Archives mensuelles : juillet 2016

L’état d’urgence prolongé pour six mois par l’Assemblée

attaque.noblogs.org

extrait du Monde / mercredi 20 juillet 2016

Et de quatre. Dans la nuit de mardi 19 à mercredi 20 juillet, les députés ont donné leur feu vert à une nouvelle prorogation de l’état d’urgence au terme d’un débat houleux dans l’hémicycle, bien loin de l’ambiance consensuelle des premières fois. A 4 h 53, et à 489 voix contre 26 et 4 abstentions, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi du gouvernement en étendant la durée de prolongation de cet état exceptionnel de trois à six mois, soit jusqu’à la fin du mois de janvier 2017. […]

Outre l’extension à six mois de la durée de prorogation, une poignée de propositions de l’opposition ont toutefois été reprises. Le rapporteur, Pascal Popelin (Parti socialiste, Seine-Saint-Denis), a ainsi rejoint le président du groupe de droite Christian Jacob (Seine-et-Marne) pour autoriser, pendant l’état d’urgence, lors des contrôles d’identité, la fouille des bagages et des véhicules sans instruction du procureur de la République si le propriétaire ne donne pas son accord.

Un amendement d’Eric Ciotti, ayant pour objectif de « supprimer, en matière de terrorisme, toute automaticité de réduction de peines », a également été adopté. Mais, dans l’ensemble, la grosse offensive de surenchère sécuritaire de la droite, emmenée principalement par le député niçois, a été endiguée.

Les mesures pour autoriser la fermeture administrative de certains lieux de culte ou interdire leur financement par des fonds étrangers n’ont pas rencontré de consensus, tout comme les propositions d’assigner à résidence ou de placer sous surveillance électronique les personnes fichées « S » et celles visant à faciliter les expulsions des étrangers soupçonnés ou condamnés pour terrorisme. […]

Dans le cadre de l’état d’urgence, 77 personnes sont toujours concernées par les assignations à résidence. Quant aux 3 594 perquisitions administratives menées jusqu’au 25 mai, elles ont permis l’ouverture de près de 600 procédures judiciaires et la saisie de 756 armes, dont 75 armes de guerre. Plus de 950 personnes font aujourd’hui l’objet d’investigations de la part de la juridiction antiterroriste. Enfin, depuis le rétablissement des contrôles aux frontières, le 13 novembre dernier, 48 millions de personnes ont été contrôlées ; 28 000 individus ont été empêchés d’entrer sur le territoire.

BURE: comme à SIVENS, des milices pour protéger les intérêts des nucléocrates ?

  lu sur indymedia nantes

Compte rendu d’une personne de retour de Bure où un car était parti rejoindre l’appel à ré-occupation de la forêt de Mandres contre sa destruction par l’Andra qui projette d’y enfouir des déchets radio-actifs.

Retrouver l’appel par ici : http://vmc.camp/week-end-de-reoccupation

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Suite à l’appel à participer à la réoccupation de la forêt de Mandres ce samedi, nous partons vendredi soir à 52 dont 38 de Nantes pour Bure. A notre arrivée le matin, nous sommes merveilleusement bien accueilli(e)s par les habitants de la maison de la résistance qui nous proposent pain, thé, café, tisane de verveine à volonté….
L’ambiance est joviale malgré la lourdeur des évènements passés (violence de l’expulsion du 4 juillet / référé demandant l’illégalité de cet acte débouté vendredi / loi autorisant le projet d’enfouissement votée lundi à l’Assemblée nationale par 20 députés seulement et en l’absence du ministre de l’environnement préférant faire des selfies avec les footeux…) et malgré l’appréhension de la journée à venir. A 10h, nous marchons vers la forêt et faisons un « sitting » à proximité où nous sont proposés en plein milieu d’un champ eau, jus de pomme, galettes tandis que nous observons au loin le va et vient des convois bleus… A 12hoo, des consignes de sécurité précieuses nous sont communiquées ainsi que la carte de la forêt et des environs. Nous nous dirigeons alors vers la lisière de la forêt en scandant des slogans comme « La forêt est à qui ? Elle est à nous! » « oui à la justice sociale / non à l’enfer nucléaire ».

Plus nous (entre 400 et 450 avec une grande proportion de jeunes âgé(e)s de 20 à 35 ans) nous approchons et plus nous réalisons l’importance du dispositif policier mais nous continuons notre marche et après un échange de lacrimo, fumigènes, pierres er flashballs, les manifestants se séparent les uns restant à mobiliser les troupes « visibles » au sud tandis que les plus aguerri(e)s gagnent le nord parvenant à pénétrer la forêt. Nous restons environ 1h 30 face à face avec les crs certains les fixant yeux dans les yeux, d’autres les interpellant par des slogans…

