Archives mensuelles : janvier 2015

Tessalonique (Grèce) : attaque incendiaire et solidaire contre un centre des impôts

repris de Brèves du désordre

Lundi 15 décembre 2014, nous avons placé un engin incendiaire devant le centre des impôts n°7 de Tessalonique.

Avant tout, nous souhaitons mettre au clair que nous n’avons pas mené cette attaque pour défendre quelque « pauvre » qui s’indigne des dettes, vu que la charge des impôts est toujours plus insupportable, tout en continuant de préférer la sécurité de son petit chez soi.

Nous ne représentons que nous-mêmes, et personne d’autre.

De plus, peu nous importe de faire une analyse économique sur le rôle et le fonctionnement des centres des impôts. Nous pensons qu’il est fastidieux de consumer notre énergie en nombres et pourcentages économiques. La vie ne se mesure pas en nombres, mais en sentiments et tensions.

Certes, les bureaux des impôts fonctionnent en faveur de l’Etat (vu qu’ils sont sa principale source de revenus), et sont donc pour nous automatiquement un objectif d’attaque.

Nous voulons détruire tout ce qui maintient l’Etat, la domination et la civilisation existant.

Dans la lutte anarchiste multiforme, nous pensons que les attaques d’action directe favorisent le processus révolutionnaire et font partie de l’activité révolutionnaire.

Vers la destruction de la civilisation existante,
Vive l’anarchie !

Ps : cette attaque est dédiée à la mémoire de Sebastián Oversluij, qui est tombé sous les balles d’un bâtard lors d’une tentative d’expropriation de banque au Chili, ainsi qu’aux compagnons frappés par l’opération Pandora dans l’Etat espagnol.

[Traduit de l’espagnol de contrainfo, 11 January 2015]

Ilion, Athènes : Attaque incendiaire fasciste contre le squat Agros

La nuit du mercredi 7 janvier 2015, la zone occupée autogérée Agros, dans le Parc Tritsis, a subi une attaque incendiaire fasciste. Immédiatement après l’attaque, des compagnon-ne-s ont rejoint le squat en solidarité. Les dégâts matériels sont limités.

Le squat Agros fonctionne depuis cinq ans et intervient dans les zones d’Ilion, d’Aghioi et de Kamatero d’une façon autoorganisée, anti-hiérarchique et anti-commerciale, loin de toute sorte de pouvoirs et de médiateurs. Ce sont ces caractéristiques qui ont poussé ces bâtards de fascistes à confirmer l’inconfort que provoque chez eux ces projets qui mettent en pratique la désobéissance contre le monde du Pouvoir.

Nous continuons sans en être ébranlé-e-s …

Depuis Eleftherosagros.

Note : Agros, un bout de terrain et un espace occupé dans le commercial Parc ‘Antonis Tritsis’, dans la zone d’Ilion à Athènes, a vu le jour en mai 2009. Le projet comprend une culture collective des terres, des assemblées hebdomadaires et des cuisines collectives, entre autres choses. Il a déjà subi des attaques fascistes dans le passé.

repris de contra info

A Marseille, Vigipirate c’est… la Légion étrangère en véhicules blindés !

repris de Brèves du désordre

Bouches-du-Rhône : La Légion étrangère en renfort

20Minutes, 12.01.2015 à 15:59

Après les attentats de Paris, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône renforce le dispositif Vigipirate déjà en vigueur dans certains lieux publics. Les 60 militaires affectés à la surveillance de la gare Saint-Charles ou de l’aéroport de Marignane ont reçu ce matin le renfort de 30 soldats supplémentaires. D’ici demain, ils seront épaulés par 180 autres militaires. Au total, ce sont près de 270 soldats qui seront déployés dans l’ensemble du département.

