Stop ErdoganContre la dictature et l’impérialisme, solidarité internationale des peuples !

de partout en Europe les actions directes contre les associations qui soutiennent la politique d’Erdogan sont l’objet d’attaque de jeunes kurdes

recopié sur mille babord

Depuis plusieurs années, Erdogan impose petit à petit une véritable dictature en Turquie et s’impose comme le relais incontournable des intérêts impérialistes occidentaux au Moyen-Orient.

En effet, depuis la répression des mouvements sociaux et de contestation du pouvoir en place, notamment autour du parc Gezi près de la place Taksim à Istanbul en 2013, jusqu’aux interventions armées de l’Etat turc qui se sont soldées par la mort de nombreux civils, aux liens plus que troubles avec Daesh, contre l’expérience révolutionnaire du Rojava, Erdogan a progressivement mis en place un véritable régime d’exception.

Depuis 2015 des massacres de centaines de civils kurdes ont été perpétrés par l’armée turque, comme à Cizre, sous prétexte de lutte « anti-terrorriste » contre le PKK. Ces derniers mois, notamment suite à la tentative de « coup d’Etat », la répression est encore montée d’un cran, occasion pour l’arrestation massive (en dizaine de milliers) d’universitaires, de militants et de journalistes, ainsi que la fermeture de plusieurs journaux d’opposition, qui sont depuis longtemps dans la ligne de mire du pouvoir. Certains attendent pendant de longs mois un procès, d’autres ont été condamnés à de lourdes peines avec accusation de terrorisme ou de soutien à action terroriste.

Ces derniers jours, la touche finale de la mise en place d’une véritable dictature de parti unique a été mise en place avec les arrestations des partis d’opposition de gauche, notamment les responsables et les élus de la nouvelle coalition de gauche HDP et de sa déclinaison, locale, le DBP (y compris les maires élus de Diyarbakir). Cette coalition avait dépassé un bras de fer il y a quelques mois pour obtenir des sièges au Parlement à la grande colère de Erdogan. Le HDP vient d’annoncer l’arrêt de toutes ses activités au Parlement face à ces arrestations. Aujourd’hui, dans le contexte de l’Etat d’urgence décrété en Turquie depuis plusieurs mois, qui vient d’être prolongé, ainsi que celui de guerre avec des offensives répétées de l’armée turque au Kurdistan, et en Syrie, le pouvoir de Erdogan n’a aucune limite en termes de répression des opposants dans son pays qui osent lever la voix contre les massacres perpétrés et sa politique guerrière. Inutile de préciser que la répression syndicale n’y échappe pas non plus dans ce paysage, et le droit de grève ne peut plus être exercé en Turquie depuis plusieurs années.

Pendant ce temps-là, l’Etat français comme l’Union européenne laissent faire sans rien dire, voire renforcent la position d’Erdogan et appuient tacitement sa dictature. Avec en toîle de fond un double intérêt : la gestion des migrants fuyant les guerres du Moyen-Orient par la Turquie, sur la base d’accords entre l’UE et la Turquie ; le soutien à la Turquie dans son rôle d’allié pivot pour la sale guerre en Syrie, notamment pour éviter que l’expérience révolutionnaire du Rojava ne renforce son caractère d’alternative concrète à Daesh, et plus largement la volonté d’imposer la présence des armées turques dans toute la région comme avec la présence de ces troupes à Mossoul contre la volonté des Irakiens et des Kurdes, mais avec l’assentiment tacite de la France et des Etats-Unis…

La Confédération nationale du travail-France (CNT-F) appelle :

à soutenir toutes les mobilisations sociales en Turquie, en France et partout ailleurs, contre la dictature d’Erdogan en Turquie ;
à la libération immédiate de tou-te-s les prisonnier-ère-s politiques dans les prisons turques ;
à soutenir le Rojava, et le peuple syrien, contre Daesh, l’Etat turque, le régime autocratique syrien d’Assad et les intérêts impérialistes occidentaux ;
à soutenir le peuple kurde dans son combat pour la liberté.

La CNT-F exige en outre l’arrêt de toute collaboration entre l’Union européenne, donc l’Etat français et la dictature d’Erdogan en quelque matière que ce soit. Elle exige en outre l’arrêt des bombardements en Syrie et les massacres de civils qui s’ensuivent.

Contre toutes les dictatures, contre l’impérialisme, solidarité internationale !

Paris, le 7 novembre 2016
Le Secrétariat International de la CNT-F.

