Les Vans[Ardèche] jongler » oui dans les clous »: la police municipale

  le monde libertaire

Sud de l’Ardèche, marché des Vans, samedi matin. Au bout de la rue, une silhouette familière pour les vieux habitués : Éric le jongleur. Un moment qu’on ne l’avait pas vu. En m’approchant, je remarque qu’il n’est pas seul, y a un policier municipal…

Et je comprends le pourquoi du comment de l’absence prolongée d’Éric : Y a un an environ, au nom du « règlement du marché », les jongleurs et autres artistes de rue autres que musiciens se sont vus interdire d’exercer leur art sur la zone d’espace public empruntée par le marché.

« […] Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu’eux.
Et le peu qui viendra d’eux à vous, c’est leur fiente
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux. 
»

Éric, à l’époque, avait donc demandé à la municipalité des Vans le pourquoi de l’interdiction de jongler. C’est donc très patiemment qu’il a attendu une réponse « des autorités »… Un an…

Et je comprends le pourquoi du comment de l’altercation, ce samedi 12 mars, entre Éric le jongleur et le policier municipal : lassé d’attendre une hypothétique réponse, Éric a repris la jongle, pour voir. Et il a vu… Interdit, courbe le dos et file.
Alors, faute de balles, le jongleur a les boules. Il demande à être verbalisé puis écrit sur un carton ce qui arrive aux jongleurs. Le policier le menace alors d’alerter la gendarmerie s’il fait trop de vague avec son panneau…

Alors on fait quoi ? On peut, par exemple, écrire au Maire PS des Vans.
L’adresse, c’est : 5, rue du temple 07140 Les Vans.

Ok, c’est un tout petit incident dans une toute petite ville de province mais ce n’est pas une raison pour laisser faire sans réagir.
Pourquoi ? Tout simplement pour ne pas être poursuivi pour non-assistance à liberté en danger.

Paris : instruction judiciaire contre deux personnes de la manif du 24 mars

Brèves du désordre

Après plusieurs jours aux mains des larbins en uniforme, en toge ou en blouse blanche, deux personnes arrêtées jeudi 24 mars à Paris autour de la manif, sont sorties de garde-à-vue. Accusées de « violences en réunion« , elles ne sont pas passées en comparution immédiate, mais ont été déferrées devant… un juge d’instruction, où elles ont été mises en examen. Par la suite, le JLD qui devait statuer sur leur incarcération préventive, a prononcé un contrôle judiciaire avec pointage et interdiction de participer à toute « manifestation publique de quelque nature que ce soit » durant toute la durée de l’instruction (qui peut durer jusqu’à un an). Un premier camarade est sorti dimanche 27 mars à 1h du matin, et le compagnon seulement dimanche en fin d’après-midi.

A Nantes, suite à la manif du 24 mars, un manifestant de 19 ans a pris deux mois de prison ferme et deux mois de révocation de sursis pour « participation à un attroupement« . Dans cette même ville suite à la manif du 17 mars, Gaël, avait pris 6 mois de prison ferme avec mandat de dépôt le lundi 21 mars pour « participation à un attroupement armé aggravé par la dissimulation du visage », « violences sur dépositaire de l’autorité publique sans ITT » et rébellion sur commissaire de police. A Lyon suite à la manifestation du 9 mars et aux affrontements place Bellecour, un manifestant de 22 ans avait pris 6 mois de prison ferme, et 1000 € de dommages et intérêts, mais sans mandat de dépôt, et un second du même âge 6 mois de prison avec sursis et 200 € à verser à quatre policiers. Le premier était accusé d’avoir jeté un BAC par terre, et le second de jets de projectiles et rébellion.

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    • Marseille, 24 mars 2016

Paris] La CGT perd ses vitres – 24 mars 2016

Depuis toujours les syndicats ont un rôle de courroie entre les exploiteurs et les exploités – pour perpétuer l’exploitation.

