Affiche, France : Beau comme une voiture de flics qui brûle

 

Affiches collées dans les rues de Saint-Malo, Rennes, Paris, Clermont-Ferrand, Dijon et Besançon(1), en solidarité avec les compagnon.e.s Kara et Krème, toujours incarcéré.e.s à Fleury-Mérogis pour l’affaire de la voiture de flics cramée sur le quai de Valmy le 18 mai 2016 à Paris.

BEAU COMME UNE VOITURE DE FLICS QUI BRÛLE

Printemps 2016 : la rage dans les rues ébranle ce pays résigné, comme cela n’est plus arrivé depuis une dizaine d’années. L’énième loi qui raccourcit un peu plus l’une de nos nombreuses chaînes – l’esclavage salarial – est la goutte d’eau qui fait déborder un vase plein d’exploitation, d’état d’urgence, de toute puissance policière, de paranoïa, de vie virtuelle et de futurs promis qui ressemblent trop à ce morne présent. Les villes de France sont sillonnées par des manifestations ravageuses, des petits moments de vie se construisent sur la destruction de ce qui nous opprime tous les jours.

Le 18 mai à Paris, une manif sauvage répond comme il se doit à un rassemblement de keufs se plaignant que tout le monde déteste la police. Une voiture sérigraphiée des flics est attaquée, ses vitres brisées, l’un des deux flics mange quelques coups, puis la bagnole crame. Immédiatement après, et durant l’année qui s’en suit, neuf personnes sont inculpées pour ce feu de joie. Certaines d’entre elles ont passé de longues périodes en prison, tandis qu’une autre demeure introuvable pour la Justice. Toutes passeront en procès à Paris du 19 au 22 septembre.

Deux anarchistes, Kara et Krème, sont toujours en prison à l’heure actuelle.

Nos pensées vont à eux en particulier parce que nous partageons à leurs côtés le rêve d’un monde de liberté, dans lequel la police, ainsi que toutes autorités, toutes entraves à la liberté pleine et indivisible de chaque individu, ne seraient plus qu’un lointain souvenir.

Parce que la police est au service des riches et des puissants et que c’est sa raison d’existence.

Parce qu’il ne peut pas y avoir de police gentille. La police humilie, enferme, viole et assassine tous les jours.

Parce que nous sommes nombreux à détester la police, bien que ce ne soit pas toujours par amour de la liberté de chacun.e.

Parce qu’on peut s’opposer aux oppresseurs et à leurs larbins en uniforme (pas toujours bleu) de mille manières…

Parce qu’une voiture de flics qui flambe, c’est un bon début, alors poursuivons les hostilités !

FEU ET FLAMMES CONTRE CE MONDE D’AUTORITÉ !

LIBERTÉ POUR KARA ET KRÉME,

LIBERTÉ POUR TOUTES ET TOUS !

Au format PDF en cliquant dessus. Une autre version de l’affiche existe sur fond blanc

[Publié sur Indymédia Grenoble, Mardi 15 août 2017]

Note 1 affiche collée à Valence

Pologne: la lutte pour la forêt de la Bialowieza

Posted on by Insurrection News

Nnote: la forêt  de Bialowieza, qui s’étend sur près de 140 000 hectares à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, constitue la dernière « forêt primaire » d’Europe. En d’autres termes, elle n’a quasiment pas été modifiée par l’homme depuis son apparition, il y a plus de douze mille ans.

 

Des actions directes dans la forêt primaire de Białowieża  dans l’est de la Pologne ont eu lieu depuis que le gouvernement polonais a pris une position radicale sur la coupe des arbres dans l’un des endroits les plus exclusifs d’Europe. Le ministère polonais de l’Environnement a prévu de tripler le volume de bois provenant de la forêt de 63 000 m³ à 250 000 m³ jusqu’à la fin de 2021. En tant qu’excès pour détruire un écosystème très important, ils ont utilisé l’invasion du coléoptère.

Une initiative de base de personnes – Camp for Forest – vise à arrêter l’exploitation forestière en bloquant les travailleurs forestier, les camions de bûcheronnage le blocage  des routes, la documentation et les activités de contre-information. Des militants du monde entier qui ont participé au camp se sont mis d’accord sur des actions pacifiques et sans violation, mais de plus en plus ont rencontré la répression de la police et des gardes forestiers.

