Argentine : La prisonnière Anahí Salcedo, blessée suite à la détonation d’un engin explosif, reçoit un traitement médical

Publicacion Réfractario / mercredi 24 avril 2019

Trois mois après son transfert de l’hôpital Fernández à la prison d’Ezeiza, la compagnonne Anahí a été emmenée pour des examens, des séances de kiné et des consultations médicales générales, certaines dans la prison et d’autres dans différents hôpitaux, avec des transferts secrets et des groupes spéciaux de flics, pour « terroristes ». Bien que nous sachions que le terroriste est l’État.

Ce n’est pas à cause du traitement humanitaire du Service Pénitentiaire Fédéral ou de la volonté du juge Ercolini ou des Tribunaux 1 et 2 de Lomas de Zamora, qui l’ont torturé pendant tout ce temps, lui niant les sorties, empêchant les traitement, rejetant d’un tribunal à un autre son appel (un appel présenté collectivement, qui réclamait non seulement des soins médicaux mais aussi à cause des conditions néfastes du module où Anahí et les compagnonnes sont enfermées) dans l’accomplissement de leur partie du travail, essentielle, pour ce système de torture.

Ils l’ont évité autant qu’ils le pouvaient et, en plus des recours devant les tribunaux, ils ont eu à faire, à l’extérieur, aussi avec des manifestations dans la rue.

Les dommages pour elle sont irréversibles, elle se remet d’une opération de reconstruction du côté droit de son visage, de l’amputation de plusieurs phalanges et de la fracture de la clavicule gauche.
Elle vit avec une infection du visage, générée par la prothèse, et a besoin d’une autre opération pour l’enlever. Au lieu de cela, ils l’ont remplie d’antibiotiques (jusqu’à 30 jours d’affilée) qui ne détruisent que son estomac ; des brackets sur ses gencives avec des fils qui les traversent et lui blessent la bouche, le besoin d’un régime presque liquide, qu’ils ne lui ont pas donné pendant tout ce temps. Elle survit grâce aux denrées envoyées de l’extérieur par tous les compas et par la famille, qui restent solidaires.

Il est important de créer des réseaux de solidarité et d’agitation pour accompagner la santé d’Anahi. Toujours EN PROTEGEANT SON IMAGE et SANS DRAPEAU.

Nous ne nous attendons pas à ce que l’État agisse différemment de comment il le fait.
Nous ne sommes victimes de rien.
Nous ne demandons ni n’attendons justice.
Nous ne diffusons la photo de personne et NOUS NE VOULONS PAS QUE CELA SOIT FAIT.

A BAS LES MURS DES PRISONS !

Lyon, Rhône : Rassemblement devant le CAA de Lyon mardi 30 avril à 13h

Bonjour,

La coordination Center Parcs, Ni ici, Ni ailleurs (la NINA) vous invite à manifester votre opposition au projet de Center Parcs de Roybon devant le tribunal de 13 h à 15 h le 30 avril 2019 – Cour d’Appel Administrative, Palais des juridictions administratives 184 rue Duguesclin, 69003 Lyon. 

Elle vous invite également le soir-même à un débat animé par l’Office de l’Anti-Tourisme qui présentera les risques liés au tourisme et nombreuses nuisances des Center Parcs à La Luttine, 91 rue Montesquieu 69007 à partir de 19 heures. 

Vous trouverez le tract d’invitation en suivant le Tract en téléchargement : en PDF :

 

Vous trouverez l’affiche en suivant le lien : https://grenoble.indymedia.org/IMG/jpg/affiche30avril_-_copie.jpg

Merci de faire suivre,

Henri Mora

*****

Le projet Center Parcs de Roybon ressort du placard… Incroyable ? Pas tant que ça…

Cela fait presque cinq ans que la compagnie Pierre & Vacances est embourbée dans les zones humides de la forêt de Roybon (en Isère, dans le massif des Chambarans). A l’automne 2014, le préfet de l’Isère tente de passer en force en autorisant le projet malgré ses retombées sur l’environnement reconnues par les lois de protection. Les travaux sont stoppés grâce à des manifestations et l’occupation de terrain qui s’ensuit, puis par un recours juridique.

