Émission de radio Sans Papiers Ni Frontières du 6 mars 2015

Au sommaire :

Taule et centres de rétention : appel à manifester devant la prison de Valencerévoltes et manifestation dans les centres de rétention en Grèce

Invités : discussion autour de la lutte des mineurs isolés à Paris (plus d’infos ici)

Coup de téléphone : Calais, ouverture du centre Jules Ferry, violences policères et expulsions à l’horizon

Et aussi : Agenda (on a oublié ça alors on le poste ici : Forum Interfac sur les violences d’État)

Ar

écoute ici l’émission

 

Émission tous les premiers vendredi du mois de 19h à 20h30 (rediffusion le mardi suivant à 8h) sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM en région parisienne et sur internet partout ailleurs

Prochaine émission le 3 avril

Landivisiau (Finistère) : premiers sabotages contre le chantier de centrale à gaz

brèves du désordre

Landivisiau. Des dégradations sur le chantier préparatoire

Le Telegramme, 24 février 2015

Le chantier d’étude des sols, lancé il y a trois semaines sur le site retenu pour accueillir la centrale au gaz, zone du Vern, vient de subir quelques désagréments. En arrivant sur place mercredi, les ouvriers de la société Fondasol ont découvert que des durites avaient été délibérément coupées sur deux engins perforateurs. De la terre avait également été renversée dans les réservoirs. Les travaux, servant à déterminer les conditions de terrassement et le mode de fondations à venir, ont été retardés d’une demi-journée. Direct Énergie, qui porte le projet de centrale au gaz, a annoncé son intention de porter plainte à la gendarmerie de Landivisiau. L’entreprise n’a pas donné suite à nos appels, hier.


Centrale à gaz de Landivisiau : Les travaux commencent ce lundi

Ouest France, Samedi 31 janvier 2015 12:32

À Landivisiau, les premiers engins de chantier seront sur le site de la future centrale dès lundi, pour débuter l’étude des sols.

Pour « dimensionner le terrassement », selon les mots du PDG de Direct Énergie, les premières machines de chantier seront dès lundi sur le site de la future centrale à cycle combiné gaz (CCCG) de Landivisiau. « Ce sera un premier mois de travaux, menés par une société de Brest, continue Xavier Caïtucoli. Principalement pour effectuer des carottages. » Suivront, à partir de la fin mars, d’autres opérations préparatoires. « Et si tout va bien, la première pierre sera posée début 2016. »

« Ce projet, il va se faire ! »

Début janvier, déjà, la commission d’enquête publique avait rendu un avis favorable au projet porté par la Compagnie électrique de Bretagne – regroupement du fournisseur privé d’électricité et de l’Allemand Siemens. Sous trois mois, au plus tard mi-mars, le préfet du Finistère devrait suivre cet avis consultatif et confirmer l’autorisation d’exploiter. « La préfecture s’assurera également que les travaux, décidés démocratiquement, soient menés en toute sécurité », précise-t-on du côté de Direct Énergie.Car « ceux qui s’opposent encore au projet sont dans le déni de démocratie, reprend Xavier Caïtucoli. Les maires des huit communes directement concernées par la centrale ont été élus en mars en affichant leur soutien au projet. Et l’avis favorable du commissaire enquêteur est un sacre populaire. » Là où les opposants mettaient en avant des milliers de courriers défavorables, le patron nuance leur portée et rappelle « qu’autant de courriers étaient favorables et plus argumentés. »