soudain, l’hélicoptère s’envole, les troupes se dispersent en se regroupant plus au sud nous laissant étonnamment la voie libre pour pénétrer à notre tour dans la forêt. Soulagé(e)s, un peu hébété(e)s, nous constatons alors les premiers méfaits de l’Andra dont les bulldozers ont creusé sans discernement une large voie dans les sous bois; nous sommes en train de nous y engager quand surgit de nulle part une dizaine d’hommes portant un casque analogue à la police mais sans aucun autre signe distinctif; ils s’en prennent aux manifestant(e)s avec une violence inqualifiable allant jusqu’à bousculer un jeune à terre et lui laissant sur le torse l’empreinte de la botte; l’un d’entre eux met sa main devant l’objectif de la caméra d’un journaliste de France lorraine qui filme la scène (ci-dessous le lien) les témoins restent abasourdis par tant de détermination et de brutalité et comble de sidération, c’est le commissaire de police qui vient stopper leur hargne en leur faisant un rappel à la loi…….. c’est alors que nous apprenons que ces hommes « effroyables » constituent la milice de l’Andra, des mercenaires se déplacant en 4/4 à travers champ et dressés pour mater tout acte rebelle….. un Choc…..

A nouveau seul(e)s, la poignée que nous sommes décide de rester sur place afin de séparer les troupes de police positionnées au sud de celles restées au nord; des personnes viennent nous apporter de l’eau et du jus de raisin en nous informant qu’une cantinière est installée plus haut. Après 1h30 environ, une « relève » nous permet de monter jusqu’à elle où les jeunes nous ont préparé des assiettes riches en légumes et céréales comme on les aime (ils sont parvenus à nourrir 300 personnes en plein milieu de nulle part…) Nous participons alors au transport de planches et de matériaux vers le cœur de la forêt choisi pour installer la « ZIRA » comme est qualifié ici le lieu de résistance avec ses « zirradieux » et « zirradieuses » tellement courageu(ses) et déterminé(e)s….nous constatons que la forêt est déjà meurtrie par les premiers travaux de l’Andra
A 17h30, nous quittons les lieux avec la boule au ventre pour ceux et celles qui restent..

Vers 22h, nous apprenons qu’il y a eu une nouvelle charge de police avec 4 arrestations isolées chacune dans les 4 gendarmeries avoisinantes. Aujourd’hui, les nouvelles font trait de nouvelles intrusions de la police… la « guerre » est déclarée mais le déséquilibre des forces opposées ne fait aucun doute sur sa conclusion… le projet de l’Andra serait alors de construire un Mur ?? en lisière afin de permettre aux pelleteuses et bulldozers de détruire « en paix »…. d’autres forêts suivront… »

 

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Ajouts :

Communiqué de presse des équipes médicale et juridique du mouvement d’occupation du Bois Lejuc sur les violences subies par les manifestant.e.s

Ce samedi 16 juillet 2016, des habitant.e.s, des paysann.e.s, des militant.e.s, des familles et des soutiens internationaux, ont participé à la manifestation de réoccupation de la forêt de Mandres-en-Barrois. Ce bois tricentenaire, ayant déjà subi les dégâts causés par les premiers travaux illégaux de l’ ANDRA, est voué à disparaître pour laisser place au projet insensé d’enfouissement des déchets nucléaire CIGEO.Ce cortège d’au moins 400 personnes, unies par le désir de défendre ce bois et d’empêcher la poursuite de ce projet et de ces travaux illégaux, a convergé vers la forêt. Cette manifestation joyeuse et déterminée s’est achevée par un grand repas et par une nuit au sein du bois Lejuc.

Au lendemain de cet événement, les équipes médicale et juridique du mouvement, ayant pris en charge les personnes blessées et recueilli de nombreux témoignages, en tirent un constat alarmant.

Tout au long de la journée du 16 juillet, les participant.e.s ont rapporté les innombrables agressions commises par le service de sécurité privé de l’ANDRA. Equipés de boucliers transparents, de casques, de matraques, de sprays lacrymogènes, de manches de pioches et de frondes, ces soi-disant « vigiles » chargés de la sécurisation du site se sont en réalité constitués en une véritable milice mobile, allant au contact et pourchassant dans les champs et dans les bois les manifestant.e.s pour les passer à tabac et voler leurs affaires.

Les personnes agressées ont été molestées à coups de bâtons et de matraques, de coups de pieds et de poings, ont reçu des jets de pierre, ont été gazées directement dans le visage et, pour certaines d’entre elles, se sont fait enfoncer la tête dans le sol, taper sur le crâne et rouer de coups.

Suite à ces faits, l’équipe médicale fait état d’au moins 5 personnes blessé.e.s, présentant des traumatismes et blessures ouvertes à la tête, ainsi que de multiples blessures au dos et aux membres. Une de ces personnes a perdu connaissance pendant quelques instants. De nombreuses personnes sont en état de choc suite à ces violences.

En outre, 3 manifestants ont été blessés par des tirs de flashball et de grenades de désencerclement effectués par les gardes mobiles. Ils présentent diverses lésions aux jambes et au bras. Plusieurs participant.e.s témoignent également de jets de pierre non seulement par les vigiles mais aussi par les gendarmes.

