Madrid (Espagne) : Deuxième rencontre contre le système techno-industriel et son monde

attaque noblogs.org publié le 24 mai

Deuxième Rencontre Contre le Système Techno-industriel et son monde

25, 26 et 27 mai au CSO La Gatonera (C/ Valentin LLaguno 32, métro Oporto (Madrid))

Les 25, 26 et 27 mai aura lieu la « deuxième rencontre anarchiste contre le système techno-industriel et son monde ». Un lieu où nous rencontrer, nous connaître, débattre, diffuser et aiguiser nos idées contre l’organisation industrielle du monde. Au long de ces journées il y aura un espace pour les éditeurs et des cantines 100 % végétariennes.

Nous voulons que cette rencontre soit un outil de plus pour combattre le système techno-industriel, parce que nous pensons que le terrain d’affrontement doit se concentrer sur le domaine du progrès technologique, puisque c’est ce qui trace les dynamiques actuelles et futures de la domination sur tous les aspects de notre vie : sociaux, politiques, économiques et environnementaux. Car contrairement à ce que défendent de nombreux gauchistes, un système technique ne pourra jamais être neutre, car indissociable d’un système économique, politique, environnemental et social.

Le projet techno totalitaire a déjà plus de deux siècles. Un projet qui donne le coup de grâce à ce qui reste d’imprévisible, surprenant et digne dans le monde. Une attaque contre tout ce qui s’oppose à l’organisation technique du monde. Une attaque contre l’autonomie, la liberté et la biodiversité.

C’est pour cela que nous devons refuser l’idéologie du progrès, celle qui rejette tout ce qui n’est pas quantifiable ; qui a un point de vue mécaniste sur les êtes vivants et la nature ; qui fait les louanges du déterminisme scientifique et transforme tout le vivant en marchandise.

Chacun des progrès du système techno-scientifique-industriel, qui a transformé le monde en un immense laboratoire dans lequel tout et tous sommes des cobayes, nous rapproche chaque fois un peu plus de la colonisation de nos corps (qui sont fragmentés en prothèses interchangeables), et de nos esprits (convertis en machines programmables algorithmiques). L’avancée des dites technologies convergentes NBIC (Nanotechnologie, Biotechnologie, Information et Communication), un projet du pouvoir né de la technocaste américaine qui cherche le contrôle des éléments (en étant capable de modifier leurs caractéristiques naturelles) et des processus matériels de la vie sous toutes ses formes : animales (humains et non humains) et environnementales, est en train de réussir à contrôler le vivant de façon absolu.

On remarquera dans ce processus la reproduction biotechnologique de l’être humain, à travers ce qui se cache dans l’eugénisme. En suivant la logique de l’organisation industrielle, la procréation devient une énième partie de cette dernière.

Nous parlons de la production industrielle de bébés, dans laquelle le laboratoire devient en même temps une usine (où l’ouvrier-biologiste-technicien transforme le bébé en un produit standardisé, manipulé et personnalisé à la demande des patrons de l’ordre existant) et un supermarché où les parents choisissent l’article, euhh non … le bébé, désiré et programmé. Les techniques ne manquent pas pour cela, depuis la PMA (procréation médicalement assistée), en passant par la FIV (fécondation in vitro) ou encore le diagnostic préimplantatoire. Ce business brasse déjà des milliers de millions partout dans le monde, et l’Espagne n’est pas à la traîne.

En rajoutant à cela les avancées technologiques continuelles, on voit se réaliser le grand rêve scientifique de détruire tout le vivant, tout ce qui est imparfait, qui n’est pas quantifiable, qui est incontrôlable, désordonné, tout ce qui échappe à leur logique mécaniste. La création de l’humain-machine, du monde machine, est chaque jour plus proche, si ça n’est pas déjà là.