Quid des recours déposés par les associations d’opposants alors ? «  Ils peuvent retarder le projet, mais ils ne l’arrêteront pas », appuie le numéro 1 de Direct Énergie. Un retard, inversement, qui serait « préjudiciable » pour le Nord Finistère. « Surtout ici, où le territoire est amoché socialement, la posture est irresponsable. Chacun doit s’en rendre compte. » Dès la décision officielle du préfet, l’association Landivisiau doit dire non à la centrale (LDDNC), qui dénonçait « les dés pipés de la concertation » a prévu de l’attaquer en justice.À partir de 2016, les travaux devraient prendre entre 24 et 28 mois, « générant 1 000 emplois directs et un vrai dynamisme économique », insiste Direct Énergie. Les opérations de raccordement de la centrale, dans ce schéma, auraient lieu en parallèle. À terme, à partir de 2018, une centaine d’emplois doivent dépendre du site, sans compter les opérations annuelles de maintenance. Moins d’emplois qu’un abattoir, donc, mais « bien plus de recettes fiscales », précise Xavier Caïtucoli.Certaines entreprises locales, de leur côté, sont déjà en contact avec Siemens pour préparer les années de travaux. De premiers échanges techniques, autour du gros œuvre comme le béton, pour pouvoir démarrer les travaux au plus vite. En tout, le coût de construction de la centrale à gaz est de 450 millions d’euros, achat des turbines compris.

Grèves de la faim dans les prisons grecques – brève chronique des derniers jours

Brèves du Désordre

06/03/2015

Tandis que la société grecque avale presque sans broncher les contes post-électoraux du gouvernement SYRIZA-ANEL, des anarchistes incarcéré-e-s et des prisonnier-e-s combatif-ves dans les geôles de la démocratie grecque décident de se confronter de nouveau au Pouvoir et à ses lois, utilisant comme moyen de lutte la grève de la faim et le refus de la nourriture de prison.

Le 27 février 2015, le prisonnier de droit commun Giorgos Sofianidis, enfermé dans le module E1 des prisons de haute sécurité de Domokos, commence une grève de la faim en exigeant d’être retransféré dans les prisons de Koridallos, où il purgeait sa peine jusqu’au Jour de l’An, afin de pouvoir continuer ses études au sein de l’Institut d’Education Technologique du Pirée et de l’Institut d’Enseignement Professionnel des prisons de Koridallos. Dans le même temps, avec les autres prisonniers du module spécial E1, il revendique l’abolition définitive des prisons de type C.
Ce même jour commencent à refuser la nourriture de prison tous les autres prisonniers du module, à savoir les anarchistes Nikos Maziotis, Kostas Gournas, Yannis Naxakis, le communiste Dimitris Koufontinas et les prisonniers sociaux Alexandros Meletis, Konstantinos Meletis, Vasilis Varelas, Mohamed-Said Elchibah et Alexandros Makadasidis, en affirmant qu’ils continueront leur mobilisation. Il nous faut rappeler ici qu’une autre protestation avait déjà eu lieu à l’intérieur des prisons de Domokos au début du mois de février suite à la mort d’un prisonnier du fait d’une négligence médicale.

Le 2 mars, une grève de la faim de prisonniers commence sur la base d’un ensemble de revendications communes//cadre politique commun, se référant surtout à l’abolition des lois antiterroristes de 2001 et de 2004, des articles 187 et 187A du code pénal, de la « loi de la cagoule », de la législation sur les prisons de type C, de l’ordonnance du parquet en ce qui concerne la prise violente de traces ADN, en plus de la demande de libération de Savvas Xiros, membre condamné pour son appartenance à l’organisation 17 Novembre, pour des raisons de santé. Kostas Gournas et Dimitris Koufontinas (respectivement membres de Lutte Révolutionnaire et de 17 Novembre) annoncent leur participation par un communiqué en commun, ainsi que Nikos Maziotis (tous trois depuis les prisons de Domokos), et 5 compagnons du Réseau de Combattants Prisonniers (dont les initiales en grec sont DAK) : Antonis Stamboulos (prisons de Larisa), Tasos Theofilou (prisons de Domokos), Fivos Harisis, Argyris Ntalios et Giorgos Karagiannidis (prisons de Koridallos). Les autres participants de la DAK rejoindront la mobilisation plus tard. Depuis le 2 mars, le prisonnier Mohamed-Said Elchibah entre lui aussi en grève de la faim dans les prisons de Domokos. Deux jours plus tard, 2 prisonnières du module des femmes des prisons masculines de Neapoli, à Lasithi en Crète, commencent à refuser la nourriture de prison, comme marque de solidarité avec les prisonniers politiques en grève de la faim.

