Paris : du contrôle d’identité à la taule… Solidarité !

Paris : du contrôle d’identité à la taule… Solidarité !

Indy Nantes, 15 octobre 2015

Aujourd’hui, 14 octobre 2015 deux compagnon-nes passaient en comparution immédiate pour outrage et rébellion après deux jours de garde à vue et 20 heures de dépôt.

Œil au beurre noir, boitant, avec de nombreux points de suture mais combati-ve-fs illes ne se sont pas prêté-es au jeu que la juge voulait leur imposer. En conséquence cette dernière a refusé de regarder les garanties de représentation fournies par des ami-es present-es et envoyé l’une des accusé-es en détention préventive jusqu’à son procès le 25 novembre. Le second devait sortir grâce à un vice de procédure, les 20 heures maximales entre la fin de sa garde a vue et sa présentation devant le magistrat ayant été dépassées. Mais les flics en ont décidé autrement et l’ont emmené de nouveau en GAV au commissariat de Bagnolet, a priori pour violence.

Refuser de se soumettre à un contrôle d’identité, de donner ses empreintes, de répondre aux questions intrusives du juge, de se plier à l’enquête de personnalité, etc. sont autant de moyens pour tenter de mettre des bâtons dans les roues de la justice, de compliquer ne serait-ce qu’un peu le sale boulot des flics.

Le soir-même de cette nouvelle arrestation, un rassemblement est organisé devant le commissariat de Bagnolet, il semble attendu et est empêché à grands renforts de flics, la vingtaine de personnes présentes se fait contrôler, puis relâcher. Ce qui n’a pas empêché de montrer qu’il n’est pas seul face aux violences des flics et d’exprimer notre solidarité.

LIBERTE POUR TOUTES ET TOUS !

source brèves du désordre

Béthune[Pas – de – Calais] Procès de Fabrice Boromée vendredi 16 octobre 2015 14H au Tribunal de Grand Instance

reçu par mail
Vous trouvez ci-joint le communiqué de presse du journal L’envolée écrit par des prisonniers et proches de prisonniers sur le procès de Fabrice Boromée.
Communiqué de presse de L’Envolée

Sur le procès de Fabrice Boromée, vendredi 16 octobre 2015 14H au TGI de Béthune (62)

Prison de Vendin-le-Vieil : prise d’otage ? Non, prise de parole !

« Je suis arrivé en métropole le 8 août 2011. J’ai été transféré de force loin de ma famille.
Je n’ai pas de parloir parce que toute ma famille est en Guadeloupe. A la base, j’étais condamné à huit ans de prison, et là je me retrouve avec vingt-huit ans de prison à cause des agressions et des prises d’otage, tout ça parce que je veux rentrer chez moi.
J’ai pris en otage le sous-directeur de la prison de Vendin-le-Vieil parce que le 8 septembre 2015 il m’apprend que je ne sortirai pas de l’isolement au mois de septembre comme convenu, mais au mois de novembre. Cela faisait neuf mois que j’étais à l’isolement, à souffrir des méchancetés des surveillants : lors des rondes de nuit, ils frappent à la porte afin de me réveiller et laissent la lumière allumée, et ils rigolent devant la porte.
C’est pour cela que j’ai fait la prise d’otage le 9 septembre 2015. Mon avocat Me David peut vous le confirmer, il a fait de son mieux pour que ça s’arrête, et tout ce que je veux, c’est rentrer chez moi en Guadeloupe pour voir mes proches. Je suis en attente du procès pour la prise d’otage de Vendin-le-Vieil.
J’ai fait plusieurs demandes de transfert au ministre de la justice pour rapprochement familial. Tout a été refusé et je ne sais plus quoi faire pour me faire entendre […]
Mes salutations, Fabrice Boromée. » (Envoyé à L’Envolée le 21 septembre 2015)

