Lyon, France: un adolescent gilet jaune traduit en « justice »

Document interne des renseignements français : Aide technique à la surveillance et filature – le balisage


un Gilet  Gilet jaune de 16 ans présenté au parquet ce vendredi 28 février 
2019   par Justin Boche 
https://www.lyoncapitale.fr/justice/lyon-un-gilet-jaune-de-16-ans-presente-au-parquet-ce-vendredi/
L'adolescent de 16 ans aurait, visage dissimulé et en possession d’une 
barre de fer, jeté des pierres sur les policiers durant trois 
manifestations de gilets jaunes. Un Lyonnais âgé de 16 ans a été 
interpellé ce mercredi. Lors de trois rassemblements de Gilets jaunes le 
5 et le 19 janvier et le 16 février, il avait participé aux 
manifestations le visage dissimulé et en possession d’une barre de fer. 
Il avait également jeté des pierres sur des policiers. “Il était 
identifié par la cellule "Gilets jaunes" de la Sûreté départementale du 
Rhône grâce à l’exploitation de diverses sources photo et vidéo”, a 
déclaré la Direction départementale de la sécurité publique du Rhône. En 
garde à vue, il a reconnu les faits. Il va être présenté au parquet ce 
vendredi en vue de l’ouverture d’une information judiciaire

https://www.europe1.fr/societe/exclusif-gilets-jaunes-europe-1-en-immersion-dans-la-cellule-anti-casseurs-de-lyon-3872282?

La reporter d'Europe 1 a pu suivre les quatre enquêteurs de la cellule
>> d'enquête spéciale "gilets jaunes" de l'hôtel de police de Lyon. Ils 
>> sont
>> chargés d'exploiter toutes les vidéos des manifestations pour identifier
>> les auteurs de violences et de dégradations au sein du mouvement.

Ces images proviennent des caméras de surveillance de la ville de Lyon ou bien de celles de l’hélicoptère de la gendarmerie qui survolait la dernière manifestation. Il y a des plans larges ou plus serrés sur les mouvements de foule. Les enquêteurs doivent ensuite comparer les vidéos pour voir s’il y a un individu violent et le repérer ailleurs, à visage découvert.

Les réseaux sociaux comme source d’informations. L’équipe compte aussi un spécialiste des réseaux sociaux. Son rôle est de scruter toutes les vidéos publiées sur Internet ou dans les médias. « On a une scène de 40 minutes où de nombreuses personnes dégradent le mobilier urbain, caillassent la police, démontent des chantiers en cours de long de l’autoroute », décrit-il. « Là, le personnage avec la capuche jaune, on le voit jeter un caillou sur les forces de l’ordre qui sont à 15 mètres. Donc en revisionnant ces images au ralenti, ça permet de laisser apparaître son visage à l’écran. Et avec un logiciel de reconnaissance faciale, on met un nom sur cette photo. » Cette cellule est également épaulée par la police scientifique qui peut prélever de l’ADN sur un projectile.

Un travail minutieux mais efficace. Ce travail de fourmi a permis d’interpeller en moyenne une personne par semaine depuis le début de l’année. « On est efficaces principalement parce qu’on a des enquêteurs qui sont exclusivement dédiés à l’élucidation de ces affaires-là », explique le commissaire Jean-Daniel Dorent, adjoint au chef de la sûreté départementale du Rhône. »Et comme on en est à l' »acte 18″ [samedi prochain] du mouvement des « gilets jaunes », on améliore notre connaissance de ce phénomène de délinquance et du mode opératoire des fauteurs de troubles dans les cortèges. »

Aucun profil-type qui se dégage. Mais il reste difficile d’établir un profil-type pour ces « casseurs » qui ne sont pas un groupe homogène. « Il y a une part de mineurs de 15 à 18 ans qui est importante mais aussi des pères et des mères de famille qui sont dans une situation professionnelle stabilisée », détaille Jean-Daniel Dorent. « Il y a des gens affiliés à des mouvances contestataires, d’autres non. Des personnes déjà connues de nos services, d’autres qui n’ont jamais été mises en cause… Il y a un panel très large mais la constante, ce sont les personnes qui participent à des manifestations non-déclarées et qui y vont comme dans une sorte d’exutoire et qui adoptent un comportement constitutif d’infractions pénales inacceptable dans un État de droit »,


					

Espagne : La compagnonne Lisa transférée en Catalogne

Lisa a été transférée en Catalogne.
Mercredi 13 mars, nous avons reçu un appel de la compagnonne le soir même affirmant qu’elle avait été transférée en Catalogne, plus précisément à Brians I.