Au même moment, la police a arrêté à partir du 28 février plusieurs personnes dans l’affaire de la tentative d’évasion ratée de la Conspiration des Cellules de Feu des prisons de Koridallos : Christos Rodopoulos, l’anarchiste alors en cavale Angeliki Spyroupoulou, Athina Tsakalou (mère des frères Tsakalos) et une amie à elle, un ami du frère de Girogos Polidoros, ainsi que l’épouse de Gerasimos Tsakalos. Le 2 mars, les 10 membres prisonnier-e-s de la CCF Olga Ekonomidou, Michalis Nikolopoulos, Giorgos Nikolopoulos, Haris Hadjimihelakis, Gerasimos Tsakalos, Christos Tsakalos, Giorgos Polidoros, Panagiotis Argirou, Damiano Bolano et Theofilos Mavropoulos annoncent qu’ils rentrent en grève de la faim jusqu’à la mort ou jusqu’à ce que soient libéré-e-s leurs proches et ami-e-s. Angeliki Spyropoulou entre à son tour en grève de la faim depuis les cachots de la police, avec les mêmes revendications.

Le 4 mars, l’anarchiste Panagiotis Michalakoglou, en prison préventive dans les prisons de Nigrita, à Serres, commence à refuser la nourriture de prison en solidarité avec les membres de la CCF. Entretemps deux personnes de l’entourage amical des familles de la CCF sont « libérées », mais les tortionnaires Nikopoulos et Asprogerakas, juges spéciaux d’instruction, ordonnent la prison préventice pour la gréviste de la faim Angeliki Spyropoulou (prisons de Koridallos) et Christos Rodopoulos (prisons de Domokos).
De plus, le 6 mars, Christos Polidoros (frère du membre de la CCF) est arrêté et remis aux services antiterroristes.

Le 4 mars, Giorgos Polidoros et Christos Tsakalos annoncent que la CCF soutient la grève de la faim collective qui est menée en parallèle de la leur, en soulignant que les nouvelles machinations des services antiterroristes contre leurs familles sont une conséquence extrême de la loi antiterroriste. Le 5 mars, Nikos Maziotis, membre de Lutte Révolutionnaire, déclare, indépendamment des différents contextes de ces grèves de la faim en termes de revendications, qu’il soutient la lutte des prisonnier-e-s de la CCF.

Face à ces évènements très importants et à l’attente de nouvelles, nous, celles et ceux qui sont dehors, à lutter pour l’abolition de la société carcérale dans toutes ses expressions et l’abattage de tout Pouvoir, avons pour responsabilité de soutenir tou-te-s les prisonnier-e-s en lutte, sans exceptions, et leurs mobilisations pour la satisfaction immédiate de leurs revendications, tout en continuant à travailler pour la déstabilisation complète du système de domination. Il ne faut pas oublier que ce pour quoi nous luttons est la démolition totale de l’État/Capital et que les luttes partiales revendicatives sont des outils de déstabilisation dans ce sens, et non des fins en soi. Dans le cas contraire, on court toujours le risque de l’assimilation par le réformisme. Multiplions les actions d’agitation et d’attaque contre les institutions, les personnes et les symboles de la démocratie grecque à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières. Que la solidarité soit pratique !

[Contrainfo, March 8th, 2015]

Marseille: bouffe en solidarité avec la prisonnière anarchiste Emma Sheppard

lu et repris

bouffe-emma

Jeudi 12 mars 2015 dès 19h
Bouffe vegan à La Rage Ga, Marseille
Pour l’adresse, envoyer un email : laragega[at]riseup.net

Le 24 février 2015, la prisonnière anarchiste Emma Sheppard a été condamnée à deux ans de prison au tribunal de première instance de Bristol pour avoir « commis des dommages criminels inconsidérés mettant des vies en danger. » Les charges se rattachent à la dégradation de voitures de police dans la zone de Bristol.