Tout développement du système techno-industriel s’accompagne de grandes quantités de nocivités, détruisant l’environnement et les conditions de vie d’une façon brutale au cours des deux derniers siècles. Le système soumet tout ce qui est vivant à une dose d’intoxication continuelle qui prend des formes multiples, depuis les produits chimiques (qui sont la cause d’une grande partie des maladies modernes), les ondes électromagnétiques, les radiations nucléaires, et un très grand etcétéra qui semble ne pas avoir de fin dans un monde artificialisé et programmé. Et c’est ce même système qui impose les solutions technologiques pour compenser ses propres dommages. Tout cela sous les applaudissements stupides de la gauche progressiste qui pense qu’il est possible d’en finir avec cette dévastation en soutenant l’État, ou par d’autres moyens réformistes.

Nous pensons qu’il y a deux façons d’agir face à la dévastation : nous pouvons implorer les autorités pour qu’elles nous fournissent des tablettes d’iode pour limiter les effets nocifs d’un accident nucléaire ou lutter pour la fermeture des centrales nucléaires ; nous pouvons soutenir la recherche sur les implants neuronaux pour réduire les effets du Parkinson, ou lutter pour détruire les pesticides chimiques qui sont la cause principale de cette maladie ; nous pouvons soutenir la reproduction artificielle de l’être humain ou lutter contre les usines de produits chimiques qui stérilisent la population… La vieille dichotomie : réforme ou révolution. Nous croyons qu’il n’y a pas de choix. Il n’y a rien à réformer dans le monde machine. Le changement climatique ne pourra pas se résoudre avec un État fort, et la biotechnologie ne mettra pas un terme à la faim dans le monde. Les problèmes crées par le progrès ne peuvent pas se résoudre par de nouvelles avancées technologiques, car cela ne fait que nous rapprocher un peu plus de l’abîme. Il n’y a que la lutte pour l’autonomie que nous fera récupérer nos vies et la liberté en finira avec la dévastation. Aucun Dieu ne nous sauvera, ni religieux ni scientifique. Nous ne pouvons pas nous empêcher d’observer, bien que brièvement, qu’une autre des caractéristiques de ce système de contrôle social, afin que tout le vivant soit manipulé, standardisé et programmé selon le bon vouloir des patrons, c’est la nécessité du contrôle absolu. Et dans ce contrôle absolu les avancées technologiques jouent un grand rôle : les Smart Cities, les réseaux sociaux, la biométrie, les test ADN. Nous pourrions dire que grâce au Big Data et l’Internet des objets, le mouvement ou l’activité de n’importe quel être vivant ou objet sont totalement contrôlés.

Nous rajoutons enfin que nous ne voulons pas contribuer au catastrophisme, que nous considérons comme un outil utilisé surtout par des groupes de la gauche (parlementaire jusqu’aux anarchistes) afin de perpétuer l’aliénation. Face à une vie chaque fois plus artificialisée et superficielle il ne nous reste que la lutte, un long chemin vers la liberté et l’autonomie sur lequel il n’y a pas de place pour le dialogue ou la négociation avec ceux qui ont déclaré la guerre au vivant et à chaque être exploité et dépossédé.

Des anarchistes contre la nocivité

PROGRAMME :

-Vendredi 25 mai
19h Présentation-débat : « Smart City … l’invasion digitale dans la vie quotidienne », par Negre i Verd.

-Samedi 26 mai
12h Présentation-débat : « Luddites, au-delà de la destruction de machines », par le collectif Moai.

16h Atelier pratique : « Laisser des traces ? », par Negre i Verd.

18h Présentation-débat : « Fukushima, l’énergie nucléaire et son monde : une épidémie d’ignorance », par Thierry Ribault.

20h « Les nouvelles frontières de la marchandisation du vivant et de la biologie reproductive », par des compagnonnes italiennes des collectifs «Resistenze al nanomondo » et « Le Ortiche ».