En effet, ces derniers ont constamment entretenu un rapport ambivalent concernant les actes de la milice de l’ANDRA. Comptant sur ces mercenaires pour faire le « sale boulot », les forces de gendarmerie se sont à plusieurs reprises retirées afin de laisser les groupes de vigiles agir librement puis sont intervenues pour arrêter des manifestant.e.s agressé.e.s. Quatre participant.e.s ont été placé.e.s en garde-à-vue.

Par ce communiqué, nous tenons à dénoncer le caractère insupportable des ces violences graves infligées par la milice privée de l’ANDRA et de la connivence à peine cachée de ces dernières avec les forces de gendarmerie. Nous condamnons la présence de groupes armés et violents distillant un tel climat de terreur pour le compte de l’ANDRA.

Infos : vmc.camp/fil-info  / vmc.camp / burestop.eu / burezonelibre.noblogs.org

Contact : sauvonslaforet@riseup.net    /  Tel (médias) 07 58 65 48 89    Tel (infos relais urgence) 07 58 13 18 61

Link_go Les anti-nucléaires jouent au chat et à la souris avec les forces de l’ordre à Bure – reportage et video de France 3 Champagne-Ardenne
Ce dimanche 17 juillet, les choses s’accélèrent dans le Bois Lejuc à Mandres-en-Barrois pour les opposants au projet CIGEO, près de Bure (55), à deux pas de la Haute-Marne. /…/

Link_go A Bure, les opposants aux déchets nucléaires ont gagné leur pari et réoccupé la forêt – article de Reporterre
Sous le soleil, près de 500 manifestants ont réussi à Bure à occuper samedi 16 juillet la forêt où l’Andra veut commencer des travaux. Lundi matin, la forêt restait occupée. /…/
Lire la suite sur

la suite sur <a href="http://vmc.camp/2016/07/17/communique-de-presse-des-equipes-medicale-et-juridique-du-mouvement-doccupation-du-bois-lejuc-sur-les-violences-subies-par-les-manifestant-e-s"

Lire la suite sur vmc.camp, site d’info locale autour de la lutte contre le projet CIGEO.

La HAYE[Hollande] des distributeurs de billets détruits en solidarité avec les anarchistes accusées d’expropriation d’une banque à Aachen, Allemagne

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La solid(A)rietà non è soltanto una parola, è il nostro stile di vita

Ricevuto il 9 luglio 2016:

le 9 juillet

Hier soir, nous avons détruit 8 distributeurs automatiques de billets à La Haye, aux Pays-Bas, en solidarité avec les camarades anarchistes accuséEs d’expropriation à Aachen, en Allemagne. *

Le 6 Juillet, une compagnonNE a été arrêtée à Amsterdam et est actuellement en prison en attente d’extradition vers l’Allemagne.

La semaine précédente, le 30 Juin, un autre compagnoNE a été extradée de l’Espagne  vers l’Allemagne .
Nous lançons un appel à tout le monde à prendre des mesures en solidarité avec les camarades emprisonnés! Nous sommes vraiment en colère  !

Nous ne  voulons  pas  savoir si les compagnonNEs sont responsables ou non des vols.  L’expropriation est une pratique éthiquement correcte et politiquement légitime, une méthode de lutte qui fait partie de l’histoire de tous les mouvements révolutionnaires. En effet,  malgré les tentatives constantes du Pouvoir pour réduire cette méthode dans le cadre du «crime commun» motivé par  l’avidité individuelle, le fait est que l’expropriation des lieux d’accumulation de capital est une constante dans notre histoire: les groupes anarcho-syndicalistes: tous « au début du XXe siècle qui a volé des banques pour soutenir les grèves ou aider les familles des camarades emprisonnés,jusqu’aux différents groupes autonomes  des années 70 et des années 80.

la liberté immédiate pour nos compagnoNEs ! Nous brûlons toutes les prisons! Détruisez toutes les banques!
traduction de contra info
via Indymedia NL & Autonomen Den Haag

note: une  lecture:les anarchistes expropriateurs en PDF

complément sur Buenaventura Durruti cité dans la brochure ci dessus

[Allemagne] Mise-à-jour des actions en solidarité avec le squat ‘Rigaer94’

Brèves d’attaques en réponse à l’expulsion de l’espace de vie du ‘Rigaer94’ et à la surveillance accrue du quartier nord berlinois de ‘Friedrichshain’. Les précédentes brèves de juin et juillet ici et .

Kühlungsborn (Mecklenburg Vorpommern). Dans la nuit du 2 au 3 juillet, des inconnus ont lancé des bombes de peinture rouge sur la façade du poste de police et la porte d’entrée d’un magasin de vêtements. La presse parle de 500 euros de dégâts.

« Cette attaque a eu lieu en solidarité avec le squat de la Rigaer94 et tous les autres espaces libres menacés d’expulsion. Chaque expulsion a son prix. Soyez actifs ! »

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Cassel (Hesse), 5 juillet. « Depuis des semaines, le squat ‘Rigaer 94’ est harcelé par les flics. A Kassel aussi, la solidarité s’est exprimée : dans la nuit de lundi 5 juillet, deux voitures de luxe ont été incendiées au sud et à l’ouest de la ville [visant un ‘Cabriolet’ et une limousine, ce qui a pour la dernière provoqué près de 10.000 euros de dégâts, NdT à partir de la presse]. A côté des voitures en question, « R94 » a été tagué dans la rue, ce qui n’a pourtant pas été mentionné par les flics et la presse.