Il s’agit de la première condamnation s’inscrivant dans l’opération Rhone ; une investigation menée par 10 officiers CID [Central Intelligence Departement : Département de Renseignements Central] afin d’enquêter sur plus de 100 attaques anonymes dans la zone de Bristol au cours des quatre dernières années, de rassembler des informations sur le mouvement anarchiste au sens large, ainsi que de traquer le camarade fugitif Badger, qui a pris la fuite en août 2011.

Cependant, l’arrestation d’Emma et le plaidoyer de culpabilité relatif à un sabotage la veille du Nouvel An se révèlent être des cas à part et ne résultent pas du travail engagé par l’opération Rhone – quand bien même ils ont été impliqués par la suite.

Plus d’infos sur l’opération Rhone et pour lire une lettre d’Emma.
Site de soutien (en anglais).

lettre en français ici

Grèce] Manifestations contre les centres de rétention dans plusieurs villes (février 2015)

repris sur le chat noir émeutier

Grèce] Manifestations contre les centres de rétention

Le 14 février, 250 personnes ont manifesté jusqu’au commissariat central de Thessalonique et ont lancé des bombes de peinture rouge sur l’entrée. Cinq jours après une manifestation pour la fermeture des centres de rétention s’est déroulée dans les rues de la ville.

Thessalonique, 19 février 2015

Des manifestations contre les centres de rétention se sont également tenues à Patras le 17 février, à Athènes et Ioannina le 19 février et devant le centre de Xanthi le 28 février.

Samedi 21 février, il y a eu des affrontements entre les flics anti-émeute et 250 manifestant-e-s qui tentaient de rentrer dans le centre de rétention d’Amygdaleza où les retenus s’étaient révoltés le 14 février suite à la mort de deux d’entre eux.

amygdaleza

raduction libre depuis clandestina

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[Grèce] Suicide, révolte et manifestation au centre de rétention d’Amygdaleza

14 février 2015

Le 13 février un migrant enfermé au centre de rétention d’Amygdaleza s’est suicidé. Cette prison située au nord d’Athènes avait déjà tué deux personnes en novembre dernier, et une autre mardi dernier. A l’intérieur les autres retenus ont répondu par la révolte.

Le lendemain le ministre de la Protection des citoyens du nouveau gouvernement de gauche est venu faire son beurre politique lors d’une visite au centre, en répétant la promesse faite lors de la campagne électorale de fermer les centres de rétention au profit de “centres d’accueil ouverts”. Un groupe d’une cinquantaine de personnes, elles sincèrement contre l’enfermement des étranger-e-s, manifestait devant les murs de la prison au même moment. Les retenus manifestaient de l’autre côté des grilles, brandissant des panneaux en anglais “Liberté. Ici on meurt”.

A l'extérieur du centre de rétention d'Amygdaleza

A l'intérieur

Destruction des frontières et de toutes les prisons, qu’elles soient de droite ou de gauche

d’après la presse

Repris de sans papiers ni frontières

[Montreuil] Fuck vigipirate !

source c’est à tout de suite

Dans la nuit du 1 au 2 mars, rue de Saint-Mandé à Montreuil, une camionnette Eiffage Construction est partie en fumée.

Eiffage est une entreprise qui construit des prisons.

Ni le plan vigipirate ni la météo printanière ne nous ont dissuadés d’attaquer

Signé : Des giboulées enragées

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[Publié sur Indymedia Nantes le 3 mars 2015]

Du Son Contre La Prison le 12 juin 2015

Du Son Contre La Prison le 12 juin 2015
…5eme édition, on recommence ou plutôt on continue.