Le 9 septembre, Fabrice Boromée a retenu le sous-directeur de la prison de Vendin-le-Vieil. Celui-ci ne s’est pas constitué partie civile contre Fabrice Boromée parce qu’il dit n’avoir subi aucune violence. Tout comme Cyrille Canetti, psychiatre qui avait été retenu par Eric Dorffer à la prison de la Santé et qui était venu témoigner en sa faveur lors du jugement en juin 2013.
Le 30 décembre 2013, Fabrice Boromée avait déjà « pris en otage » un surveillant de la prison de Condé-sur-Sarthe et il avait été condamné à huit ans de prison. Comme il l’écrit dans sa lettre, Fabrice Boromée, cumule vingt années de prison pour des faits survenus en détention, comme ces « prises d’otages » qu’il fait pour exiger son rapprochement familial. Il ne comprend pas pourquoi l’administration pénitentiaire lui refuse le droit de garder des liens familiaux.
Fabrice est classifié par l’administration pénitentiaire comme un détenu particulièrement signalé (DPS), c’est-à-dire « dangereux ». La prison de Vendin-le-Vieil, comme celle de Condé-sur-Sarthe, sert à enfermer les prisonniers condamnés à des peines qui sont quasiment des perpétuités. Qui pourrait se résoudre à rester en prison à vie ?
Cette situation est celle de beaucoup de prisonniers : d’un côté les peines prononcées par les cours correctionnelles ou d’assises sont toujours plus longues, de l’autre les juges d’application des peines veillent à ce qu’elles soient exécutées. Les demandes de transfert, permissions de sortir, libérations conditionnelles, etc. sont à la baisse depuis quelques années : loin de permettre de sortir, la politique d’aménagement des peines prolongent le plus longtemps possible la durée de la détention Les prisonniers doivent attendre des mois pour obtenir ne serait-ce qu’une entrevue qui se conclut très souvent par un refus. Il ne leur reste pas grand-chose d’autre que la force pour se faire entendre, et ce sont des gestes difficiles, qui leur valent de nombreuses années de prison supplémentaire. Un cercle vicieux duquel il est très compliqué de s’échapper.
Récemment, un journaliste a écrit que, avec son geste, Fabrice Boromée aurait « obtenu son transfert ». Faux : il a juste obtenu de quitter provisoirement une des prisons les plus sécuritaires pour atterrir au fond du quartier disciplinaire de la prison d’Annœullin. Rien à voir avec le rapprochement familial qu’il revendique depuis 2008.

L’Envolée, le 13 octobre 2015

tract en PDF

Ankara [turquie] Attentat massacre sur le parvis de la gare, le 10 octobre lors d’une fête de la paix

Note : Voici un texte qui circule et qui est affiché ici ou ailleurs.
Pour nous qui avons participé à la manifestation contre le sommet de l’otan à strasbourg , la turquie en tant que puissance impérialiste joue un rôle majeur dans la déstabilisation du moyen Orient, notamment en Syrie .Les pays occidentaux au travers de l’Otan, agissent comme soutien à Erdogan

Turquie/Kurdistan : Face au fascisme et à la terreur d’Etat : solidarité internationale !