Depuis, au niveau juridique, c’est un jeu de ping-pong entre les différentes cours : premier jugement à Grenoble à l’été 2015, appel à Lyon en décembre 2016, recours en cassation au Conseil d’État qui donne son verdict à l’automne 2018 et renvoie l’affaire au tribunal de Lyon. Là, accélération, contre toute attente : la cour d’appel de Lyon rejugera le dossier le 30 avril 2019.On commence à voir le bout de cette histoire, même s’il est toujours compliqué de faire des pronostics sur la décision du tribunal…Il n’y a pas 46 000 possibilités : soit l’opposition obtient gain de cause (1), soit c’est Pierre & Vacances qui l’emporte (2) :
1 – Dans le 1er cas, pour l’instant rien ne devrait bouger. P&V peut soit décider d’abandonner le projet (et alors c’est la fin… jusqu’au prochain projet de merde) soit demander une nouvelle fois au Conseil d’État de réviser le procès (c’est la dernière fois, normalement, qu’ils peuvent faire cette demande). Nous pensons que c’est probablement ce qu’ils vont faire. Donc nouvelle audience au Conseil d’État, qui, comme depuis le début, risque fort d’aller dans leur sens. Et c’est là, si c’est effectivement ce qui se passe, que P&V relancerait des travaux.
Comme dit plus haut, P&V peut aussi décider d’abandonner le projet, maintenant ou après avoir sollicité le Conseil d’État. Ils n’ont pas l’air partis pour, mais sait-on jamais, qu’ils aient une sorte de douloureuse illumination…
2 – Si P&V l’emporte, il y a urgence, car il n’y a plus rien, au niveau juridique, qui les empêche de construire leur foutu Center Parcs. Ils vont sans doute chercher à expulser la Zad et à redémarrer des travaux. Les associations pourraient choisir de porter l’affaire devant le Conseil d’État (où elles risquent de se faire envoyer paître, vu les positions de celui-ci) ou devant l’Europe, qui n’a aucun moyen, concrètement, de peser dans l’affaire. Mais ces recours ne suspendront pas l’autorisation de démarrer les travaux, sauf décision du juge dans ce sens.

L’accélération des procédures n’annonce rien de bon. L’instruction du dossier a été hyper rapide, comme si les juges étaient pressés de se débarrasser de ce dossier. Peut-être dans le but de ne pas obliger Pierre & Vacances à redemander certaines autorisations qui vont bientôt devenir caduques.

Il nous paraît donc très important de suivre ce qui va se passer ce 30 avril et le jugement qui en sortira, car si le feu vert est donné au projet, il y a fort à parier que Pierre & Vacances ou les services de l’État fassent expulser la Zad, pour redémarrer les travaux peu après. Le rendu du procès devrait être donné deux ou trois semaines plus tard.

Sud-Est de la France : Détention provisoire pour trois personnes accusées de sabotages des artères du capital et de l’État

On avait signalé ici les trois sabotages en janvier/février qui s’étaient produits contre le réseau de fibre optique sur l’A51, près de Manosque, conduisant les autorités à couper le trafic autoroutier à plusieurs reprises. On a apprend par les journaux que quatre personnes se revendiquant des gilets jaunes viennent d’être arrêtées dans les Alpes-de-Haute-Provence mercredi 24 avril pour ces faits et d’autres encore commis dans les Alpes-de-Haute-Provence, le Vaucluse et l’Aveyron contre des infrastructures d’énergie ou de téléphonie (qui n’étaient pas sortis dans la presse, dont un incendie d’antenne-relais à Villemus, le 6 février 2019). Trois ont été placées en détention préventive vendredi 26 avril.

Elles ont été mises en examen par un juge d’instruction pour « Menaces de détériorations ou dégradations dangereuses, sous condition »; « Destructions, dégradations ou détériorations graves de biens destinés à l’utilité publique », « Mise en danger de la vie d’autrui par violations manifestement délibérées à une obligation de sécurité ou de prudence », « Association de malfaiteurs en vue de commettre des délits punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement ». Le procureur de Digne-les-Bains, Stéphane Kellenberger, a même fait une conférence de presse à l’occasion, précisant qu’après une information judiciaire contre X (le 15 mars) confiée à la Brigade de recherches de la gendarmerie à Forcalquier, puis un réquisitoire supplétif (le 23 avril), et des « minutieuses investigations », « une importante opération judiciaire était organisée, le 24 avril », conduisant à l’arrestation de deux hommes (51 ans et 25 ans) et deux femmes (54 ans et 20 ans).

Selon le proc, « L’homme le plus âgé a été mis en examen pour l’ensemble de ces qualifications. Et les autres à divers degrés d’implication. Le magistrat instructeur a retenu l’association de malfaiteurs pour les quatre suspects », « Le couple le plus âgé a reconnu la plupart des faits. Le couple le plus jeune a seulement reconnu sa participation à certains
d’entre eux ». « Les investigations vont se poursuivre sur commissions rogatoires », indique par ailleurs le bourreau d’Etat.

Voici la liste des sabotages qu’on leur reproche (il n’y a pas plus de détails) :

Menaces : 21 décembre 2018. Ce jour, Escota, l’exploitant de l’A51 reçoit « un appel téléphonique anonyme, menaçant – sous condition de gratuité – de “rendre aveugle” le réseau autoroutier et ses dispositifs de sécurité, dans les Alpes de Haute-Provence (04) »

Sabotages de fibre optique sur l’A51, Le 17 janvier 2019 et le 7 février 2019, à hauteur de Manosque, le 31 janvier 2019 à hauteur de Corbières.