Huit jours plus tard, dans la nuit du 12 juillet, une banderole a été suspendue sur le bâtiment de l’université sur la ‘Holländischen Platz’. L’action a été menée à 4h30 et a été observée par les travailleurs de l’université, lesquels ont immédiatement appelé les agents de sécurité qui ont décoché la banderole après environ 30 minutes. Il n’y a malheureusement pas eu de photos de cette action. Le texte de la banderole disait : « Créons et défendons les espaces libres (A)utonomes / Montrez la solidarité avec le ‘Rigaer94’ de Berlin (+ symbole squat) ».

Chaque expulsion a son prix !

Montrez-vous solidaires et mettez la politique à genoux. »

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Leipzig (Saxe). Dans la nuit du 7 au 8 juillet, le tribunal du travail (équivalent au conseil des Prud’hommes) a perdu 7 vitres. Malheureusement, les dégâts ne s’élèveraient qu’à 2000 euros. « Nous nous réjouissons des petites et des grandes contributions au juillet noir ».

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Berlin, 10 juillet. « Pour continuer à exprimer notre rage dans la rue après la manif du 9 juillet, nous avons rendu une visite pleine de pierres au bâtiment de bobos au ‘Gerichstr. 17’ tôt dans la matinée du 10 juillet. […] Ces nouvelles constructions sont des symboles pour la revalorisation de l’ensemble de la ville que nous refusons et dont nous chercherons à rendre visibles de toutes nos forces. Love Rigaer / Hate Gentrification ».

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Berlin, 11 juillet. « Loyers en augmentation. Rénovation urbaine. Reconfiguration. Gentrification. Refoulement. Expulsion de logement par la force. Zones de danger. Pacification. Appartements en copropriété. Lofts. Luxe. Toutes choses auxquelles nous sommes confrontées chaque jour. A chaque coin de rue, de nouvelles constructions de luxe avec des milliers de logements en copropriété et une part marginale de logements « socialement acceptables » avec une moyenne de prix des loyers qui est en augmentation constante. […] Pour des milliers de raisons et par amour du ‘Rigaer94’, nous avons attaqué dans la nuit de lundi l’agence immobilière pour lofts et apparts en copropriété sur la ‘Straußberger Platz’ à ‘Friedrichshain’. Les vitres éclatées et « les graffitis sur la façade » sont notre contribution au juillet noir.

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Berlin, 12 juillet. « Pitsch patsch. Dans la nuit du 12 juillet, la façade de “Wedding Immobilien” au Seestraße 42 dans le quartier de Wedding a été barbouillée et marquée. Plus « espace d’exposition » que bureaux, « Wedding Immobilien » est une entreprise du propriétaire et gérant immobilier Michael Rost, actif dans la transmission de biens immobiliers. C’est l’expression d’une ville exclusivement réservée à quelques-uns et la suppression des espaces pour ceux qui trouvent toujours moins de place dans cette ville fondée sur le profit et la rentabilité. […] »

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Berlin, 12 juillet 2016. « En solidarité avec le squat ‘Rigaer94’ et tout le quartier assiégé, nous nous sommes occupés de briser les vitres de KIK de la ‘Weserstr’. Par le choix de la cible, nous voulons apporter notre contribution à la campagne « #Make KiK Pay ». Vous trouverez une explication détaillée ici.

Relions et intensifions les luttes !

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Berlin, 13 juillet. « La nuit dernière, la vitrine et la porte d’entrée des bureaux de l’agence immobilière « Von Poll Immobilien » de la ‘Görschstraße 50’ (quartier de ‘Pankow’) ont été brisées et marquées à la peinture. Concernant « Von Poll Immobilien », il s’agit d’une entreprise qui se consacre entièrement à la vente et à la location de biens immobiliers de luxe avec plus de 200 bureaux et agences. Sur la page principale de son site internet, ça parle d’une “passion commune pour l’immobilier premium” ainsi que d’une “clientèle exclusive, qui prime à tout moment”. Celui qui peut débourser 2,9 millions pour une villa à Berlin-Buch (sans rires!) est ici à la bonne adresse. […]”

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Berlin, entre mercredi 13 et jeudi 14 juillet. Les médias allemands rapportent que les soutiens au squat ‘Rigaer94’ ont fait la fête mercredi pour célébrer la déroute de l’ennemi devant le tribunal : en effet, la justice a reconnu l’expulsion du 22 juin comme « illégal ». Bien évidemment, ceci n’a rien changé à la situation devant le n°94 de la ‘Rigaerstrasse’, car flics et agents de sécurité sont toujours en nombre à l’intérieur et autour du bâtiment et continuent à harceler et intimider les occupants et les voisins. Il semblerait que d’autres aient choisi de poursuivre la fête pendant la nuit dans les rues de Berlin.

