ou la Turquie depuis l’accord signé avec cette dernière), puisque ce règlement inter-étatique précise « que le premier pays ayant accordé un visa à tout(e) requérant(e) d´asile ou qui prélève les empreintes digitales de celui/celle-ci est responsable de sa procédure d´asile« . Selon l’appel d’offre du 28 septembre 2016 visant à créer 5531 places d’hébergement sur tout le territoire, dans le cadre du programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile (PRAHDA), il est précisé que ces places d’accueil où sont actuellement balancés les réfugiés chassés des rues par la police après avoir été triés dans les Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO), seront destinées à la « préparation du transfert des personnes sous procédure Dublin« , et au « suivi des personnes assignées à résidence dans ce cadre« . Sur le document technique de l’appel d’offre, il est clairement mentionné que « les personnes placées sous procédure Dublin pourront être maintenues dans le lieu d’hébergement le temps nécessaire à la mise en oeuvre effective de leur transfert vers l’Etat responsable de l’examen de leur demande d’asile« . En clair, les réfugiés seront renvoyés dans le pays européen qu’ils ont foulé en premier, pour y déposer leur demande d’asile, en vertu des accords de Dublin III.
L’OFII, chargé des demandes d’asile et de basculer les demandeurs dans ces nouvelles structures (PRAHDA) dont il va assurer le « pilotage« , avec l’aide de très nombreuses associations humanitaires collabos, est donc en ce moment un des organismes principaux qui prépare concrètement l’expulsion en masse des réfugiés arrivés ces dernières années.


Toulouse : découverte d’un nouvel engin incendiaire

AFP, 27/12/2016 à 17:00

Une enquête pour « tentative de dégradation et destruction par un moyen dangereux » a été ouverte après la découverte d’un second engin incendiaire artisanal à Toulouse en moins de trois semaines, selon des sources judiciaires aujourd’hui.

Un dispositif rudimentaire, constitué de produits incendiaires et d’un système de mise à feu qui n’a pas fonctionné, a été retrouvé caché sur une roue de véhicule devant les locaux de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) près du quartier des Izards à Toulouse, lundi après midi. Non loin de l’engin, un tag proclamant « Stop Dublin » en référence au texte européen sur le droit d’asile avait été tracé sur un mur de l’OFII, « en proie à des dégradations régulières« , selon son directeur en cours d’audition, a-t-on ajouté de mêmes sources.

Un premier engin sommaire avait été retrouvé devant une église toulousaine le 8 décembre dans le quartier de la Roseraie, et ramené à l’Hôtel de police, où il avait été désactivé sans encombre.

Une enquête préliminaire a été confiée au SRPJ de Toulouse. Les enquêteurs n’avaient pas mardi établi de « lien avéré » entre les deux engins mais la police scientifique n’avait pas rendu ses conclusions.

Roybon [isère]Contre center parcs et ses complices La loi, toute la loi ! Rien que la loi ? (2ème volet)

Bonjour,

 

Vous trouverez en pièce jointe le deuxième volet du texte « La loi, toute la loi ! Rien que la loi ? »  qui s’intéresse à l’annulation de l’arrêté préfectoral « loi sur l’eau » du 15 octobre 2012 autorisant les travaux de réalisation d’une canalisation d’eaux usées entre Roybon et Saint-Sauveur .

 

Merci de faire suivre,

 

Henri Mora

Tu peux lire le texte de l’article  d’Henri Mora  en entier , en suivant le lien lire le texte et le télécharger pour le diffuser   en cliquant ceci ici

c’est possible aussi  pour le  premier volet aussi ici

 

Rencontre nationale en solidarité avec les migrant-e-s à Caen les 21 et 22/01/2017

reçu par mail et faites tourner l’info et  qu’on se le dise envoyer un mail avant le 4 janvier à l’ag-contre-expulsions <ag-contre-expulsions@lists.riseup.net>

caen-rencontre-nationale

L’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions invite les collectifs et personnes qui luttent en solidarité avec les migrant-e-s, à une rencontre nationale à Caen le 21 et 22 janvier 2017.Depuis 2013, nous avons ouvert plus d’une dizaine de squats d’habitation. Nous militons pour la liberté de circulation et d’installation, un logement pérenne et décent pour toutes et tous, et des papiers pour toutes et tous ou pas de papiers du tout.Pour ces deux jours, nous vous proposons volontairement un programme ouvert et modifiable, avec des temps libres afin d’intégrer les propositions que vous pourriez apporter (thématiques de discussion, activités, formations, projections, etc.). Nous attendons vos retours avant le mercredi 4 janvier afin de compléter le programme et de vous accueillir dans les meilleures conditions (hébergement, repas, etc.). Un programme définitif vous sera adressé quinze jours avant la tenue de la coordination nationale. 

Nous vous attendons nombreux/ses afin de renforcer les liens entre nos collectifs et élaborer des perspectives communes. N’hésitez pas à faire tourner l’information dans vos réseaux respectifs !

 

Rencontre nationale en solidarité avec les migrant-e-s, le 21 et 22 janvier 2017 à Caen (Normandie) à l’appel de l’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions.

Qui sommes-nous?

L’AG de lutte contre toutes les expulsions est un collectif constitué en 2013 à Caen. Face à la multiplication des expulsions des centres d’hébergement d’urgence, nous avons décidé de nous organiser collectivement entre expulsé-e-s et personnes solidaires afin de lutter par l’action directe contre les politiques anti-sociales, la  spéculation immobilière et la xénophobie d’Etat. Nous militons pour la liberté de circulation et d’installation, un logement pérenne et décent pour toutes et tous, des papiers pour toutes et tous ou pas de papiers du tout. Depuis 2013, l’AG a ouvert, à Caen, une dizaine de squats d’habitation.