-Dimanche 27 mai
12h Présentation-débat : « Expériences dans la lutte contre la nocivité et le développement techno-scientifique : l’exemple italien », par des compagnonnes italiennes des collectifs «Resistenze al nanomondo » et « Le Ortiche »

16h Atelier pratique : « Médecine naturelle »
18h Présentation-débat : « techno-science et société industrielle », par le collectif «Cul de Sac »

Parution: KAIROS n°4 – Mai 2018

[reçu par mail]

Nous vous annonçons la sortie d’un nouveau numéro de Kairos pour ce mois
de mai 2018. Il s’agit exceptionnellement d’un quatre-pages autour des
luttes actuelles dans les facs, sur le bocage de Notre-Dame des Landes
et des émeutes parisiennes du 1er mai.

Sommaire :
– Et si tout le monde détestait la domestication ? Récit sur les
occupations de facs : p.1-2
– ZAD partout, État nulle part – Chronologie des actions de solidarité :
p.2-3
– Rien n’est fini – Souvenirs d’un 1er mai parisien : p.4
– Comme un amer goût de déjà-vu : p.4

 

https://kairosjournal.noblogs.org/post/2018/05/22/kairos-n4-mai-2018/

Foix (Ariège).Occupation de la DDCSPP

Note: Pour combattre face  l’agriculture high-tech dans la Drôme dans le dauphiné libéré Publié le 02/03/2018

https://iaata.info

publié le 20 mai 2018

Le 20 mai 2017, l’éleveur Jérôme Laronze était tué par les gendarmes, suite d’une longue série de harcèlements et de contrôles agricoles à répétition. Un an après, nous avons décidé d’occuper l’administration qui organise ces contrôles dans chaque département, la DDCSPP. Nous étions une bonne centaine, accompagnés de neuf brebis. Ensuite, nous avons fait une manifestation dans les rues de Foix. Voici le texte qui a été lu aux agents de la DDCSPP et diffusé dans la ville.

Qui nous protège de la Protection des populations ?

Le 18 mai 2018, depuis les bureaux de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de Foix (Ariège).

Il y a un an, le 20 mai 2017, Jérôme Laronze, éleveur de vaches dans le Mâconnais, était abattu par un gendarme. Nous sommes aujourd’hui dans vos bureaux parce que l’administration agricole dont vous êtes les agents porte une lourde responsabilité dans la mort de cet homme.

Derrière la violence des forces de l’ordre, c’est le harcèlement administratif de vos collègues de Saône-et-Loire qui a conduit à cette exécution. En 2014, ils décident d’immobiliser la totalité de son troupeau : il ne peut plus déplacer, abattre ou vendre ses bêtes. Tout cela parce qu’il n’a pas déclaré dans le délai légal de sept jours la naissance de 45 animaux à l’ Établissement départemental de l’élevage (EDE). Les bêtes sont pourtant identifiées par des boucles numérotées. À partir de là, la mécanique administrative se met en marche. Les injonctions et menaces de l’administration se multiplient, les contrôles vétérinaires sont systématiquement accompagnés par des gendarmes. En juin 2016, les contrôleurs et les gendarmes font paniquer les vaches qui sont poussées dans la rivière. Cinq d’entre elles sont blessées et meurent dans les jours suivants. Jérôme Laronze n’obtient aucun dédommagement et la DDCSPP continue de lui mettre la pression. L’administration décide d’en finir avec sa ferme. Le 11 mai 2017, les contrôleurs viennent faire le recensement du troupeau en vue de sa saisie. Ce jour là, les gendarmes sont plus nombreux que d’habitude et sont accompagnés de pompiers. Ils veulent embarquer Jérome Laronze pour l’interner en psychiatrie. Il refuse et prend la fuite en tracteur. La traque des gendarmes va durer neuf jours. Le 20 mai au matin, alors qu’il dort dans sa voiture, il est surpris par une patrouille de gendarmes ; il tente une nouvelle fois de s’échapper et est abattu de plusieurs balles dans le dos.

Bien sûr, vous allez nous dire que vous n’êtes pas responsables. Il n’ y a jamais personne de responsable chez vous. Nous sommes pourtant bien à la « Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations ». C’est bien vous qui coordonnez tous les contrôles dans les fermes du département. Vous êtes chargés de faire appliquer les politiques agricoles de l’Europe et du ministère. Votre rôle est de nous imposer, par la contrainte s’il le faut, chaque nouvelle norme que vous mettez en place avec l’industrie agro-alimentaire.