Autres sabotages rapprochés par les enquêteurs à travers toute la région en raison d’une « même nature », à l’encontre de divers fournisseurs d’énergie et de téléphonie (EDF, Orange, Engie…), qui « privaient communes et riverains de téléphonie, réseau et électricité pendant plusieurs heures ; ils portaient atteinte aux services d’urgence et de sécurité » (le proc) :

  • Beaumont-de-Pertuis (Vaucluse), le 27 janvier.
  • Villemus (Alpes-de-Haute-Provence), le 6 février 2019. « Les faits s’étaient accompagnés de dégradations volontaires par moyens dangereux pour les personnes : une antenne-relais ayant été incendiée à l’aide d’un dépôt de pneus« .
  • Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), les 7 février et 7 mars.
  • Valensole (Alpes-de-Haute-Provence), le 6 mars.
  • Villeneuve (Alpes-de-Haute-Provence), le 8 mars.
  • Millau (Aveyron), le 13 avril.

Vive la solidarité avec les actes, même quand ils concernent des inconnus ! Feu aux prisons et liberté pour toutes et tous…

publié par sans attendredemain

POUR QUE CE 1 ER MAI NE SOIT PAS LA FÊTE DE L’ALIÉNATION

Salut,En  clair et en pièces jointe, le texte « Pour que ce premier mai ne soit pas la fête
de l’aliénation », distribué ces deux derniers samedis par des
anarchistes lors des manifestations Gilets jaunes à Caen. Ce texte
propose de revenir aux origines du 1er mai, de discuter de l’état de
l’opposition à la politique gouvernementale avec ou sans gilet à Caen et
revient sur de nombreuses limites rencontrées, et cherche à ouvrir
quelques perspectives et propositions, en appelant à la constitution
d’un cortège autonome le 1er mai, en appelant à braver les interdictions
de manifester, en rappelant la nécessité de maintenir une solidarité
concrète face à la répression en s’attaquant notamment à tous les
enfermements, et en proposant enfin de perturber le jeu électoral.

Bonne lecture,
Vive l’anarchie,
Un d’apache

POUR QUE CE 1 ER MAI NE SOIT PAS LA FÊTE DE L’ALIÉNATION

Le 04 mai 1886 Le 04 mai  le 1886unrassemblement a lieu à Haymarket à Chicago.
Quelques jours plus tôt, le 01 mai, alors qu’un anarchiste, Auguste Spies vient de terminer une prise de parole lors d’un meeting pour la journée de 8 heures, la police charge. Le bilan est lourd : un mort et une dizaine de blessés. Ce type de massacre est alors courants contre un mouvement ouvrier naissant, influencé par l’anar-chie. Des milices patronales ou la police protègent par la violence et l’intimidation les intérêts de la bourgeoisie et de l’Etat. Quelques jours plus tard un rassemblement de soutien est appelé à Haymarket pour protester contre la tuerie. Alors qu’une bonne partie de la foule s’est dispersée, les flics chargent de noveau, mais cette fois quelques révoltés choisissent de répondre par le feu et envoie une bombe sur les cognes. Il y a aura 7 morts chez les flics et des dizaines de blessé-e-s sous les coups de la police. Quelques
têtes connues des services de police, 8 en tout, dont August Spies sont arrêtées et pendues pour l’exemple après une parodie de procès.
De la commune de Paris à la tuerie de Fourmies, la bourgeoisie a démontré à maintes reprises qu’elle ne rechignait pas à avoir recours à la violence pour mater ceux et celles qui s’oppose à ses intérêts. Elle a toujours trouvé des larbins—flics, mercenaires ou militaires – pour accomplir cette sale besogne. En 1871, les troupes de Thiers font déborder les caniveaux du sang des communards. A Fourmies, le 01 mai 1891, la troupe tire sur les manifestant-e-s. En quelques secondes, la foule est terrassée. On dénombre 8 morts et plusieurs dizaines de blessé-e-s. Quand on ne tire pas on sabre, comme les « dragons » du début du vingtième siècle, chargeant à cheval les manifestations, les piquets de grèves, les soupes communistes ou les émeutes. Plus tard, CRS ou les gendarmes mobiles poursuivent ce petit jeu de massacre en brisant les cranes ou on jetant des grenades offensives. On rechigne encore moins à tirer sur quelques indépendantistes comme à Sétif ou à jeter à l’occasion quelques algérien-ne-s à la Seine comme en Octobre 1961.
               Et la répression continue aujourd’hui..

