reçu par mail
Nucléaire: Cogérer l’agonie et ceux et celles qui s’y refusent.
Je fais suivre le texte suivant des compagnons de l’ACNM sur la récente démission de Michèle Rivasi ancienne présidente de la CRII-RAD, et de Greenpeace de l’association Nuclear Transparency Watch.
Pour mémoire, il y a quelques mois lors d’un colloque « tcherno 23 », organisé par Michel Guérit, un ancien communicant participationniste engagé dans la lutte de Bure, Thierry Ribault, l’un des auteurs des sanctuaires de l’abîme sur la catastrophe de Fukushima révèle que Corine Lepage et Michèle Rivasi viennent de former au niveau européen une association travaillant sur la transparence nucléaire, à laquelle est convié un certain Gilles Hériard Dubreuil. Le directeur de Mutadis Consulting, est le promoteur depuis de longues années de Tchernobyl à Fukushima, d’une bien étrange transparence à travers les projets CORE et ETHOS. Comment faire vivre des populations entières dans des zones contaminées ? Voilà l’ambitieux projet qu’il partage avec de nombreux nucléaristes français comme Jacques Lochard, et des Etats et des industriels biélorusses et japonais. La présence d’Hériard Dubreuil est loin d’être anecdotique puisqu’il est même nommé secrétaire de NTW, l’ONG créée par nos écolocrates.
Prises les mains sur le dosimètre nos chères édiles feignent de découvrir qui est leur encombrant ami, et démissionnent l’une puis l’autre dans la foulée. Pourtant Dubreuil est connu et dénoncé depuis bien longtemps par de nombreux antinucléaires. Par quelques révolutionnaires comme l’ACNM donc mais également par les plus consensuels Stéphane Lhomme, ancien du réseau sortir du nucléaire, le CRILAN, la CRII-RAD et bien d’autres. Aujourd’hui, des antinucléaires renversent la situation en dénonçant Ribault. Le vilain petit canard a mis les pieds dans le plat, et brisé la sacro-sainte unité du mouvement. « Comment peut-on s’attaquer à des personnes aussi irréprochables ? » Ce que met pourtant une nouvelle fois à jour Thierry Ribault, c’est qu’il existe bel et bien des options divergentes et antagoniques dans ce mouvement entre ceux et celles qui travaillent à cogérer l’agonie et ceux et celles qui s’y refusent.
Je joins plusieurs textes à ce texte pour éclairer l’enjeu des débats. Les deux textes de Thierry Ribault, la désinformation nucléaire, texte du réseau sortir du nucléaire, mais en fait signé Stéphane Lhomme, et qui programme sans doute alors son éviction programmée dudit réseau tout autant que son opposition à la ligne Greenpeace EELV sur la question du climat quelques années plus tard. Il était une fois la cogestion qui parle d’autres formes de cogestion. Et enfin, une intervention de quelques révolutionnaires au sein du séminaire émancipation de Caen.
6 pièces jointes
techno 23 en PDF
lettre Rivasi NTW octobre 2016 Ribault en PDF
Ribault Cogérer c’est Co-détruire en PDF
la Désinformation nucléaire ici en PDF
il était une fois la cogestion lettres ouvertes à Yannick Rousselet
Intervention séminaire émancipation du 06 mars 2015.
1ère partie.