Ces hommes viennent notamment du 4e régiment de chasseurs de Gap, du 2e régiment de génie du plateau d’Albion et du 1er régiment étranger de Carpiagne. C’est sans doute la première fois que la Légion étrangère est déployée dans les rues de Marseille. « C’est simplement une question de proximité, assure le lieutenant-colonel Denis Cochet, délégué militaire départemental. La présence de la Légion dans les rues n’est pas un signe particulier. »

« La vie continue »

Pour autant, ces soldats ne circuleront plus en Land Rover comme aujourd’hui mais en véhicules blindés légers – non armés. Ils seront équipés de gilets pare-balles et de fusils-mitrailleurs. Ils assureront la surveillance 24h sur 24 de 59 lieux de culte (52 à Marseille) et de 20 d’écoles israélites (19 à Marseille et une à Aix). « C’est donc une présence massive de militaire que nous mettons en place, a expliqué Jean-Paul Bonnetain, préfet de police des Bouches-du-Rhône. L’enjeu n’est pas de figer le pays mais de lui permettre de vivre. Il est important que la vie continue. »

Ce dispositif peut être amené à évoluer. En cas de nouvelle menace, des renforts supplémentaires pourraient être déployés sur Marseille. En cas de déplacement de la menace, ils pourraient être positionnés ailleurs, notamment aux abords des mosquées. Après les attentats, plusieurs lieux de cultes musulmans ont été la cible de dégradations et même de tirs. « Nous nous adapterons et nous protégerons tous autres lieux cultes », a réaffirmé Jean-Paul Bonnetain.


Militaires et blindés en renfort à Marseille

France3 Provence-Alpes 12/01/2015 | 18:04

Les renforts militaires attendus à Marseille arriveront en partie dès ce lundi soir. 120 soldats issus de régiments de la Légion étrangère ou de chasseurs de Gap. Les légionnaires se déplaceront en véhicules blindés.

Bernard Cazeneuve, le ministre d’Intérieur avait annoncé le déploiement de militaires en renfort des forces de police sur tout le territoire. A Marseille, dès ce soir, 120 militaires viendront prendre position dans divers endroits de la cité.
Ils sont issus de deux régiments de Légion étrangère : le 2ème REG de St Christol, dans le Vaucluse et le 1er Régiment de Cavalerie de Carpiagne. Et du 4e Régiment de chasseurs de Gap.

Pour le préfet de police Jean-Paul Bonnetain, « Cette présence massive des forces armées à Marseille n’a pas pour objectif d’inquiéter la population mais au contraire de la rassurer. Surtout, pas de psychose« .

Demain, 180 soldats rejoindront les premiers arrivés ce soir. Selon le colonel Denis Cochet, délégué militaire du département des Bouches-du-Rhône, le nombre de militaires sur Marseille pourra dépasser les 300.

Beaucoup de ces unités sont intervenues sur divers fronts à l’étranger lors d’opérations extérieures. Cette fois-ci, elles interviennent sur le territoire national en « projection intérieure« , le nom donné à ce dispositif.

« Certains de ces militaires se déplaceront, d’un point à un autre, pas pour des patrouilles, dans de petits véhicules blindés de transport« , ajoute le colonel Cochet. « 
Ces hommes, en coordination avec la police et les gendarmes, auront notamment pour mission de surveiller 24 heures sur 24 les 59 lieux de culte et la vingtaine d’écoles juifs du département, situés dans leur très grande majorité à Marseille.

« Si la menace se déplaçait vers d’autres lieux, on adapterait le dispositif » a assuré Jean-Paul Bonnetain, évoquant notamment le cas des mosquées dont certaines ont été dégradées depuis les attentats. « L’enjeu n’est pas de figer le pays, c’est de lui permettre de vivre« , a-t-il conclu.

Etats-Unis] Texte du compagnon Mickael Kimble, condamné à la prison à perpétuité

Ci-dessous un texte du compagnon Mickael Kimble, incarcéré depuis 28 ans à la prison de haute-sécurité ‘Holman’ à Atmore (Alabama, USA). Noir, homosexuel et anarchiste, il a été condamné à la prison à perpétuité pour avoir tué un blanc raciste et homophobe. Après de nombreux refus de libération conditionnelle par l’administration pénitentiaire, une nouvelle demande a été émise pour décembre 2015.

