Bure [ Meuse,55 ] Du 11 au 13 novembre – Barricades agricoles contre la poubelle nucléaire et rencontres Reclaim the Fields !

note: Nous donnons l’ information de cette rencontre à Bure, sans aucune volonté de récupération,  Bure est une lutte en cours contre un projet largement dénoncé.. Et on pense être indispensable de:  localement de continuer à construire une opposition anti nucléaire conséquente en dehors des cogestionnaires. On a eu la surprise d’entendre , lors de l’émission de stop nucléaire 26-07 du lundi 7 novembre sur Radio Mega, que des gens de stop nucléaire 26 07 vont participer à la rénion de l’ANCLI  qui va se dérouler d’après l’émission de radio de stop nucléaire Atomic Mac le vendredi 11 novembre à Rovaltain..!!


 reçu l’information par mail par vmc.camp

“Reprenons les champs !” est un slogan qui vous parle ?

Dimanche 13 novembre, à partir de 10h30, chantier barricades agricoles à la gare de Lunéville. Et à partir de vendredi 11, rencontres francophones du réseau Reclaim the Fields à la Maison de la résistance à Bure.

 

DSC_0049#OccupyBure

Depuis la fin de l’été à Bure, le bois de Mandres-en-Barrois est temporairement libéré de l’Andra. Les pans du mur abattu gisent à terre, les gendarmes se sont retirés et des cabanes se reconstruisent dans les arbres. Les croque-morts du nucléaire ont subi une défaite mémorable.

Mais l’empire de l’Andra ne s’arrête pas à la lisière de la forêt. En dix ans, l’agence s’est accaparée plus 3000 ha de terrains, dont 1000 hectares de terres agricoles, harcelant de nombreux-euses paysan-ne-s, augmentant le prix du foncier et compliquant les installations agricoles.

20160906_161942Dans ces champs, les travaux ont débuté il y a plus d’un an. A cause des premiers forages et des fouilles archéologiques, plus de 300 hectares ont été retirés de l’usage agricole, privés de leur valeur nourricière. Après avoir été couverts de tranchées, voilà qu’ils s’enfrichent avant de laisser place à une gigantesque zone de conditionnement de déchets en surface.

Des arbres habités aux champs occupés  !

Pour renforcer le blocage des travaux, nous appelons à continuer l’occupation des terres agricoles ! En novembre dernier nous avions semé un hectare de céréales sous les fenêtres du laboratoire. En avril, nous plantions 500 m2 de pomme de terres à la place d’une future voie ferrée. Avec les 300 kg que nous avons récolté nous continuerons de friter l’Andra, démolir des murs et construire des cabanes : nos cultures squattées sont le terreau d’une résistance diffuse.img_20161016_104951Depuis le début de l’automne, nous avons étendu ce carré de patates pour reprendre 3 hectares à l’Andra. Des variétés de blé ancien ont été installées, du seigle et du blé panifiables ont été semés, et bientôt un fournil se construira… pour coller des pains aux nucléocrates !

Dimanche 13 novembre, nous invitons tout le monde à entretenir ce champ et construire des barricades et des haies tout autour. A partir de 10h30, rendez vous à l’ancienne gare de Lunéville pour un grand chantier collectif : paillage, plantation massive de barricades d’arbres fruitiers et d’arbres de haies, creusement de fossés, fabrique d’épouvAndrails, semis d’hiver, confection de buttes. Nourrissons les résistances, empêchons les travaux, et affirmons des avenirs désirables à la place du désert nucléaire ! Ramenez de quoi boire et grignoter ; ramenez vos pelles, vos fourches, vos pioches ; ramenez de nombreux arbrisseaux et autres plants ; et surtout ramenez-vous !

img_20160924_164954Et à partir de vendredi 11 après-midi, la maison de résistance à Bure accueillera les rencontres francophones du réseau de paysan-ne-s et collectifs anticapitalistes Reclaim the Fields, pour prendre le temps de la réflexion et enraciner les rébellions dans le grand Est, en France et ailleurs. Tout le monde est invité à y participer !

De la forêt libérée de Mandres-en-Barrois aux champs rebelles : on ne nous atomisera jamais !
ANDRA, dégage ! Graine, b(l)ocages, semis sauvages !

Infos : vmc.camp / Contact : terresdebure@riseup.net  / Téléphone (média) : 07 58 65 48 89

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Affiches et tracts à venir pour diffusion

L’affiche en PDF.

Infos pratiques pour l’action de dimanche 13 novembre

Rendez-vous à l’ancienne gare de Luméville dimanche 13 novembre à partir de 10h30.

  • De 10h30 à 12h, finalisation de l’installation de la journée, préparation et lancement des différents chantiers, etc.
  • Midi : repas partagé, ramenez de quoi boire et manger car il y aura seulement une petite soupe, du vin chaud et quelques pommes de terre de notre première récolte.
  • De 12h30 à 13h : point sur l’accaparement des terres de l’Andra et ré-explication des chantiers de l’aprèm.
  • De 13h à la tombée de la nuit : entretien et défense du champ squatté !
  • À la tombée de la nuit, remballage des outils et direction la Maison de résistance pour un apéro et une soupe au chaud (et peut-être un concert) !
  • Parking en fonction de la météo et de la boue sur le terrain.
  • Matériel à ramener : des bottes et vêtements de pluie (en fonction de la météo) ; fourche, houe, bêche, pelle, pioche ; des arbrisseaux en nombre, autres plants et semis ; et quelque chose à boire/grignoter pour partager le midi et/ou le soir.

 Pour les rencontres francophones Reclaim the Fields du 11 au 13 novembre

Infos pratiques 

Les rencontres se dérouleront principalement à la Maison de résistance à la poubelle nucléaire à Bure. Pour y participer, envoyer impérativement un mail à terresdebure@riseup.net pour préciser votre venue et anticiper le nombre qu’on sera. Possibilité de dormir sur place, prévoir au cas où tente et couchage autonome. Participation aux frais et à l’auto-organisation du week-end (cantine, etc).

Pré-programme

Vendredi 11

  • Début des rencontres à midi, repas commun.
  • À partir de 14h : discussion sur la lutte à Bure, les dynamiques d’installations sur place, l’enjeu d’occupation du territoire, l’accaparemment des terres de l’Andra et les résistances, présentation du collectif Terres de Bure, ballade de découverte des environs, projections… tout est possible !
  • Soirée: repas, et à voir !

Samedi 12

Discussions préparées par Reclaim the Fields à la fois sur le fonctionnement interne de la “constellation”, ses perspectives, mais aussi d’autres enjeux de fonds. Plus de détails à venir !

Dimanche 13

  • Matinée : discussion préparée par RTF à la maison / et installation et début du grand chantier collectif à côté de l’ancienne gare de Luméville
  • Aprèm : voir ci-dessus
  • Soirée : apéro à la maison.

Et pour les plus motivées, invitation à une journée et demi de découverte de Reclaim the Fields et des problématiques agricoles du jeudi 10 au vendredi 11 matinée !

Cette journée et demie se tiendra en amont des rencontres publiques et ouvertes à tous. Elle est plutôt envisagée comme un temps d’approfondissement entre différentes personnes, collectifs, paysan-ne-s installées (ou pas) soucieuses de mieux se connaître et se fédérer dans l’Est (ou le Grand Est) !

Voir tous les détails ICI.

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France – Allemagne: Actions de solidarité avec les anarchistes accusés de vol à Aachen (4-7 / 11/2016)

CNA

Berlin:

Attaque de plusieurs DAB à Berlin lors des nuits des 4 et 7 novembre 2016.

Comme petit signe de notre solidarité, nous avons rendu inutilisables quelques distributeurs de billets de banque pendant différentes nuits à divers endroits de Berlin.

Avec cela, nous voulons envoyer beaucoup de force et des salutations chaleureuses à la compagnonne à qui il est reproché d’avoir participé à un braquage de banque à Aachen.

Pour nous, l’expropriation de banque et la destruction de l’argent sont semblables et une bonne façon de s’en prendre au pouvoir répressif

Solidarité, rage et anarchie !

toulouse

Dans la nuit du 3 au 4 novembre, les 3 véhicules garés sur le parking de l’entreprise eiffage, qui construit des taules, ont été détruits par les flammes.

Nous envoyons toute notre solidarité aux compagnons compagnonnes accusé/es de braquage à Aix la Chapelle.

ça nous a réchauffées.

repris et traduction: Anarhija.info

Athènes : Une voiture appartenant à un fasciste démolie dans Exarchia

Le Mercredi 9 Novembre 2016, à la jonction de Tositsa et Bouboulinas St. à Exarchia, une Volkswagen blanche avec la plaque de license IZY 5183 a été repérée ayant  le journal nazi Empros sur l’intérieur du pare-brise avant  . Un groupe de camarades s’est mobilisé rapidement et a explosé sa voiture

Nous envoyons des signaux insurrectionnels à ceux qui ont foiré  dans les rues aux États-Unis contre l’élection démocratique du fasciste Trump.

Fuck tous les  PÈRES PATRIES

 

traduit contra-info

Action de soutien aux migrants

indymedia Nantes

Entre samedi à dimanche, nous sommes passé.e.s chez deux responsables de la machine à expulser.

Frontieres-medium

Abats-medium

D’abord, nous avons fait un tour au local PS, où les tags « Solidarité avec les migrants » et « No borders » ont été inscrits sur les murs et la façade aspergée d’huile de friture. C’est bien sûr une réponse à leur politique migratoire, qui s’est dernièrement illustrée par exemple lors du « démantèlement » de la jungle à Calais ou de l’évacuation des migrants de « Stalingrad » à Paris.

On n’a pas oublié que les uniformes qui gèrent les expulsions ne sont pas tous bleus. C’est donc logiquement que nous avons repeint les vitres du local de la Croix-Rouge par « Collabo des rafles » et « Remballez votre charité ». Rappelons juste qu’elle gère un grand nombre de centres de rétention en Italie et organisent les rafles aux côtés de la police à Vintimille.

Des messages contre leur monde de murs et de barbelés ont aussi fleuri à plusieurs endroits de la ville.

Agissons contre la machine à expulser !

 

Valence [Drôme]la sauvegarde de l’enfance et le Centre Éducatif Fermé utilisent les attentats pour leur promotion commerciale

 

note:  combien de complices  locaux pour ce spectacle affligeant? lors de l’inauguration des propos lourds de sens ont été tenus par la sauvegarde de l’enfance 26 ,  article du Dauphiné libéré, »: un exemple:Le centre éducatif fermé développe un programme éducatif intense lié à une approche “santé mentale” assez rare en France. »

Valence : quand les attentats de Paris aident à se reconstruire

 France bleu  Drome Ardèche mercredi 9 novembre 2016 à 5:54

 

5 jeunes du Centre Educatif Fermé de Valence courent pour la paix
5 jeunes du Centre Educatif Fermé de Valence courent pour la paix –

5 adolescents suivis par le Centre Educatif Fermé de Valence ont quitté la Drôme mardi matin. Direction Paris pour rendre hommage dimanche aux victimes des attentats du 13 novembre 2015.

Se reconstruire en rendant hommage aux victimes des attentats du 13 novembre…

5 jeunes délinquants du Centre Educatif Fermé de Valence ont quitté la Drôme mardi matin pour un pari sportif mais surtout une belle aventure humaine. Encadrés par des adultes de la Sauvegarde de l’Enfance, ces adolescents vont rejoindre Paris en courant ou a vélo : un périple de 600 kilomètres.

Tous ont été très marqués par les attentats il y a un an et dimanche, arrivés à destination, ils rencontreront l’équipe du restaurant « le petit cambodge » ou les terroristes avaient tué 14 personnes. Depuis la tragédie, l’établissement a rouvert ses portes, la vie a repris et selon l’équipe éducative du CEF, cette rencontre permettra aux jeunes de se rendre compte que dans la vie, quelles que soient les difficultés, il est toujours possible de rebondir.

Les adolescents âgés de 16 à 18 ans se sont tous portés volontaires pour cette opération.

 


Dauphiné Libéré  9 Novembre

attentats du 13 novembre  un groupe de mineurs délinquants s’engage  dans  une course symbolique

Ils courent sur le droit chemin

5 jeunes du Centre Educatif Fermé de Valence courent pour la paix

J-5 avant le  tragique  anniversaire  du Bataclan.. J-5aussi pour les jeunes du centre éducatif fermé de Vaalence partis dans un périple sportif  à travers la France. Leur destination Paris(….°)

Le président de la sauvegarde de l’enfance 26″ vous nous donnez une leçon de courage et de Fraternité.(…)Comme pour illustrer ces propos , le directeur  du CEF  a remis un « totem » au Maire  représentant  le » coureur de la Paix ». L’œuvre , dupliquée en autant d’exemplaires que de villes étapes sera offerte aux élus   à chaque passage .

 

Parution:Benjamin Péret, l’astre noir du surréalisme

Benjamin Péret.

Benjamin Péret

Benjamin Péret, un poète rentre dedans, anti militariste, bouffeur de curé, anti colonialiste et anti-autoritaire…

De Dada au surréalisme, Benjamin Péret (1899-1959) est l’un des principaux acteurs des mouvements d’avant-garde qui ont secoué la poésie et l’art moderne au XXe siècle. C’est aussi l’un des moins connus du public. Peu de rééditions, de très rares monographies. Le sort s’est acharné contre ce grand poète dont le rôle et l’importance ont généralement été minimisés par les historiens du surréalisme.

Son engagement dans les mouvements révolutionnaires de son temps, notamment pendant la révolution espagnole aux côtés du POUM et des anarchistes » les amis de Durruti » , n’est peut-être pas étranger à cette occultation. Sur sa tombe, au cimetière des Batignolles, ses amis ont fait inscrire une épitaphe qui résume sa vie de révolté permanent : « Je ne mange pas de ce pain-là. »

Cette biographie (suivie d’une petite anthologie) replace la trajectoire de Benjamin Péret dans les enjeux utopiques du surréalisme,

L’auteur : Barthélémy Schwartz est né à Paris en 1963. Coanimateur de la revue de bande dessinée Dorénavant (1986-1989), du collectif Ab irato (en 1992), puis de la revue de critique sociale Oiseau-tempête (1997-2006), il a publié Le Rêveur captif (L’Apocalypse en 2012).

 

Publié dans Socialisme ou Barbarie, en décembre 1959.

À la mémoire de Benjamin Péret

Notre camarade et ami Benjamin Péret n’est plus. Avec lui, le mouvement révolutionnaire a perdu, en septembre 1959, un des rarissimes esprits créateurs qui ont, toute leur vie durant, refusé de monnayer leur souffle en argent, prix Goncourt ou Staline et cocktails chez Gallimard. Péret restera pour nous un exemple, car il a garanti ses idées par son existence non seulement en quelque circonstance exceptionnelle, mais jour après jour, pendant quarante ans, par son refus quotidiennement renouvelé d’accepter le moindre compromis avec l’infamie bourgeoise ou stalinienne.

La presse bourgeoise et « progressiste » avait tenté de l’enterrer sous son silence pendant qu’il était vivant ; elle a encore essayé de mutiler son cadavre en parlant de lui, à l’occasion de sa mort, comme si Péret n’avait été qu’un littérateur. Mais ce qu’est la « littérature » pour ces Messieurs, était aux yeux de Péret une abomination. Il était resté, avec André Breton, un des rares surréalistes du début pour qui le surréalisme avait intégralement gardé son contenu révolutionnaire, une négation non seulement de telle forme de la littérature, mais de la littérature et du littérateur contemporain comme·tels. La révolution dans la culture était pour lui inséparable de la révolution dans la vie sociale et inconcevable sans elle. Et cette unité de la lutte pour la libération spirituelle et matérielle de l’homme n’est pas restée chez Péret un vœu ou une profession de foi. Elle a pénétré à la fois son œuvre d’écrivain et sa vie. Militant au Parti communiste lorsque celui-ci méritait encore ce nom, il s’est très tôt rallié à l’Opposition de gauche rassemblée autour de Trotski. Combattant pendant la guerre d’Espagne, il a été conduit par l’expérience du stalinisme dans les faits à réviser les idées de Trotski et à comprendre qu’il ne subsistait plus rien, en Russie, du caractère prolétarien de la révolution d’Octobre. Il a été ainsi amené à critiquer violemment les positions du trotskisme officiel, dans Le Manifeste des Exégètes, brochure publiée en 1945 à Mexico. Après sa rupture avec le trotskisme, survenue définitivement en 1948, il a continué, avec des camarades français et espagnols, ses efforts pour la reconstruction d’un mouvement révolutionnaire sur de nouvelles bases.

Il nous a paru que nous ne pouvions pas mieux honorer sa mémoire qu’en reproduisant ici Le Déshonneur des poètes, publié à Mexico en février 1945 et qui est resté à peu près inconnu en France. Car en montrant dans ce texte comment les valeurs les plus élevées de la poésie et de la révolution, loin de s’opposer, convergent, en montrant comment la prostitution au chauvinisme a conduit les Aragon et les Éluard à la fois à trahir le prolétariat et à revenir aux canons bourgeois de la beauté, Péret y exprime à la fois la vérité de sa propre vie et ce qui de cette vie doit rester pour nous un exemple impérissable.

Dresden[ Allemagne]: attaque incendiaire contre un véhicule appartenant à des profiteurs de guerre ThyssenKrupp

 

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 Dresde:la guerre commence ici

Comme le rapporte la presse ce jeudi 3 novembre, un véhicule utilitaire a cramé. C’était nous! Malheureusement, l’article et le rapport de la police n’ont pas révélé de quelle voiture il s’agissait, nous nous voyons donc contraints d’expliquer l’incendie. Ce n’était pas un véhicule « normal » que nous avons cramé, mais une voiture de ‘Thyssenkrupp’ (une entreprise de l’industrie d’armement).

Contre les profiteurs de guerre et l’Allemagne !

En juillet à Hambourg, attaquons le G20 !

[Traduit de l’allemand de linksunten indymedia,  8. November 2016]

Gênes (Italie) : trois distributeurs de billets incendiés en solidarité

Brèves du Désordre

texte revendication en italien:

VERBA VOLANT,SCRIPTA MANENT,IGNIS ARDENS. Genova 01/11. Bruciati 2 postamat e 1 bancomat. Lo Stato incarcera, Mistral Air deporta, Unicredit finanzia Erdogan. Poste e banche continueranno ad essere attaccate. Solidarietà con Alfredo, Nicola, Sandro, Marco, Anna, Valentina, Danilo, Daniele e Divine”

Gênes. Sabotage de distributeurs de billets en solidarité avec les anarchistes emprisonné.e.s

« VERBA VOLANT, SCRIPTA MANENT, IGNIS ARDENS¹. Gênes 1er novembre 2016. Deux distributeurs de billets de La Poste et un DAB de banque brûlés. L’Etat incarcère, « Mistral Air » [filiale de la Poste italienne, NdT] déporte, « Unicredit » finance Erdogan. Poste et banques continueront à être attaquées. Solidarité avec Alfredo, Nicola, Sandro, Marco, Anna, Valentina, Danilo, Daniele et Divine ».

NdT :
¹ « Les paroles s’envolent, les écrits restent, les flammes sont vives ». « Scripta manent » est le nom donné à la dernière opération répressive contre les anarchistes en Italie.

[Traduit de l’italien par Lechatnoiremeutier de informa-azione, Lun, 07/11/2016 – 11:02]


“La rage entre les dents et le sourire sur les lèvres”

Indy Nantes, 2 novembre 2016

“Lorsque les foules subissent les gouvernements, végétant dans la paix sainte et honteuse de leur propre résignation, l’individu anarchiste se dresse contre la société, parce qu’entre elle et lui la guerre est éternelle et ne connaît pas de trêve, niais quand à un détour de l’histoire il croise la foule en révolte, il hisse son drapeau noir et, avec eux, lance sa dynamite. L’individualiste anarchiste s’avère dans la Révolution sociale, non un démagogue, mais un élément démolisseur, non un apôtre, mais une force vive, agissante, destructrice…”
Renzo Novatore 1919

Le matin du 6 septembre 2016, sur ordre d’un juge d’instruction, les chiens de la DIGOS de Turin (services de renseignement – police politique italienne) ont fait irruption chez une trentaine d’anarchistes dans différentes villes du pays, avec des mandats de dépôt pour 7 d’entre eux. Deux étaient déjà en prison pour l’attaque contre le dirigeant d’Ansaldo Nucleare, une entreprise qui fait partie des principaux acteur de l’industrie nucléaire en Italie. Un huitième compagnon a été arrêté suite à la découverte de matériel électrique au cours de la perquisition de son domicile. Cette opération, surnommée « Scripta Manent » n’est que l’énième manœuvre policière contre les anarchistes en Italie, depuis l’opération Marini des années 1990. Prison préventive, perquisitions, filatures, micros dans les voitures et les appartements et interceptions environnementales sont les instruments mobilisés par l’État dans ces opérations anti-anarchistes. Les inculpés ont été placés dans différentes prisons éparpillées sur le territoire national et soumis au régime d’isolement, avec censure sur la correspondance et l’interdiction de rencontre. Début octobre Alfredo Cospito et Anna Beniamino ont entamé une grève de la faim pour protester contre leur condition d’isolement. Ils y ont mis fin le 22 octobre, suite à la satisfaction de leur revendication, la fin de l’isolement.

Ces compagnons sont accusés d’avoir formé une « association subversive avec finalité terroriste » qui aurait réalisé plusieurs attaques ou tentatives d’attaque, avec des armes et des explosifs, contre des flics, des casernes, des dirigeants et des structures d’entreprises (une entreprise du nucléaire, un journal, une société immobilière impliquée dans la restructuration d’un Centre de Rétention Administratif), des hommes d’État et le directeur d’un centre d’enfermement pour personnes sans papiers. Des attaques qui eurent lieu entre 2005 à 2012 et qui ont toutes été revendiquées par des sigles anarchistes de groupes adhérant au projet de la Fédération Anarchiste Informelle- Front Révolutionnaire International (FAI-FRI).

Accusés de renvoyer au pouvoir un peu de sa violence quotidienne, celle qui s’exerce constamment sur des millions de personnes et qui garantie l’existence d’un ordre basé sur l’autorité et l’exploitation. La violence des frontières, de l’empoisonnement de la terre, du travail, de la guerre et de la terreur, du contrôle policier, du totalitarisme technologique et médiatique, de tout forme d’enfermement et de domination. La même violence qui s’acharne contre ceux qui osent lever la tête et se rebeller, individuellement ou collectivement, défiant la loi et l’ordre social.

L’innocence et la culpabilité sont des critères que nous laissons volontiers aux charognards de l’État. Nous partageons avec ces anarchistes arrêtés l’amour pour la liberté et la haine pour le pouvoir. Nous partageons avec eux l’idée qu’une révolte violente et destructrice est nécessaire face à la violence quotidienne du pouvoir. Nous partageons avec eux la conviction qu’il est possible d’agir, ici et maintenant, contre les responsables de l’oppression. Sans compromis et sans rechercher à tout prix le consensus de la masse citoyenne.

Solidarité avec Anna, Marco, Sandro, Alfredo, Danilo, Valentina, Nicola et Daniele !

[Tract diffusé à Montreuil pendant le « week end de solidarité avec les prisonniers de la guerre sociale« ]

Laurent Wauquiez et Gérard Collomb s’en vont à Rome voir le pape, comme Henri IV de Germanie à Canossa ?

Le roi des Romains venant à Canossa pour que le Pape Grégoire VII lui pardonne

« Laurent WAUQUIEZ s’y rendra-t-il comme à Canossa? J’aimerais l’imaginer à genoux, toquant au heurtoir du Vatican pour qu’on lui ouvre une porte tandis que, lui, il préféra la fermer au nez des malheureux qui croupirent à Calais. »


extrait du communiqué de la Libre Pensée

Les masques finissent toujours par tomber un jour. Les médias informent que l’archevêque de Lyon, Philippe Barbarin (impliqué dans des affaires de pédophilie, mais couvert par le Pape) a
décidé de convier 260 Élus politiques de tous bords, dans le cadre d’un pèlerinage catholique au
Vatican pour fêter « le pèlerinage de la miséricorde », cette sortie cultuelle sera ponctuée par une
audience du pape François.
Les organisateurs de ce charmant voyage épiscopal indiquent que : « Ce pèlerinage à Rome
constituera un point de départ pour d’autres rencontres locales sur les thèmes de la Doctrine sociale de l’église comme l’économie, l’écologie, la famille, le travail… ». On comprend bien que l’évêque de Vichy soit aussi de la partie : Travail, Famille, Patrie, cela doit rappeler des souvenirs à ses ouailles.
Le Maire de Lyon, Gérard Collomb (Parti socialiste et aussi le  sparring-partner d’Emmanuel
Macron – membre du Comité de rédaction de la revue Esprit des Jésuites) sera accompagné de
Laurent Wauquiez (Les Républicains, dont les positions sont plutôt à droite de « monseigneur » Lefebvre). Dans le voyage pontifical, il y aura aussi Christophe Guilloteau(Président LR du Conseil départemental du Rhône).
Mais que vont-ils faire à Rome ?
La réponse est donnée par l’église dans son invitation aux Élus : « Parfois les Élus peuvent se
retrouver écartelés entre les décisions qu’ils doivent prendre, et – le cas échéant – leur engagement politique.
Comment concilier les deux ? Notre déplacement au Vatican a pour but de les aider à trouver des
réponses. »
L’évêque Pascal Roland de Belley-Ars précise : « Chaque évêque accompagnera les Élus de son diocèse et nous nous retrouverons tous ensemble pour partager des moments de ressourcements et de prière (Messe,veillée, audience avec le pape), rencontrer des cardinaux dont la fonction n’est pas étrangère à votre propre mission, visiter des sites et des lieux habituellement inaccessibles au grand public. »
Il s’agit clairement pour ces Élus politiques d’aller chercher leurs ordres de mission pour faire
triompher le point de vue du Vatican dans les affaires politiques et institutionnelles françaises.
C’est le retour du cléricalisme le plus pur en violation de la loi de Séparation des Églises et de
l’État de 1905.
Entendons-nous bien : que des Élus politiques A TITRE PRIVE aillent au Vatican voir le Pape,
sur leurs deniers personnels (ce qui est loin d’être le cas, si l’on en croit la presse), la Libre Pensée n’aurait rien à y redire. Il s’agirait de l’exercice de la pleine liberté de conscience. Mais là, il est clair que ce sont des Élus politiques ES-QUALITES qui vont voir le Pape. C’est une violation de
la laïcité institutionnelle.
Une bien triste comédie du pouvoir
Ces mêmes « Élus » n’ont que réprobation pour les « supposés musulmans », mais ils ont les yeux de Chimène pour l’Église catholique. Ils ont chacun leur candidat pour l’élection présidentielle, mais ils se retrouvent tous dans le soutien à la Doctrine sociale de l’église (inspirée sans doute par le Très-Haut).
Doctrine dont le dernier avatar s’appelle la loi El Khomri qui, en visant à détruire le Code du
Travail, tente de remettre en place le corporatisme qui fut si cher au Régime de Vichy et qui
s’appelait la Charte du Travail. Il n’est pas étonnant que la CFDT ait porté cette loi antisociale sur
les fonts baptismaux du gouvernement Hollande/Valls/Macron/ Gattaz/Berger. Tous les élus
concernés par le tourisme papal n’ont rien à trouver à redire sur cette tentative de destruction du
Code du Travail, laquelle a suscité une mobilisation syndicale d’ampleur et dans l’unité ouvrière.
Côté cour : on se dispute aux élections
Côté jardin : on va ensemble au Vatican !

Privas [Ardèche] Un prisonnier met le feu à son matelas pour protester contre son transfert au mitard

le dauphiné libéré

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Dimanche  6 novembre à 10 heures du matin  une quinzaine de pompiers  sont intervenus à la maison d’arrêt de Privas . Un prisonnier de 25 ans a mis le feu à son matelas. D’après le communiqué de la pénitentiaire ( le directeur de l’établissement): « c’est un acte commis pour « échapper au quartier disciplinaire »

Le prisonnier a été transféré au centre hospitalier des Vals d’Ardèche…..

« Qu’elles soient vétustes ou modernes, les cages du pouvoir ont la même fonction : tenter de briser certains individus et imposer aux pauvres et révoltées potentiel-les, par la peur et la résignation, ce monde basé sur la domination et l’exploitation, la compétition et le fric.
En réduisant encore les contacts entre détenu-es, en utilisant vidéo-surveillance et informatique pour « sécuriser » la prison et protéger davantage les maton-nes, l’État tente de bannir les évasions, actes de rébellions et mutineries susceptibles de saper son autorité et de nourrir des chemins de révolte de chaque côté du mur. »

Note:  extrait  tissus  d’une affiche trouvée à Privas sur les murs de la ville . Tu peux la télécharger en Pdf  ici