Ce qui est arrivé à Jérôme Laronze, nous le connaissons bien. C’est la logique de votre administration poussée à l’extrême. Celle qui fait disparaître les paysans depuis plus de 60 ans. Sous prétexte de résoudre des crises sanitaires à répétition, vous nous imposez vos règles absurdes. Vous nous obligez à remplir des centaines de formalités administratives qui ne correspondent jamais à notre réalité. Vous imaginez depuis vos bureaux que le travail de la terre rentre dans des cases et des tableaux. Vous vous cachez derrière des considérations de « santé publique » pour imposer des fromageries stériles, des vaccinations dangereuses et des normes de « bien-être animal » qui maltraitent les animaux. À chaque nouvelle norme que vous pondez, des paysans mettent la clef sous la porte parce qu’ils n’ont pas les moyens de les appliquer. C’est la grande machine à trier. Vous faites régner sur le monde paysan un climat de suspicion permanent. Il n’est pas rare de recevoir des courriers de menace de sanctions. Lorsque vous déclarez l’immobilisation d’un troupeau, vous n’avez aucune intention d’aider ni l’éleveur ni les animaux.Vous n’avez aucun problème à saisir des troupeaux entiers et à les envoyer à l’abattoir. Un troupeau, c’est toute une vie et vous n’avez aucun scrupule à la foutre en l’air parce qu’un papier a été mal rempli.

Chaque année, plus de 200 paysans se donnent la mort. Vous appelez cela des « épidémies » de suicide et vous faites des « plans de prévention » qui consistent à raccompagner gentiment vers la sortie « les agriculteurs fragilisés », à coup de médicaments, de blouses blanches et de maisons de repos. Mais Jérôme Laronze, lui, n’est pas mort seul accroché à la poutre de sa grange. Jusqu’au bout, il s’est exprimé sur la condition d’agriculteur aujourd’hui. Avec une grande lucidité, il a tenté de briser le silence des campagnes. On pouvait lire dans le journal de Saône-et-Loire du 19 mai 2017 ses mots :

« L’hyper-administration […] n’apporte rien aux agriculteurs, sinon l’humiliation et les brimades. Cela ne rapporte qu’aux marchands et aux intermédiaires. Mon cas est anecdotique, mais il illustre l’ultra-réglementation qui conduit à la destruction des paysans. Les dossiers de la politique agricole commune sont devenus tellement compliqués que les paysans payent des gens pour faire leurs déclarations. Il y a une solitude de l’agriculteur face aux nombreuses questions des contrôleurs. Pour avoir la paix le paysan va signer tous les papiers qu’on lui tend. […] Le paysan, on le culpabilise du matin au soir. Et le jour où il se déculpabilise, on lui envoie les gendarmes. »

Considérant le sort qui a été fait a Jérôme Laronze, nous avons décidé de nous protéger collectivement de vos services. En attendant la disparition de la DDCSPP, nous exigeons la suppression de toutes les mesures administratives qui ont conduit a l’éxécution de Jérôme Laronze.

Ainsi nous exigeons :

L’arrêt de la présence des gendarmes lors des contrôles sur les fermes ;
L’arrêt des menaces et de la suspicion permanente des contrôleurs ;
L’arrêt des sanctions pour les déclarations de mouvements faites hors des délais légaux ;
L’arrêt des sanctions pour défaut d’identification ;
L’arrêt des sanctions pour la soi-disant « maltraitance animale » ;
L’arrêt des poursuites judiciaires de votre administration contre les agriculteurs ;
L’arrêt des saisies et de l’abattage des troupeaux ;
L’arrêt des hospitalisations sous contraintes ;
Et l’arrêt des contrôles sur les fermes.

Des paysans fragilisés (par l’administration) et leurs soutiens.

P.-S.