L’objectif principal de Camp for Forest est de protéger la forêt de Białowieża et d’étendre le statut de parc national à l’ensemble de la forêt. La structure principale du groupe est non hiérarchique et d’accès ouvert pour les activistes qui sont prêts à discuter l’idée. Dans le combat, on peut voir des faits alarmants: le groupe de personnes de différents mouvements d’écologie, environnementalistes, de scientifiques, de populations locales et de personnes au hasard n’a pas de direction politique claire, les décisions sont très souvent influencées par une mentalité libérale. La lutte n’est pas fondée sur une perspective anticapitaliste, ce qui signifie qu’il n’existe pas d’objectif clairement défini des actions directes entreprises. Une structure de pouvoir plus horizontale est nécessaire pour rendre le groupe plus diversifié en exploitant les potentiels créatifs de tous les membres, mais les dirigeants auto-nommés limitent souvent les voix critiques. Un autre problème est que les méthodes de non-violente présentées comme la seule méthode disponible, cela est dangereux dans la longue perspective des combats qui se concrétiseront.

La résistance active qui a commencé en Pologne a reçu la solidarité de personnes de partout au pays. Le mouvement des éco-activiste en Pologne est relativement jeune, de même que l’anarchisme vert. Il reste encore beaucoup à apprendre. Nous appelons à soutenir notre lutte contre le capitalisme! La solidarité est notre arme!

contact us:

najpierwziemia [at] riseup.net

Suisse : Autour de la lutte contre les biotechnologies

https://sansattendre.noblogs.org

Lutte anti-OGM : présumé coupables

Mise-à-jour des infos concernant le procès autour d’une action anti OGM à Zurich à l’issue de laquelle deux personnes ont été arrêtées. Ce système juridique pourri a prouvé une nouvelle fois à quel point il est partial et comment il cherche à exterminer toute mauvaise herbe. Heureusement, la mauvaise herbe est déjà semée aux quatre vents et de plus en plus d’actions fleurissent depuis le début de l’année. Cette lutte continue et c’est cool.

Les organismes génétiquement modifiés sont encore très présentes dans les laboratoires, les champs d’expérimentation et dans les plans des gouvernements. Même s’ils se retrouvent au cœur des débats et face à une opposition forte, les actions efficaces contre leur introductions restent faibles ; en dépit de certaines manifestations et actions directes, leur développement en Suisse et ailleurs continue de plus belle. Car dans le monde des OGM, des plantes hybrides et d’autres sortes de semences modifiées contrôlés par des groupes de marchandisation du vivant, les arguments publics, fils barbelés et tribunaux sont parfaitement préparés pour réprimer toute contestation directe.

Soutenu notamment par des entreprises et des multinationales de l’agrobusiness (telle Syngenta par exemple), le congrès scientifique pour la sélection des semences végétales de « l’Association Européenne pour l’Amélioration des Plantes EUCARPIA » a eu lieu fin août 2016 à Zürich, co-organisé par AGROSCOPE et l’école polytechnique (ETHZ). Visiblement lié à la recherche et aux entreprises, avec des conférences aux titres enflammés tels que „Refining the green gold of genetic ressources“ ou „Genomics and bio-informatics“, le congrès avait pour but de définir entre experts les avancées et les projets de la science au service de l’agriculture. Ou l’inverse, plus précisément.

Mais le départ en douceur du congrès a visiblement été perturbé par une attaque au fumier, quelques graffitis, par le déversement de liquides nauséabonds et aussi par le déploiement d’une banderole portant l’inscription „Peasants shit on technoscience“ (« les paysans chient sur la technoscience » accrochée à la façade extérieure du bâtiment. Résultat : la conférence a été interrompue et a dû être reportée à cause de la puanteur, réactions violentes des participant.es au congrès et déferlement d’insultes menaçantes sur internet de la part de quelques chercheur.es.

Un peu plus tard, à l’issue de l’action, deux personnes ont été arrêtées en pleine rue à Zurich, bien loin du lieu des événements, accusées d’être les responsables de ces troubles. Ces deux personnes ont été maintenues en détention préventive pendant plus de deux semaines avant qu’elles ne soient libérées.