Son régime de détention reste le même qu’à Soto del Real, second degré, sans écoute des communications téléphoniques, ni restriction de courrier et sans être à l’isolement.

Nous continuons d’encourager à écrire et à continuer de rendre la solidarité latente.

Lisa Dorfer

C.P Brians I

Carretera de Martorell a Capellades, Km 23

08.635, Sant Esteve Sesrovires

España

[Traduit par Sans_Attendre de l’espagnol de Contramadriz, 15.03.2019]

Bibliothéque du laboratoire anarchiste: un nouveaux livre: Les Bandits Rouges

Du 14 décembre 1911 (vol de la voiture utilisée la semaine suivante pour leur braquage) au 15 mai 1912 (mort d’Octave Garnier et de René Valet dans l’assaut de la police à leur abri)… L’aventure d’une poignée d’anarchistes illégalistes français n’aura duré que cinq mois, jalonnée de braquages, de fusillades, de meurtres, de fuites et d’arrestations. Cinq mois, c’est tout. Mais cela a suffi pour qu’ils entrent dans l’histoire, grâce à l’appellation que leur a donnée un journaliste : « la Bande à Bonnot ».

À l’époque, le parti de l’ordre est bouleversé par les premiers braqueurs utilisant une voiture pour accomplir leurs coups, et les considère tout de suite comme des criminels féroces qu’il faut exterminer. Rien de moins. Et les amoureux du désordre ? Les anarchistes… Qu’ont-ils dit sur ces compagnons sauvages ? Inutile de cacher que la majorité d’entre eux est restée ahurie, et les considéra comme des provocateurs à blâmer. Rien de moins.

Si leurs actions embarrassèrent même certains individualistes, ils provoquèrent encore plus d’indignation chez les anarchistes les plus calmes et les plus raisonnables. En France, le journal porte-parole du mouvement anarchiste le plus réactionnaire, Les Temps nouveaux, écrivit à propos des illégalistes : « Depuis des années, sous le couvert de la plus surprenante impunité, les chefs, les pontifes et les orateurs du “milieu” excitent à la haine du travail, au dédain de l’amour, au mépris de l’amitié, à la ruse, au sarcasme. Ils célèbrent les beautés et les joies de la monnaie fausse, du vol sournois, du cambriolage nocturne. […] Ils ne sont plus des anarchistes. Hélas ! Ils ne l’ont jamais été ! […] Leur vie, remplie d’erreurs, de faux pas, de gestes sauvages, puis de hantises, d’indignités, de fuites éperdues, de mensonges balbutiés, de supplices moraux et de gênes physiques, je la plaignais, après l’avoir détestée. [1] »

Dans le journal géré par Jean Grave, André Girard corrigea le tir en affirmant qu’« au moment où ils ont commis cet acte [le braquage], ils ont cessé d’être anarchistes. De tels actes n’ont rien d’anarchiste, ce sont des actes purement et simplement bourgeois. [2] » Selon un autre collaborateur du même journal, ils représentaient « l’idéal des dignes fils de cette bourgeoisie, pour qui le plaisir et l’idéal de la luxure ont été formulés par Guizot : s’enrichir ! » La même ligne a été suivie par les syndicalistes comme Alfred Rosmer (La Vie ouvrière) ou par Gustave Hervé (La Guerre sociale), selon lesquels « leurs actions résultent de la mentalité capitaliste, qui a comme but l’accumulation d’argent et la poursuite d’une vie parasitaire ». Les illégalistes étaient des « pseudo-anarchistes, qui déshonorent le noble idéal anarchiste », et en tant qu’assassins de ces « pauvres types travaillant pour cent cinquante francs par mois […] Ils me dégoûtent. Franchement, je préfère Jouin [3] » écrivait Hervé.

