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On ne peut qu’être consterné par cette nouvelle insensée. Alors qu’Areva avait déjà fourni du combustible MOX élaboré à Marcoule (usine Melox), au réacteur N°3 de Fukushima qui a fondu et explosé en dispersant du plutonium dans un large rayon, nos marchands de produits mortifères récidivent pour un pays déjà tellement éprouvé par les bombes atomiques et la catastrophe de Fukushima qui continue à cracher ses poisons invisibles. Et nous, citoyens sans pouvoir, sommes de fait complices de ces crimes si nous ne les dénonçons pas, si nous ne les combattons pas. Ces crimes nous menacent aussi, le risque d’une catastrophe atomique en France ou en Belgique devenant de plus en plus avéré.
Ainsi Areva Melox a reçu la commande ferme de fabrication de combustible Mox pour le groupe japonais Kansai alors qu’un recours juridique contre cet exploitant est en cours. Au Japon comme en France, la nucléocratie est au pouvoir et impose sa politique mortifère.
Parmi les substances élaborées par l’industrie atomique, le plutonium est la pire jamais créée par l’humain. Son extrême radio- et chimio-toxicité est destinée à contaminer tout le vivant de la planète jusqu’à ce qu’il finisse de se désintégrer, soit pendant 250.000 ans! Comment peut-on imaginer cela alors que notre civilisation n’a que quelques milliers d’années, et que l’homo sapiens sapiens a été fixé génétiquement il y a quelques dizaines de milliersd’années?
Areva-Melox se réjouit: « C’est le feu vert qu’on attendait », « Nous avons un contrat avec Kansai qui date de 2008, nous avons déjà fabriqué du MOX pour eux, précise le responsable de la communication d’Areva-Melox Régis Faure, et là nous avons l’autorisation formelle pour le deuxième semestre 2016, nous allons commencer à l’automne» . Sur les 140 tonnes de MOX qui seront fabriquées cette année, 8 le seront pour le Japon.
Que des japonais souffrent dans leur chair de notre plutonium n’ébranle pas la sérénité des dirigeants d’Areva.
Et la protection des enfants particulièrement touchés par les catastrophes? Le lobby les prive du seul traitement disponible, la pectine.
Que faire pour protéger la multitude d’enfants, dont tous les organes sont malades dans les territoires contaminés ? Principales victimes, leur situation s’aggrave d’année en année, seule la pectine comme adsorbant permettant d’évacuer du corps les métaux lourds et les radionucléides est capable de les soulager.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, la pectine de pomme est un véritable talon d’Achille du lobby atomique. C’est la seule explication de la guerre démentielle qu’il lui fait. En effet les organismes qui sont chargées de veiller à la sureté nucléaire, prétendent que les malades sont victimes de stress et de peurs irraisonnées. Pour la CEPN (Centre d’Etudes de la Protection dans le Nucléaire composé d’Areva, EDF, CEA et IRSN) reconnaître qu’une cure de pectine, connue pour sa capacité à éliminer le césium, est efficace pour améliorer la santé des enfants, c’est reconnaître qu’ils sont contaminés. Ainsi au nom de la religion de l’atome on condamne des centaines de milliers de jeunes à une vie amputée.
C’est criminel de la part de nos organismes d’Etat de proposer à la Bielorussie et au Japon qui ne demandent que ça, leur action par l’application du programme Core-ethos dont le rôle est d’étouffer les effets de la radioactivité, pour sauver l’image du pays aux dépends des victimes abandonnées.
Il en sera de même chez nous en cas de catastrophe, tout sera fait pour en minorer les effets, pour cacher la réalité des risques et des dégâts humains, leur but étant de sauver l’industrie nucléaire quel qu’en soit le prix, au nom de l’identité et de la « grandeur » de la France….
Réclamons que la pectine soit fournie aux enfants de la deuxième génération de Tchernobyl, quasiment tous malades, et à ceux de la première génération de Fukushima. En vue de la catastrophe atomique qui nous menace de plus en plus, réclamons également que la pectine soit disponible pour la distribution en France, comme l’iode stable pour la thyroïde.
Complement d’info sur l’affaire de la pectine.
Tous les organes vitaux les plus actifs sont lésés par le césium137 qui s’accumule de manière sélective dans les cellules. En plus des métaux lourds, la pectine a la capacité d’éliminer de l’organisme le césium, tous les radionucléides, y compris le plutonium.
En avril 2000, l’Institut « Belrad » fondé au Bélarus par Vassili Nesterenko a reçu une licence pour la production et l’emploi du complément alimentaire à base de pectine de pomme « Vitapekt ». Le Centre Commun de Recherche (CCR) de la Commission Européennes à Ispra, Italie, a analysé Vitapekt en 2001, et noté que cet additif alimentaire, enrichi de vitamines et d’oligoéléments se prêtait à une campagne de masse.
Une étude dans ce sens était prévue avec financement par le programme européen TACIS, dont la finalité essentielle était le secours aux enfants. Mais le lobbying a fait échouer le projet au bénéfice du projet concurrent Core du CEPN, qui s’est opposé à l’emploi de la pectine.
Reconnaître à la pectine de pommes une efficacité et une utilité réelles, constater l’effet bénéfique sur la santé de cet adsorbant naturel qui accélère l’élimination des radionucléides de l’organisme, porterait à reconnaître qu’une contamination de masse à faibles doses existe réellement au Bélarus. Ce serait contraire à la doctrine officielle suivant laquelle les maladies et morts ne sont pas causés par le Césium-137 répandu par l’incendie de Tchernobyl, mais par le « stress », l’angoisse, la peur, les ennuis de l’évacuation. Il serait alors nécessaire, d’évacuer tous les enfants des territoires contaminés, ou au moins de distribuer cet additif alimentaire, pour freiner la catastrophe sanitaire croissante, mais cela coûterait cher, et cela nuirait à l’image du pays….
D’année en année on assiste à une hausse de la morbidité des maladies diverses dans les territoires contaminés par Tchernobyl particulièrement désespérante. On voit diminuer le nombre d’enfants en bonne santé. A Kiev, par exemple, où il y avait 90% d’enfants en bonne santé avant l’accident, leur pourcentage a diminué au cours des années qui ont suivi pour ne plus constituer aujourd’hui que 20%. Dans certaines régions du Polessié il n’y a plus un seul enfant en bonne santé. La morbidité chez l’adulte augmente aussi sensiblement dans tous les groupes d’âge. La durée moyenne de vie s’abrège en conséquence.
L’ambiguité de « Nuclear Transparency Watch: Une info récente navrante liée à ce qui précède: Deux députées européennes, Michèle Rivasi et Corinne Lepage, bien connues pour leurs prises de position contre le nucléaire, ont fondé l’association Nuclear Transparency Watch (Transparence dans le contrôle du nucléaire). Mais elles en ont confié le fonctionnement à Gilles H. Dubreuil, ce qui a ému les militants antinucléaires. En effet cet animateur historique de Mutadis Consultant du consortium Ethos, nommé à un poste de responsabilité de cette ONG européenne, est connu pour combattre la distribution de la pectine dans les territoires contaminés. Pour sauver l’image du nucléaire, il prêche le volontarisme et la discipline personnelle pour résister aux effets de la radioactivité. C’est monstrueux de cynisme s’agissant des enfants, dont tous les organes sont atteints, et des adultes trop contaminés. Il combat donc la pectine, qui elle a le pouvoir d’accélérer l’évacuation des radioélements, et qui peut rétablir le fonctionnement normal de l’organisme s’il n’est pas trop atteint.
Pierre Péguin, juillet 2016
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