Ce samedi 10 octobre, un double attentat a frappé au cœur d’une manifestation du « bloc de la paix » regroupant à Ankara organisations syndicales, politiques et associations progressistes (féministes, militant-e-s LGBT, écologistes, pacifistes…) anarchistes et révolutionnaires Alévis, Turques et Kurdes, qui protestaient contre le terrorisme de l’Etat.
Le bilan s’élève d’ores et déjà, à l’heure où nous écrivons ce communiqué, à plus de 125 morts et des centaines de blessé-es. C’est pour nous un massacre d’état, qui nous rappelle l’attentat à la gare de Bologne du 2 août 1980.
Dans les minutes qui ont suivi les attentats, la police anti-émeute a attaqué les cortèges en tirant du gaz lacrymogène et des coups de feu.. La répression policière a considérablement alourdi le bilan, en accroissant la panique et en empêchant les secours d’arriver.
Le scénario est le même que lors de l’attentat de Suruç, en Juillet dernier, et la main de l’Etat AKP apparaît clairement derrière ce massacre. Cet attentat s’inscrit dans une longue tradition de terrorisme d’Etat en Turquie contre le mouvement ouvriers et les minorités nationales, avec le soutien des Etats occidentaux, dont l’Etat français, et l’OTAN. Dans les deux dernières années, de nombreux preuves attestent de la coopération entre le MIT, les services secrets turcs, les partisans de Daesh et les fascistes religieux des cercles ottomanistes.
L’Etat turc fait mine de « condamner les attentats » mais il ne s’agit là que d’un discours hypocrite, quand, dans le même temps, l’AKP et les cercles ottomanistes n’ont cessé d’appeler au massacre contre les minorités et le mouvement ouvrier.
La veille, il avait interrompu la diffusion de 9 chaînes de télévision d’opposition, et les médias qui sont liés à l’AKP, les seuls à ne pas être inquiétés, présentent les attentats comme l’œuvre de leurs victimes, profitant de l’occasion pour renouveler leur campagne haineuse contre les kurdes, les alévis, le mouvement ouvrier et syndical et les organisations révolutionnaires.
La prétendue « campagne contre le terrorisme » cible les organisations progressistes, et si l’AKP prétend « lutter contre Daesh », il fait en réalité preuve d’une réelle complaisance avec ces derniers.
Face à cette situation, nous pensons que l’ensemble des organisations progressistes, à l’échelle internationale, doit assumer ses responsabilités et organiser une solidarité matérielle concrète et directe avec les organisations syndicales, progressistes, anarchistes et révolutionnaires de Turquie et du Kurdistan. Dénoncer le terrorisme de l’Etat turc et la complicité des Etats occidentaux, à travers leur coopération policière, économique, politique, diplomatique.
Quant à nous, nous entendons y contribuer avec nos modestes moyens, mais avec toute notre détermination, en lien avec le mouvement communiste libertaire international.
Nous réitérons notre solidarité internationale à tous les camarades touché-e-s par cet attentat !

Contre le fascisme, ici ou là bas, soyons au coude à coude !
A bas l’Etat de la république fasciste !

des individu-e-s associé-e-s le 13 octobre 2015

Bonneville (Haute-Savoie) : vengeance d’Etat contre les mutins de la maison d’arrêt

Tribunal : les émeutiers de la prison condamnés

Dauphiné Libéré, 12/10/2015 à 16:56

On se souvient que le 20 août dernier, une émeute avait eu lieu à la maison d’arrêt de la ville. Une enquête a été menée et 6 personnes comparaissaient ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Bonneville, dans le cadre d’une comparution immédiate. Tous répondaient de faits de participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences envers des personnes ou des biens, de dégradations ou détérioration en réunion de biens d’utilité publique. L’un d’entre eux répondait également de faits de violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique sans ITT. Au terme de l’audience, l’un des prévenus a été relaxé. Quant aux autres, ils ont écopé de peine de prison ferme allant de 8 mois à 2 ans.

source brèves du désordre

Ne nous trompons pas d’ennemis, pas de frontières entre les exploité-e-s , pas d’exploitation du tout . Aucune domination!

reçu par mail

NE NOUS TROMPONS PAS D’ENNEMIS
PAS DE FRONTIERES ENTRE LES EXPLOITE-E-S
!
NON AUX LOIS LIBERTICIDES ET SECURITAIRES
ORGANISONS-NOUS POUR UNE LIBERTE TOTALE
NON NEGOCIEE POUR TOUTES ET TOUS


« l’anarchie est né de la rébellion morale contre les injustices sociales » Errico Malatesta

tract en pdf

Trois lignes en espagnol (à propos du sabotage du TGV Madrid-Barcelone-Paris/Lyon)

lu sur brèves du désordre
[Granada del Penedès (Espagne) : sabotage contre la fibre optique du réseau ferroviaire à grande vitesse