Et en Italie ? Qu’ont-ils dit à l’époque, les anarchistes, à propos de ce qui se passait de l’autre côté des Alpes ? Seuls les mots de condamnation d’Errico Malatesta, formulés dans son article « Les bandits rouges », paru dans Volontà en 1913, sont de temps en temps exhumés. Et cela doit suffire. Ce qui n’a jamais été exhumé, c’est le débat intégral dans lequel son texte était inséré. Oui, car les gardiens de l’historiographie anarchiste se gardent bien de rappeler que cet article ne fut nullement casuel. Ce n’était que la première intervention de Malatesta, inaugurant une discussion dans laquelle il s’opposa à Giovanni Gavilli, l’anarchiste florentin, à l’époque rédacteur du journal individualiste Gli Scamiciati.

Si la curiosité est un vilain défaut, elle aide parfois à écarter certains lieux communs. La nôtre nous a amenés à aller à la recherche de tous les articles de cette polémique désormais séculaire, et leur lecture nous a laissés pantois. Nous avons découvert que ce qui motiva Malatesta, ce ne fut absolument pas une apologie désintéressée des illégalistes français (qui à l’époque n’étaient pas encore appelés « bande à Bonnot », mais juste « bandits rouges »), mais bien plus une défense aux yeux de la bourgeoisie ! Car, d’un autre côté, Gavilli ne cache pas son désaccord avec un choix, à son avis légitime, digne, mais suicidaire. La deuxième intervention de Malatesta est tout simplement embarrassante. Ici, la logique, le bon goût et malheureusement aussi l’éthique du plus célèbre anarchiste italien s’envolent. Face aux insinuations calomniatrices de Malatesta contre Bonnot, Garnier et les autres compagnons français, le passionné Gavilli ne pouvait que s’énerver et réagir sur le même ton.

Nous avons ici reproduit le débat intégral qui opposa le célèbre rédacteur de Volontà au rédacteur oublié de Gli Scamiciati. Après avoir esquissé ce qu’il a défini comme « politique du suicide », dans un texte où il ne mentionne pas les illégalistes français, Gavilli revient encore sur le sujet avec « Cui gladia ferit, gladia perit ». Il s’agit d’un long article qui s’inspire de certains faits divers, comme on peut le comprendre par l’intitulé, et qui ne concernait pas exclusivement la « bande tragique ». Faute de place, nous proposons uniquement la partie qui leur est explicitement dédiée. C’est cet article qui a poussé Malatesta à réagir et à déclencher en premier la discussion, avec la publication dans Volontà de « bandits rouges », où il ne fait pourtant pas référence au journal individualiste de Novi Ligure. Prudence inutile, car ce sera Gavilli lui-même qui abordera la question et rentrera dans le vif du sujet, provoquant ce que, dans son article final (coupé lui aussi, car dans une deuxième partie il parle de tout autre chose), il nommera « La fuite d’Errico Malatesta ».

Contre l’amputation intéressée de l’histoire du mouvement anarchiste, contre la pensée unique ou l’absence de pensée de ceux qui ne veulent pas entendre de discussions… Bonne lecture.

Notes :

[1Les Temps nouveaux, no 52, 18e année, 26 avril 1913.

[2Les Temps nouveaux, no 36, 17e année, 6 janvier 1912.

[3L’inspecteur tombé sous le plomb de Bonnot.

P.S. : Les Bandits Rouges
Giovanni Gavilli et Errico Malatesta, Éditions L’Assoiffé, 44 pages, a lire sur place ..

Caen, France : Rien n’est fini…

Tract diffusé dans les rues de Caen (Calvados) sur la lutte en cours.

RIEN N’EST FINI…

Le mouvement dit des gilets jaunes semble être arrivé à un tournant. La répression et la fatigue ont fait leur œuvre, comme les appels incessants à rentrer dans des logiques institutionnelles (Grand débat, élections, RIC…), ou encore le manque de réaction face à la présence de groupes d’extrême-droite et de leur idéologie dont la seule volonté est de renforcer un ordre qui nous piétine. C’est pourquoi nous devons retrouver la force et la détermination de décembre et début janvier. Rappelons-nous le 5 janvier où nous étions nombreux et nombreuses à exprimer notre colère en restant solidaires et en assumant de prendre l’initiative. C’est d’ailleurs l’un des Actes où il y a eu le moins d’interpellations.