C’est le vendredi 12 juin 2015 de 21h à minuit, à Saint Étienne, à Ursa Minor.
Du Son Contre La Prison c’est un concert retransmis en direct sur les ondes pour faire toujours plus de bruit à l’intérieur comme à l’extérieur.
Grâce à toutes les radios qui participent chaque année un peu plus, on tente d’envoyer des messages de solidarités dans de nombreuses prisons et centres fermés un peu partout en fRance et aussi dans quelques villes en Suisse et en Belgique. L’année dernière, 48 radios ont participé à cette soirée et on les remercie.

Du Son Contre La Prison c’est de la musique, des messages et des infos. Il est possible d’écrire tout au long de l’année à DSCLP- la gueule noire- 16, rue du Mont- 42100 St Etienne ou téléphoner le soir du 12 juin.

Ce concert, c’est une façon pour nous de ramener la question carcérale sur le devant de la scène.
Cette année, dans les médias de masse, on a entendu les discours humanistes de l’État français sur la lutte contre la surpopulation carcérale et sur la promotion des aménagements de peines ; en réalité, le pouvoir durcit la détention.
On continue de construire en grand nombre des prisons de plus en plus sécurisées et aseptisées, rendant les conditions de détention encore plus dures et l’isolement toujours plus prégnant. La répression de toute forme de contestation est bien sûr toujours aussi forte, accumulant les peines aux peines et reculant sans cesse l’espoir d’une libération.
De la même manière, la nouvelle réforme (bracelet électronique, contrôle judiciaire…) ne vise pas à éviter d’aller en prison, elle tend à mieux nous enfermer dehors.
Cette année encore, nous avons lu des lettres de prisonnières et prisonniers dénonçant la machine « à broyer » carcérale. Combien de fouilles abusives et de censure de courrier ? Combien de remises de peines, de transferts, de parloirs annulés arbitrairement ? Combien de revendication brisées et étouffées par l’administration pénitentiaire ?
Du Son Contre La Prison, c’est aussi se faire l’écho de ces luttes, avec la volonté de développer les solidarités entre l’intérieur et l’extérieur, et ce à travers l’outil radio. C’est aussi se faire plaisir en écoutant du bon son !

contact : dusoncontrelaprison@riseup.net

Nous avons donc besoin de relais dans les différentes régions qui fassent connaître l’initiative Du Son Contre La Prison derrière les barreaux et partout où cela peut intéresser. Le but est de faire en sorte que la communication entre intérieur et extérieur circule au mieux pour donner à la retransmission radio le plus d’impact possible.
Concrètement ça peut être plein de choses : diffuser l’information du concert et de sa retransmission aux parloirs pendant les semaines qui précèdent
l’événement, recouvrir les murs d’affiches, contacter une radio qui ne fait pas encore la rediffusion, assurer l’aspect technique de la rediffusion dans votre radio locale, parler du concert dans vos émissions de radio… et tout ce que vous imaginerez !

plus d’infos : dusoncontrelaprison.noblogs.org

[ZAD du Testet] Le temps des milices revient

reçu par mails

je vous fais suivre ci-dessous une information d’actualité sur la ZAD de Sivens qui vient du site Tant qu’il y aura des bouilles :

https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/

 

Merci de faire suivre à votre tour,

Mercredi 4 Mars

[15h 15]

Convoi humanitaire bloqué Place de la Libération (sic). Les GM refusent de le laisser partir.

Des infos de l’interieur: les pro-barrage sont entrés sur la ZAD en mode commando et sèment la terreur. Trois  véhicules détruits ainsi que le chapiteau, saccage de la cabane radio. Pas de blessés mais ils tentent d’attraper les occupants.

L’Hélico tourne au dessus de Gaillac.

Visiblement la République est tombée, l’heure des milices à sonnée.

Rejoignez-nous pour dénoncer la terreur FNSEA.

où des  actions décentalisées

 

Minden (Nevada, Etats-Unis) : émeute dans un centre de rééducation pour mineurs

Emeutes dans un centre de rééducation pour mineurs à l’ouest du Nevada

Synthèse du Chatnoiremeutier, 2015/03/04.