LIRE LE COMMUNIQUÉ EN VERSION PDF

 


Turquie Istanbul la police attaque le collectif 26A Kadikoy

reçu par mail

Salut à toi,

Dernier message des camarades de DAF qui subissent des intimidations contre
leur   café..

Le café du collectif’Anarchiste 26A  à Kadikoy-Istanbul a été déstabilisé
par la police anti-émeute aujourd’hui. La police, sous prétexte de sécurité d’un Match de  basket-ball a  occupé la rue du café. Plus ils ont essayé de demander du thé. Naturellement, les meurtriers ne reçoivent jamais rien au  26A._
La_Police se fâche et ferme les deux bouts de la rue avec le prétexte de « sécurité ». La police, « offensée » par cette « discrimination », n’a pas laissé les gens venir au café dans la rue. De plus, ils harcèlent les volontaires avec contrôle d’identité et ils ont appelé la police municipale de Kadikoy pour le contrôle réglementaire. Quand cela n’a pas fonctionné, ils ont continué leur harcèlement avec le contrôle des travailleurs sans  déclaration pour notre café où tout le monde est un volontaire de la collectivité 26A._ _Plusieurs personnes, y compris des organisations révolutionnaires à Kadikoy s’est montré solidaire contre l’ harcèlement policier. La police a fait une étape en  arrière en raison de la solidarité révolutionnaire et de la détermination des volontaires._
>
Les assassins des opprimés n’auront rien dans notre collectif!

 

Rappel :Zad de Roybon : IIIème hiver d’occupation

 Note:il est possible de  s’organiser des covoiturages à partir de valence et des rendez vous  pour ses trois journées. Le laboratoire sera présent  avec  une table de presse

reçu par mail:

Bien le bonsoir:

-Pour trouver l’adresse de la marquise sur internet ou en papier(c’est indiqué « mf » sur les atlas routier): « maison forestière, route de la verne, Roybon »

-Pour arriver en stop, en train: nous avons un véhicule 9 places pour aller chercher des groupes de préférence, ou des personnes si besoin. Nous prévenir au numéro ci-dessous(sms).

-Pour dormir: prendre son sac de couchage, les sleepings seront chauffés pour la plupart. Si vous avez besoin de conditions particulières pour dormir, contactez nous au 0668214835 (les textos passent bien, les appels passent moins)

-Pour plus d’info :    https://zadroybon.wordpress.com/    (sans faute cette fois-ci…)

A bientôt dans les bois !

3iem-hiver

Vendredi 2 décembre

Rendez-vous à la Marquise à partir de 18h pour un repas vegan suivi de projections/débats à 20h sur des luttes d’ici et d’ailleurs.

Samedi 3 décembre

de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30

10h – 12h: Discussions inter-luttes avec des camarades d’ici et d’ailleurs / Plantations d’arbres fruitiers

12h: Repas végan

14h30 – 18h30: Discussions inter-luttes avec des camarades d’ici et d’ailleurs / Atelier bois

19h: Repas vegan

20h00 : Interlude conte

Concert de Zoulouzbek Band

Dimanche 4 décembre

11h: Ballade dans les sous-bois des Avenières

14h Contes avec Pistil (anciennement Pustule l’Ardéchois)

Suite autogérée des discussions de la veille.

Toute la journée: Chantier bois et terre-paille à la barricade sud.

Valence [[Drôme] mise à jour du 1/12/2016 Après le mouvement collectif au centre pénitentiaire , au QMC

Le QMC accueille 50 personnes détenues et avait déjà connu un mouvement similaire le 25 septembre dernier.

résumé des faits

« Ce 27 novembre 2016, à 11h55, des personnes détenues du troisième étage ont menacé un personnel de surveillance avant de monter dans leur cellule avec une arme blanche en s’emparant de ses clefs et de s’enfermer à l’étage » Mais d’’après la préfecture de la Drôme, après le vol des clés, les surveillants de la prison se sont mis en sécurité en fermant les accès de la maison centrale, où a eu lieu l’agression. Les détenus ont alors ouvert des cellules sur les trois étages de ce quartier destiné aux longues peines. Un incendie s’est ensuite déclaré et des Eris ont été appelées en renfort. Plusieurs cellules ont été incendiées et un dégât des eaux a été constaté, mais aucun blessé parmi les surveillants n’était signalé dimanche en milieu d’après-midi, a indiqué la préfecture. « Des dégâts matériels ont été causés au cours du mouvement collectif  », a confirmé le ministère Mais d’après ce qu’on sait l’intervention des Eris a été très dure , des blessures  pour les prisonniers,

d’après la presse//

 Des dégâts considérables:

 Le système de caméras de surveillance entièrement détruit sur les trois étages ,des matelas  et des cellules incendiés du mobilier  des filets de » sécurité » ( anti évasion) les bureaux des surveillants, la blanchisserie, les prétoires  Les prisonniers  ont déclenché les moyens de lutte contre les incendies qui ont entraîné l’inondation des lieux..