Pour nous, retrouver cette force peut passer aujourd’hui par clarifier nos positions contre le système capitaliste et lutter concrètement contre l’exploitation, les inégalités et la domination en général. Déjà, à plusieurs endroits, des Pôles emplois, ces lieux de répression des chômeurs et chômeuses, sont visés en semaine par des personnes en lutte. Des jonctions se font aussi avec des salarié-es grévistes et des boîtes en lutte. Ailleurs, ce sont des locaux de partis politiquesqui sont attaqués, tandis que globalement des actions de blocage économique continuent, que ce soit par des perturbations ou par des sabotages. A nous de trouver un second souffle localement.

La force du début du mouvement était dans sa détermination etsa capacité à imaginer de nouvelles actions, y compris des actions coups de poing en dehors des actes rituels du samedi. Ne pas être là où les flics nous attendent nous donne un avantage. Les reculs du gouvernement lors de la réforme des retraites de 1995, lors du Contrat Première Embauche en 2006, ou plus récemment à Notre-Dame-des-Landes contre le projet d’aéroport international, ont été arrachés par l’action déterminée, en multipliant les blocages et les occupations, en affrontant les flics quand c’est nécessaire, en perturbant le cours normal des choses jour après jour. Marcher n’est pas suffisant pour établir un quelconque rapport de forces. Et l’agglomération caennaise ne manque pas de cibles: lieux institutionnels (Préfecture, mairies, conseil régional), locaux d’élu-es et de partis, dépôts pétroliers, gare SNCF, centre routier de Cormelles, aéroport, périphérique, péage autoroutier de Dozulé, port de Caen-Ouistreham, pôle emploi, Direction départementale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi à Hérouville, zones industrielles de Blainville, d’Ifs ou de Carpiquet, commerces, banques, centres d’impôts, Data center etc.

Il y a encore beaucoup de pistes à expérimenter: des jonctions avec des habitants et habitantes des quartiers populaires, avec des salarié-es, avec des chômeurs et chômeuses, avec des lycéen-nes et des étudiant-es, toujours en s’auto-organisant à la base à travers des groupes affinitaires et des assemblées de lutte indépendantes des bureaucraties syndicales. Les assemblées sont des lieux de discussion, d’échange, de coordination et de prise de décisions. Elles regroupent des individu-es en lutte, syndiqué-es et non-syndiqué-es, en essayant que tous et toutes soient à égalité. Elles ne doivent se transformer ni en chambre d’enregistrement de décisions prises ailleurs (sur des réseaux sociaux, dans des commissions ou des groupes constitués), ni en agora où tout se discute mais rien ne se concrétise. Tout n’a pas à se décider en assemblée –par exemple un sabotage n’a pas besoin de permission –mais sans elle il est difficile d’être une force collective.

Au-delà, l’auto-organisation n’est pas seulement un moyen de lutter. Elle montre que nous sommes capables de se prendre en mains et de nous défaire de nos dépendances aux élu-es, au patronat et à l’Etat. A travers des assemblées de boîtes, de quartiers, de villages, des mutuelles d’entraide, des cantines populaires, des solidarités de base, des bandes de potes rebelles, des communautés séditieuses, nous pouvons nous auto-organiser de manière autonome et sans hiérarchie. C’est ce qui a commencé à se vivre sur les ronds-points. Nous n’avons pas besoin de chefs, seuls les chefs ont besoin de nous et de notre soumission.

L’arrivée des syndicats dans le mouvement n’est d’ailleurs pas une bonne nouvelle. S’ils peuvent contribuer à étendre le conflit en posant des préavis de grève, ce sont aussi les champions de la transformation de la lutte en mise en scène inoffensive et de la cogestion du système. Cela fait des années qu’ils nous baladent sans jamais vraiment lutter. En décembre, la plupart des directions syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU) s’étaient ralliées au gouvernement en condamnant la violence des gilets jaunes. Aujourd’hui, après 4 mois de gazet de coups de matraques, certaines se découvrent des affinités avec la lutte en cours… Mais les syndicats savent très bien faire semblant de mener des actions directes, mimant des blocages en réalité négociés à l’avance avec la Préfecture et le patronat.Ils nous ont déjà fait le coup à plusieurs reprises, comme lors du mouvement contre la réforme des retraites de 2010, où les blocages étaient rendus effectifs qu’à la condition de déborder ceux prévus et négociés par les syndicats. Prévenu à l’avance, lepatronat s’était évidemment organisé en amont et legros descamions de marchandises était déjà parti. Quelques feux de palettes pour les caméras ne créent pas de rapport de force. Souvenons-nous aussi que la CGT avait en 2016 maintenu un espace entre la tête de manifestation et le reste du cortège à la demande du chef de la sécurité publique Papineau afin de faciliter l’intervention des flics… Un exemple parmi tant d’autres de ce que cogestion syndicale veut dire. C’est pourquoi nous avons tout intérêt à maintenir fermement notre autonomie par rapport aux syndicats. Des anarchistes.