Lui écrire :

Michael Kimble
#138017
3700 Holman Unit
Atmore, AL 36503

Le site de soutien : anarchylive.noblogs.org

Contact du groupe de soutien : anarchy_live[at]riseup.net

MK

Allons plus loin

On peut dire que si nous voulons détruire l’oppression sous toutes ses formes, les prisons en sont le point de départ, d’autant plus que ces nombreuses formes sont davantage concentrées en prison que partout ailleurs dans la société, et que les prisonniers sont les cibles les plus vulnérables vis-à-vis de ces oppressions. De nombreuses personnes essayent de séparer les luttes en prison de la lutte globale pour la liberté et appellent cela “le mouvement anticarcéral”. J’ai moi-même pensé cela à une certaine période, mais nous ne pouvons pas séparer cela de la lutte globale. En tant qu’anarchistes, nous attaquons en même temps toutes les formes d’oppression. Nous essayons de comprendre la connexion entre les différentes formes d’oppression afin de pouvoir les surmonter, ainsi qu’une façon de pratiquer la liberté MAINTENANT, plutôt que de la reléguer à un avenir lointain.

La prison a englouti des millions de gens. Ceux qui ont eu la chance d’en échapper ont des problèmes de logement, d’emploi et d’éducation parmi tant d’autres problèmes résultant de la captivité par l’Etat. Une fois digéré par l’Etat dans leurs prisons, on est toujours en ligne de mire de la discrimination et en outre de l’oppression par la société. Les prisons doivent être abolies et la seule façon d’en finir avec les prisons est de détruire l’Etat. La seule issue du mouvement anticarcéral” est le réformisme. Nous devons aller plus loin. Nous devons rendre cette merde ingouvernable.

“Ils nous appellent criminels et nous le sommes en effet lorsque nous agissons en dehors des lois faites par l’Etat; Nous sommes libres uniquement lorsque nous agissons en dehors des lois faites par l’Etat”

repris du Chat Noir Emeutier

Trento (Italie) : attaque solidaire de banques

On apprend des journaux locaux que la nuit du 8 au 9 janvier dans le quartier S. Pio X à Trento, les vitrines et distributeurs de billets de plusieurs banques ont été détruits. D’après les photos (voir ci-contre), on peut lire : « liberté pour les incarcérés de Barcelone (A) ».

[Traduit de l’italien de informa-azione,

cette information provient de  ce site

 

Critique de l’« immédiatisme

piqure de rappel:
Nous vous invitons à des écoutes collectives des montages sonores antinucléaires “la fabrique de l’oubli “
que vous pouvez aussi retrouver sur internet à l’adresse suivante :
http://lafabriquedeloubli.noblogs.org/

lors des permanences du labo, les mercredi à 17h30, autour d’un thé ( par exemple)

les 14 et 28 janvier  / 11 et 25 février  /  11 mars…

n’hésitez pas non plus a faire tourner l’info autour de vous !

Dans le blog du laboratoire, une  publication d’ un texte du CAN mais la publication de ce texte  ci dessous s’impose à nous

L’immédiatisme est le dernier mot que se sont donnés les survivalistes
pour lesquels « L’incontournable urgence n’est malheureusement pas
d’attendre un changement de société ou de modèle économique pour un monde
meilleur. L’urgence est de sauver nos vies ! » .

 

La revendication d’un arrêt immédiat du nucléaire va de soi d’un point de
vue antinucléaire. Elle devrait aller sans dire. Deux choses sont
étonnantes. La première est que l’arrêt soit pourvu d’un adjectif – « 
immédiat » – comme si « progressif » avait jamais eu un sens en matière
nucléaire. La seconde que la formulation « arrêt immédiat » devienne un
slogan. Ce qui amène directement à forger une appellation, « immédiatistes
 », et une catégorie, « immédiatisme ».