Jeudi dernier, à Montparnasse le SO de la CGT qui voulait encore une fois avoir le contrôle de la manifestation a tabassé, gazé et donné aux flics des manifestants.

Voilà ce que sont les syndicats : des amis utiles des patrons et des flics. Nos ennemis.

C’est pourquoi dans la soirée de ce même jeudi on a brisé les vitres du local de la CGT, rue Pierre Bonnard dans le 20ème.

Une pensée pour les arrêtés du 24 mars.

Liberté pour tous !

Que crèvent les exploiteurs et leur laquais.

Des travailleurs de la nuit (non-syndiqués)

Crémone (Italie) : action contre la guerre et les frontières

« La nuit du 17 au 18 mars, un molotov a été jeté sur la façade du Palazzo Trecchi à Crémone. Un tag disait « contre les frontières et la guerre en Libye*, sabotage et désertion, Maroni tu es une merde« . Cela s’est produit la nuit précédant l’arrivée en ville de Maroni (président de la région lombarde et membre de la Ligue du Nord), tristement célèbre belliciste et responsable de diverses politiques discriminatoires contre les indésirables, qui a tenu le lendemain différentes conférences en ville, rencontrant précisément dans le bâtiment attaqué [300] entrepreneurs locaux.

Ce geste appartient à tous et à personne.
Dans l’apathie désertique de ce monde, le cri « A bas la guerre et vive l’anarchie ! » reste toujours d’actualité. »

* NdT : le gouvernement italien est en train de pousser à une intervention militaire en Libye, dans une coalition validée par l’ONU dont elle prendrait le commandement. C’est déjà un général italien (Paolo Serra) qui est le conseiller militaire du représentant spécial de l’ONU sur la question libyenne.

[ Brèves du désordre traduit de l’italien de informa-azione, Dom, 27/03/2016 – 14:57]

Le carnage et son monde

repris de la cavale contre la prison et son monde

Le carnage et son monde

La langue est un révélateur. Il arrive que l’on veuille dissimuler la vérité derrière un flot de paroles. Mais la langue ne ment pas. Il arrive que l’on veuille dire la vérité. Mais la langue est plus vraie que celui qui la parle. Contre la vérité de la langue, il n’y a pas de remède… Les philologues et les poètes reconnaissent la nature de la langue. Mais ils ne peuvent empêcher la langue de dire la vérité.
Victor Klemperer

Il a souvent été dit que la première victime des guerres, c’est le sens des mots. Au moment de guerre, toute parole devient propagande, derrière tout mot se cache un appel bien précis et un effet recherché, toute réflexion vise à l’élimination du sens critique de l’homme. Pourtant, comme dit le philosophe allemand qui s’attache dès 1933 à l’étude de la novlangue nazi, la langue ne ment pas : elle exprime une vérité, elle exprime, dans toute sa manipulation, toute sa déformation, toute son instrumentalisation, l’essence réel de la domination.

Aujourd’hui, deux jours après les attentats jihadistes à Bruxelles, on parle de « carnage ». A juste titre, sans doute, mais la qualification se vide de sens quand un autre carnage n’est pas appelé « carnage ». Quand le régime d’Assad a balancé des barils de sarin sur les faubourgs de Ghouta, on n’a pas vu les différents fabriques d’opinion employé le mot « carnage » pour qualifier le massacre industriel de presque deux mille personnes. Quand l’État Islamique décapite des opposants, on parle de « exécutions atroces », ce que ces actes commis par un État au nom de ses valeurs sont effectivement sans le moindre doute, tandis que quand les attaques de drones au Pakistan, au Yemen, en Somalie, en Afghanistan et ailleurs ont tué depuis 2006 plus de six mille personnes, ont les qualifie « frappes chirurgicales ». Quand des centaines de personnes périssent dans l’incendie d’une usine de vêtements au Bangladesh, produisant les vêtements de marque en vente partout dans le monde, on parle d’une « tragédie », induisant le public à croire qu’il s’agit d’un accident et non pas d’une conséquence évidente du mode de production capitaliste, tandis que les bombardements de villes et villages kurde par l’État turque, un allié de l’Union Européenne et membre de l’OTAN, sont des « opérations de maintien d’ordre ». Le mots employés, le sens qui y est attribué, trahit une vision du monde.