Suite à cela, une des deux personnes a été condamnée à une peine de prison avec sursis et en a déjà pour plus de 6000 francs suisses (pour davantage d’infos, se reporter au communiqué sur cette affaire).

Presque un an plus tard, la deuxième personne n’en a toujours pas terminé avec la justice et la procédure n’est toujours pas close.

Les accusations ont été remises en question par la défense, à travers un recours contre l’ordonnance pénale, qui exigeait une amende s’élevant à 15 jours-amende de 30 francs, sans compter les frais de justice. Mais les arguments moralisateurs semblaient être suffisants pour la juge afin de ne pas répondre à la défense et clore la procédure.

Le résultat ne s’est pas fait attendre : 180 jours-amende à 30 francs. Les frais de procédure évalués à 6360 francs, 1800 francs pour les recours et les demandes d’indemnisation de l’école polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ), ce qui a augmenté l’ensemble des coûts à près de 24.000 francs (se reporter à l’article du NZZ en date du 29.06.2017, de Tom Feller)

Cette alourdissement des amendes est une preuve que le système juridique n’a aucune honte de punir ouvertement l’opposition en sortant du cadre légal, ni d’user de son pouvoir afin d’éviter de répondre aux multiples arguments avancés par la défense.

Peu importe si la personne criminalisée est innocente ou coupable, nous soutenons cette forme d’action ! Nous voulons dénoncer ce système juridique qui se permet de pas de suivre ses propres formalités et ses propres règles, qui s’épargne par exemple le fait de trouver des arguments juridiques solides et de fournir des preuves… Une justice qui a choisi son camp et soutiendra toujours le pouvoir par peur que des brèches puissent se créer et que ce système ne s’effondre. C’est une justice dans laquelle nous ne rentrons pas, car elle est bien trop éloignée de notre idéal.

Heureusement, cette répression n’étouffe pas les luttes paysannes, ni les luttes contre les OGM ni celles contre les gros groupes de multinationales, les entreprises et institutions qui les développent.

Depuis cette action, il y a eu de nombreuses autres actions autour de cette thématique.

Des machines agricoles ont été sabotées et des semences hybrides mélangées chez Delley semences SA, une entreprise collaborant avec Agroscope pour, entre autres, certains projets touchants aux organismes génétiquement modifiés, aux semences hybrides et aux brevets sur les plantes.

Des visites ont aussi été rendues à l’office de l’environnement à Berne, où la devanture a été attaquée à la peinture. Agroscope a également été la cible d’attaques, à Berne toujours ou des portes ont été forcées et des messages colorés laissés à l’intérieur [1], ainsi que dans le Tessin, où un site d’Agroscope a été visité et des plantes saccagées.

Et un incident a eu lieu dans un laboratoire de Monsanto, pas très loin de Milan (Cremona), réalisé à coups de cocktails Molotov.

Pour continuer à soutenir ces luttes, les caisses de soutien sont toujours d’actualité. Pour cela, nous vous renvoyons à l’appel à soutenir la lutte contre les OGM et le monde qui en a besoin.

Kicking their science out of our lives ! (Dégageons leur science de nos vies !)

[Traduit de l’allemand d’indymedia linksunten, mardi 22 août 2017]

NdT :

[1] Un communiqué revendique cette attaque, publié sur barrikade.info :

« Nous nous sommes décidés à lutter contre les nuisances technologiques et le monde qui les produit. Dans le cadre de la journée internationale des luttes paysannes, nous avons saboté les portes de deux bâtiments d’Agroscope et laissé des messages colorées dans la zone. »

Bâle & Zurich, Suisse : Sabotage incendiaire contre des collabos de la future maxi-prison de Bässlergut – Août 2017 [Mise-à-jour]

https://sansattendre.noblogs.org

Zurich : Attaques incendiaires de pelleteuses sur un chantier d’Implenia

Des engins de chantier de l’entreprise Implenia ont été incendiés à l’aube du jeudi 17 août 2017. Peu avant 5h, les flammes ont embrasé le chantier « Greencity » à Leimbach, Zurich. Deux pelleteuses de cette entreprise qui collabore à la rénovation de la prison de Bässlergut ont été complètement détruites par les flammes, et un autre engin a été endommagé. Les flics et la presse locale sont formelles: « les engins de chantier n’ont pas brûlé à cause d’une défaillance technique, le feu a été allumé de manière intentionnelle ». Les dégâts matériels s’élèvent d’ores et déjà à plusieurs centaines de milliers de francs suisses.