Les auteurs de l’Appel pour des rencontres autour de l’arrêt immédiat du
nucléaire
du 9 juin 2012 s’expriment explicitement « en tant
qu’immédiatistes [2] ». Les rencontres de Culles-les-Roches posent ainsi un
point de vue et dessinent une position politique.

même ces rencontres, ce point de vue et cette position se déduisent
aisément : elles se satisfont d’emblée de contredire les tenants de la
sortie progressive du nucléaire. Il ne saurait donc en sortir que la
revendication d’une sortie la plus rapide possible puisque l’Appel du 9
juin pose « l’arrêt immédiat » comme un « mot d’ordre [qui] constitue une
position maximaliste n’excluant pas, pour certains, une sortie
progressive. »

Ce que jouent ces rencontres de Culles n’est rien d’autre qu’une
négociation sur les délais. Culles nous apparaît comme une tentative de
constituer une mouvance, sinon une fédération, « basiste », afin de
rejouer la scène fondatrice de Sortir du nucléaire. Alors même que
certains immédiatistes viendraient d’en… sortir. Il est significatif que,
lorsque apparaît l’idée d’un dépassement de la question strictement
nucléaire, elle s’exprime par une formulation aussi vague que « critique
de la société industrielle et technologique ». Et pas même comme un
préalable mais en tant qu’« axe de réflexion ».

Demander l’immédiateté de l’arrêt du nucléaire revient à poser les
questions « à qui ? » et « sur quel ton ? ». Or, s’agissant d’une
infrastructure d’ampleur étatique aux finalités capitalistes, et
inversement, la demande ne peut que prendre la forme politique des
revendications traditionnelles. Tant que le nucléaire est envisagé comme
un objectif unique et séparé, les conditions d’existence qui le rendent
nécessaires passent à l’arrière-plan. Dans ce monde, une diminution
progressive du nucléaire, d’ailleurs pas nécessairement contradictoire
avec son intensification (voir ASTRID [3]), peut tout à fait être
contemporaine de la progression d’autres formes d’exploitation des
ressources et des hommes via des produits estampillés de labels
alternatifs. Telles qu’elles sont annoncées, les rencontres de Culles
demeureront enfermées dans des formes de luttes spécialisées où les
médiations envisagées ne sont pas radicalement critiquées.

Aux « questions organisationnelles » – « comment prendre en compte les
organisations antinucléaires de type lobby, ONG, ou partis politiques dans
la préparation d’actions directes se voulant massives ? » – il y a belle
lurette que nous avons répondu : sans elles et contre elles. Et pas
seulement parce que ces organisations sont contradictoires avec des
actions directes massives.

Discuter du temps de refroidissement de la soupe dans la marmite de
l’avenir ne nous intéresse pas. Le nucléaire concentre le rêve absurde et
inhumain d’une exploitation de la terre qui semble atténuer celle des
hommes. Son utopie mensongère nous raconte que des brigades d’ouvriers
experts se substitueraient moins malheureusement aux armées de mineurs de
fond silicosés d’antan, et que les retombées radioactives ne sont
qu’accidentelles. Mais la contradiction de ce seul mensonge est
insuffisante si elle n’est pas étayée par une critique de la dépossession
qu’induit l’automation totalitaire qui lui est préalable dans l’ensemble
des aspects de l’existence moderne. Dans un monde devenu véritable
poubelle de l’histoire, ce qui nous importe ce sont plutôt les conditions
de l’usage du monde par les hommes. Autrement dit, les conditions réelles
et non réalisées de la liberté. Nous laissons le compte à rebours du
dépoussiérage en cours à ceux qui veulent avoir prise sur le chronomètre
et influer sur la mesure d’une agonie indéfinie devenue idéologie.

Ce présent dure trop à notre goût.

Le 3 septembre 2012
Association contre le nucléaire et son monde,
acnm@no-log.org

 

Les fanatiques et dogmatiques assassinent

 

Les terroristes c’est l’état nucléaire et les dogmatiques c’est aussi  pour nous les nucléaristes: Les « Charlie » déclarent  : « Tout ce monde avec nous. C’est beau et c’est étrange »

cette page ci -dessous est reprise sur le site internet de la  Cooordination Anti Nucléaire 84 attaqué en diffamation par Areva  le mardi 6 janvier 2015 

Nous avons perdu aujourd’hui 7 janvier 2015 des amis, des camarades, des frères antinucléaires radicaux de la première heure. La bêtise et le fanatisme ont eu raison de leur amour de la vie. Cette main criminelle est soeur de tous les barbares qui, enfermés dans leur dogme de croyances d’un autre âge, tuent ici comme à Fukushima, à Tchernobyl, au Niger. Le meilleur hommage qu’on peut leur rendre est de porter haut leur flambeau d’antinucléaires sans concession, de poser un acte, des actes de résistance à l’obscurantisme qu’il soit religieux ou techno-scientiste. Avec l’esprit de tous nos amis assassinés à travers le monde : arrêt immédiat du crime nucléaire quotidien.