Le tract en PDF

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Paris, France : Les proto-flics dégagent des étudiants de leur université !

repris de sans attendre demain

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Mercredi 16 mai, des occupants du site de Clignancourt sont parvenus à exclure de leur occupation une bande de dangereux agitateurs à prétentions révolutionnaires.

La bande en question, constituée selon nos estimations de deux à cinq individus, se seraient – selon les dires des occupants – rendus coupables d’un crime de lèse-université  : ils auraient, dit la rumeur (ou la légende ?) eu l’extrême impudence de taguer « MORT A L’ETAT » sur l’un des murs du site de Clignancourt. Il faut avouer que l’existence de tag dans cette belle institution, chèrement défendue par ses occupants (une telle passion pour l’ordre a de quoi laisser planer le doute sur la radicalité desdits bloqueurs…), pouvait légitimement surprendre, puisqu’un comité informel de gestionnaires avait interdit toute dégradation du complexe universitaire-carcéral, au nom du bon déroulé de ses négociations avec l’administration (s’inscrivant ainsi dans la plus sombre tradition réformiste).
Ce comité de bons citoyens avait également eu la courtoisie de signifier à notre bande de dangereux agitateurs que cette occupation était la leur, et non pas celle de n’importe qui (comprenez : la fac appartient à ceux qui la gèrent).

A ce premier crime, suivi d’une menace d’exclusion (notre comité ayant la politesse de prévenir avant de vous mettre dehors à coup de bureaucratie au cul), s’était ajouté le très vandale débranchage (!) de deux caméras de surveillance, dans l’optique de comploter en toute tranquillité contre la prise de pouvoir par les gestionnaires de l’occupation de Clignancourt.
Heureusement pour nos bureaucrates en devenir, ces malheureux agitateurs furent renvoyés sur vote du Comité de mobilisation (ce conseil de discipline auto-institué aura eu le mérite de tracer la continuité entre l’autoritarisme administratif et ses défenseurs dans les rangs de la lutte). Notons, au passage, que pour d’ardents partisans du citoyennisme, nos apprentis-flics se passent facilement du vote de l’AG pour renvoyer ce qui risque de la mettre en péril – par ailleurs, ces charmants bureaucrates ne semblent pas avoir de problème à laisser l’UPR discourir dans « leurs » AG. Il faut donc en conclure que, pour les occupants de Clignancourt et son pouvoir reconstitué, Asselineau vaut mieux que l’expression sous-subversive de quelques individus en mal d’absolu – qu’on aurait peut-être d’ailleurs pas dû sous-estimer, dans la simple mesure où une lutte intestine dans les règles de l’art aurait au moins eu le mérite d’animer l’ambiance cafardo-cadavérique qui règne sans partage sur les AG de Paris IV.
En somme, les nouveaux bureaucrates de Clignancourt auront démontré ce jour-là qu’à force d’oublier de tuer le flic dans nos têtes, on finit par en devenir un soi-même.

[Publié sur non-fides, dimanche 20 mai 2018]

Marly-la-Ville, France : Couper les artères de ce monde d’aliénations

Depuis ce mercredi 16 mai en milieu d’après-midi, il n’y a plus d’internet, ni télévision, ni téléphone fixe à Louvres et à Puiseux-en-France, et aussi à Fosses et Marly-la-Ville. Le sabotage s’est produit sur la D 184, à Marly-la-Ville, où deux câbles de grandes capacités de l’opérateur Orange ont été coupés. Le réseau ADSL a été fortement impacté.

Le lendemain, ce sont les services de la mairie de Louvres et de la police intercommunale qui ont été perturbés. mais aussi le service, qui ne pouvait être joignable que par téléphone portable. Des magasins et boutiques étaient également privés de connexion Internet… et donc de paiement par carte bancaire.

« A quand un retour à la normale ? », s’interroge la presse locale: « Certains clients pourront d’ores et déjà réutiliser leur service de téléphonie, de télévision et Internet à partir de samedi. Pour le second câble, les travaux s’avèrent plus complexes et nécessitent un délai plus long. Le rétablissement complet des services est prévu à ce jour au 25 mai », précise l’opérateur.