« un travail  de concertation  se fait entre la police nationale  et les services  de la ville autour de la video  surveillance »

 le centre pénitentiaire   de valence ont eu des dégâts  plus important  que eux constatés lors de la deuxième mutinerie Les 3 détenus à l’origine de cette première mutinerie doivent être jugés en janvier prochain.

des revendications  des prisonniers existent , car cette destruction systématique là a un objectif: être entendus à l’extérieur des murs. de cette taule; 

vive l’émeute

On a toujours raison de se révolter,


Valéry Giscard d’Estaing proclamait à l’issue de  visite de la prison saint Paul de Lyon »que la prison, c’est la privation de la liberté d’aller et venir, et rien d’autre ».

 Un président de droite puisse  le dire en 1974    que  des élus de droite et des syndicalistes du centre pénitentiaire de Valence puissent demander plus de répression contre les prisonniers , ça marque notre époque

Que des élus de droite emmerdent le ministre d’un gouvernement opposé.; c’est normal

le Dauphiné libéré  le 01/12/2016 à 17:21

Le ministre de la justice pointe du doigt la direction  de la prison

Interrogé ce jeudi lors de la séance des questions au Gouvernement par le sénateur drômois Gilbert Bouchet (Les Républicains) sur le centre pénitentiaire de Valence (quatre jours après la mutinerie, ndlr) …Après le 17 septembre et le 25 septembre, c’est la troisième fois que j’ai des difficultés dans cet établissement. J’ai demandé une inspection des services pénitentiaires ». Le Garde des Sceaux a par ailleurs précisé que dans la bâtiment impacté par la mutinerie, « les dégâts sont considérables »

Le ministre  ajoute les fauteurs de trouble ont été identifiés sanctionnés  et déplacés

 

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Le Mans les fuites d’air partout

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On avait vu sur internet  qu’ avec les petits tournevis on peut crèver les pneus de la normalité, on a eu envie d’essayer.

Du coup on a fait des fuites dans une quinzaine de pneumatiques, des  voitures de bourges, d’ une agence immobilière,de Heulin construction (une filiale du groupe  vinci), et une boîte de mariage parce qu’on crache sur les couples.

On aurait bien aimé faire plus mais, si le tournevis est efficace, il l’est d’autant mieux qu’il n’est pas émoussé, et les pneus des grosses bagnoles sont plutôt costauds… On recommencera, mieux équipé-e-s…

On a pensé aux anarchistes qui se font emmerder pour les braquages à Achen et pour Scripta Manent en Italie. Et à celles et ceux qui courent toujours…

quelques fuyardes nocturnes

trouvé Anarhija.info

Parution: ALBEROLA Octavio La révolution entre hasard et nécessité

La révolution entre hasard et nécessité

reçu par mail

 

 

La révolution, entre hasard et nécessité

Octavio Alberola

 

Ce livre part d’un constat : Le XXème siècle a été le siècle des révolutions qui ont changé la géographie et le visage du monde ; mais l’outil politique qu’elles étaient est devenu inutilisable. Le mot lui-même ne peut plus s’appliquer dans les temps actuels. On ne rêve plus au « matin du Grand Soir » et il n’y a d’autre ordre du jour pour le monde que celui du capitalisme prédateur globalisé… Et il tente de répondre à cette question : devons-nous nous résigner à cette régression, renoncer à penser l’émancipation, ou, au contraire, sonner l’heure de la révolte, réinventer la révolution ?

C’est pourquoi, comme Tomás Ibáñez le précise dans le Prologue, au lieu de nous délivrer un texte pour nous expliquer sa manière d’entendre l’anarchisme et la révolution, Octavio Alberola préfère nous fournir les éléments nécessaires pour que nous nous en fassions une idée par nous-mêmes (…) En effet, ces éléments n’appartiennent ni à la théorie ni à la pratique prises séparément, mais à toutes deux de manière simultanée et indissociable puisque l’écrit et le vécu, la lutte et la réflexion, renvoient ici l’un à l’autre et s’expliquent réciproquement dans une interaction sans césure.

Situés au point précis où fusionnement la vie et la pensée, les éléments biographiques et les réflexions théoriques s’entrelacent donc tout naturellement pour nous faire sentir, presque au-delà des mots, ce qui a constitué l’un des éléments moteurs de la démarche d’Alberola : le refus de scinder le dire et le faire (…) Le sous-titre de ce livre – « Entre hasard et nécessité » – est tout à fait opportun pour autant qu’il qualifie un engagement anarchiste, antifranquiste et révolutionnaire auquel le hasard des circonstances ne fut certes pas étranger, bien au contraire, mais dont la nécessité se révéla très vite incontournable pour qui ne voulait pas renier des valeurs attachées à la justice dans la liberté (…) En définitive, avec tous leurs errements et leurs réussites, les écrits et la vie d’Octavio témoignent conjointement, et par l’exemple, que les êtres humains ont toujours le choix entre subir l’histoire ou, au contraire, tenter de la construire (…)

 

 

Aachen [Allemagne]: Mise à jour sur le procès de l’anarchiste d’Amsterdam accusée de braquage dans une banque (22/11/2016)

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Le procès contre la compagnonne d’Amsterdam se déroule auprès du Landesgericht (tribunal régional) d’Aachen, en suivant le calendrier pré-annoncé

Jusqu’à aujourd’hui, la cour a entendu les témoignages des deux employés présents dans la banque ce matin de juillet 2013. Tous deux ont décrit le braquage qui s’est déroulé avant l’ouverture, lorsque trois personnes sont entrées dans l’agence (par ailleurs désormais fermée) en profitant de l’arrivée du premier employé. Ils auraient attendu environ 5 minutes jusqu’à l’arrivée du second employé, puisque tous deux devaient être présents pour l’ouverture du coffre-fort. Les trois intrus se sont emparés de 42 000 euros.
Les deux employés ont ensuite décrit comment ils ont été placés dans les bureaux de la banque et attachés avec des serre-flex les mains dans le dos. Aucun d’eux n’est certain d’avoir vu une arme être sortie ou pointée sur eux, bien qu’ils aient été sommés de collaborer sous peine d’être tués. Après avoir été attachés, ils n’ont plus revu ces trois clients insolites. Il n’y aucun témoin qui a vu ces trois personnes partir. Les deux employés ont été libérés par une troisième, arrivée quelques minutes plus tard après le départ des clients matinaux. Elle a d’abord fait sonner l’alarme, avant de détacher ses collègues.

La banque est restée fermée pendant une semaine après le braquage, afin de permettre à la police scientifique de fouiller les lieux. La semaine suivante, la banque est revenue à son business. Ce vendredi-là, 11 jours après le braquage, un autre employé, alors qu’il cherchait des reçus dans une armoire, s’est retrouvé avec un pistolet d’alarme dans les mains, et a observé qu’il y en avait un second. Le travailleur diligent appela immédiatement la police, qui relia l’arme au braquage. Sur un des deux pistolets d’alarme aurait été retrouvé l’ADN de la compagnonne d’Amsterdam. Son ADN a combiné plus d’un an après, chez la police de Manchester qui en avait prélevé un échantillon en 2009, après l’arrestation de la compagnonne pour un délit mineur.

Aucun des témoins n’est parvenu à donner la moindre indication sur la reconnaissance de la compagnonne, ni n’a mentionné aucun détail qui reconduirait à elle. Ils ont également déclaré être incapables de reconnaître quiconque de cette rencontre.

En plus de ces témoignages, la cour a aussi entendu différents flics, arrivés sur place quelques minutes après que l’employée ait donné l’alarme. De leur côté non plus, il n’y a eu aucune déclaration significative.

Puis c’est  môsseiur  Kessel qui a pris la parole, le flic à la tête de l’enquête, qui a parlé de quelques étapes de l’enquête, tout en se planquant derrière plusieurs paragraphes de loi pour refuser de parler de détails qui pourraient révéler les méthodes de la police ou de l’enquête en cours contre d’autres suspects. A la demande du procureur, il a continué en parlant de vagues et hasardeux liens avec d’autres anarchistes.

Ceci est le compte-rendu du procès jusqu’à la session du 22 novembre. D’autres suivront. Le 1er décembre, toutes les « preuves » seront présentées au tribunal. Le 5 décembre se dérouleront les déclarations de l’accusation et de la défense.
Le jour du verdict devrait être annoncé le 5 décembre.