Marco Cortesi, le porte-parole de la police zurichoise, rappelle entre autres les incendies de l’été et du printemps ayant eu lieu à Zurich (l’incendie d’une pelleteuse Implenia début août (cf ci-dessous), ainsi que celui d’une camionnette du même constructeur en juin). Mais afin de retrouver les auteurs de ces incendies récents, les enquêteurs disent explorer d’autres pistes et évoquent aussi d’autres sabotages incendiaires qui ont frappé des infrastructures dans la région, à savoir le chantier du futur centre de justice et de police début juillet 2017 ainsi qu’une antenne relais, servant d’antenne radio de secours pour la police municipale, mi-juillet 2016.

[Reformulé de la presse locale,18.08.2017 via Aus dem Herzen der Festung]


Bâle : Voitures de service de Rosenmund AG brûlées

Profiteur de l’agrandissement de Bässlergut attaqué.

La nuit dernière [entre le lundi 7 et le mardi 8 août 2017, NdSAD] à Bâle, trois voitures de ROSENMUND AG sont incendiées. L’entreprise participe au chantier de la prison de Bässlergut, raison pour laquelle elle a déjà dû subir des dégâts matériels à plusieurs reprises.

Si l’entreprise se désengage immédiatement de cette mission inhumaine, ses voitures pourront de nouveau stationner dans la ville en toute sécurité.

Même si le chantier de la nouvelle taule avance, rien n’est encore terminé !

Attaquons Bässlergut !

[Traduit de l’allemand de Barrikade.info, 8. August 2017]


Zurich, Suisse : Implenia attaquée

Dans la nuit du 7 au 8 août sur un chantier à Schlieren (Zurich), une pelleteuse de l’entreprise Implenia a été incendiée.

Marseille prison des Baumettes : le prisonnier tente de s’évader « à l’ancienne »

 http://www.laprovence.com  21/06/2017 à 14H53

Depuis Le Bon, la Brute et le Truand, on sait, grâce à Clint Eastwood, que « le monde est divisé en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent ». Lui, il creusait donc. C’était dans la nuit de lundi à mardi et le pensionnaire de la cellule 1 004 du bâtiment C de la prison des Baumettes, à Marseille, ne ménageait nullement sa peine. On devrait d’ailleurs décerner une prime à l’inventive détermination fugueuse.Jadis, les détenus qui parvenaient à s’évader sans bris de prison n’étaient passibles d’aucun délit, sinon d’un coup de chapeau côté détenus et d’une grimace durable côté gardiens. Mais on ne fera pas ici l’apologie absolutoire du crime. Pourtant, le détenu qui a tenté ainsi nuitamment de s’évader des Baumettes a causé une belle frayeur à l’administration pénitentiaire. Nous avons reconstitué le film des événements.

Il creuse sous sa fenêtre

Il est environ 3 h du matin. L’impudent, âgé d’une trentaine d’années, parvient à creuser au pied de sa fenêtre sur une hauteur de 20 cm. Juste assez pour se glisser dans l’espace ainsi libéré et pour basculer dans le vide grâce au cordage qu’il a confectionné en nouant plusieurs draps. Pour se faire oublier, comme dans le film La Grande Évasion, il a disposé ses affaires dans son lit, afin de faire croire qu’il dort profondément et de ne pas alerter les surveillants lors de la ronde.Il aurait ensuite, grâce à un bidon plein de liquide, réussi à se hisser au-dessus du grillage du bâtiment. Il lui reste alors à franchir le mur d’enceinte. Mission impossible, d’autant qu’au mirador 3, l’alarme se déclenche. Le 3 alerte le 5. Vaines sommations. Au petit matin, l’homme sera finalement repéré dans un buisson où il s’était caché. À 7 h 15, la partie de cache-cache s’achève. Retour en détention pour le détenu, qui n’est pas qualifié de « gros profil ». C’est même au bâtiment C que l’on caserait « les plus tranquilles », confie-t-on de source pénitentiaire. Après l’agression au couteau de lundi, le jet d’urine sur un surveillant il y a quinze jours, les syndicats sont en colère.