Dans la ‘Proskauer Straße’ (à proximité de la ‘Rigaerstraße’), des toilettes publiques ont été ravagées par les flammes. Le feu a également endommagé deux voitures et un arbre. Vers 00h30 ‘Radenzer Straße’ dans le ‘Baumschulenweg’, une voiture de luxe de type ‘Porsche’ a été incendiée et sérieusement endommagée.

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[Reçu par mail, 14. Juli 2016] Un aperçu des attaques et actions solidaires avec le squat ‘Rigaer94’ depuis le 22 juin dernier, date de l’expulsion de l’espace de vie du lieu (“La Kadterschmiede”). Cliquer sur l’image pour accéder au map:

184540Zum “schwarzen Juli” und um die Planungen für kommende TagX-Aktionen zu unterstützen wurde ein Solidaritätsatlas erstellt. Dieser soll Mut machen und zeigen, was seit der Teilräumung der Rigaer 94 bundesweit gelaufen ist. Wo der Ort den Meldungen zu entnehmen war, sind die Aktionen auf Straße und teilweise auch Hausnummer genau eingetragen. Mit vielen Fotos! Ziehts euch rein. Einsendungen: tagx[at]airmail.cc

Espagne:FACE au Soulèvement des généraux factieux des 17 et 18 juillet 1936 et la réponse…

 Fragments d’entretien avec Juan García Oliver

nous avons choisi  de publier l’entretien avec Juan Garcia Oliver( « l’échos des pas »ed coqulicot en introduction de la présentation de la publication en deux volumes » les fils de la nuit souvenir de la guerre d’espagne« . Sans esprit de polémique et avec une volonté de débattre ..Ce débat fut interrompu  après la diffusion du film « Ortiz, Général sans dieu ni maître” .

paru À contretemps, n° 17, juillet 2004

Nous arrivons au soulèvement militaire de juillet 1936. Comment as-tu vécu les événements ?

Cela peut paraître présomptueux, mais je les ai vécus comme je m’attendais à les vivre. Les membres du Comité de défense confédéral de la CNT de Catalogne se sont opposés au soulèvement militaire exactement comme ils avaient prévu de le faire. Nous savions par avance comment les factieux opéreraient. Ils n’étaient pas trop imaginatifs, d’ailleurs, dans la technique du coup d’État. Eux, en revanche, nous connaissaient mal. Ils pensaient qu’il s’agirait d’une balade militaire, sans vraie résistance de notre part, comme d’habitude. Leur ignorance, c’était notre point fort. La nouveauté, c’était qu’il existait une force bien organisée, les cadres de défense, décidée au combat.

Concrètement, comment cela s’est-il passé ?

Plusieurs casernes avaient été récemment ouvertes par les autorités. Elles formaient une sorte d’éventail et dominaient les quartiers ouvriers excentrés de la ville. Un des problèmes qui se posaient à nous était le suivant : fallait-il laisser sortir les militaires des casernes ou pas ? L’autre problème, c’était celui de la grève générale. Fallait-il y appeler ou pas ? Dans mon esprit, il ne fallait pas, d’abord parce que son degré d’efficacité, dans tous les cas, est contestable, et, ensuite, parce qu’elle aurait mis la puce à l’oreille des insurgés. L’idéal, de mon point de vue, c’était que les travailleurs soient dans la rue sans qu’il y ait d’appel à la grève générale. Nous avons finalement donné deux mots d’ordre : d’une part, laisser les troupes sortir des casernes pour éviter que celles-ci ne se transforment en bastions et, d’autre part, dès qu’elles sortiraient, actionner les sirènes des usines textiles et des bateaux stationnés dans le port, comme arme psychologique. C’était un pari. Nous pensions que, si aucun signe de notre part ne les faisait douter de leur victoire, les troupes n’auraient aucune raison d’être surarmées. Le pari fut gagné. Attaqués sur leurs arrières, les militaires furent surpris et rapidement affaiblis. Manquant de munitions, ils se rendirent peu à peu. Le seul événement qui n’était pas prévu, ce fut l’attitude de Goded, le chef de la rébellion à Barcelone. Voyant que la situation était désespérée, le général Goded demanda à parlementer avec Companys, le président de la Généralité, pour se rendre aux autorités et signer un cessez-le-feu. Le problème, c’est que la seule autorité légitime, alors, était le Comité de défense confédéral de la CNT, et non la Généralité. Nous avons donc décidé de continuer la lutte jusqu’à la déroute définitive des insurgés. La décision fut prise place du Teatro, sous un camion, par le comité. Voilà comment ça s’est passé. En gros, sans surprise.

Ton récit n’accorde aucune place à ladite spontanéité des masses…

Elles nous ont suivis. La « gymnastique révolutionnaire » supposait que les cadres de défense soient les premiers à se battre et à courir les risques. Là était la différence avec les pseudo-révolutionnaires qui pratiquaient la méthode « armons-nous et partez ». En voyant descendre les dirigeants de la CNT de Pueblo Nuevo vers le centre-ville, la classe ouvrière a compris que, cette fois-ci, l’heure de la révolution avait réellement sonné. À Saragosse, en revanche, ils ont fonctionné « à l’ancienne » : le comité de grève a appelé à la révolution et s’est planqué dans une cave. Comme c’était normal, il n’a pas été suivi.