.Aujourd’hui, l’État tire rarement sous nos contrées à balle réelle sur les manifestante-s. Il se contente« juste » de mutiler, d’éborgner, d’instiller la peur. Sa justice condamne à la pelle : gilets jaunes, révoltés,antinucléaires, zadistes, etc. Certains à Caen croupissent depuis de trop longues semaines et pour bien trop longtemps encore derrière les barreaux. Et maintenant, avec la loi anti-casseurs et les zones interdites de manifestation, il s’agit d’étendre le spectre de la répression et d’éteindre les derniers foyers de révolte. L’Etat poursuit la même besogne de maintien de l’ordre que jadis. Ce n’est pas Macron et sa clique qu’il faut abattre, mais l’État, le capital et l’ensemble des rapports de domination et d’exploitation que ce
monde charrie. Il n’existe pas d’État ou de capitalisme juste !
Caen est l’un des laboratoires de cette justice de classe d’exception. Les peines y sont particulièrement lourdes : 3 ans pour deux détenus, plus de deux ans pour d’autres, et des tas d’arrestations, des tabassages, des convocations à la pelle. Une justice d’abattage.
Et malheureusement, ici comme ailleurs, force est de constater que même s’il n’a pas eu raison du mouvement qu’il tente de museler, le gouvernement a tout de même réussi à réduire notre capacité de nuisance. Nous n’avons été localement que trop rarement en mesure de porter le moindre coup au pouvoir depuis janvier. Plus de blocages économiques, peu de sabotages. Les flics réussissent à nous confiner là où ils le désirent. Sans dommages pour leur monde de marchandises et les intérêts qu’ils protègent.La peur qui nous traverse légitimement tous et toutes n’est sans doute pas étrangère à la situation. Mais elle n’est pas seule à nous paralyser. Nous n’avons pas réussi à étendre le mouvement, notamment dans les grands centres industriels par la grève. Certain-e-s, et mêmes quelques « radicaux-ales » ont comptés sur les syndicats pour étendre ce mouvement. Il fallait être aveugle, idéologue ou bien naïf pour ne pas comprendre que les bureaucraties syndicales, à l’image des Partis politiques, défendent leurs intérêts propres :
ceux de leur intégration au jeu capitaliste. Nous ne pouvons compter sur la gauche politique et syndicale qui ne cesse de creuser sa tombe et la notre dans le même mouvement.
Mais ce qui nourrit également notre découragement c’est que plus nous avançons dans ce mouvement plus devient flou la manière dont nous pouvons auto-organiser la lutte. Les directions syndicales le 19 mars ont organisés des simulacres de blocages, le SO, en toute complicité avec les flics, a accompagné l’interdiction de manifester en centre-ville décrétée par le préfet le samedi 13 avril. A chaque fois nous nous sommes laissés dépossédés de notre révolte. A chaque fois le même jeu de pacification sociale qui comble de ridicule n’évite même pas les arrestations. Le pouvoir a décidé d’écraser toute contestation même les plus douces. Fini pour le moment le temps de la cogestion.Les commissions chargées de mettre en application les orientations décidées collectivement en Assemblée se sont depuis de nombreuses semaines autonomisées de celles-ci. Il y a tout d’abord ce SO autoproclamé, monté pour certain-e-s avec les meilleurs intentions du monde en vue de protéger la manif des bagnoles et pour d’autres un désir de contrôle sur la manifestation. Ce qui est clair c’est que cette sécu n’a jamais eu aucun mandat, et que le seul vote à son égard qui ait eu lieu proposait sa dissolution. Ce dernier fût remis en cause faute de participant et sous l’intimidation de certain-e-s de ses protagonistes. Nous découvrons également des listes de revendications qui n’ont jamais été actées, souvent tirées de Facebook ou de commission qui ne font pas part de leurs propositions en Assemblée. Les jonctions avec les syndicats ou des collectifs sont décidées de la même manière. Notre « démocratie » ne vaut parfois guère mieux quela leur. Une bureaucratie est en train d’émerger de fait, parfois pavée de bonnes intentions, parfois portée par des intérêts partisans ou des appétits de pouvoir. Les commissions sont d’ailleurs des espaces ou s’affrontent souvent de manière stérile une volonté de démocratie directe, et une volonté de diriger la lutte.Soit la situation évolue et nous nous réapproprions nos moyens de lutter, à travers des assemblées à même de décider de nos grandes orientations communes et uniquement d’elles, soit il faudra considérer
les décisions des commissions pour ce qu’elles sont : des directions illégitimes.
Maintenant, quelles perspectives ?
Plus que jamais ce 1er mai, nous apparaît être l’occasion de matérialiser en parole et en gestes des perspectives révolutionnaires et anticapitalistes, et de renouer avec ce que le vieux mouvement ouvrier portait de plus subversif. Nous appelons donc à la constitution d’un Cortège autonome contre le capital, l’État, toutes les dominations et l’exploitation lors de la manifestation du 1er mai.
D’ici là et à cette occasion il nous semble nécessaire de braver collectivement dans la mesure de nos possibilités l’interdiction de manifester décrétée par le pouvoir. Nous ne pouvons nous laisser dicter nos manières de lutter et de porter atteinte aux intérêts de ceux et celles qui nous exploitent et nous répriment.
Cette répression nous est opposée parce qu’une bonne part du mouvement refuse de jouer le jeu des manifs traines-savates, du débat bidon et des seules actions symboliques, et renoue avec l’action directe au grand jour ou de manière plus discrète. Tout cet arsenal qui s’étend au quotidien vise à nous faire peur,nous écraser, nous isoler et à éteindre ou plutôt garder sous contrôle toute velléité de révolte. Nous visons donc à opposer au rôle de victimes isolées, impuissantes et résignées dans lequel cet arsenal cherche à nous maintenir, notre solidarité collective. Il nous apparaît primordial de maintenir l’entraide collective pour tou-te-s les engeôlé-e-s, en soutenant les différentes caisses anti-répression mais en exprimant également notre solidarité lors des procès à venir ou en maintenant le lien avec les compagnon-ne-s tombé-e-s. Mais la solidarité peut aussi s’exercer contre l’administration répressive du monde, en combattant
les nouveaux plans de constructions de taules qui ne serviront à rien d’autres qu’à enfermer les plus pauvres et les plus rebelles. L’administration pénitentiaire s’inquiète déjà de la présence importante de Gilets jaunes derrière les barreau. C’est un truc à faire émerger des révoltes ou des mutineries derrière les murs ! Pour marquer notre solidarité et combattre ce délire répressif nous pouvons organiser des manifs de solidarité, des parloirs sauvages… et lutter contre tous les enfermements, les technologies de surveillance, les techniques qui visent à traquer tous nos gestes pour les rendre rentables et con-trôlables, etc.
Enfin une dernière perspective pourrait être de perturber le jeu électoral. Nous ne détestons pas seulement la police et la justice, nous détestons également ceux et celles qui prétendent nous représenter,même lorsqu’il s’agit de Gilets jaunes. Imaginez que pour pouvoir tenir leurs élections nos chers élites soient contraintes de protéger les isoloirs avec des flics et des militaires. Si nous décidons de perturber leurs élections, ils seront contraints de montrer le véritable visage de leur démocratie protégée en arme.

