Die (26000)GROS RASSEMBLEMENT de convergence des luttes ce mercredi 11 avril

Salut!

N’hésitez pas à partager, merci d’avance!

Après le rassemblement de ce lundi soir à Die, contre les expulsions sur la ZAD de Notre-Dame des Landes, qui a rassemblé près de 200 personnes, amplifions le mouvement localement !

RDV ce mercredi 11 avril à 11h au marché de Die pour UNE GROSSE CANTINE de convergence des luttes !
Emparons nous de cet élan de résistance pour d’autres mondes qui pousse un peu partout. Venez avec casserole, instrus, banderoles et même s’il pleut, rassemblons nous et soyons dans la rue !

De la ZAD au rail en passant par les hôpitaux et facs, nos luttes n’ont pas de frontières.

Adelante !

PS : pour suivre l’expulsion militaire qui détruit et traque les habitants, c’est par la https://zad.nadir.org/
Aussi, on vous conseille cet article https://reporterre.net/La-Zad-et-la-guerre-civile-mondiale

A lire aussi, ce texte lu lors du rassemblement de ce lundi à Die

« Ça y est ce que nous craignons depuis longtemps arrive. L’État a décidé de lancer son offensive sur la commune libre de Notre Dame des Landes.

Les tractopelles et autres machines avancent pour accompagner l’attaque des flics en rasant les lieux de vie. Nous ne pouvons observer cela que de loin.

En décidant d’attaquer là-bas, l’Etat tente de rétablir son pouvoir en brisant les rêves que cristallise cette zone libérée. Car comme le phare dans la tempête, la ZAD a su par sa diversité, ses formes de vies, ses mondes divers qui cohabitent ensemble donner un nouvel horizon enviable à nos mouvements. Un horizon où se tente une vie sans flics, sans

justice, sans hôpitaux psychiatrique. Un horizon fait de liens qui se tissent entre agriculture, anarchitecture, mouvement sociaux, reprise en main collective de la terre. C’est ce qui se tisse là-bas qui fait si peur aux pouvoirs quel qu’ils soient. Que cette diversité face commune, que ce sentiment de puissance devienne ouragan. Qu’entre les les cheminots, les postiers, la CGT vinci, les occupantes, les agriculteurs, les étudiantes puisse naître un élan que plus rien ne pourrais arrêter. Qu’on découvre enfin que nous pouvons nous passer de ces autorités, de ces normes, de ces lois édictées et imposées par le haut au profit de ceux qui ont les moyens de faire passer leurs visions du monde qui est aux antipodes des nôtres.

Aujourd’hui on sent que quelque chose pousse. Qu’entre la défense des hôpitaux, des trains, de la poste, de l’accès à l’université et autres services publics tentent de se créer des passerelles avec celles et ceux qui luttent aux frontières, celles et ceux qui tentent de créer des zones autonomes à Notre Dame comme à Roybon ou encore comme ces occupations de lieux inoccupés qui s’ouvrent ici et ailleurs pour accueillir et offrir des lieux non marchands où être et faire ensemble serait les bases d’un futur enviable .

Commençons, continuons à nous organiser ensemble, à arracher des victoires face à leur monde sans vie et sans joie. Mettons nous en branle au-delà de nos différences. Agissons, désobéissons, carnavalons, sabotons, informons.

Et pour reprendre cette phrase qui nous offre des perspectives communes,

De la zad aux rails en passant par les hôpitaux et les facs, nos luttes n’ont pas de frontières.

Non à toutes les expulsions ! »

affiche en PDF

CIRA infos

bulletin mars 2018

Le CIRA a été fondé à Marseille en 1965 par une poignée de militants anarchistes parmi lesquels se trouvait René Bianco (1941-2005).

À l’origine, il s’agissait d’un dépôt-annexe du CIRA de Lausanne, fondé lui en 1957. Puis le CIRA de Marseille est devenu autonome.

Depuis sa création, le CIRA a connu plusieurs adresses. Il a été hébergé longtemps dans un sous-sol humide où les documents risquaient de s’abîmer. Grâce à Émile Temime (1926-2008), il a pu occuper un très vaste local rue des Convalescents mais en a été expulsé en 1989. En 1991, il a pu se réinstaller dans un nouveau local rue Saint-Dominique. Il s’agissait de l’ancien siège d’une Église arménienne qu’il a fallu remettre en état. Il est resté là jusqu’en décembre 2011 date à laquelle la ville de Marseille a mis fin à son bail. Grâce à la constitution d’une cagnotte depuis une dizaine d’années, à la vente de cuvées de vin et à un appel à la solidarité, un local a enfin pu être acheté et aménagé rue Consolat. Depuis janvier 2012, c’est là que se trouve le CIRA.

Le CIRA fait partie de la Fédération internationale des centres d’étude et de documentation libertaires (FICEDL) qui s’est réunie pour la dernière fois à Bologne (Italie) en 2016. Il est indépendant de toute organisation politique ou syndicale. Cela ne l’empêche pas de participer à certaines actions de solidarité.

Le principal but du CIRA est de collecter, de classer et d’archiver tout ce qui a un rapport avec l’anarchisme. Le fonds se compose d’environ 6350 livres (5600 en français, 450 en castillan, 200 en italien, 100 en anglais) et plusieurs milliers de brochures. Ces documents ont été écrits par des anarchistes, publiés par des anarchistes ou portent d’une manière ou d’une autre sur le mouvement ou les idées anarchistes. On trouvera donc aussi bien des livres favorables que défavorables aux idées anarchistes. De même, sont conservés des écrits et des biographies de personnes qui n’ont été anarchistes qu’une partie de leur vie seulement. Le CIRA possède également des archives personnelles de militants, des affiches, des tracts, des films, des documents iconographiques (cartes postales, photos…), des documents numériques, des travaux universitaires, des dossiers biographiques…

De nombreux périodiques sont envoyés par ceux qui les éditent. Le CIRA possède un répertoire recensant 3212 publications anarchistes parues en langue française entre 1850 et 1993.

Les documents sont écrits dans une vingtaine de langues. Les plus représentées sont le français, le castillan, l’italien et l’anglais.

La bibliothèque de prêt est alimentée par les dons et les services de presse d’éditeurs (plusieurs centaines de titres chaque année). L’informatisation du catalogue de livres a commencé en l’an 2000 et se poursuit. Ce catalogue peut être consulté sur le site Internet. Un catalogue sur fiches des livres est consultable sur place.

L’ensemble du fonds peut être consulté par toute personne intéressée : militant, étudiant, chercheur, écrivain, universitaire, journaliste ou simple curieux. Il est répondu par courrier aux demandes de renseignements lorsque les recherches ne sont pas trop longues.

Un bulletin est publié (44 numéros à ce jour). Des sujets très variés y ont été abordés. Les premiers bulletins faisaient un état des collections. Puis ont été édités des bulletins thématiques. Ils étaient d’abord consacrés à la région marseillaise : le Congrès de Marseille en 1879, la section de l’Internationale, Louise Michel en Provence. Puis fut abordée la Seconde Guerre mondiale vue par les anarchistes français et espagnols. Des biographies de militants sont également parues. Un bulletin a été consacré à l’anarchisme en Argentine. Ces bulletins sont complétés par une liste des travaux en cours, une bibliographie anarchiste annuelle (depuis 1990) et par une Feuille d’infos mensuelle (depuis 1999). Éditeur, le CIRA a publié deux livres en collaboration avec d’autres associations (Han Ryner et André Arru) et onze calendriers (depuis 2008)

Le CIRA organise régulièrement des causeries, des débats, des tables rondes, des cycles de discussion, des expositions, des rencontres avec des auteurs et des éditeurs. En 2017, les sujets suivants ont été abordés : le cambrioleur Marius Jacob, l’avenir de l’Homme, l’anarchiste allemand Gustav Landauer, la revue Nunatak, l’œuvre poétique et théâtrale de Marie-Claire Calmus, le Kurdistan, le siège de Paris (1870-1871), une grève de femmes à Lyon, Brassens et les « enfants » d’Italiens. Le CIRA collabore à des colloques (L’anarchisme, Barcelone, 1993, La culture libertaire, Grenoble, 1996, La littérature prolétarienne, Saint-Nazaire, 2002, Le mouvement ouvrier en Provence pendant la Première Guerre mondiale, Marseille, 2014) et en organise (L’extrême-droite à Marseille, 1987, Han Ryner, 2002, Alexandre Marius Jacob, 2005). Il prête des documents pour des expositions.

En 2003, 2010 et 2015, le CIRA a organisé la Foire aux livres anarchistes de Marseille (FLAM) avec des stands d’éditeurs, des débats et des spectacles. Il participe à divers salons du livre, anarchistes ou non, présentant la production des éditeurs libertaires.