Le 20 juillet a lieu la célèbre rencontre avec Companys. Comment s’est-elle passée ?

Une fois les combats terminés, Companys s’est adressé au comité régional de la CNT, qui a désigné une délégation. Comment s’est passée la rencontre ? Nous avons écouté les propositions de Companys et nous nous sommes retirés pour en discuter.

Quel était ton point de vue personnel sur la situation à ce moment précis ?

J’étais plus que jamais partisan de faire la révolution totale. Sans demi-mesures. Il était clair, pour moi, que Companys voulait nous transformer en gardiens de la sécurité. Le Comité des milices n’était pour lui qu’un commissariat de police. Nous avions combattu pour la révolution et nous y étions. Il fallait aller de l’avant. la suite ici

 

Les Fils de la nuit,  Antoine Gimenez & les Giménologues

 

Souvenirs de la guerre d’Espagne. 19 juillet 1936 – 9 février 1939.

« Dans les trous creusés au flanc des collines d’Aragon, des hommes vécurent fraternellement et dangereusement sans besoin d’espoir parce que vivant pleinement, conscients d’être ce qu’ils avaient voulu être… Bianchi, le voleur qui offrit le produit de ses cambriolages pour acheter des armes. Staradolz, le vagabond bulgare qui mourut en seigneur. Bolchakov, le makhnoviste qui, bien que sans cheval, perpétua l’Ukraine rebelle. Santin le Bordelais dont les tatouages révélaient la hantise d’une vie pure. Giua, le jeune penseur de Milan venu se brûler à l’air libre. Gimenez aux noms multiples qui démontra la puissance d’un corps débile… »
Louis Mercier, alias Ridel, Refus de la légende, 1956

Le premier livre de ce coffret est constitué du manuscrit original des Souvenirs de la guerre d’Espagne, d’Antoine Gimenez (1910-1982). Il y conte tout ce qu’il a vécu au sein de la colonne Durruti, entre 1936 et 1938, sur le front d’Aragon. Le second livre est consacré à une étude critique du Groupe international de cette colonne, portant sur les principaux épisodes de la guerre dans sa zone d’intervention, sur les collectivités paysannes et, plus généralement, sur les groupes de francs-tireurs, les « Fils de la Nuit », formés sous le contrôle des colonnes. Cet appareil critique a été entièrement revu et corrigé pour cette édition et il a été notablement augmenté, à la suite des multiples rencontres provoquées par l’édition de 2006 et aux recherches poursuivies depuis. Enfin, un CD-Rom rassemble dix heures d’émissions consacrées au récit d’Antoine Gimenez.

« Les Fils de la nuit est un livre remarquable par tant de côtés qu’on ne sait trop comment en rendre compte. Doit-on dire que nous tenons là le plus précieux des témoignages sur ce qui fut la guerre civile d’Espagne et qui aurait pu être la première révolution vraiment prolétarienne ? Ou souligner que, sans le secours décisif de quelques libertaires, ce témoignage, pour singulier qu’il soit, aurait perdu à ne pas être assorti d’un appareil de notes, proprement extraordinaire, qui le rend si éclairant ? »
Gérard Guégan, Sud-Ouest

Les Fils de la nuit, Antoine Gimenez et les giménologues - le coffret

Sur des parangons de (petite) vertu. A propos d’accusations lourdes de conséquences…

 
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Sur des parangons de (petite) vertu à propos d’accusations lourdes de conséquences… par Quelques contributeureuses aux Brèves du désordre, 4 pages, 1er juillet 2016

 » On connaissait déjà nombre de problèmes liés au sens des mots, au fait que les idées subversives deviennent trop souvent de simples opinions puis rapidement des lieux communs à force d’être répétées. Des problèmes liés à celui de la communication en général (soit la perte de la capacité à s’exprimer et à se comprendre, en mots comme en actes, à travers un langage qui ne soit pas exclusivement celui de la domination, faute d’espaces de luttes suffisants où un autre sens puisse se forger), encore démultipliés par la pénétration rapide et profonde des technologies dans tous les aspects de nos vies. En tout cas, on ignorait jusqu’à présent, au moins dans nos contrées, ce que pouvait donner le croisement entre d’impétueux bavardeurs et des parangons de petite vertu lorsqu’il s’agit de discuter d’action directe. Une ignorance certainement coupable, nous le reconnaissons volontiers, et non sans conséquence fâcheuse tant pour nous que pour cet hybride très contemporain, savant mélange de confusion intéressée et d’une discorde qui se voudrait purificatrice. Car c’est comme cela qu’une action directe des plus heureuses commence malheureusement aujourd’hui à payer les pots cassés, en étant toujours plus enchaînée à l’accusation nauséabonde lancée par un de ses acteurs, immédiatement reprise puis amplifiée par ses rares spectateurs captivés. »

(extrait, lire la suite dans le PDF ci-contre)

Solidarité avec les anarchistes accusées de braquages de banque à Aix-la-Chapelle (Allemagne)

french_versionSolidarité avec les anarchistes arrêtées dans l’enquête concernant plusieurs braquages de banque à Aix-en-Chapelle, Allemagne

Ces dernières semaines, plusieurs anarchistes ont été arrêtées en Espagne et aux Pays-Bas sur l’ordre de la police criminelle allemande. Une compagnonne a déjà été extradée en Allemagne, une autre est détenu en prison aux Pays-Bas. L’enquête concerne plusieurs braquages de banque en 2013 et 2014 dans la ville d’Aix-en-Chapelle.

Sont-elles coupables ou innocentes ? Dans une société qui tend toujours plus vers une dictature de l’argent et du contrôle, le jugement de leurs tribunaux ne nous intéresse pas vraiment. L’État et son système judiciaire se sont toujours démontrés d’être les chiens de garde zélés de l’idéologie dominante, toujours marginalisant, punissant, incarcérant, torturant et même assassinant celles et ceux qui s’y opposent consciemment, voir celles et ceux qui ne lui sont pas rentables et qui sont donc considérés comme jetables.

Nos cœurs et pensées sont avec tout individu qui cherche des nouvelles voies, qui choisit de ne pas être un esclave du statu quo et qui cherche à découvrir les possibilités pratiques relevant de ce choix ; avec tout individu qui se bat contre les différentes formes d’autorité et qui attaque les structures, les institutions et les hommes qui imposent leur joug oppressif aux pauvres et aux indésirables.

Partout, la domination met des bâtons dans les roues de celui qui s’aventure hors des sentiers battus de la soumission, de la docilité et de la servitude. Alors luttons pour conquérir notre liberté en mettant partout des bâtons dans les roues de la domination.

Liberté pour les compagnonnes
Liberté pour toutes et tous

En solidarité, nous continuons…

Des anarchistes de Bruxelles // juillet 2016

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Salerans (Hautes-Alpes) : Contre le camp des fascistes (et dissociations des démocrates)

informations (trouvé dans indymedia.grenoble sur le lieu et le maire du village de Salerans
« Le Maire de Salérans, Eric Deguillame, ne s’oppose pas à ce camp, considérant  » qu’ils peuvent défendre leurs idées »
Le lieu a été généreusement prêté par l’Association catholique Notre-Dame de Salérans, dirigée par le curé Maurice Avril, ancien de l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète pendant la guerre de l’Algérie) tout comme d’autres membres de cette association. Cette association s’inscrit dans le courant catholique intégriste, traditionaliste et nationaliste, français et dans la tradition des missionnaires chrétiens des 16ème au 20ème siècle . En effet, le curé Avril fait de nombreux voyages au Liban et a écrit l’année dernière La Douzième Croisade, livre ayant pour projet de redonner la chrétienté au pourtour méditerranéen. Des camps de jeunes sont également organisés chaque été sur le lieu de l’association. Ce camp n’est pas seulement un lieu ayant pour but d’exprimer des idées racistes, sexistes, homophobes etc. Le site internet de Jeune Nation et leur campagne d’affichage le font déjà. Il a pour but de former des gens au combat, à un esprit de corps et de se retrouver entre blancs en pleine nature, dans la continuité des pratiques nazies des Jeunesses Hitlériennes ….. » .___________________________________________________________________________
lu sur attaque.noblogs.org
Le Dauphiné / mardi 12 juillet 2016

Après déjà plusieurs tags hostiles à la tenue du camp Jeune Nation notamment dans la vallée de la Méouge, de nouvelles dégradations ont été constatées ce week-end. Samedi, un bâtiment de l’Oeuvre Notre-Dame de Salérans a ainsi été tagué et, dans la nuit qui a suivi, de nouveaux tags ont fleuri dans les gorges de la Méouge.

Dans un communiqué l’association Mémoire et Résistance HB évoque : “Depuis quelques jours un petit groupuscule se manifeste dans la vallée de la Méouge par des actes de vandalisme qui prétendent participer ainsi à la campagne initiée par Mémoire Résistance HB […] L’association désapprouve totalement ces actes qui tentent de récupérer un mouvement qui a abouti à un succès complet puisque “Jeune Nation” après l’arrêté d’interdiction pris par le Préfet des Hautes-Alpes, a renoncé hier à ce camp prévu à Salérans du 12 au 17 juillet. Ces actes de vandalisme nuisent à l’écho très favorable de la réponse républicaine à “Jeune Nation” et contre les idées révisionnistes qui prétendent entre autres exiger la réhabilitation de Pétain.” […]

Menaces contre le PS – Mouvement contre la loi travail : « Il faut cracher dans la soupe »

Note de participants locaux: Le texte ci- dessousreçu par mail et on le publie, pour la continuation d’une « discussion ». Interrompue par la recherche d’un consensus, qui présente le grand avantage d’interdire d’aller au bout des désaccords( ça a senti fort la sacristie)à faire « démocratiquement » rentrer les têtes qui dépassent du bénitier.il nous restait d’autre choix que quitter ces assemblées……
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Bonjour,

Le mouvement contre la loi travail prend des vacances… Rendez-vous donc à la rentrée pour les prochaines manifestations.