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Depuis sa création en 1969 « Charlie Hebdo« , héritier de « Hara Kiri » et de « la Gueule Ouverte » du début de 1960. a toujours dénoncé la menace nucléaire civile et militaire en se positionnant aussi en permanence aux côtés des antinucléaires radicaux. Danielle Fournier : « Pour la manifestation contre la centrale du Bugey en 1971, Charlie Hebdo avait affrété des cars depuis Paris. Les trois-quarts des manifestants étaient des lecteurs du journal ».

. historique de Charlie Hebdo ici sur le site de reporterre auquel nous adressons nos pensées de prompte rétablissement à son journaliste Fabrice Nicolino, victime aussi ce jour dans les locaux de Charlie-Hebdo, de la barbarie faciste.

Et pendant ce temps là… l’Etat se venge contre ses opposants

LorraineActu, 10/01/2015 16:57
Un militant de la CNT (Confédération nationale du travail), poursuivi par la SNCF depuis 2006 après avoir participé à un blocage de voies ferrées lors d’une manifestation anti-CPE à Metz, a vu sa peine de 40.000 euros de dommages et intérêts, confirmée aujourd’hui en appel.
Pour information, la CNT est une organisation anarcho-syndicaliste. « C’est un coup dur. Mais j’irai en cassation, et jusque devant la Cour européenne des droits de l’Homme s’il le faut « , a déclaré Fouad Harjane à l’AFP. Même son de cloche de la part de Me Ralph Blindauer, son avocat, dénonçant un « acharnement » de la SNCF contre un homme  » qui n’a pas un rond. Nous ferons un pourvoi en cassation « , a-t-il ajouté.
Cependant, il est important de rappeler que ce pourvoi n’est pas suspensif. La SNCF peut en effet très bien exiger l’exécution de cette décision selon l’avocat.
Un « acharnement » de la SNCF
« Je pense que la SNCF aura la sagesse de considérer, d’une part, qu’elle n’a aucune chance de récupérer le premier centime, et d’autre part, que c’est quand même un peu “ crade ” de s’acharner sur un mec alors qu’il y en avait 800 sur les voies. Si la SNCF cherchait une décision symbolique, « c’est bon, elle l’a obtenue », a-t-il déclaré.
Pour rappel, Fouad Harjane, 34 ans, avait été condamné au civil en première instance en mars 2013 à verser près de 40.000 euros de dommages et intérêts à la SNCF pour un blocage de la gare de Metz par des manifestants anti-CPE le 30 mars 2006.
Cet incident avait provoqué de nombreux retards de trains. Le syndicaliste de la CNT avait alors dénoncé un  » procès politique pour l’exemple « .
Interrogé par l’AFP, un porte-parole de la SNCF-Lorraine s’est refusé à tout commentaire concernant  » une décision de justice ».

reprisdans les brèves du désordre

Florence (Italie) : un jour de l’An festif

Solidaires et complices du banc de S. Ambrogio** !  »

Vandales le jour de l’An, vandales toute l’année
La nuit du jour de l’An à Florence ont été bouchés de nombreux distributeurs de billets, taguées et brisées des vitrines de magasins de luxe du centre ville, et crevés les pneus de plusieurs* Fiat 500 rouges en auto-partage [les Autolib italiennes] qui appartiennent au Freciarossa [TGV italiens].
Solidaires et complices du banc de S. Ambrogio** !  »
NdT
* Huit selon la presse locale
** La nuit du 31 décembre, le banc en pierre situé devant la fameuse église de S. Ambrosio et dans la zone de la faune nocturne a été brisé, provoquant un scandale local.
[Traduit de l’italien de informa-azione, Lun, 05/01/2015 – 19:28

repris dans brève du désordre