Quand il a perdu son local en 1989, le CIRA a déposé une partie de son fonds (1750 périodiques, 2000 affiches…) aux  Archives départementales des Bouches-du-Rhône à Marseille. Ces documents ont été classés et peuvent y être consultés tous les jours d’ouverture.

Le CIRA compte plus de 200 membres, originaires de toutes les régions de France et d’autres pays. Certains, bien qu’éloignés de Marseille, participent très activement au CIRA (correspondances, recherches). Depuis 1987, il est constitué en association loi de 1901. La gestion du Centre est faite de manière collective et militante par un conseil d’administration élu en assemblée générale. Le Centre vit essentiellement des cotisations de ses membres.

Renseignements pratiques

Le CIRA se trouve au 50 rue Consolat à Marseille (13001), à quelques minutes à pied de la gare Saint-Charles et de la Canebière.

Des permanences sont assurées les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 15 heures à 18 heures 30. En dehors de ces horaires, il est possible de prendre rendez-vous.

On peut téléphoner au 09 50 51 10 89 les jours de permanences et laisser un message les autres jours.

On peut envoyer un courriel à cira.marseille@gmail.com

Le CIRA présente ses activités, ses publications et sa bibliothèque sur Internet à l’adresse suivante : cira.marseille.free.fr

La cotisation minimale est de 30 euros par an. La cotisation souhaitée est de 90 euros par an. Les adhérent-e-s peuvent emprunter les livres de la bibliothèque. La consultation sur place est libre.

Le CIRA a été fondé à Marseille en 1965 par une poignée de militants anarchistes parmi lesquels se trouvait René Bianco (1941-2005).

À l’origine, il s’agissait d’un dépôt-annexe du CIRA de Lausanne, fondé lui en 1957. Puis le CIRA de Marseille est devenu autonome.

Depuis sa création, le CIRA a connu plusieurs adresses. Il a été hébergé longtemps dans un sous-sol humide où les documents risquaient de s’abîmer. Grâce à Émile Temime (1926-2008), il a pu occuper un très vaste local rue des Convalescents mais en a été expulsé en 1989. En 1991, il a pu se réinstaller dans un nouveau local rue Saint-Dominique. Il s’agissait de l’ancien siège d’une Église arménienne qu’il a fallu remettre en état. Il est resté là jusqu’en décembre 2011 date à laquelle la ville de Marseille a mis fin à son bail. Grâce à la constitution d’une cagnotte depuis une dizaine d’années, à la vente de cuvées de vin et à un appel à la solidarité, un local a enfin pu être acheté et aménagé rue Consolat. Depuis janvier 2012, c’est là que se trouve le CIRA.

Le CIRA fait partie de la Fédération internationale des centres d’étude et de documentation libertaires (FICEDL) qui s’est réunie pour la dernière fois à Bologne (Italie) en 2016. Il est indépendant de toute organisation politique ou syndicale. Cela ne l’empêche pas de participer à certaines actions de solidarité.

Le principal but du CIRA est de collecter, de classer et d’archiver tout ce qui a un rapport avec l’anarchisme. Le fonds se compose d’environ 6350 livres (5600 en français, 450 en castillan, 200 en italien, 100 en anglais) et plusieurs milliers de brochures. Ces documents ont été écrits par des anarchistes, publiés par des anarchistes ou portent d’une manière ou d’une autre sur le mouvement ou les idées anarchistes. On trouvera donc aussi bien des livres favorables que défavorables aux idées anarchistes. De même, sont conservés des écrits et des biographies de personnes qui n’ont été anarchistes qu’une partie de leur vie seulement. Le CIRA possède également des archives personnelles de militants, des affiches, des tracts, des films, des documents iconographiques (cartes postales, photos…), des documents numériques, des travaux universitaires, des dossiers biographiques…

De nombreux périodiques sont envoyés par ceux qui les éditent. Le CIRA possède un répertoire recensant 3212 publications anarchistes parues en langue française entre 1850 et 1993.

Les documents sont écrits dans une vingtaine de langues. Les plus représentées sont le français, le castillan, l’italien et l’anglais.

La bibliothèque de prêt est alimentée par les dons et les services de presse d’éditeurs (plusieurs centaines de titres chaque année). L’informatisation du catalogue de livres a commencé en l’an 2000 et se poursuit. Ce catalogue peut être consulté sur le site Internet. Un catalogue sur fiches des livres est consultable sur place.

L’ensemble du fonds peut être consulté par toute personne intéressée : militant, étudiant, chercheur, écrivain, universitaire, journaliste ou simple curieux. Il est répondu par courrier aux demandes de renseignements lorsque les recherches ne sont pas trop longues.

Un bulletin est publié (44 numéros à ce jour). Des sujets très variés y ont été abordés. Les premiers bulletins faisaient un état des collections. Puis ont été édités des bulletins thématiques. Ils étaient d’abord consacrés à la région marseillaise : le Congrès de Marseille en 1879, la section de l’Internationale, Louise Michel en Provence. Puis fut abordée la Seconde Guerre mondiale vue par les anarchistes français et espagnols. Des biographies de militants sont également parues. Un bulletin a été consacré à l’anarchisme en Argentine. Ces bulletins sont complétés par une liste des travaux en cours, une bibliographie anarchiste annuelle (depuis 1990) et par une Feuille d’infos mensuelle (depuis 1999). Éditeur, le CIRA a publié deux livres en collaboration avec d’autres associations (Han Ryner et André Arru) et onze calendriers (depuis 2008)

Le CIRA organise régulièrement des causeries, des débats, des tables rondes, des cycles de discussion, des expositions, des rencontres avec des auteurs et des éditeurs. En 2017, les sujets suivants ont été abordés : le cambrioleur Marius Jacob, l’avenir de l’Homme, l’anarchiste allemand Gustav Landauer, la revue Nunatak, l’œuvre poétique et théâtrale de Marie-Claire Calmus, le Kurdistan, le siège de Paris (1870-1871), une grève de femmes à Lyon, Brassens et les « enfants » d’Italiens. Le CIRA collabore à des colloques (L’anarchisme, Barcelone, 1993, La culture libertaire, Grenoble, 1996, La littérature prolétarienne, Saint-Nazaire, 2002, Le mouvement ouvrier en Provence pendant la Première Guerre mondiale, Marseille, 2014) et en organise (L’extrême-droite à Marseille, 1987, Han Ryner, 2002, Alexandre Marius Jacob, 2005). Il prête des documents pour des expositions.

En 2003, 2010 et 2015, le CIRA a organisé la Foire aux livres anarchistes de Marseille (FLAM) avec des stands d’éditeurs, des débats et des spectacles. Il participe à divers salons du livre, anarchistes ou non, présentant la production des éditeurs libertaires.

Quand il a perdu son local en 1989, le CIRA a déposé une partie de son fonds (1750 périodiques, 2000 affiches…) aux  Archives départementales des Bouches-du-Rhône à Marseille. Ces documents ont été classés et peuvent y être consultés tous les jours d’ouverture.

Le CIRA compte plus de 200 membres, originaires de toutes les régions de France et d’autres pays. Certains, bien qu’éloignés de Marseille, participent très activement au CIRA (correspondances, recherches). Depuis 1987, il est constitué en association loi de 1901. La gestion du Centre est faite de manière collective et militante par un conseil d’administration élu en assemblée générale. Le Centre vit essentiellement des cotisations de ses membres.

Renseignements pratiques

Le CIRA se trouve au 50 rue Consolat à Marseille (13001), à quelques minutes à pied de la gare Saint-Charles et de la Canebière.

Des permanences sont assurées les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 15 heures à 18 heures 30. En dehors de ces horaires, il est possible de prendre rendez-vous.

On peut téléphoner au 09 50 51 10 89 les jours de permanences et laisser un message les autres jours.

On peut envoyer un courriel à cira.marseille@gmail.com

Le CIRA présente ses activités, ses publications et sa bibliothèque sur Internet à l’adresse suivante : cira.marseille.free.fr

La cotisation minimale est de 30 euros par an. La cotisation souhaitée est de 90 euros par an. Les adhérent-e-s peuvent emprunter les livres de la bibliothèque. La consultation sur place est libre.

Le CIRA a été fondé à Marseille en 1965 par une poignée de militants anarchistes parmi lesquels se trouvait René Bianco (1941-2005).

À l’origine, il s’agissait d’un dépôt-annexe du CIRA de Lausanne, fondé lui en 1957. Puis le CIRA de Marseille est devenu autonome.

Depuis sa création, le CIRA a connu plusieurs adresses. Il a été hébergé longtemps dans un sous-sol humide où les documents risquaient de s’abîmer. Grâce à Émile Temime (1926-2008), il a pu occuper un très vaste local rue des Convalescents mais en a été expulsé en 1989. En 1991, il a pu se réinstaller dans un nouveau local rue Saint-Dominique. Il s’agissait de l’ancien siège d’une Église arménienne qu’il a fallu remettre en état. Il est resté là jusqu’en décembre 2011 date à laquelle la ville de Marseille a mis fin à son bail. Grâce à la constitution d’une cagnotte depuis une dizaine d’années, à la vente de cuvées de vin et à un appel à la solidarité, un local a enfin pu être acheté et aménagé rue Consolat. Depuis janvier 2012, c’est là que se trouve le CIRA.

Le CIRA fait partie de la Fédération internationale des centres d’étude et de documentation libertaires (FICEDL) qui s’est réunie pour la dernière fois à Bologne (Italie) en 2016. Il est indépendant de toute organisation politique ou syndicale. Cela ne l’empêche pas de participer à certaines actions de solidarité.

Le principal but du CIRA est de collecter, de classer et d’archiver tout ce qui a un rapport avec l’anarchisme. Le fonds se compose d’environ 6350 livres (5600 en français, 450 en castillan, 200 en italien, 100 en anglais) et plusieurs milliers de brochures. Ces documents ont été écrits par des anarchistes, publiés par des anarchistes ou portent d’une manière ou d’une autre sur le mouvement ou les idées anarchistes. On trouvera donc aussi bien des livres favorables que défavorables aux idées anarchistes. De même, sont conservés des écrits et des biographies de personnes qui n’ont été anarchistes qu’une partie de leur vie seulement. Le CIRA possède également des archives personnelles de militants, des affiches, des tracts, des films, des documents iconographiques (cartes postales, photos…), des documents numériques, des travaux universitaires, des dossiers biographiques…

De nombreux périodiques sont envoyés par ceux qui les éditent. Le CIRA possède un répertoire recensant 3212 publications anarchistes parues en langue française entre 1850 et 1993.

Les documents sont écrits dans une vingtaine de langues. Les plus représentées sont le français, le castillan, l’italien et l’anglais.

La bibliothèque de prêt est alimentée par les dons et les services de presse d’éditeurs (plusieurs centaines de titres chaque année). L’informatisation du catalogue de livres a commencé en l’an 2000 et se poursuit. Ce catalogue peut être consulté sur le site Internet. Un catalogue sur fiches des livres est consultable sur place.

L’ensemble du fonds peut être consulté par toute personne intéressée : militant, étudiant, chercheur, écrivain, universitaire, journaliste ou simple curieux. Il est répondu par courrier aux demandes de renseignements lorsque les recherches ne sont pas trop longues.

Un bulletin est publié (44 numéros à ce jour). Des sujets très variés y ont été abordés. Les premiers bulletins faisaient un état des collections. Puis ont été édités des bulletins thématiques. Ils étaient d’abord consacrés à la région marseillaise : le Congrès de Marseille en 1879, la section de l’Internationale, Louise Michel en Provence. Puis fut abordée la Seconde Guerre mondiale vue par les anarchistes français et espagnols. Des biographies de militants sont également parues. Un bulletin a été consacré à l’anarchisme en Argentine. Ces bulletins sont complétés par une liste des travaux en cours, une bibliographie anarchiste annuelle (depuis 1990) et par une Feuille d’infos mensuelle (depuis 1999). Éditeur, le CIRA a publié deux livres en collaboration avec d’autres associations (Han Ryner et André Arru) et onze calendriers (depuis 2008)

Le CIRA organise régulièrement des causeries, des débats, des tables rondes, des cycles de discussion, des expositions, des rencontres avec des auteurs et des éditeurs. En 2017, les sujets suivants ont été abordés : le cambrioleur Marius Jacob, l’avenir de l’Homme, l’anarchiste allemand Gustav Landauer, la revue Nunatak, l’œuvre poétique et théâtrale de Marie-Claire Calmus, le Kurdistan, le siège de Paris (1870-1871), une grève de femmes à Lyon, Brassens et les « enfants » d’Italiens. Le CIRA collabore à des colloques (L’anarchisme, Barcelone, 1993, La culture libertaire, Grenoble, 1996, La littérature prolétarienne, Saint-Nazaire, 2002, Le mouvement ouvrier en Provence pendant la Première Guerre mondiale, Marseille, 2014) et en organise (L’extrême-droite à Marseille, 1987, Han Ryner, 2002, Alexandre Marius Jacob, 2005). Il prête des documents pour des expositions.