Dans la soirée de samedi 28 février 2015, une révolte a éclaté dans un camp de rééducation pour adolescents “à risque” dans la région rurale de l’ouest du Nevada. Quatre membres du personnel de la Silver State Academy “Rite of Passage” [2] ont été blessés dont un a dû être hospitalisé. A la suite de cette émeute, dix jeunes ont brièvement réussi à se faire la belle. Deux bâtiments ont été incendiés et les dégâts matériels dans la buanderie et un atelier d’entretien sont très élevés.

Il s’agit du quatrième soulèvement en quatre mois [3] dans ce camp, situé à 8 miles au nord de Yerington et à 70 miles au sud-est de Reno,. Six des évadés ont été repris peu après l’émeute qui a éclaté samedi aux environs de 20h, et les quatre autres le lendemain matin.

Reformulé de la presse US, 03/03/2015

NdT :
[1] Cette “académie” est un centre de redressement non-clôturé pour jeunes hommes âgés de 14 à 17 ans, qui sont pour la grande majorité envoyés sur l’ordre des tribunaux (des services probatoires et organismes de la justice pour mineurs). La Silver State Academy, gérée par l’association “Rite of Passage” (basée à Minden dans le Nevada et parrainée par le service d’Etat à l’éducation du comté de l’Eldorado de Californie), a pour but d’inculquer obéissance et discipline par le travail, le sport et l’éducation aux jeunes condamnés. C’est une alternative à la prison. Au départ, elle comptait un éducateur pour huits jeunes. Aujourd’hui, c’est approximativement un éduc’ pour trois jeunes. Elle “accueille” avec une “approche cognitivo-comportementale” environ 25 jeunes .
[2] Trois révoltes de moindre ampleur ont éclaté durant le mois de décembre 2014 dans ce centre de rééducation.

source Brèves du Désordre

[Valence] Contre l’expulsion de la famille Maliki. ,Communiqué du Collectif de Lycéen-ne-s, Enseignant-e-s et associations

communiqué du Collectif de Lycéen-ne-s, Enseignant-e-s et associations
La famille M. va être renvoyée au Kosovo alors qu’elle y est en danger de mort.
Gentrit est élève au collège Loubet de Valence, cela fait deux mois qu’il ne va plus
à l’école par peur d’être expulsé, son petit frère, qui est pris en charge
psychologiquement en France, souffre de troubles psychiques post-traumatiques suite
aux violences que leur père a subies en s’opposant à la mafia serbe. Nous, lycéens
de Loubet nous opposons à cette expulsion. Nous avons manifesté devant la préfecture
à deux reprises(200 personnes à chaque fois) fin janvier afin d’obtenir une audience
avec monsieur le Préfet pour lui demander la levée de l’OQTF et l’octroi d’un titre
de séjour. Face à l’absence de décision de la part de la préfecture nous avons
décidé de repartir en marche ce matin, mardi 3 mars 2015. Etaient présents des
élèves d’Emile Loubet, de Camille Vernet, de Briffaut et de Laffemas, des élus, des
enseignants, des associations et des citoyens touchéspar la situation de la famille.
Nous avons fait halte devant la Préfecture, sommes passés devant l’Académie et avons
fini par être reçus en audience par la directrice de cabinet du Président du Conseil
général. Une lettre sera envoyée de sa part au Préfet pour l’informer de notre
rencontre. Nous sommes toujours sûrs dans notre but et ne lâcherons pas : nous
voulons la régularisation pour la famille M. Une banque alimentaire va être mise en
place dans la semaine au lycée Loubet. Une soirée de soutien aura lieu le samedi 14
mars à la Maison des Syndicats de Valence de 18h30 à 00h00. Ces actions ont pour but
d’aider à subvenir aux besoins de la famille auxquels ils ne peuvent répondre, et à
communiquer le plus largement possible afin de sensibiliser un maximum de citoyens.
Nous ne lâchons rien, nous continuons de nous battre.

Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion...