Menaces contre le PS – Mouvement contre la loi travail : « Il faut cracher dans la soupe »

Note de participants locaux: Le texte ci- dessousreçu par mail et on le publie, pour la continuation d’une « discussion ». Interrompue par la recherche d’un consensus, qui présente le grand avantage d’interdire d’aller au bout des désaccords( ça a senti fort la sacristie)à faire « démocratiquement » rentrer les têtes qui dépassent du bénitier.il nous restait d’autre choix que quitter ces assemblées……
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Bonjour,

Le mouvement contre la loi travail prend des vacances… Rendez-vous donc à la rentrée pour les prochaines manifestations.

 

Le recours à l’article 49, alinéa 3, de la Constitution pour faire adopter la loi sur la réforme du code du travail sans passer par le vote du Parlement est perçu par de nombreuses personnes comme étant une manière autoritaire et anti-démocratique de faire de la politique. Mais ne sont-ce pas les institutions qui donnent la possibilité de l’envisager ; ces mêmes institutions qui ont aussi permis de maintenir l’état d’urgence durant plus de huit mois ?

 

Quoi qu’il en soit, le Parti socialiste au pouvoir a établi, sans aucune retenue, une politique qu’aucun autre parti au pouvoir n’avait eu le culot de mettre en œuvre. Cela n’a pas plu à beaucoup de monde et des locaux du PS ont subi la foudre de certains mécontents à Paris, à Saint-Etienne, à Lyon, au Havre, à Montpellier et à Sète, à Strasbourg, à Rennes et à Nantes, à Valence, à Albertville,  etc. En tout, une trentaine de locaux, selon le PS, ont été vandalisés depuis le mois de février.  A Grenoble, le siège du Parti socialiste a même  essuyé une rafale de coups de feu.

 

Devant cette violence caractérisée et les menaces, le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a annoncé que l’université d’été du Parti socialiste initialement prévue à Nantes du 26 au 28 août était reportée.

 

En Isère, le Conseil fédéral du Parti socialiste du département qui compte une centaine de membres s’est réuni le vendredi 20 mai à la mairie de Tullins sans aucune menace et sans heurt, seule l’union locale CGT de Voiron avait organisé une manifestation d’une trentaine de personnes, plutôt bon enfant qui ont accueilli les élus et les membres du PS en clamant simplement leur opposition à la loi Travail. Pourtant une présence des forces de l’ordre s’est faite à hauteur de 3 gendarmes pour un manifestant, selon le conseiller municipal de Tullins Hervé Marron.

 

Ce dernier par une lettre adressée à monsieur le maire Jean-Yves Dherbeys, demandait des comptes sur ce Conseil du PS à Tullins et sur la présence policière disproportionnée qui, selon le maire, aurait été installé à la demande du préfet qui s’attendait non seulement à une intervention de la section CGT Métallo, mais aussi à celle du mouvement « Nuit Debout » de Grenoble qui s’est révélé absent ce jour-là à Tullins …  Les informateurs de la préfecture présents dans les AG « Nuit Debout » auraient-ils rapportés des « menaces » d’actions qui ne se sont pas faites ? Ou bien nous raconte-t-on des salades pour justifier une protection systématique des réunions organisées par le PS ? (cf. lettre au maire en pièce jointe)

 

Si le mouvement contre la loi travail a réussi à cristalliser un mouvement social dans la durée d’une ampleur considérable, il n’en reste pas moins important de le questionner notamment sur ses limites et sur le fond.  Vous trouverez en lien le texte  « Il faut cracher dans la soupe » qui s’y emploie :

 

http://zad.nadir.org/IMG/pdf/il_faut_cracher_dans_la_soupe.pdf

ou en passant par cette page :

http://zad.nadir.org/spip.php?article3901

Lettreau maire  en PDF