texte pour le premier mai en pièce jointe

Des anarchistes,
Caen, avril 2019
localapache@riseup.net
Prochaine réunion : dimanche 05 mai, 15 heures, local Apache.

                               [reçu par mail]

Italie, procès Scripta Manent : Minables!

Anarhija.info / jeudi 25 avril 2019

Tout était prêt depuis le matin : journalistes et directe télé sur les chaînes nationales…

Le minable Proc’ de Turin, Roberto Sparagna, ne manquait de rien, afin de mettre la pression sur une bande de minables comme lui (le jury populaire, guidé par la juge Alessandra Salvadori).

Un pauvre dément à la recherche de notoriété qui, après son déménagement du parquet anti-mafia à celui antiterrorisme, a réussi à arriver là où, pendant des dizaines d’années, d’autres minables collègues à lui ne sont pas parvenus : association subversive avec finalité de terrorisme.

Je le vois déjà, dans quelques jours, chez Vespa sur « Porta a Porta » [émission télé d’« information », très connue, menée par le journaflic Bruno Vespa ; NdAtt.], avec une quelconque criminologue ratée, en train de raconter qu’est ce qu’est l’anarchisme, comme il se divise en groupes, bandes, gentils et méchants, ainsi que ses propres actes d’héroïsme contre la FAI/FRI.

Je voudrais rappeler au minable Procureur adjoint que, malgré les dures peines que t’as obtenu contre nos compagnons, frères et sœurs Alfredo, Nicola, Anna, Marco et Alessandro, tu n’a gagné qu’une petite bataille… la guerre contre l’État et ses minables serviteurs, comme toi, sera longue.

Je sais que ces quelques lignes iront s’ajouter au tas de merde que tu vomira dans les prochains dossiers judiciaires en Appel, mais ce n’est pas mon problème…

Ne pense pas que tu me fais peur avec tes menaces, tes collègues inquisiteurs y ont déjà essayé par le passé et si aujourd’hui encore tu parle de moi, cela signifie que je suis encore débout et que je ne recule pas, ne serait que d’une demi-millimètre. En plus, je continuerai à faire ce que je sais faire de mieux : prendre ton joli tas de merde et te le renvoyer.

Alfredo, Nicola, Anna, Marco et Alessandro, toi et tes semblables vous ne les verrez pas enterrés dans vos bagnes !
Ils sont avec nous chaque jour, à chaque heure, à chaque minute, à chaque instant et nous ne manquerons pas de leur faire sentir notre chaleur, notre solidarité et notre complicité, jusqu’à quand on les reverra à nouveaux parmi nous.

Cela vaut pour eux et pour les très nombreux compagnons anarchistes prisonnier dans toutes les prisons du monde.
Cela vaut jusqu’à quand, de vos institutions et de vos prisons, ne resteront que des cendres.

Toujours votre ennemi !
Pour l’insurrection, pour l’Anarchie !