Le sang que des jihadistes ont fait couler dans le métro de Bruxelles et dans le hall d’entrée de l’aéroport nous rappelle aussi l’acharnement des jihadistes contre ceux qui se sont soulevés au cris de liberté et de dignité ces dernières années, en Syrie comme ailleurs. Il rappelle les révolutionnaires enlevés, emprisonnés, torturés et massacrés par les jihadistes dans les zones qui sont désormais sous leur contrôle. Il rappelle le régime atroce et sanguinaire qu’ils cherchent à imposer à tant de personnes, en Syrie et ailleurs. Il rappelle comment, sur le cadavre d’un soulèvement libérateur, la réaction qui vient est toujours extrême et impitoyable. Il vient confirmer combien difficile il serait dans les temps à venir de parler et de lutter pour la liberté, à distinguer clairement les ennemis de la liberté (tout Etat, tout autoritaire, tout chef) sans aménager aucun d’entre eux dans la guerre qu’ils se livrent.

Comme désormais tout le monde pourra comprendre, aucun mesure anti-terroriste, aucune bataillon de militaires postée dans les rues des métropoles, aucun réseau de vidéosurveillance, ne pourra empêcher celui qui veut tuer un maximum de personnes, et en plus, y laisser soi-même la vie, d’agir et de massacrer. L’État est incapable de mettre fin à la guerre qui, malgré les apparences d’États « pacifiques », fait partie de son raison d’être, qui est son raison d’être. Arrêter la guerre n’est possible par ceux qui refusent toute guerre. Et refuser toute guerre n’est possible qu’en rejetant toute autorité qui veut, comme c’est dans son essence, s’imposer (c’est-à-dire, faire la guerre). Pour donner un exemple assez concret, on parle aujourd’hui beaucoup des « soutiens » dont bénéficieraient les jihadistes dans les quartiers populaires de Bruxelles. Si ce serait le cas, si des gens des quartiers savent qui prêche la guerre sainte, si quelqu’un a des informations concernant la préparation d’un carnage dans les rues de la ville où il habite, s’ils savent qui recrute des jeunes sans plus aucune référence et en proie à l’idéologie réactionnaire du jihadisme, est-ce qu’il devrait aller en parler à la police pour que l’État s’en occupe ? Cet même État qui laisse noyer des milliers de réfugiés, qui participe à des bombardements dans différents zones de la planète, qui enferme et torture pour faire régner son ordre, qui manœuvre, à l’instar des dictatures comme celle d’Assad, ces mêmes mouvements jihadistes (on se rappelle que le type qui a arrangé les voyages, les passeports, les contacts de dizaines de jeunes partis en Syrie était… un infiltré de la Police Fédérale) ? Non. Ils devraient agir par eux-mêmes. Ils savent probablement mieux que quiconque où et comment frapper. Si l’État ne nous avait pas rendu moutons, dépendants et impuissants à un tel point qu’on ne sait à peine encore se défendre, on serait sans doute plus nombreux à mettre fin aux agissements d’un courant jihadiste dans les quartiers où on vit.

Mais ce raisonnement vaut aussi pour tous les autres prêcheurs de guerre et défenseurs du cannibalisme capitaliste. C’est sur le cadavre du combat pour la liberté qui fleurit la continuation de la domination. Comment vivre paisible à deux rues d’un chercheur qui développe des nouvelles armes ? Comment tolérer sans rien faire un homme d’État qui met en œuvre la politique des « push backs », un autre de ces expressions pour ne pas dire « noyade massif et délibéré » ? Comment ne pas casser la figure de celui qui parle de « liberté » quand il veut dire exploitation de milliards de personnes ? Avec chaque pas qu’on a mis en arrière – tous, sans exception – la réaction dévore à chaque fois plus d’espace où lutter pour l’émancipation humaine, la liberté des hommes et la fin de l’exploitation.