Pourquoi cette rencontre?

Avec le «démantèlement de la Jungle de Calais», l’Etat français s’est employé à déplacer de force environ 10 000 personnes (dont des mineur-e-s isolé-e-s) avec la collaboration de certaines associations qui font de la gestion de la misère, leur fond de commerce. Les expulsé-e-s de la «Jungle» ont été disséminé-e-s dans des CAO, voire dans des CRA. D’autres se retrouvent dans des villes portuaires (Dieppe, Le Havre, Caen, Cherbourg, Roscoff, Brest) ou ailleurs, en situation extrêmement précaire. Tout ceci a contribué à l’éclatement des liens de solidarité qui s’étaient progressivement constitués. Localement, s’il est difficile de sortir de l’urgence quotidienne, nous sommes bien conscient-e-s qu’il est nécessaire de prendre du recul par rapport à la situation actuelle et d’avoir un discours politique global. Pour ces multiples raisons, l’AG de lutte contre toutes les expulsions invite les collectifs et personnes en lutte en solidarité avec les migrant-e-s à une Coordination Nationale à Caen, samedi 21 et dimanche 22 janvier 2017.

Objectifs

S’organiser collectivement et horizontalement entre collectifs et personnes en lutte, en solidarité avec les migrant-e-s.


– Offrir un espace de discussions, d’échanges, de débats autour de nos différentes expériences de luttes locales (démantèlement de Calais, passages à Vintimille, création des CAO, envois en CRA, etc.).
– Partager les outils d’information, connaissances juridiques et ressources (traduction, etc.).
– Permettre aux collectifs et/ou individus de se rencontrer pour  ressortir avec des perspectives communes.

Programme ouvert et modifiable

Samedi 21 janvier

9h30 : Accueil café/thé
10h00 – 11h30 : Présentation des collectifs et personnes présentes en AG plénière
11h30 – 13h30 : Discussion thématique en sous-groupes
– Thématique 1 : Comment faisons-nous face aux problématiques auxquelles nous sommes confronté-e-s localement, en cherchant à aller au delà de l’aide matérielle?
– Thématique 2 : Comment s’organiser, sur des bases égalitaires, entre personnes solidaires et personnes migrantes?
– Thématiques 3 et 4: Libres en fonction des propositions des collectifs et personnes présent-e-s.
13h30 – 15h00 : Repas
15h – 16h00 : Retour des groupes thématiques en AG plénière
16h00 – 19h00 : Activité à confirmer
20h30/21h : Repas et Soirée-concerts

Dimanche 22 janvier

9h30 : Accueil café/thé
10h – 13h : Elaboration de perspectives communes
13h : Repas
15h : A voir en fonction des envies des personnes présentes

Nous assurerons, avec d’autres collectifs:
– Cantines prix libre
– Salle de discussion (d’une capacité d’au moins 150 places)
– Salle de concert
– Hébergement
– Coin brochures et matériels: ramenez vos brochures, tracts, affiches, fichiers à partager, clés USB, etc.

Pour vous accueillir dans les meilleures conditions, nous vous demandons une réponse sur votre participation samedi et dimanche (nombre de personnes, de repas, besoins en hébergement et traduction) le plus tôt possible et au plus tard le mercredi 4 janvier en nous
renvoyant un mail.

Tel: 06.24.43.58.77

Mail : ag-contre-expulsions@laposte.
Site : http://agcontrelesexpulsions.

Faites tourner l’info!

Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions

Center Parcs Ni Ici Ni Ailleurs , Stop Center Parcs – Poligny

note:  nous ( associés libres du laboratoire) sommes contre Center Parcs , pour nous Cente Parcs ne  doit être ni ici et ailleurs..c’est possible de consulter  le bulletin d’information « A Pierre fendre » en version papier au laboratoire, local anarco communiste..

repris sur le blog https://stopcenterparcs.noblogs.org

Toute fin mars 2014, après plusieurs mois de tractations, la nouvelle vient d’être officialisée : le groupe Pierre et Vacances désire installer lors des prochaines années 2 nouveaux parcs de loisirs « Center Parcs » : un en Saône-et-Loire, dans l’actuelle forêt du Rousset (a proximité de Montceau-les-Mines), l’autre dans le Jura, sur la forêt de Poligny.

L’histoire semble se répéter, une fois de plus, comme à Notre-Dame-des-Landes (aéroport) ou entre Lyon et Turin (train à grande vitesse), sous prétexte de créer des « emplois » et de perpétuer le « développement », les capitalistes secondés par des autorités politiques locales veulent à tout prix générer de la Croissance. Courir après le profit au mépris des divers impacts écologiques  et au détriment des populations locales. Et en dépit de tout bon sens.

Ce blog vise à rassembler chaque individu qui croit bon de s’opposer à ce double Grand Projet Inutile et Imposé et à proposer des initiatives afin que Pierre et Vacances mette un terme à ses actions.

Les trois premiers numéros de notre Bulletin d’information « A Pierre Fendre », disponibles en version papier, sont aussi consultable en ligne ici.Couv_APF1en PDF

Couv_APF2

en PDF

Couv_APF3en  PDF

 

« Quand le dernier arbre sera abattu, le dernier poisson pêché, la dernière rivière asséchée ou polluée, les hommes se rendront compte que l’argent n’est pas comestible. » – Proverbe amérindien.

 

 

 

 

 

I