[Reformulé de la presse, 18.05.2018]

Valence (26000)Le 22 mai manifestation unitaire de la fonction publique, accueil de la marche.( MAJ)

le 22 mai les lycéen-n-es ont bloqué le lycée camille vernet  de 7h à 12h..la publication de l’article du dauphiné libéré  du 23 mai est nauséabond . il oublie de signaler que toute la matinée le les flics en bourgeois ont  tenté de semer le trouble parmi les bloqueurs sous les yeux satisfaits de l’administration du lycée. et aussi des étudiants d’extrême droite  de l’université de valence ont renforcé les « anti bloqueurs »,qui ont essayé de déclencher une bagarre en détruisant une parti de la barricade.   ceux là même  qui  terrorisent les étudian -n-es  valentinois-es

Aucun texte alternatif disponible.

le 22 mai pour la défense d’une éducation public et ouverte et contre la casse des services publics.Dans un contexte où , travailleurs.ses, étudiant.es, apprenti.es, sans-papiers, chômeur.ses, retraité.es… subissons des attaques généralisées du gouvernement, nous ne pouvons plus nous permettre de mener la lutte en ordre dispersé, secteur par secteur, entreprise par entreprise, université par université et dans les lycées
Manifestation à 14 h,  partira de la Gare pour rejoindre la Préfecture

A 16h au Pont Mistral . :

À pied vers Calais

le pont frédéric mistral a été bloque par la manifestation( événement très rare )  qui accompagnait la Marche( ,La marche est organisée par L’Auberge des Migrants et reliera la vallée de la Roya et Vintimille (Italie), à Calais etDouvres (Angleterre) du 1^er mai au 7 juillet 2018. L’Auberge des Migrants en est le maître d’oeuvre, tant d’un point de vue logistique qu’idéologique.La Marche, regroupant de 30 à 50 marcheurs, passera à Valence le mardi 22 mai en provenance de Montélimar.)

 

Organisation du cortège d’accompagnanTEs :

 

Puis  la manif arive enfin à 17h,,  la place Porte Neuve où  une courte prise de parole d’accueil qui a été prononcé.

De là nous emprunterons l’avenue Victor Hugo puis la rue Lesage d’où nous rejoindrons le foyer « La Farandole » (La structure qui a remplacé le Foyer laïque)dans le quartier de Valensolles

Repas au foyer prévu à 19h : tiré du sac pour les accompagnanTEs , pour les marcheurs concocté par les habitant-e-s du quartier.

L’apéro et le repas seront animés par le duo musical « Mambouss »

Les marcheurs seront hébergés chez les militants.

Le lendemain mercredi 23 : Un petit déjeuner collectif sera offert à la MPT La farandole à Valensolles à partir de 7h30 et les marcheurs se rendront à la gare pour prendre le train.,en direction de St Vallier.

 

Montélimar( 26200): le 21 mai des marcheurs pour soutenir les migrants

La Marche Solidaire pour les migrants est en route. Partis de Vintimille le 30 avril, les marcheurs vont parcourir 1470 km et rejoindront Londres le 8 juillet, en passant par Montélimar le 21 mai prochain. Cette marche citoyenne et solidaire plaide  »pour un véritable accueil, contre le blocage des frontières et contre le délit de solidarité ».

 

Le collectif d’associations réunies autour de l’ASTI* invite « tous les citoyens sensibles à la cause des migrants et réfugiés » à se joindre à eux pour partager ces moments de rencontres et de dialogue, voire à joindre leurs pas aux leurs, pour quelques kilomètres, si ce n’est une ou plusieurs étapes (la marche comporte 60 étapes, qui font entre 20 et 25 km, soit en moyenne 5 à 6h de marche par jour).