25/04/2019
Gioacchino Somma

Texte:Un milliard pour la cathédrale …

Que reste-t-il, à travers les âges à ces millions d’ esclaves de tous temps, bâtisseurs de l’ombre déshérités, à bout de tout, sans autre salaire que les nuits d’angoisse de la rue … hommes, femmes, enfants, mendiant encore souvent aujourd’hui devant les prestigieuses bâtisses à la gloire des dieux … tombeaux pharaoniques, mosquées, temples bouddhistes ou chrétiens, basiliques, cathédrales … et toutes ces bâtisses qui figurent au catalogue des merveilles du monde ? …

Implorer des « au-delà » incertains ?

se révolter ? ou bien chanter sans

fin les louanges de « L’Eternel » … ?

« Dieu est GRAND » rêvent encore les opprimés très souvent au pied des grandes cathédrales » …

Mais voilà que « La cathédrale est en feu » ! « la cathédrale est en feu » ! … Et le monde entier s’émeut … et accourt …

Donnons, donnons pour la cathédrale, véritable enchère des dons !

Et plus l’obole est grande – même si l’intention n’en est pas complètement désintéressée – plus elle est valorisante pour les grands donateurs !

Un milliard pour la reconstruction de Notre Dame de la France ? Mais NON … « Notre Dame » du monde entier ! … En moi les souvenirs affluent.

Il me souvient d’un été à Casablanca dans les années 90. Il n’était question dans l’Etat chérifien, du désert marocain et jusque dans le Rif, que de la construction de « la plus grande mosquée du Maghreb ». Véritable délire dans la course à l’Audimat. Définitivement enterrés les morts-vivants du bagne de Tazmamar les droits humains piétinés à Kenitra ou dans les autres prisons de Sa Majesté. En même temps, Monsieur Bouygues s’affairait à de juteux contrats au Maroc.

La télévision marocaine gommait avec fureur toute autre actualité, ne donnant à voir et à entendre chaque soir que les interview des « Monsieur Un tel a donné … , Monsieur Untel a donné » tant pour la mosquée. Et … « davantage encore » !

Encensés chaque fois, les généreux donateurs à la hauteur de leur don. Pas une habitation, jusque dans l’immense bidonville de Casa, ne fut épargnée. Dans la médina les visites des collecteurs de dons, hommes et femmes désignés pour cette vertueuse épreuve, ou plutôt « racketteurs d’Etat », étaient quotidiennes. J’en fus témoin un jour … dans le minuscule taudis d’une famille. La collectrice exigea que soient ouvertes toutes les valises entassées, jusqu’au plafond en guise de placards et jeté à terre leur contenu. Crise de nerfs bouleversante, inoubliable pour moi, de la mère de famille qui hurla pendant une heure : « Nous n’avons RIEN ! … « Mais, vous voyez bien, nous n’avons RIEN ! » … « Nous n’avons RIEN ! ». La collectrice s’en alla finalement , non sans avoir annoncé son prochain retour !

Un ingénieur ardéchois, époux de l’amie marocaine qui m’hébergeait, directeur d’une usine de cageots à Casa, fut sommé de retirer de la paie des salarié-e-s la « part de la mosquée » , pas moins du quart du salaire. Sa protestation lui valut une menace immédiate de mise de force dans le premier avion pour la France.

Menaces et silences d’Etat. Dans le même temps les « initiés », complices ou pas, essayaient de diffuser une autre vérité, la vérité : Le roi Fahd d’Arabie Saoudite avait financé à Casablanca la « construction de la plus grande mosquée du Maghreb » avec le béton coulé par BOUYGUES, le grand ponte du bâtiment ! Mosquée payée aussi du sang du peuple !

 

Alors pour terminer j’ai envie de vous offrir ce poème qui me fut enseigné en classe de 4ème au lycée de « filles » – on ne mélangeait pas les genres à l’époque ! – de Roanne dans la Loire par une professeure, aujourd’hui disparue, qui ouvrit pour la vie mon cœur et mon esprit à d’autres valeurs. La mémoire sollicitée pour de nobles causes n’oublie pas.

 

« Cri perdu »

Quelqu’un m’est apparu très loin dans le passé :

C’était un ouvrier des hautes Pyramides,

Adolescent perdu dans ces foules timides

Qu’écrasait le granit pour Chéops entassé.

Or ses genoux tremblaient ; il pliait harassé

Sous la pierre, surcroît au poids des cieux torrides ;

L’effort gonflait son front et le creusait de rides.

Il cria tout à coup comme un arbre cassé.

Ce cri fit frémir l’air, ébranla l’éther sombre,

Monta puis atteignit les étoiles sans nombre

Où l’astrologue lit les jeux tristes du sort ;

Il monte, il va, cherchant les dieux et la justice,

Et depuis trois mille ans sous l’énorme bâtisse,

Dans sa gloire, Chéops inaltérable dort.