Le tract au format PDF


[Reçu par mail]

c’est san  attendredemain  qui a reçu. Mais on le fait suivre

valence, france: Des lycéen-e-s se mobilisent pour le climat : un millier de manifestant-e-s

 

A Valence, un millier de manifestants, selon les forces de l’ordre, participent ce vendredi 15 mars après-midi à la marche pour le climat. Parmi eux, une très grande majorité de lycéens drômois. Ce sont eux qui sont à l’initiative de cette manifestation. Partis du champs de Mars, ils ont fait un arrêt devant la mairie avant de se rendre devant la préfecture de la Drôme.

reformulé   d’après la presse

Le tract de la libre pensée en PDF n’a pas pu être distribué  vendredi  lors du rassemblement afin d’informer  sur les  tenants et les aboutissants derrière cette opération médiatique, tu peux le lire maintenant

Caen, calvados: – causerie autour du procès de compagnon-ne-s en Belgique, samedi 23 mars, 18h30 au local Apache.

Image associée
Samedi 23 mars au local Apache (35 bvd Poincaré, arrêt de bus aviation
)
18h30 – Causerie autour du procès de compagnons et compagnonnes enBelgique, suite à des luttes contre les prisons et les centres de rétention
Suivie d’une auberge espagnole : on amène et partage un repas.

FIN AVRIL aura lieu un procès contre une dizaine d’anarchistes en
Belgique. Ce que l’Etat veut réprimer à travers celui-ci, ce sont des
années d’agitation intenses contre les prisons et la construction d’un
nouveau centre de rétention. Une enquête ouverte par les flics en 2008
– avec l’ouverture de la bibliothèque anarchiste « Acrata »- a été
clôturée en 2014. Aidé par le qualificatif de « terroriste », les ennemis
de la liberté ont eu accès à toute une gamme d’outils de contrôle et
d’espionnage. À L’occasion de cette soirée, nous proposons une
discussion qui revient sur ces années, non seulement sur la question
répressive, mais aussi sur ces luttes qui visaient à la destruction de
l’état et ses prisons : manifestations, agitation dans les quartiers,
actions directes, discussions afin d’approfondir la critique totale de
ce monde et notre agir à son encontre.

tract en PDF

[reçu par mail]

Brochure sur l’opération étincelle et Manifestation contre les frontières le 30 Mars à Turin

Compilation de textes traduits de l’italien sur les deux opérations
répressives à Turin, Trento, Rovereto en début de l’année 2019.
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Manifestation internationale contre les frontières le 30 Mars à Turin

BLOQUONS LA VILLE !
“Ils font la guerre aux pauvres et ils appellent ça requalification.
Résistons contre les proprios de la ville!”
Gouvernements et proprios essayent de nous étouffer avec une normalité
faite de guerres, militarisation des villes, conditions d’exploitation
de plus en plus dures, traque aux immigrés et haine entre les pauvres.
Ils veulent se débarrasser de celleux qui cherchent à lutter contre la
dégradation des conditions de vie et qui tentent de subvertir cet ordre
social. C’est le cas des 13 compagnon.ne.s arrêté.e.s en février dernier.

Continuons à resister et à lutter!

GIADA, SILVIA, ANTONIO, LORENZO,
NICCO, BEPPE, POZA, STECCO, NICO,
AGNESE,SASHA, RUPERT, GIULIO.

LIBERTÉ POUR TOUS ET TOUTES!

brochure comme une étincelle en PDF

Kiev (Ukraine) : Des anarchistes tirent contre les fenêtres du tribunal de Goloseyevsky

A2day /

Le matin du 12 mars 2019, la police a fait une déclaration à propos d’une attaque contre un tribunal.

