La gestion par les normes au service de l’industrialisation de l’agriculture : comment y résister ?

« En 50 ans, les campagnes ont perdu 90 % des agriculteurs. Cette élimination a été savamment orchestrée par une administration agricole omnipotente. L’agriculture du XXI siècle est dictée par les empires agro-alimentaires (prix, traçabilité, prophylaxie, investissements technologiques, …). Pour ceux et celles qui persistent à se faire agriculteurs/rices malgré tout, une froide réalité s’impose : nos vies et nos activités sont administrées par tous les pores. La gestion par les normes nous fait perdre le sens de ce que nous faisons, et le savoir acquis par la transmission entre paysans. »

« Comment sortir de la confusion politique qui frappe le monde agricole ? Comment en révéler et y assumer les antagonismes ? Yannick Ogor, ancien animateur de la Confédération paysanne, éleveur et maraîcher dans le Morbihan, retrace la contestation agricole en France depuis soixante ans, ses tentatives et ses impasses.

Mêlant récit autobiographique et Histoire, il revient aux racines de la question agricole, éclaire les lieux de pouvoir et les faux-semblants qui structurent l’alimentation des masses. Pour qu’on puisse enfin se départir de l’immuable et mensongère figure du « paysan » qui ne sert qu’à justifier l’asservissement de l’agriculteur à la logique industrielle » (extrait de la présentation du livre).

Rencontres nationales du collectif « Hors Normes » pour parler de la gestion par les normes en agriculture à Cenves (69). Le programme sera envoyé à ceux qui en font la demande à : hors.norme@riseup.net

affiche en pdf

Le 23 septembre, un groupe d’anarchistes de Kiev a tenu un piquet à l’extérieur de l’ambassade de Biélorussie en solidarité avec les prisonniers anarchistes. Les militants ont déployé une bannière qui a déclaré «MORT AU DICTATEUR!» Et ils ont accroché une effigie de Lukashenko sur la clôture de l’ambassade. En ce moment, le régime biélorusse tient les camarades anarchistes Dimitry Polienko et Kirill Alekseev dans leurs bagnes.

Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques biélorusses et nous expriment leur solidarité avec leur lutte pour la liberté contre le régime dictatorial de Loukachenko. La mort du dictateur est la seule chose qui donnera au peuple biélorusse la possibilité de respirer librement.

Récemment, nous avons lu que les diplomates ont déjà protesté contre notre dernière action. Les anarchistes continueront à mener des actions de solidarité à l’ambassade de Biélorussie et à violer la tranquillité du corps diplomatique, tant qu’il y aura des prisonniers politiques dans les prisons de Biélorussie.

(via Redvia, traduit par Insurrection News)

bonjour,

Un intéressant entretien article dans Vice, avec Nedjib Sidi Moussa (la fabrique du musulman) :

https://www.vice.com/fr/article/a3kezb/discussion-nedjib-sidi-moussa-musulmans-islam-classes

et ,

Un article sur l’a45 (Progrès)

Je vous rappelle que le samedi 21 octobre à partir de 14h aura lieu à Antigone (22 rue des Violettes à Grenoble) une rencontre autour du collectif Ecran total et de Myrtille Gonzalbo, auteure des Chemins du communisme libertaire en Espagne, 1868-1937.

En 1927, avant la révolution Espagnole de 1936-1937, on pouvait lire dans une revue anarchiste, La Revista Blanca :

« Le capitalisme est le fils de l’industrialisme. Du capitalisme est né une indolence que l’on peut qualifier de mécanique, c’est-à-dire le fait de produire beaucoup avec le moindre effort […]. Les machines qu’on a inventées pour produire beaucoup et pas cher ont d’abord produit des bras en trop. […] C’est dans les villages qu’il faut se préparer à la transformation sociale, parce que les produits de la terre sont les seuls qui ont une valeur positive. La production industrielle est artificielle ; elle obéit bien souvent à des calculs mal appliqués par la direction, qui ne se fondent pas sur les besoins de la collectivité. Si les ouvriers des grandes capitales s’emparent des usines, il n’en résultera rien. Mais si les paysans s’emparent de la terre de leur village, il en résultera beaucoup ! »

Ces préoccupations et cette analyse se sont vues totalement écartées par une bureaucratie anarcho-syndicaliste qui s’est installée au sein même du pouvoir et de l’État durant la révolution en Catalogne et à Madrid. Seul l’Aragon a échappé à l’emprise de cette volonté bureaucratique soit disant de circonstance.

Avec le collectif Écran total, nous voudrions questionner la production (et ses moyens) et le travail aujourd’hui comme certains anarchistes et anarcho-syndicalistes ont pu le faire avant et pendant la révolution de 1936-1937 en Espagne.

A propos d’Ecran total :

http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2016/06/04/comment-fait-personne-veuille-detruire-les-ordinateurs-264177

http://rue89.nouvelobs.com/2016/10/29/david-na-dordinateur-cest-question-presence-monde-265507

A propos des Gimenologues et de Myrtille Gonzalbo :

http://sortirducapitalisme.fr/153-80-ans-apres-une-histoire-de-la-revolution-espagnole-1936-1939-avec-les-gimenologues

http://www.sortirducapitalisme.fr/219-et-l-anarchisme-devint-espagnol-1868-1910-avec-myrtille-des-gimenologues

http://gimenologues.org/spip.php?article659

Merci de faire suivre,

Je t’envoie des liens vers des textes (d’Amoros et de Tomas Ibanez) qui critiquent le catalanisme libertaire ambiant et un texte sur les violences du 1er octobre.

http://gimenologues.org/spip.php?article742

http://gimenologues.org/spip.php?article743

http://gimenologues.org/spip.php?article744

http://gimenologues.org/spip.php?article745

Bonjour,

Selon https://zadroybon.wordpress.com/, on peut s’attendre prochainement à du mouvement sur la ZAD de Roybon.

Merci de faire suivre cette info importante,

HM