« Situation explosive »

Cyril Antolin, au nom du SPS, dénonce les « dysfonctionnements en série« , le manque d’effectifs. Et rappelle que le 6 juin, son syndicat avait déjà mis le doigt là où cela fait mal, ce qu’il qualifiait pudiquement de « situation explosive ». Aux « Baumettes historiques », les plus anciennes, ils étaient 12 surveillants de garde contre 16 habituellement. « Jusqu’où va-t-on aller ? Que va-t-il se passer demain ? », s’interroge, amer, David Cucchietti, de la CGT après la « tentative déjouée qui a bloqué l’établissement pendant plusieurs heures ». « Surtout ne changez rien, car tout va bien », s’agace la CGT dans un tract.

Attention, un petit trou dans un mur peut creuser de gros trous dans les têtes.


Les précédents les plus audacieux

La « fuite », la « belle », une envie qui ne quitterait donc jamais les pensionnaires des Baumettes. Sous peine d’en mourir d’espoir… Le 31 mars 2016, un détenu avait réussi à franchir plusieurs sas en suivant un infirmier, puis en se faisant passer pour un policier. Sa fuite a échoué devant la dernière porte. Un surveillant vigilant l’a renvoyé dans sa cellule.

25 juillet 1992 : un braqueur récidiviste non dénué d’humour, Djamel Meghoufel, s’évade par hélicoptère. Le 26 juin 1999, un autre hélicoptère vient cueillir cinq détenus au-dessus de la prison. L’un d’eux est tué par les surveillants. Depuis, on s’est résolu à installer des filins anti-évasion.

En avril 2002, un détenu tente de s’évader en se déguisant en surveillant. Mais un collègue est saisi d’un doute. Il exige de voir sa carte. Fausse, forcément. Il est ainsi démasqué. Dans les années 1980, c’est un autre détenu réputé dangereux qui s’était échappé des Baumettes en se cachant dans le camion des eaux usées.

Mais la plus ingénieuse est assurément celle qui a été commise le 6 juin 2001 en Corse. Trois détenus corses sortent à pas comptés de la prison de Borgo grâce à un faux fax à en-tête du tribunal d’Ajaccio adressé à la direction. Faux fax, vraie évasion.

Périgueux[Dordogne] Abattage à la ferme – Convocation au pénal pour un fermier

information de :I A C A M !

Stéphane, fermier, a récemment reçu une convocation devant le procureur de la République de Périgueux. A l’issue de la procédure pénale, il risquera jusqu’à 6 mois de prison et 15 000 € d’amende pour « abattage illégal » (selon le Code pénal). C’est-à-dire, dans notre jargon, pour abattage à la ferme.

En pièce jointe un communiqué d’une petite fédération dont fait partie Stéphane. Cette convocation fait suite à un travail de longue haleine de Stéphane en faveur de l’abattage à la ferme tant par sa pratique que par des projets de recherche ou des articles de presse. Petites illustrations pour l’année 2016 -2017 :

Sstéphane a participé à des conférences débat

Herault : Conférence-Débat sur l’abattage à la ferme

mardi 11 avril 2017

 

Face aux productions animales, héritées de 150 ans d’industrialisation de l’élevage, des éleveurs luttent pour réapproprier leur métier.
Depuis 8 ans Stéphane abat ses animaux d’élevage à la ferme, en toute illégalité.
Jocelyne Porcher, sociologue à l’INRA et ancienne éleveuse, apporte à ce combat des éléments de critique théorique.
En juin 2016, ils ont été auditionnés par la Commission Parlementaire sur les abattoirs.
Il viendra faire état de son combat.