 

Le recours à l’article 49, alinéa 3, de la Constitution pour faire adopter la loi sur la réforme du code du travail sans passer par le vote du Parlement est perçu par de nombreuses personnes comme étant une manière autoritaire et anti-démocratique de faire de la politique. Mais ne sont-ce pas les institutions qui donnent la possibilité de l’envisager ; ces mêmes institutions qui ont aussi permis de maintenir l’état d’urgence durant plus de huit mois ?

 

Quoi qu’il en soit, le Parti socialiste au pouvoir a établi, sans aucune retenue, une politique qu’aucun autre parti au pouvoir n’avait eu le culot de mettre en œuvre. Cela n’a pas plu à beaucoup de monde et des locaux du PS ont subi la foudre de certains mécontents à Paris, à Saint-Etienne, à Lyon, au Havre, à Montpellier et à Sète, à Strasbourg, à Rennes et à Nantes, à Valence, à Albertville,  etc. En tout, une trentaine de locaux, selon le PS, ont été vandalisés depuis le mois de février.  A Grenoble, le siège du Parti socialiste a même  essuyé une rafale de coups de feu.

 

Devant cette violence caractérisée et les menaces, le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a annoncé que l’université d’été du Parti socialiste initialement prévue à Nantes du 26 au 28 août était reportée.

 

En Isère, le Conseil fédéral du Parti socialiste du département qui compte une centaine de membres s’est réuni le vendredi 20 mai à la mairie de Tullins sans aucune menace et sans heurt, seule l’union locale CGT de Voiron avait organisé une manifestation d’une trentaine de personnes, plutôt bon enfant qui ont accueilli les élus et les membres du PS en clamant simplement leur opposition à la loi Travail. Pourtant une présence des forces de l’ordre s’est faite à hauteur de 3 gendarmes pour un manifestant, selon le conseiller municipal de Tullins Hervé Marron.

 

Ce dernier par une lettre adressée à monsieur le maire Jean-Yves Dherbeys, demandait des comptes sur ce Conseil du PS à Tullins et sur la présence policière disproportionnée qui, selon le maire, aurait été installé à la demande du préfet qui s’attendait non seulement à une intervention de la section CGT Métallo, mais aussi à celle du mouvement « Nuit Debout » de Grenoble qui s’est révélé absent ce jour-là à Tullins …  Les informateurs de la préfecture présents dans les AG « Nuit Debout » auraient-ils rapportés des « menaces » d’actions qui ne se sont pas faites ? Ou bien nous raconte-t-on des salades pour justifier une protection systématique des réunions organisées par le PS ? (cf. lettre au maire en pièce jointe)

 

Si le mouvement contre la loi travail a réussi à cristalliser un mouvement social dans la durée d’une ampleur considérable, il n’en reste pas moins important de le questionner notamment sur ses limites et sur le fond.  Vous trouverez en lien le texte  « Il faut cracher dans la soupe » qui s’y emploie :

 

http://zad.nadir.org/IMG/pdf/il_faut_cracher_dans_la_soupe.pdf

ou en passant par cette page :

http://zad.nadir.org/spip.php?article3901

Lettreau maire  en PDF

 

Ustaritz/Ciboure (Pays Basque Nord) ni loi ni travail : les distributeurs de billets flambent…

Un Distributeur Automatique de Billets incendié à Ustaritz au Pays basque

F3 Aquitaine, 12 juillet 2016 à 13:22

L’incendie aurait été déclenché vers 3 heures ce mardi matin. A Ustaritz, le Distributeur Automatique de Billets d’une agence LCL a été très endommagé mais la banque n’a constaté aucun vol.

La piste criminelle est privilégiée par les enquêteurs. Vol qui n’a pas abouti ou vandalisme ? Le but des auteurs de l’incendie reste à établir.

A Ciboure, toujours au Pays basque, le 26 mai dernier, le guichet automatique extérieur de la Société Générale avait été, lui aussi, victime d’un incendie. Sur le mur, une inscription contre la loi travail avait été laissée. Ce ne serait pas le cas à Ustaritz.


Ciboure (64) : le distributeur de billets d’une agence bancaire incendié

Sud Ouest, 30/05/2016, 17h58

La fumée a noirci une bonne partie de la façade de l'agence bancaire.
Les faits se sont déroulés dans la nuit de dimanche à lundi. C’est un guichet extérieur de la Société générale qui a été visé

Dans la nuit de dimanche à lundi, aux alentours de 3 heures, le distributeur automatique de billets extérieur de la Société générale, à Ciboure, a été incendié.

Cibure 30 5 2016

L’action a été accompagnée d’une inscription sur l’un des murs de l’agence, « Stop Cac 40 49-3 ».

L’intégralité du guichet a brûlé, les flammes ont également noirci une bonne partie de la façade de l’agence. Le voisin du dessus a dû être relogé avant de retrouver son appartement ce matin.