On nous dira qu’il faut « parler de religion » aujourd’hui. D’accord, mais pas seulement parce les auteurs des carnages à Bruxelles sont mus par des croyances religieuses. On en parlera, parce que c’est le jihadisme (l’autorité religieuse) qui, ensemble avec le régime d’Assad (l’autorité laïque), qui a massacré la révolution en Syrie. On en parlera, mais pas seulement dans sa version islamique, mais aussi dans sa version scientifique et étatique. Les massacres commis au nom d’Allah sont répugnants comme le sont les massacres commis au nom de la Science, du Progrès et de l’Argent. On critiquera les religions, toutes les religions, parce qu’elles veulent imposer une autorité aux individus, parce qu’elles sont la négation de la liberté. La vision apocalyptique des partisans de l’État islamique n’est pas sans rappeler que cela fait longtemps que des Etats se sont munis des instruments de l’apocalypse (bombes atomiques, centrales nucléaires) afin d’assurer leur règne.

La situation d’aujourd’hui n’est pas sans précédent dans l’histoire, en tout cas, en ce qui concerne l’espace pour agir de révolutionnaires et d’anarchistes. Si les premiers jours de la Première Guerre Mondiale avait fait fondre les espoirs internationalistes, l’écrasement de la révolution sociale en Espagne en 1936 inaugurait les années noires à venir qui allaient décimer et déchirer les révolutionnaires. Et la « fin des hostilités » déclarée par des protagonistes de la lutte armée en Italie dans les années 80, a achevé, en concordance avec l’État, les espaces de subversion ouvert par tant d’années de lutte et de combat. Et quoi dire de l’action des révolutionnaires lors d’innombrables guerres qui ont déchirés des pays au monde entier ? Les espaces pour la subversion anti-autoritaire se réduisent aujourd’hui sensiblement, on approche maintenant, dans certaines contrées, leur disparition pure et simple. Cette tendance est double : elle rend particulièrement compliqué l’agir subversif par l’occupation répressive de l’espace par l’État et elle semble rendre incompréhensible aux yeux des autres cet agir. Le dégoût totale pourrait alors nous amener à se réfugier dans quelque forêt obscure, en espérant de pouvoir rester en dehors et que le rouge du sang ne vient pas maculer les feuilles verdâtres. Si un tel forêt existe, c’est de là aussi que pourrait repartir les assauts contre ce monde d’autorité. Prendre conscience de notre quasi-disparition du tableau ne doit pas forcément vouloir dire abandonner. Elle peut constituer un point de départ pour multiplier, à nouveau, les points de ralliements des déserteurs de la guerre des puissants. Inverser la tendance sera très difficile, n’empêche qu’on peut au moins essayer de se donner les moyens et les capacités pour se défendre et attaquer en tant que révolutionnaires et anarchistes, et de trouver à nouveau des façons pour briser la propagande des États (démocratiques, islamiques ou autres) qui aveugle les esprits et les sensibilités. Une telle tentative de renouveau de l’anarchisme combatif nécessitera une bonne dose de courage et d’audace, une éthique non-négociable, une lucidité théorique quant aux conditions de l’affrontement révolutionnaire. Et elle ne saurait se cantonner aux frontières des Etats, tout comme elle se doit de refuser n’importe quelle tranchée déjà creusée, aujourd’hui invariablement toutes infâmes.