Documents joints

affiche
affiche
– « Tout sauf les abattoirs », reportage sur France Inter de 5 minutes : https://www.franceinter.fr/emissions/le-zoom-de-la-redaction/le-zoom-de-la-redaction-28-juin-2016
– Interview en 2 minutes de Stéphane par le collectif « Quand l’abattoir vient à la ferme » : https://www.youtube.com/watch?v=cJpgaqUQE58
Pour contacter ou s’organiser avec le « Collectif quand l’abattoir vient à la ferme » né à l’automne 2015 à l’initiative de Jocelyne Porcher, Directeur de recherches à l’INRA et de Stéphane Dinard, éleveur en Dordogne : https://abattagealternatives.wordpress.com/

Stéphane

Pour contacter ou soutenir directement Stéphane :

DINARD Stéphane
lieu-dit Saint Sicaire
24700 Eygurande et Gardedeuil

Ci- joint également le texte « Hors normes », du Collectif d’agriculteurs contre les normes, qui rappelle la mort, le 20 mai 2017, de Jérôme Laronze, éleveur en Saône-et-Loire, tué par des gendarmes. Jérôme était de ce combat face aux normes qui touchent tous les travailleurs de la terre.

2 piéces jointe

-Hors norme

communiqué FTTEabattage

Affiche, France : Beau comme une voiture de flics qui brûle

Affiches collées dans les rues de Saint-Malo, Rennes, Paris, Clermont-Ferrand, Dijon et Besançon, en solidarité avec les compagnon.e.s Kara et Krème, toujours incarcéré.e.s à Fleury-Mérogis pour l’affaire de la voiture de flics cramée sur le quai de Valmy le 18 mai 2016 à Paris.

BEAU COMME UNE VOITURE DE FLICS QUI BRÛLE

Printemps 2016 : la rage dans les rues ébranle ce pays résigné, comme cela n’est plus arrivé depuis une dizaine d’années. L’énième loi qui raccourcit un peu plus l’une de nos nombreuses chaînes – l’esclavage salarial – est la goutte d’eau qui fait déborder un vase plein d’exploitation, d’état d’urgence, de toute puissance policière, de paranoïa, de vie virtuelle et de futurs promis qui ressemblent trop à ce morne présent. Les villes de France sont sillonnées par des manifestations ravageuses, des petits moments de vie se construisent sur la destruction de ce qui nous opprime tous les jours.

Le 18 mai à Paris, une manif sauvage répond comme il se doit à un rassemblement de keufs se plaignant que tout le monde déteste la police. Une voiture sérigraphiée des flics est attaquée, ses vitres brisées, l’un des deux flics mange quelques coups, puis la bagnole crame. Immédiatement après, et durant l’année qui s’en suit, neuf personnes sont inculpées pour ce feu de joie. Certaines d’entre elles ont passé de longues périodes en prison, tandis qu’une autre demeure introuvable pour la Justice. Toutes passeront en procès à Paris du 19 au 22 septembre.

Deux anarchistes, Kara et Krème, sont toujours en prison à l’heure actuelle.

Nos pensées vont à eux en particulier parce que nous partageons à leurs côtés le rêve d’un monde de liberté, dans lequel la police, ainsi que toutes autorités, toutes entraves à la liberté pleine et indivisible de chaque individu, ne seraient plus qu’un lointain souvenir.

Parce que la police est au service des riches et des puissants et que c’est sa raison d’existence.

Parce qu’il ne peut pas y avoir de police gentille. La police humilie, enferme, viole et assassine tous les jours.

Parce que nous sommes nombreux à détester la police, bien que ce ne soit pas toujours par amour de la liberté de chacun.e.

Parce qu’on peut s’opposer aux oppresseurs et à leurs larbins en uniforme (pas toujours bleu) de mille manières…

Parce qu’une voiture de flics qui flambe, c’est un bon début, alors poursuivons les hostilités !

FEU ET FLAMMES CONTRE CE MONDE D’AUTORITÉ !

LIBERTÉ POUR KARA ET KRÉME,

LIBERTÉ POUR TOUTES ET TOUS !

Au format PDF en cliquant dessus. Une autre version de l’affiche existe sur fond blanc

[Publié sur Indymédia Grenoble, Mardi 15 août 2017]

Paris, France : Camionnette d’un constructeur de prisons en feu !

Camionnette Eiffage en feu (revendications)

Paris, rue Compans. Cette nuit on a cramé une camionnette d’Eiffage, constructeur de taules. On parie qu’ils visent déjà le juteux marché des trente-trois nouvelles prisons.