La veille, nous, anarchistes de Kiev, avons mené une action en solidarité avec l’anarchiste Azat Miftakhov, emprisonné à Moscou.
En prison, dans les griffes du système pénal, nos compagnons doivent être conscients de notre soutien, qui s’exprime d’habitude avec des concerts, des rassemblements, des lettres… Mais plus important encore est la certitude que leur cause continue à vivre, la certitude dans le bien-fondé et dans la poursuite de leur lutte. Peu nous importe si Azat est impliqué ou pas dans des attaques à l’explosif et dans d’autres faits, puisque, aux yeux de l’État, quiconque se dise anarchiste est déjà coupable et mérite une punition.

Le mieux que nous pouvons faire pour eux est de continuer le combat et la résistance. Dire clairement que la répression n’est pas seulement une raison de montrer de la solidarité, pour camaraderie, mais aussi de comprendre une fois de plus la nécessité de la complète destruction de l’État et des toutes ses expressions. Qu’est ce qu’il pourrait y avoir de mieux pour un compagnon que de voir que la répression ne fait que radicaliser et rassembler le mouvement, que son enfermement n’est pas en vain et que, peu importe ce qui peut lui arriver, sa cause vivra jusqu’à la victoire complète de la révolution sociale.

Cette fois, nous avons décidé d’utiliser la méthode de l’attaque, peu courante dans le contexte de cette affaire, avec des tirs de fusils. On a fait 15 trous dans les fenêtres des juges du tribunal de l’arrondissement de Goloseyevsky, à Kiev.

L’angle de tir et le lieu ciblé n’ont pas été choisis au hasard ; on a pris toutes les mesures pour éviter des blessés parmi les personnes non impliquées. Seulement des personnes qui appartiennent à des structures de pouvoir, des représentants des autorités et des citoyens zélés qui auraient décidé de nous arrêter auraient pu être frappés. Toute victime accidentelle était exclue.

Liberté pour Azat ! Compagnons anarchistes, c’est l’heure de passer des protestations à la résistance ! Avec solidarité et salutations partisanes !

Des anarchistes

De Lyon aux Yvelines : L’envie de liberté est plus forte que leurs barreaux

Lyon : Pourquoi retourner derrière les barreaux ?

Le Progrès / jeudi 14 mars 2019

[…] Condamné à deux ans de prison pour vols aggravés, cet individu était incarcéré à la prison de Villefranche. Mi-janvier, il a bénéficié d’une permission mais n’a pas réintégré la prison. En fuite, il était susceptible de se trouver dans le 1er arrondissement, où il a des attaches. C’est là qu’il a été repéré mardi, rue des Pierres Plantées. Son interpellation n’a pas été facile, car il a pris la fuite en direction du Rhône. Après une longue poursuite, il a finalement été arrêté place Louis Chazette.

À la fin de sa garde à vue, il a été jugé ce mercredi pour évasion et condamné à deux mois d’emprisonnement

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Prison de Bois-d’Arcy : Pourquoi laisser les barreaux à leur place ?

Le Parisien / jeudi 14 mars 2019

[…] Deux détenus de 22 et 23 ans ont été déférés ce mercredi au parquet de Versailles. Jugés tard dans la soirée, les deux hommes ont écopé de huit et douze mois de prison ferme pour avoir fomenté un projet d’évasion à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy, dans le courant du mois de février.
Le 22 février dernier, les gardiens mènent une inspection dans la prison et découvrent qu’il manque le barreau central à la fenêtre d’une cellule. Ils se rendent compte que les occupants des lieux ont également creusé un trou de trente centimètres sur trente au travers duquel un homme pourrait passer sans difficulté. Les agents mettent la main sur le barreau manquant caché dans la chambrée.
Les deux prisonniers suspects, qui sont incarcérés pour des faits de vol en bande organisée et association de malfaiteurs, sont immédiatement changés de cellule et le parquet demande aux enquêteurs du commissariat de Plaisir d’ouvrir une enquête. « Le trou menait dans la cour de la prison, explique une source proche de l’affaire. Une fois arrivé dans la cour, il faut passer un grillage et le mur d’enceinte avant de recouvrer la liberté, ce qui n’est pas vraiment facile. » […