Sully Prudhomme (Les Epreuves)

[reçu par mail]

TEXTE: L’ATOMIK TOUR LANCE UN DÉBAT » ALTERNATIF » SUR LES DÉCHETS RADIOACTIFS

 

Le débat national sur la gestion des déchets radioactifs a débuté le 17 avril et durera jusqu’au 25 septembre. Refusant d’être les « garants démocratiques validant la poursuite du nucléaire en France », les auteurs et les autrices de cette tribune proposent, avec l’Atomik Tour, une autre façon de débattre de cette question.

Parti de Bure, dans la Meuse, en janvier 2019, l’Atomik Tour organise pendant six mois des conférences, des débats et des projections autour du nucléaire et des déchets radioactifs dans 50 villes-étapes. Les participantes et participants à ce tour de France antinucléaire souhaitent être une alternative au débat public sur les déchets radioactifs lancé mercredi 17 avril. Vous pouvez retrouver le parcours et les informations de l’Atomik Tour sur leur site.

La France nucléaire, vous y tenez ? Nous, non. C’est pourquoi nous refusons de nous asseoir autour de la table du débat sur la gestion des déchets radioactifs. Nous refusons d’être les élèves raisonnables acceptant le dialogue, cherchant le compromis lorsque l’on sait que ni nous (opposant.e.s) ni eux (l’État) ne souhaitons changer de position. Nous préférons donc l’école buissonnière plutôt qu’accepter l’invitation à ce « dîner de cons ».

En d’autres mots, nous ne serons pas les garants démocratiques validant la poursuite du nucléaire en France. Nous ne souhaitons pas leur présenter nos arguments ni entendre les leurs. Il n’y a pas de compromis à nos yeux, nous demandons l’arrêt immédiat du nucléaire, avec comme premières mesures le non-démarrage de l’EPR de Flamanville et l’annulation de l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure.

Est-il si déraisonnable de refuser une mascarade lorsque l’on en voit une ? Nous retenons les leçons de notre collaboration avec les institutions nationales. Les débats publics de 2006 sur l’EPR de Flamanville et ceux de 2005 et 2013, déjà sur cette question des déchets, ont épuisé notre stock de naïveté. Nous avons parlé, suivi les règles de leur jeu mais l’État n’a pas écouté.

À Bure, nous apprenons quotidiennement que l’on ne peut accorder aucune confiance aux dirigeant.e.s, à leur police et à leur justice. Sur place, les opposants et opposantes sont surveillées, étouffées, envoyées en taule, interdites de territoire, mises sous contrôle judiciaire. D’un côté l’État humilie et emprisonne la revendication et de l’autre, il nous invite à partager des langues de chat. Non merci, j’ai piscine.

Les Françaises et Français ne sont pas dupes sur cette énergie 

Ce que nous souhaitons, c’est discuter avec les non-dirigeant.e.s, avec celles et ceux qui pensent ne pas avoir leur mot à dire sur le nucléaire, avec les travailleurs et travailleuses du nucléaire, avec les voisins des centrales, avec les victimes présentes et futures.

C’est de cette envie qu’est né l’Atomik Tour. Nous sommes partis de Bure en janvier pour y revenir en août. Durant ces sept mois, nous nous arrêtons dans une cinquantaine de villes réparties sur tout le territoire pour rencontrer, discuter et questionner : « La France nucléaire, vous y tenez ? » À cette question, la réponse majoritaire est le non, car « c’est dangereux » ou « ça pollue ». Les Françaises et Français ne sont pas dupes sur cette énergie, mais cinquante ans de propagande ont empêché d’accepter l’idée que des alternatives sont viables. On remarque que le oui est en tête aux abords des centrales atomiques, des arsenaux militaires et des centres de traitement nucléaire, qui ont un pied dans chaque foyer en contrôlant l’emploi et la culture.

Il existe d’autres initiatives d’information populaires et indépendantes que l’Atomik Tour, tel que le « grand cycle de conférences », qui a lieu dans le Grand Est depuis quatre mois : il propose une cinquantaine de débats sur la thématique du nucléaire et de l’enfouissement de déchets.

L’Atomik Tour 2019 n’est que le début d’une nouvelle façon pour nous de militer contre le nucléaire. La répression locale, l’association de malfaiteurs et les interdictions de territoires rendent la lutte à Bure très difficile. En faisant naître cet aspect nomade de la lutte contre Cigéo, nous faisons coup double. Un, nous contournons les interdictions qui nous isolent, et ensuite nous contribuons à tisser la toile des initiatives antinucléaires. Nous rêvons d’une multitude de caravanes itinérantes à échelle départementale qui ouvrirait les portes de chaque salle des fêtes pour se rencontrer, discuter et agir contre l’État et la finance qui « contrôlent » ce Léviathan radioactif qu’est l’industrie nucléaire.