Affûter la critique de l’État, de tous les États (démocraties comme califats), de toutes les autorités, est ce qui est à faire. Et cela, dans des conditions toujours plus défavorables, tellement la perspective d’une révolution sociale, est poussé dans la marge. Mais il est aussi grand temps d’ouvrir des débats profondes sur cette perspective révolutionnaire, et les révolutionnaires qui sont supposés la défendre. Aux anarchistes notamment d’analyser les nouvelles conditions de la lutte anti-autoritaire, de prendre acte du fait que l’État ne manquera pas de tenter d’éliminer toute voix qui dérange et tout acte qui s’oppose à lui, de s’interroger sur les méthodes d’intervention et les projets de lutte qu’on a développé ces dernières années, de réfléchir sur comment se placer dans une perspective qui se projette dans les années à venir. Refuser les camps des autoritaires ne peut qu’être le premier pas.

Des anarchistes
24 mars 2016

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Douardenez (Bretagne)/Valence (Drome)/Villeurbanne (Rhône) : parpaings et terre contre le PS( mise à jour)

 

brèves du désordre

Le local du Parti socialiste de Douarnenez vandalisé

Ouest France – 26/03/2016 à 21:15

Porte murée et vitrine couverte d’affiches, le local du PS de Douarnenez a été dégradé, probablement dans la nuit de vendredi à samedi.

Drôle de vision au rond-point de Tréboul, rue Louis-Pasteur. Le local du PS est muré. Les parpaings ont même été relativement bien cimentés.

Sur la vitrine, une affiche qui indique « Changement de propriétaire » et des tracts anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Des dégradations qui ont dû être faites dans la nuit de vendredi à samedi.

Joint par téléphone ce samedi soir, Jean-Yves Coignec, secrétaire du PS à Douarnenez affirme « qu’une plainte sera déposée dans les prochains jours ».

Le Parti socialiste est propriétaire de ce local.


Valence. Des pro-zadistes déversent des sacs de terre dans la permanence du Parti socialiste

Dauphiné Libéré, 26/03/2016 à 13:20

Ce samedi 26 mars, peu après 10 heures, des pro-zadistes ont vandalisé la permanence valentinoise du Parti socialiste, située place des Clercs. Une vingtaine de personnes, très décidées, mais non violentes, ont déversé des sacs de terre dans tout le local, sur les bureaux ou dans les toilettes. D’autres membres du groupe d’activistes ont placardé des affiches anti-aéroport Notre-Dame-des-Landes sur la devanture du local.

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COMMUNIQUE DE PRESSE envoyé à la rédaction du Dauphiné libérée
Ce samedi 26 mars, une 100aine de personnes se sont rassemblées sur la place du marché à
Valence pour déverser des sacs de terre dans les locaux du parti socialiste, promoteur du
projet d’aéroport de Notre dame des Landes.
« Cette journée s’inscrit dans le cadre d’un appel à mobilisation nationale en solidarité avec
« Cette journée s’inscrit dans le cadre d’un appel à mobilisation nationale en solidarité avec
les habitantEs et paysanNEs de la zad de Notre-Dame-des-Landes. Nous avons agi parce que
ce qui se joue dans le bocage nantais entre en résonance avec nos luttes locales contre les
destructions environnementales et sociales, avec nos propres combats face à la disparition des
terres agricoles, face aux causes du changement climatique ou aux lois liberticides de l’état
d’urgence. Nous agirons partout parce qu’il est temps de marquer un refus ferme de la
marchandisation continue des territoires, de nos vies, et parce qu’il s’est ouvert dans le bocage
un front porteur d’espoir. »
Solidarité avec toutes les personnes expulsables, qu’elles soient sur la ZAD ou à Calais !

_amicaledromoisenddl@riseup.net_____________________________________________

Enfermé à côté de la place du pendentif  louis  Mandrin célèbre bandit au grand cœur ( notre Robin des bois) a été emmené par la soldatesque sur la place des clercs à Valence ,, a été exécuté en 1755 par la bourgeoisie locale assistant à son écartèlement aux balcons. Il nous laissa la célèbre complainte de son nom. Comme lui, humain libre,  combattons contre les destructions environnementales et sociales, la dilapidation des terres agricoles et forestières, contre les lois liberticides de l’état d’urgence. Le 25 mars, tous les paysans et habitants dits « historiques » de la zad de Notre-Dame-des-Landes seront expusables suite au procès intenté en janvier dernier à leur encontre à la demande du gouvernement. Celui-ci espérait faire partir les résistants du bocage sous la menace, mais nous nous organisons aux quatre coins du pays pour rappeler au parti socialiste, en tant que parti au gouvernement et promoteur du projet d’aéroport, notre détermination ferme et partagée : il n’y aura jamais d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.  La ZAD fleurira longtemps ! A Calais, après vingt deux jours de grève de la faim, un démantèlement effectué par Sogea – Vinci, la lutte continue pour que les droits des réfugiés adultes et mineurs soient respectés,Contre ce monde, pour qu’enfin l’autonomie et la solidarité soient les valeurs des humains libres, comme l’était Mandrin.

Collectif Anarchiste de Valence


Villeurbanne : interpellés en train de murer un local du PS

Le Parisien | 25 Mars 2016, 09h25 (extrait)

Le mur de parpaing faisait déjà un mètre . Jeudi soir, treize personnes ont été interpellées alors qu’elles avaient commencé à murer le local du PS de Villeurbanne, près de Lyon.

Le secrétaire de section Didier Vullierme a annoncé son intention de déposer plainte dans la journée, pour connaître les circonstances et les motivations de cet acte.

Selon Lyon-Mag, ces personnes pourraient avoir agi en contestation à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, des inscriptions ayant été trouvées.

[Bâle, Suisse] Blocage et sabotage de l’entrée du centre de rétention de ‘Bässlergut’ – 22 mars 2016

Bâle. Dans la matinée du mardi 22 mars 2016, une cinquantaine de personnes masquées, tenant une banderole disant « Stop Deportation » se sont rassemblées devant le centre de rétention et d’expulsion de ‘Bässlergut’, situé Freiburgerstrasse [1], dans le but d’empêcher l’expulsion prévue d’un migrant le matin même.

Les personnes solidaires ont pu échanger avec les retenus sans-papiers, et ont répondu aux cris de soutien de l’intérieur, qui disaient « Liberté, Liberté ! Directeur trou du cul ! ». Les flics ont fermé les rues environnantes et empêché toute manifestation à proximité de la prison.

En plus du blocage de l’entrée de la prison pendant une bonne partie de la matinée (de 9h à 12h00 environ), le fonctionnement du portail électrique a été saboté et la porte a été verrouillée avec chaînes et cadenas au moment où le groupe repartait au milieu des lancés de pétards et de fumigènes.

La presse dit que cette action aurait un lien avec l’occupation de la ‘Matthäuskirche’ (église St-Mathieu) fin février : 30 personnes avaient occupé cette église évangéliste réformée contre la politique migratoire de l’Etat suisse et en solidarité avec les migrants.

Presse et flics affirment qu’au moins 29 personnes ont été contrôlées dans le secteur du ‘Kleinbasel’ quelques temps après la dispersion. Personne n’a été arrêté.

[Repris de la presse et de renverse.ch]

Via Aus dem Herzen der Festung

NdCNE :

[1] C’est devant cette prison pour sans-papiers que des émeutes avaient eu lieu lors de la manif antimilitariste et no border « No Conex » en septembre dernier

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Puy-en-Velay (Haute-Loire) : feu à la porte de la prison !

brèves du désordre

Puy-en-Velay. Des violences et une porte incendiée à la maison d’arrêt

Le Progrès, 24/03/2016 à 15:45

Un surveillant a notamment été blessé par un détenu et quatre autres intoxiqués par un incendie volontaire.