Solidarité avec la compagnonne en procès

 trouvé et traduit Anarhija.info

Slackline entre des pylônes électriques : les NoTHT05 montent au créneau.(mise à jour)

 lu et copié NO THT 05

Depuis plusieurs années, la lutte contre les lignes à Très Haute Tension entre Gap et Briançon s’intensifie. Les travaux ont commencé à l’automne dernier. Au delà des recours juridiques, des collectifs, des individus s’organisent face à ce projet : manifestations, blocages et sabotages se sont multipliés pour tenter de ralentir, de visibiliser les travaux et la lutte ces derniers mois.

Le mouvement contre ce projet a de nombreuses facettes. Des personnes, des associations, des collectifs assez différents s’y retrouvent et apprennent ensemble à refuser, à résister, à lutter. Des pratiques très variées se croisent et s’entremêlent (de la lettre au président de la république au sabotage nocturne).

La critique des lignes THT ne doit pas se limiter à une défense d’un territoire, mais à la critique du système énergétique donc du capitalisme et de l’Etat. C’est à ce moment là, qu’elle pourrait devenir une lutte offensive qui s’attaquerait aux infrastructures à venir et existantes.

Les lignes THT ne passeront pas !

© Ulysse Lefebvre-4720
Leur objectif reste entier : sensibiliser l’opinion public à ce qui représente à leurs yeux un projet aussi que coûteux, pour le contribuable et pour l’environnement. Les membres du collectif NoTHT05 ne désarment pas

Les acteurs de la montagne s’élèvent contre le projet d’implantation de lignes THT sur la Haute-Durance.

Ce dimanche 27 novembre 2016, une action de protestation vigoureuse et artistique a été menée  sur la commune de Puy Saint Eusèbe, dominant le lac de Serre-Ponçon, sous le parrainage des grimpeurs-alpinistes Stéphanie Bodet, Arnaud Petit et Lionel Daudet. Une highline a été tendue entre les deux pylônes, baptisés Maurice Brun et Karine Berger, qui symbolisent l’absurdité et la gabegie du projet de Rte dans les Hautes-Alpes.
Une première mondiale dont on se serait bien passée : des slack-liners ont réussi à plusieurs reprises la traversée des 80 mètres séparant ces pylônes, hauts de 40 mètres, destinés à nous imposer leurs délires inutiles de Très Haute Tension – 2 x 225 000 volts ! Une belle performance aérienne et poétique…
Outre l’arrêt immédiat des travaux, le collectif No THT 05 exige à nouveau que soit rendu public le Rapport de Manquement remis au préfet par la DDT. En effet, les irrégularités commises par RTE sont nombreuses, impunies et cautionnées par les élus complices et la préfecture. Pourquoi ce silence ? Pourquoi ce déni manifeste de démocratie ? Les haut-alpins ont simplement le droit à la vérité concernant ce massacre environnemental.

 

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Bure [Meuse] l’occupation de la Forêt continue …

lu sur VMC

Vous savez bien comment vont ces occupations la plupart du temps : les méchant-es commencent à détruire l’environnement, les gentil-les interviennent, et à fin les méchant-es reçoivent un papier les autorisant à démarrer les bulldozers encore une fois. C’est pour ça qu’on a besoin de vous. Que vous veniez. Ici. Pour résister.

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«Quelques personnes ont réoccupé la forêt il y a deux mois. Pour les soutenir j’ai décidé de me joindre à eux et j’ai officiellement squatté l’endroit. J’ai changé mon domicile pour la forêt, il y a une boîte aux lettres et tout le reste, et je suis résidant officiel du bois Lejuc. J’espère faire en sorte de rendre la destruction du bois un peu plus difficile à ces pourris de l’Andra!» dit Sven Lindstrom, premier squatteur officiel de la forêt. Pour d’évidentes raisons, il a son mot à dire dans cet appel.

«Pour rendre les choses encore plus difficile pour l’Andra, j’ai décidé de faire ma fête d’anniversaire ici, à l’occupation de la forêt. Mon anniversaire est le 13 décembre, et bien sûr la soirée est à thème. Et comme il semblerait qu’on doive s’attendre à des trouble-fêtes en bleu, je pense commencer à le fêter au plus tôt. Venez donc, «bring your own beer» et tous vos ami-es!»