Le jeudi 8 octobre et les jours suivants, les médias français se sont bien gardés de parler de ce sabotage qui a interrompu le trafic TGV Espagne-France, des fois que ça donnerait de mauvaises idées, ou l’ont fait passer pour un banal vol de cuivre (à l’exception de ceux du coin qui évoquent le sabotage en se pinçant le nez, voir ci-dessous). Ce ne fut par contre pas le cas de l’autre côté des Pyrénées. La presse espagnole parle ainsi de 13 000 voyageurs de 40 trains à grande vitesse (AVE) touchés sur la principale ligne du pays, Barcelone-Madrid,

Et les détails abondent même sur la question. En voici un extrait officiel, tiré d’un journal de droite (¿Por qué es tan vital la fibra óptica en la alta velocidad ?, La Vanguardia, 09/10/2015 – 06:33h ) :  » Non seulement ce sont les câbles de la voie principale qui ont été coupés (pour les nommer de manière intelligible), mais également ceux de la voie secondaire, ceux qui entrent en fonction lorsque les premiers rencontrent un problème. De plus, les saboteurs connaissaient leur emplacement. Le câble en fibre optique n’est pas visible : les câbles sont insérés dans un petit canal situé au ras du sol et parallèle aux voies. Si on parvient à accéder aux câbles –ce que les auteurs de l’action ont fait en brisant les dalles qui protègent la rigole– il n’est pas très difficile de les endommager. La fibre est très délicate, c’est pour cela qu’elle est recouverte de nombreuses gaines. « Ce qu’ont voit c’est un gros câble de plus de deux centimètres de diamètre, à l’intérieur duquel se trouve la fibre. Elle est même parfois recouverte de métal pour ne pas être abîmée », affirme un ingénieur en télécommunications. « Mais endommager un câble reste simple. Avec un outil minimalement grand, comme celui qu’on peut utiliser pour couper une chaîne, il peut facilement être sectionné », ajoute-t-il. »

L’enquête a été confiée à l’Audiencia Nacional de Madrid (parquet national anti-terroriste), mais des enquêteurs ont aussi précisé aux journaflics pouquoi ils écartaient l’hypothèse des voleurs de cuivre mise en avant sans sourciller dans l’Hexagone :  » Les délinquants ont effectué deux coupes propres dans la fibre optique, et des deux côtés des voies pour impacter tout le trafic. S’ils s’étaient trompés d’un côté et avaient découvert que ce n’était pas du cuivre, ils n’auraient pas effectué une coupe de l’autre côté. De plus, il n’y a eut aucun vol. Enfin, un autre élément écarte pour les enquêteurs l’hypothèse de délinquants communs. Il serait inhabituel que des voleurs de cuivre agissent à 6h30 du matin, quand il commence à faire jour et que les patrouilles de la police des chemins de fer augmentent. Les voleurs de cuivre travaillent toujours de nuit. A cette heure-là, 6h30 [après même le passage du premier train de reconnaissance qui inspecte les voies], il y avait la volonté de paralyser tout le trafic » (Un sabotaje paraliza la red ferroviaria en Catalunya, La Vanguardia, 08/10/2015 – 21:19h).

Mettre en avant des sabotages anonymes ou à l’inverse les passer sous silence est une vieille technique du pouvoir. Les minimiser (c’est le fait de voleurs de cuivre), les calomnier (c’est le fait de fachos), les isoler (c’est le fait de fous, de terroristes) ou les récupérer (au pire) est un autre truc bien connu des gestionnaires de l’ordre. Certes, mais là c’était tout de même un peu grossier pour qui prenait la peine de lire… au moins trois lignes en espagnol ! ]
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La ligne TGV Perpignan Barcelone Madrid paralysée pendant 3 heures

France 3 Languedoc-Roussillon, 08/10/2015 | 15:27

La circulation des trains à grande vitesse entre Madrid, Barcelone et Perpignan est restée paralysée plusieurs heures, jeudi matin, après une coupure de la fibre optique sur le réseau, qui a affecté 10.000 passagers, selon RENFE. La piste d’un sabotage est sérieusement envisagée.