Ce jeudi matin, à la maison d’arrêt du Puy-en-Velay, au cours d’un contrôle inopiné, la fouille de plusieurs cellules a permis de découvrir de la résine de cannabis et des téléphones portables. A cette occasion, un surveillant a été blessé par un détenu. Au cours de la promenade, des détenus ont mis le feu à une porte de la maison d’arrêt, provoquant un incendie et l’intoxication de quatre surveillants. Les pompiers ont été alertés, pour des vérifications et ont transporté les agents à l’hôpital.

Les forces de l’ordre et les pompiers sont intervenus et les détenus ont regagné leurs cellules. Le calme est revenu en fin de matinée alors que la police et le procureur de la Républiques se sont rendus sur place.

La direction régionale de l’administration pénitentiaire renforce, dès ce jeudi après-midi, la sécurité de la maison d’arrêt avec des agents régionaux de sécurité (IRIS).

Le détenu ayant blessé un surveillant est présenté à la justice en comparution immédiate dès cet après-midi.

Réotier (Hautes-Alpes) : sabotage du pied d’un pylône de la nouvelle ligne THT

repris des Brèves du désordre

Hautes-Alpes : lignes THT, la colère de M.Cannat face aux dégradations sur le chantier

Alpes1, 24 Mars 2016

Alors qu’avait lieu ce jeudi matin une manifestation contre le projet de rénovation du réseau RTE de Haute-Durance au Serre de Prunières, lieu d’assemblage de pylônes du réseau, du côté de Réotier un acte de vandalisme a été découvert sur les pieds du pylône venant remplacer la ligne de 150.000 Volt déjà présente.

Un acte que dénonce l’ensemble des élus, Les Républicains du département, pour eux, il s’agit d’un acte de « sabotage » et de « dégradations inadmissibles. Elles pénalisent les entreprises chargées du chantier. Dans cette période de conjoncture économique difficile, où plus que jamais nos entreprises ont besoin de donner du travail à leurs salariés, il est regrettable qu’elles soient victimes d’actes de malveillance. »

Craignant que « le coût de ces dégradations impactent et pénalisent d’éventuels investissements ultérieurs dont notre département et nos entreprises ont grandement besoin pour la sauvegarde des emplois haut-alpins. »

 


Lignes THT : Une manifestation contre l’assemblage des pylônes

Dauphiné Libéré, 24/03/2016 à 09:47

C’est la première action d’envergure de cette sortie d’hiver, pour les opposants au projet actuel de rénovation du réseau Haute Durance, qui comporte des portions de lignes aériennes à très haute tension (THT).

Ils sont, depuis 9h ce matin, plusieurs dizaines d’opposants présents au Serre de Prunières. Le lieu accueille, actuellement un zone d’assemblage de pylônes par RTE, le gestionnaire du réseau portant le projet. La gendarmerie est présente sur place.


Une mauvaise période pour les permanences des socialos

lu et repris de attaque

Le mur de parpaing faisait déjà un mètre. Jeudi soir, treize personnes ont été interpellées alors qu’elles avaient commencé à murer le local du PS de Villeurbanne, près de Lyon. […]
Selon Lyon-Mag, ces personnes pourraient avoir agi en contestation à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, des inscriptions ayant été trouvées. […]
La façade des locaux de la fédération de l’Isère du PS a Grenoble a par ailleurs été taguée à deux reprises cette semaine, mais Didier Vullierme s’est refusé à établir un lien entre les deux incidents.
En février dernier, les locaux socialistes de Malakoff, Vanves, Montrouge et Clichy (Hauts-de-Seine) avaient été recouverts d’inscriptions contre Notre-Dame-des-Landes. [et d’autres, également en région parisienne, avaient perdu leurs vitres, contre l’état d’urgence]
Avec la mobilisation contre la loi El Khomri, plusieurs bureaux du PS ont également été ciblés. Lors de la journée d’action du 9 mars, la façade de la permanence de Rouen avait ainsi entièrement couverte de peinture par des manifestants.
Un autre local, dans la Creuse, a lui été «redécoré» à l’aide d’affiches et d’autocollants. […]