Le 1 août, le monstre nucléaire qu’est l’Andra a reçu l’ordre du tribunal d’arrêter le défrichement et la construction du mur d’enceinte commencés sans autorisation. Aujourd’hui 24 novembre, l’autorité l’environnementale a décidé que l’Andra était libre de continuer sans avoir à faire d’étude d’impact environnemental. Il lui faut simplement obtenir une autorisation de défrichement qui pourrait lui être accordée très rapidement. Ils pourraient ainsi continuer des travaux préparatoires de CIGEO. Donc la prochaine fois qu’ils viennent avec leurs flics et leurs bulldozers : ils viennent pour détruire.

Une nouvelle audience concernant la forêt se tiendra le 15 décembre. S’ils jouent dans les règles, ils attendront cette date, peut–être même que le répit tiendra jusqu’en janvier. Mais s’ils en décident autrement, l’expulsion peut avoir lieu n’importe quand. Donc ceci est un appel urgent à nous rejoindre pour s’y préparer et faire face.

http://vmc.camp/wp-content/uploads/2016/11/essai.jpg

Pour soutenir Sven, des gens ont mis à disposition de quoi se loger, de la nourriture et des matériaux de construction pour celles et ceux qui voudraient passer ou se balader dans la forêt. Si vous ne pouvez pas venir, organisez vos actions décentralisées. Vous pouvez aussi envoyer une carte postale à Sven à l‘adresse suivante : Sven Lindstrom, Le Haut Chemin 55290 Mandres-En-Barrois, France.

Valence [Drôme] Centre pénitentiaire Après le mouvement collectif des prisonniers: « des dégâts considérables »

 

note: Peu d’information concernant les revendications des prisonniers sont connues à  l’extérieur du centre pénitentiaire.  Solidarité aux  prisonniers  en lutte, pour que les revendications des prisonniers balayent  les déclarations des partis   politique( LR , Debout la France ) qui préparent les élections présidentielle  contre  les prisonniers en lutte

france bleu Drome Ardèche 29 novembre 2016 à 6:14

Combien va coûter la mutinerie à la prison de Valence ?

Après les trois heures de mutinerie dimanche après-midi au quartier maison centrale les dégâts sont impressionnants. Une première estimation chiffre les réparations à plusieurs centaines de milliers d’euros. Estimation non officielle et jugée « pas sérieuse » par la chancellerie.

Dimanche les détenus ont mis le feu à trois cellules du troisième étage dans le quartier maison centrale. L’estimation des dégâts par l’administration pénitentiaire est en cours, mais d’après un premier chiffrage non officiel, le montant des dégâts pourrait s’élever à près de sept cents mille euros. Les 3 étages seraient endommagés. Il a fallu beaucoup d’eau pour tout éteindre les différents incendies. Le système électrique serait hors d’usage. Il y a aussi les meubles carbonisés, le monte-charge et l’ascenseur cassés, les caméras de surveillance détruites, le bureau des surveillants dévasté. Pour tout remettre en état il pourrait y avoir 6 mois travaux. Mais là encore c’est un chiffre non officiel.(…..)

En attendant la remise en état de ce bâtiment, les détenus ont été installés dès dimanche soir dans le bâtiment maison centrale d’à côté qui devait être mis en service début 2017*. Il est tout neuf, jamais utilisé pour l’instant. Les deux meneurs de la mutinerie eux sont partis, transférés dans les prisons de Bourg-en-Bresse et Moulins-Yseure. On en sait un peu plus sur leur profils, l’un a 32 ans il était libérable en 2033, l’autre 27 ans aurait pu sortir en 2019. Ils seront entendus plus tard sur les raisons de leur rébellion, mais il pourrait s’agir d’une banale question de changement de prison pour se rapprocher de leurs familles.

information du dauphiné libéré  du 29/11/2016

une  déclaration  du délégué du syndicats  pénitentiaire

Sylvain Royère (Ufap-Unsa justice) : « Je n’ai jamais vu ça dans  toute ma carrière…

 » Les trois niveaux  ont été détruits par le feu et l’eau, la moitiés des cellules, les bureaux des surveillant, les salles d’audience, la blanchisserie »

 

N. Daragon : « Une situation inacceptable après 12 mois

Le maire de valence qui demande plus de vidéo surveillance autour du centre pénitentiaire pour empêcher des  nouveaux feux d’artifice   tirés de l’extérieur  pour les détenus.. et  empêcher les parloirs sauvage..