La Marche Citoyenne et Solidaire pour les Migrants

L’organisateur de la Marche est l’Auberge des Migrants, en lien avec la Roya Citoyenne, et avec des « relais locaux », citoyens, associations et collectifs d’aide aux réfugiés dans chaque région étape.

« Nous marchons pour l’accueil des migrants, contre le « délit de solidarité », contre le blocage de la frontière franco-italienne et de la frontière franco-britannique.
Nous demandons la liberté de circulation et d’établissement des migrants en Europe et en France : pas de blocage des frontières à l’intérieur de l’Europe, notamment entre la France et l’Italie, entre la Grande-Bretagne et la France ; pour les migrants, liberté de choix du pays dont ils veulent demander la protection.
Nous sommes solidaires avec les migrants :  la fin du « délit de solidarité » et des autres entraves au travail des citoyens et des organisations d’aide aux migrants. »

Cette marche a également pour but de valoriser le travail des citoyens, des associations, des collectifs qui aident les migrants, dans les 60 villes-étapes, et de créer du dialogue avec les citoyens. Elle a aussi pour objectif la collecte de fonds et l’encouragement à la collecte des biens nécessaires aux migrants.
Tout le programme pour l’étape montilienne

Les marcheurs arriveront de Pont-St Esprit le lundi 21 mai

La pause casse croûte de la marche des migrants à Viviers au bord du Rhône

La pause piqe-nique de la marche des migrants à Viviers au bord du Rhône

et arriveront à Montélimar dans l’après-midi et repartiront pour Valence le lendemain matin.

Lundi 21 mai:
– à 16h : regroupement des véhicules sur le parking du Palais des Congrès afin d’organiser un covoiturage pour ceux qui souhaitent marcher
– à 17h: rv à la Chapelle de Daurelle (zone de Gournier) pour accueillir les marcheurs sur la ViaRhôna et suivre le canal et le Roubion jusqu’à Montélimar
– à 18h : regroupement sur le parvis du Temple pour prises de parole et échanges
– vers 19h30 : halte conviviale au Domaine des Roches à l’Homme d’Armes avec un concert de Manbouss et un repas partagé avec la soupe d’Aziz. Les marcheurs seront hébergés au domaine.

Mardi 22 mai :
– à 8h : covoiturage du Domaine des Roches à la gare de Montélimar
– à 9h : départ des marcheurs de la gare de Montélimar vers La Voulte et Valence.

Le collectif vous invite à venir nombreux et en famille, et à diffuser l’information autour de vous.

Illustration : Jean Le Strix
reformulé à partir de plusieurs médias

 

Athènes [Grèce]: Attaques des cellules FAI / FRI à la cour d’Evelpidon (24/03/2018)

 

Une cellule de la Anarchiste informelle / Fédération internationale Front révolutionnaire (FAI-FRI), nommé Cercle de Urban Asymétrique guerre, a revendiqué la responsabilité d’une attaque à l’explosif contre les tribunaux Evelpidon d’Athènes, a eu lieu à l’aube le samedi 24 Mars. La police et les médias institutionnels ont d’abord essayé de garder l’attaque cachée tout en gardant un silence strict sur l’incident, mais maintenant ils ont reconnu son existence après la publication de la plainte sur le site d’Indymedia Athènes. La bombe a explosé dans un poste de police derrière le palais de justice, causant des dommages mineurs et aucune victime.

La longue déclaration de l’Asymmetrical Urban Warfare Club stipule entre autres choses:

« Samedi matin 24 mars 2018
Nous avons placé un engin explosif de faible intensité contenant un demi-kilo de poudre dans le poste de garde à l’arrière des tribunaux d’Evelpidon.
Nous savons que notre appareil fonctionnait correctement, car lorsque nous étions loin de l’endroit, nous pouvions entendre le bruit de la détonation, qui s’est produit au moment précis où nous l’avons mis à exploser. Nous ne savons pas quel genre de dommage matériel cela a causé parce que notre attaque a été cachée par le régime. « 

L’action a été menée en solidarité avec les prisonniers anarchistes collègues Konstantinos Giagtzoglou, Gerasimos Tsakalos, Nikos Romanos, Argyris Dalios, Dimitris et Giannis Politis Michailides, tout récemment condamné à de longues années excessivement en prison en vertu de la loi antiterroriste draconienne 187A.