L’interruption s’est produite vers 7H00, sur la partie de la LGV qui traverse la Catalogne, empêchant la circulation des trains à grande vitesse entre Madrid et la seconde ville du pays, Barcelone, mais également la connexion avec le réseau ferré français vers Perpignan, Montpellier, Marseille et Paris. 30 trains à grande vitesse se sont retrouvés bloqués.

Le service a été rétabli à 10H15, trois heures après l’interruption, mais il a fallu attendre encore plusieurs heures pour un retour à la normale de la circulation des trains.

Selon Adif, l’établissement public espagnol chargé de gérer le réseau ferroviaire, l’incident a été provoqué par une coupure des lignes de fibre optique sur les voies qui font fonctionner le système de signalisation. Une porte-parole d’Adif a expliqué qu’il pouvait s’agir d’un sabotage ou d’une tentative ratée de vol de cuivre, sur les câbles de lignes de chemin de fer, très prisé des groupes de voleurs qui le revendent au marché noir.

Du temps de son boom économique, l’Espagne a beaucoup misé sur les lignes de trains à grande vitesse et a maintenu ces investissements en dépit de la sévère crise économique à partir de 2008 et des coupes budgétaires appliquées par le gouvernement.
C’est actuellement le numéro deux dans le monde, dans ce secteur, après la Chine, avec 3.100 kilomètres de lignes à haute vitesse et 3.000 autres kilomètres en projet ou en construction.

Sabotage de la fibre optique sur La LGV Madrid Barcelone Perpignan traffic bloqué pendant au moins 3 heures (mise à jour)

Note du laboratoire: on ne peux pas exclure  cette action de la future ligne LGV qui avec tous les scénarios français veux relayer la France avec l’ état Espagnol qui dans les  différent projets voulait relayer PARIS en passant dans le pays basque.Cette LGV peut être rejoindre dans l’avenir Lyon vers turin  

La ligne TGV Perpignan Barcelone Madrid paralysée pendant 3 heures

La circulation des trains à grande vitesse entre Madrid, Barcelone et Perpignan est restée paralysée plusieurs heures, jeudi matin, après une coupure de la fibre optique sur le réseau, qui a affecté 10.000 passagers, selon RENFE( la société nationale d’exploitation des chemins de fer) . La piste d’un sabotage est sérieusement envisagée.

La presse espagnole privilégie la piste du sabotage

L’interruption s’est produite vers 7H00, sur la partie de la LGV qui traverse la Catalogne, empêchant la circulation des trains à grande vitesse entre Madrid  et Barcelone, mais également la connexion avec le réseau ferré français vers Perpignan, Montpellier, Marseille et Paris. 30 trains à grande vitesse se sont retrouvés bloqués.

Le service a été rétabli à 10H15, trois heures après l’interruption, mais il a fallu attendre encore plusieurs heures pour un retour à la normale de la circulation des trains.

Selon Adif, l’établissement public espagnol chargé de gérer le réseau ferroviaire, l’incident a été provoqué par une coupure des lignes de fibre optique sur les voies qui font fonctionner le système de signalisation.

Une porte-parole d’Adif a expliqué qu’il pouvait s’agir d’un sabotage ou d’une tentative ratée de vol de cuivre, sur les câbles de lignes de chemin de fer, très prisé des groupes de voleurs qui le revendent au marché noir.

Du temps de son boom économique, l’Espagne a beaucoup misé sur les lignes de trains à grande vitesse et a maintenu ces investissements en dépit de la sévère crise économique à partir de 2008 et des coupes budgétaires appliquées par le gouvernement.
C’est actuellement le numéro deux dans le monde, dans ce secteur, après la Chine, avec 3.100 kilomètres de lignes à haute vitesse et 3.000 autres kilomètres en projet ou en construction.

 france 3 languedoc-roussillon, 08/10/2015

et auussi le chat noir émeutier

Saint Denis (Seine-Saint-Denis, 93) : Ni parti, ni indigène, ni république, vive la révolution.