Nous sommes impatients. Les masses on s’en fout. Les classes… jamais aimé l’école. Au Grand soir – illusoire – on préfère les petits matins incendiaires.

On veut envoyer un sourire complice aux incendiaires de Bar le Duc, de Toulouse, de la Drôme et de partout ailleurs.

Une pensée pour Kara et Krème, pour les compagnon.ne.s récemment incarcérés en Italie (et ceux et celles en prison pour l’opération Scripta manent), pour Riccardo…

Liberté pour toutes et tous !
Vive l’anarchie !

Publié sur indymedia Grenoble, dimanche 20 août 2017]

Grace [ Alpes-Maritimes] A la Maison d’arrêt Quatorze prisonniers refusent de réintégrer les cellules

https://souslaplagelespaves.noblogs.org

après le mouvement du 16-07 (Actu) Grasse : refus de rentrer en cellule à la Maison d’arrêt (Nice Matin)


lourde intervention contre un mouvement collectif à la Maison d’arrêt (source : les ignobles matons syndicalistes de FO).

 Nice Matin 18/08/2017 à 08:46

Mercredi 16 Août, 14 détenus, ont refusé de réintégrer leur cellule. Ils ont alors bloqué les cours de promenade de la prison de Grasse.

La direction de l’établissement a essayé de négocier la fin du mouvement de protestation, mais celle-ci n’a pas abouti.

Les forces de l’ordre sont alors appelées en renfort.

Il est 18h00 quand une équipe de 10 agents pénitentiaires munis de tenues d’intervention et deux fusils à pompe intervient dans la cour en ordonnant aux détenus de s’approcher un par un. Ces derniers s’approchant en nombre et refusant de stopper aux injonctions des agents, un tir de sommation est effectué. Trois détenus acceptent alors de remonter.

Pour la suite des opérations, les forces de l’ordre entre un jeu. Une vingtaine de policiers en tenue de maintien de l’ordre suffisent à dissuader le reste des détenus qui remontent en cellule sous bonne escorte.

Brochure :A l’intersection de l’ A45 #1

reçu par mail:

Ce projet, issu de la pensée la plus capitaliste et réactionnaire qui soit, n’est qu’un projet de mort, un de plus ! Celui-ci s’inscrit dans la lignée des aéroports, des lignes à grande vitesses (Lyon – Turin), des sites d’enfouissement, des centres de vacances sous bulle  et autre barrages inutiles !

Les moyens de transport existants, volontairement laissés à l’abandon, suffisent largement. La remise en place de transports collectifs efficients et efficaces, gratuits et ouverts à toutes et tous, serait bien plus urgente qu’une nouvelle autoroute.

Que se cache-t-il derrière l’A45 ? La privatisation une fois de plus de l’espace publique au profit d’un groupe privé qui pourra bétonner,enfermer et s’enrichir à loisir. Mais il parait que c’est bon pour “La Croissance” !
La destruction de milliers d’hectares de terres arables qui sont le socle d’une alimentation de qualité et de proximité. Mais il parait que c’est bon pour “La Croissance” !
L’enlaidissement du paysage, la mutilation des villes et villages, au profit du tout automobile, pour gagner quelques minutes entre Saint-Étienne et Lyon. Mais il parait que c’est bon pour “La Croissance” !
Le rêve de la salariée et du salarié mobile et corvéable, qui pourra faire des heures de bagnole pour aller “vendre sa force de travail”, après avoir payé son obole au groupe qui détiendra l’autoroute. Mais il parait que c’est bon pour “La Croissance” !

L’Etat, la Région, les Métropoles étant parties prenantes de ce projet, nous savons bien que la voie légale ne suffira pas à empêcher ce désastre. Nous savons aussi que c’est le rôle de ces institutions, créées pour permettre aux possédants d’être toujours plus riches, . Ce sont leurs choix qui entraînent nos modes de luttes.

 

Une brochure

A l’intersection avec l’A45 ## 1:

plusieurs textes contre l’A45

A bas toutes les prisons, et les autoroutes, en activité ou en projet !

-À Saint-Julien-Molin-Molette, une lutte s’est lancée contre l’exploitant d’une carrière qui souhaite tripler sa production.

La brochure téléchargeable  ici