Rédigé par Des antinucléaires de l’Atomik Tour, publié le 24 avril 2019

 

 

Le Puy-en-Velay(Haute-Loire) : Virée en trois actes contre école, journaflics et bleus

Bonjour, Monsieur le proviseur…

Le Progrès / jeudi 25 avril 2019

Un commando de plusieurs individus a attaqué le lycée Jean-Monnet et son proviseur, ce jeudi matin. Le responsable de l’établissement, Constantin Kontaxakis a été réveillé par du bruit vers son domicile, situé au-dessus du self, vers 5 heures. Les malfaiteurs sont venus frapper à sa porte. « J’ai eu une fraction de seconde pour apercevoir les jeunes hommes encagoulés. L’un avait un chalumeau à la main. » Le responsable de l’établissement a juste eu le temps de fermer la porte et d’appeler la police.
A l’arrivée des autorités, le feu rongeait alors déjà le self de l’établissement. Les malfaiteurs ont brisé une vitre sur le côté du bâtiment pour y pénétrer.

Plusieurs départs de feu ont été lancés en même temps. « Les plafonds pare-feu du self ont une autonomie de deux heures. Ils sont bien dégradés », confie Constantin Kontaxakis.
Il a fallu agir très vite pour les pompiers, puisque le bâtiment était équipé d’une chaudière à gaz, qui aurait pu exploser. Aucun élève ne se trouvait dans l’établissement, mais deux appartements étaient occupés au moment des faits, et du personnel logeait dans un second bâtiment a proximité.  » Le premier réflexe a été de faire évacuer le bâtiment.  »
Le gymnase a été également visité. Ici par d’incendie, simplement un carreau fracturé sur une porte et des graffitis sur une table.
Très tôt l’inspecteur d’académie, Jean-Williams Séméraro était sur place en soutien au directeur. Impossible pour lui de chiffrer les dégâts. « Le self est détruit ».
Le nouveau préfet, Nicolas de Maistre s’est également rendu sur place. Les autorités s’attellent à trouver une solution pour servir les 300 repas par jour du self et nourrir les 120 internes de l’établissement.
« Les cours se dérouleront normalement dès lundi », indique l’inspecteur d’académie.

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Poignarder l’outil de travail des journaflics

L’Eveil de Haute Loire / jeudi 25 avril 2019

L’enquête de la sûreté urbaine du commissariat du Puy et de la PJ démarre et il faut rester prudent. Mais d’autres faits de dégradations se sont déroulés dans la nuit.

Les locaux du journal L’Éveil, place Michelet, ont été victimes de dégradations. Les malfrats se seraient introduits dans une partie des locaux en escaladant une enceinte. Une vitre a été cassée, de l’huile déversée au niveau de la rotative du journal. Un couteau a été planté dans un ordinateur au service expédition. Des extincteurs ont également été emportés. L’un d’eux a été déversé devant le commissariat de police situé à deux pas de L’Éveil. Est-ce la même équipe qui s’est ensuite rendue à Jean-Monnet ?

repris de Attaque

Lamastre, Ardèche: carnaval le 27/04/2019

Une première   un carnaval aura lieu à Lamastre le 27 avril

 

–  Animations sur le marché, le matin.

–  Rassemblement sur la place devant les gradins a partir de 14h.

–  Départ du défilé devant la mairie entre 14h30 et 15h au son d’un flash-mob.

  • Pauses avec des scènes de théâtre,  impros autour de thématiques actuelles.

  • Carmentran sera brûlé place Pradon.

  • Pique nique géant tiré du sac.

Publication : Hérésie n°3

Ceci est le troisième numéro d’Hérésie. Pour simplifier, le sous-titre est « réflexions individualistes », mais la revue n’est pas enfermée dans cette définition, et de temps en temps les différents textes publiés peuvent même se contredire entre eux. La raison d’être d’Hérésie est de contribuer à des débats parmi les anarchistes, de ressortir des oubliettes des vieux textes qui n’ont pas perdu du sens aujourd’hui, et de traduire des textes qui selon moi méritent d’être diffusées dans l’aire francophone.

Tant que mon pessimisme ne me fera pas abdiquer sur l’envie et le besoin de m’adresser à ceux/celles qui partagent des désirs, des angoisses, des rages et des réflexions similaires, Hérésie existera, et sera publiée de façon plus ou moins régulière.

Sommaire du numéro 3 :

  • Introduction
  • Prélude, Benjamin de Casseres
  • Du pessimisme, Neti
  • Mon individualisme libertaire, D. Giraud
  • Lettre d’une lycéenne à ses parents
  • Vagabond, Apio Ludd
  • La Louve, L.
  • Au-delà du Mouvement, DMP
  • Drogue, M.V.
  • Ne cesse jamais de chercher, Une Assemblée d’Anarchistes Anonymes

La proposition de contributions, de dialogue, reste toujours ouverte. Et les retours, critiques, remarques sont toujours bienvenus.

Comme pour les numéros précédents, Hérésie n’est pas disponible sur la toile virtuelle, il suffit donc d’envoyer un mail à diomedea(arobase)riseup(point)net pour la recevoir sur papier dans sa boîte aux lettres.

[Reçu par mail]