Note du laboratoire: on va dans les prochains jours dénoncer à nouveau la présence du PIR sur Valence et Romans ce parti des indigénes de la république est proche de certaines associations locales d’aide pour les sans papier, de solidarité palestine.

La nuit du jeudi 08 au vendredi 09 octobre, les murs de la bourse du travail de Saint-Denis (93) ont été redécorés par des messages de bienvenue pour le PIR et ses amis qui organisent dans ce lieu le meeting de préparation de la Marche de la dignité ce vendredi à 18h.

Les messages écrits à l’adresse du PIR et leurs petits camarades racialisateurs sont les suivants :

– Ni dieux, ni races, ni maîtres !

– PIR dégage !

– Ni parti, ni indigène, ni république, révolution !

– Bouteldja, Dieudo, Tariq Ramadan, Soral : même combat !

– PIR, misogynes, homophobes, antisémites

Pour rappel, sont signataires de la Marche de la dignité, qui aura lieu le 31 octobre, d’éminentes pourritures telles que : Tariq Ramadan (que l’on ne présente plus), le rappeur Médine (qui est venu voir son pote Kémi Seba à la Main d’or), Houria Bouteldja (porte-parole du PIR, et accessoirement raciste et homophobe de service), des membres de la Brigade Anti-négrophobie, et une longue liste de personnes dont le discours nauséabond sera de circonstance pour Halloween.

Publié sur plusieurs indymedia, 9 octobre 2015

Déjà le 8 mai 2015, des tags avaient acueillis le 10ème anniversaire du PIR à la bourse du travail à Saint-Denis

Italie : Création de la caisse de solidarité avec les prisonniers de la Croix Noire Anarchiste

Comme cela avait déjà été annoncé lors des premières réunions de présentation du projet éditorial de la Croix Noire, outre la contribution informative et de discussion avec le journal et le blog, nous avions proposé plusieurs fois l’éventualité de créer aussi une caisse de solidarité spécifique pour les prisonniers anarchistes, pour fournir une base de soutien économique à ceux qui tombent dans les filets de la répression et en sont des adversaires actifs et conscients.
Nous en sommes donc venus au fait et nous l’avons créée.

Les anarchistes ont, inscrite, gravée dans leur chair l’insoumission à toute catégorisation politique, ils sont antipolitiques par nature et ne devraient donc jamais se définir prisonniers politiques. En même temps, les anarchistes finissent en prison sur la base d’idées, d’actes, de comportements qui sont le fruit d’une prise de conscience éthique, politique, existentielle. Prise de conscience douloureuse, intellectuelle, révolte joyeuse ou tout autre mélange de ressentis, d’actes et de savoirs que ce soit, c’est un processus naturel qui nous amène à nous tenir informés, attentifs, critiques sur certains parcours de lutte et de répression. Nous sommes anarchistes, étrangers au concept de politique, peu importe comment il est décliné, si nous tombons dans les filets de l’ennemi nous ne nous revendiquons pas comme des objets politiques mais plutôt comme des sujets avec une socialité/asocialité différente, une vision différente de l’existant. Nous cherchons des alliés, des complices, des amis, des compagnons parmi les autres opprimés de la machine de la domination, mais cela ne signifie ni mythifier, comme dans la vieille vulgate communiste, l’entité de classe, ni faire de maladroites tentatives d’entomologie sociale en cherchant froidement, du haut de sa propre analyse, comme s’ils étaient des objets, les opprimés dont on parle, que ce soit dehors ou dans les prisons.