L’attaque a également été créé en réponse directe aux attaques des organisations fascistes et l’État grec contre les espaces occupés à Thessalonique, Athènes et Volos, et insurrectionnels mémoire combative du camarade anarchiste Lambros Foundas, membre du groupe de guérilla urbaine lutte révolutionnaire, tué par des balles policières le 10 mars 2010.

Nous concluons ce rapport avec un autre passage tiré de l’affirmation:

« Notre douleur, nos négations et nos affirmations sont armées, elles vont à la contre-attaque, elles deviennent têtues, elles deviennent des calculs froids de probabilités, elles s’organisent de manière informelle et elles deviennent collectives. Nous cessons de pleurer et d’éliminer toutes les hésitations, n’ayant que notre désir de vivre cette guerre dont beaucoup ont dit beaucoup comme notre seul guide. Guerre anarchiste contre les États, l’économie, le commerce, les nations, le patriarcat et contre toutes les formes de coercition et d’exploitation. « 

(article écrit par Insurrection News basé sur des informations publiées dans les médias grecs et sur Indymedia Athens)

traduction de  http://croceneranarchica.it/

Dans les Alpes on va marcher? d’autres sont traqués! La militarisation tue!

https://www.ledauphine.com

Le corps sans vie d’un homme découvert par des promeneurs

Le procureur de la République de Gap Raphaël Balland vient d’annoncer la découverte par des promeneurs du corps sans vie d’un homme, ce vendredi 18 mai, dans un bois du  Montgenèvre.

Le vendredi 18 mai 2018, en fin d’après-midi, la découverte du corps sans vie d’un homme à la peau de couleur noire dans un bois situé sur la commune de Montgenèvre, en amont du hameau des Alberts »,

Le corps a été découvert dans un bois entre la commune de Montgenèvre et le hameau des Alberts. Photo Le DL / Justin MOUREZ

Mort au  montgenèvre un autre garçon migrant, tombé dans une falaise. Après un long voyage à pied ici, il a terminé son aventure. Libre de se déplacer dans le monde, mais sans ce bout de papier qui le ferait « égal » aux autres devant la loi. Libre de remplir les rangs des exploités et du chantage qui, comme lui, passent la frontière par la porte cachée des cols alpins.

Depuis quelques jours, la nouvelle circulait de manière informelle, elle est maintenant confirmée par les journaux : son corps a été retrouvé par un randonneur et comme d’habitude témoin ne peut avoir été que la police (ou quelqu’un qui partageait avec lui le voyage, mais qui serait considéré comme un Témoin peu crédible).

Ce sont des embuscades militaires habituelles avec la police cachée dans les buissons dans le noir, qui surgit soudainement pour arrêter et repousser les gens sans papiers. Ce qui cause des fuites précipitées et fatales, comme pour Mathew Blessing, précipitée dans la Durance et morte noyée. Là encore, ce n’est pas la montagne qui tue, mais le système de contrôle des frontières, la police, le nationalisme, les raids. Les États et le capital européen, alors qu’ils continuent à exploiter les terres lointaines avec le néocolonialisme et les guerres, avec le chantage des permis de séjour et de ce que l’on appelle l' »accueil » créent les conditions pour exploiter ici les personnes qui viennent de ces lieux.

A cela sert la frontière, à unir ceux qui sont « à l’ intérieur » (tous, pauvres et riches mais dans les intérêts des riches) contre ceux qui sont dehors (toujours les pauvres, toujours dans les intérêts des riches). Pour ceux qui sont « dehors », s’ils viennent  ici, le système prévoit une condition d’infériorité légale, d’exclusion culturelle et d’exploitation économique. Tout est  caché derrière un simple et respecté mot : la « légalité ». mais la vie est autre que le respect de la loi.