Nous sommes bien conscients que dans ce contexte il est plutôt désagréable et trompeur de faire des distinctions, qui ouvrent la voie à des simplifications instrumentalisables que ce soit politiquement ou du point de vue répressif, c’est pourquoi nous préférions préciser clairement les critères que nous avons choisis pour l’instant.

Une caisse de solidarité en soutien aux prisonniers anarchistes qui dépasse naturellement la distinction fictive entre prisonniers politiques et sociaux.

Conscients qui plus est du resserrement futur de la répression, suite aux dernières actualisations législatives, ce qui rend plus évidente encore la nécessité d’utiliser des instruments que l’ennemi voudrait réprimer.

Nous tenons à ajouter que nous ne voulons pas fixer de « limites géographiques » aux prisonniers auxquels nous voulons donner une voix, et que c’est une caisse de solidarité directe pour eux, pas une caisse de défense juridique et encore moins un instrument de soutien légal.

Sur ces bases, nous voulons commencer à agir, conscients de l’effort à donner et de nos possibilités actuelles.

Croce Nera Anarchica

Pour envoyer des contributions solidaires (seulement depuis l’Italie) :
N° de carte PostePay : 4023 6009 1934 2891
Au nom de Omar Nioi

[Traduit de l’italien de la CNA.]

source du cette traduction

Grenoble: 10 octobre manif à 15h solidaritéavec les exiléEs ,contre les frontières contre la double face de l’état

Reçu par mail :
Samedi 15h00 grosse manif solidarité avec les exiléEs.
Cortège dissident contre le double-jeu des pouvoirs publics.

Contre les frontières. Rendez vous devant biblio du jardin de ville.
Il ya effectivement ce jour là une mobilisation près l’endroit que les compagnonEs désignent comme départ d’une manif
et pour quoi pas on serait nombreuEx sans se soucier des organisations qui ont fait l’appel paru sur indymedia.grenoble. . les motifs ne manquent pas et des réflexions anarchistes circulent, les motifs soit à Grenoble et Romans et Valence… ne manquent pas : »Non, je ne parle pas d’émotion humanitaire qui provoque un ersatz d’action comme des dons pour soulager sa mauvaise conscience, ou le fait de s’occuper de « victimes » passives. Ce dont je parle, et qui manque manifestement, c’est d’une émotion révolutionnaire qui, poussée par la clarté, l’empathie et la rage, se dirige contre les structures qui exercent cette terreur quotidienne. Il ne suffit pas d’avoir conscience de ces structures glaciales et meurtrières de l’Etat et de l’économie, pas plus qu’il ne s’agit d’accepter en silence la guerre sociale qui gronde ici. La désolation et la complainte ne font que servir une résignation rampante qui finit par tout bouffer, y compris nos peines. Pour que l’émotion devienne révolutionnaire, elle a besoin d’idées subversives ; de la perspective d’une vie empreinte de dignité pour toutes et tous ; et par conséquent du rejet de tous les mécanismes autoritaires qui forment cette société » ce court extraitdu ce texte paru sur ici et
on a assisté à la présence toujours plus encombrante des avocats, qui ont souvent pris les rênes des procès et des modes de soutien en dehors des tribunaux contre les expulsions des squats des exiléEs * , des batailles pour les personnes frappées par un OQTF
Non le tribunal n’est pas notre tribune , aucune confusion possible pour nous
« La peur est un sentiment que nous éprouvons tous, et elle peut probablement être utile dans de nombreux cas pour nous faire comprendre jusqu’où nous pouvons aller. A notre avis, voilà ce que signifie faire attention à sa propre dignité et ne pas la vendre à la première difficulté venue. »
* on ne parle des batailles que l’on a assisté, bien sûr on ne parle pas de celle citée dans indymédia grenoble là

Pour toutes ces raisons l’appel est relayé

Grenoble ,Samedi 15h00 grosse manif solidarité avec les exiléEs.
Cortège dissident contre le double-jeu des pouvoirs publics.
Contre les frontières. Rendez vous devant biblio du jardin de ville.