En 2003, 2010 et 2015, le CIRA a organisé la Foire aux livres anarchistes de Marseille (FLAM) avec des stands d’éditeurs, des débats et des spectacles. Il participe à divers salons du livre, anarchistes ou non, présentant la production des éditeurs libertaires.

Quand il a perdu son local en 1989, le CIRA a déposé une partie de son fonds (1750 périodiques, 2000 affiches…) aux  Archives départementales des Bouches-du-Rhône à Marseille. Ces documents ont été classés et peuvent y être consultés tous les jours d’ouverture.

Le CIRA compte plus de 200 membres, originaires de toutes les régions de France et d’autres pays. Certains, bien qu’éloignés de Marseille, participent très activement au CIRA (correspondances, recherches). Depuis 1987, il est constitué en association loi de 1901. La gestion du Centre est faite de manière collective et militante par un conseil d’administration élu en assemblée générale. Le Centre vit essentiellement des cotisations de ses membres.

Renseignements pratiques

Le CIRA se trouve au 50 rue Consolat à Marseille (13001), à quelques minutes à pied de la gare Saint-Charles et de la Canebière.

Des permanences sont assurées les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 15 heures à 18 heures 30. En dehors de ces horaires, il est possible de prendre rendez-vous.

On peut téléphoner au 09 50 51 10 89 les jours de permanences et laisser un message les autres jours.

On peut envoyer un courriel à cira.marseille@gmail.com

Le CIRA présente ses activités, ses publications et sa bibliothèque sur Internet à l’adresse suivante : cira.marseille.free.fr

La cotisation minimale est de 30 euros par an. La cotisation souhaitée est de 90 euros par an. Les adhérent-e-s peuvent emprunter les livres de la bibliothèque. La consultation sur place est libre.

Le CIRA a été fondé à Marseille en 1965 par une poignée de militants anarchistes parmi lesquels se trouvait René Bianco (1941-2005).

À l’origine, il s’agissait d’un dépôt-annexe du CIRA de Lausanne, fondé lui en 1957. Puis le CIRA de Marseille est devenu autonome.

Depuis sa création, le CIRA a connu plusieurs adresses. Il a été hébergé longtemps dans un sous-sol humide où les documents risquaient de s’abîmer. Grâce à Émile Temime (1926-2008), il a pu occuper un très vaste local rue des Convalescents mais en a été expulsé en 1989. En 1991, il a pu se réinstaller dans un nouveau local rue Saint-Dominique. Il s’agissait de l’ancien siège d’une Église arménienne qu’il a fallu remettre en état. Il est resté là jusqu’en décembre 2011 date à laquelle la ville de Marseille a mis fin à son bail. Grâce à la constitution d’une cagnotte depuis une dizaine d’années, à la vente de cuvées de vin et à un appel à la solidarité, un local a enfin pu être acheté et aménagé rue Consolat. Depuis janvier 2012, c’est là que se trouve le CIRA.

Le CIRA fait partie de la Fédération internationale des centres d’étude et de documentation libertaires (FICEDL) qui s’est réunie pour la dernière fois à Bologne (Italie) en 2016. Il est indépendant de toute organisation politique ou syndicale. Cela ne l’empêche pas de participer à certaines actions de solidarité.

Le principal but du CIRA est de collecter, de classer et d’archiver tout ce qui a un rapport avec l’anarchisme. Le fonds se compose d’environ 6350 livres (5600 en français, 450 en castillan, 200 en italien, 100 en anglais) et plusieurs milliers de brochures. Ces documents ont été écrits par des anarchistes, publiés par des anarchistes ou portent d’une manière ou d’une autre sur le mouvement ou les idées anarchistes. On trouvera donc aussi bien des livres favorables que défavorables aux idées anarchistes. De même, sont conservés des écrits et des biographies de personnes qui n’ont été anarchistes qu’une partie de leur vie seulement. Le CIRA possède également des archives personnelles de militants, des affiches, des tracts, des films, des documents iconographiques (cartes postales, photos…), des documents numériques, des travaux universitaires, des dossiers biographiques…

De nombreux périodiques sont envoyés par ceux qui les éditent. Le CIRA possède un répertoire recensant 3212 publications anarchistes parues en langue française entre 1850 et 1993.

Les documents sont écrits dans une vingtaine de langues. Les plus représentées sont le français, le castillan, l’italien et l’anglais.

La bibliothèque de prêt est alimentée par les dons et les services de presse d’éditeurs (plusieurs centaines de titres chaque année). L’informatisation du catalogue de livres a commencé en l’an 2000 et se poursuit. Ce catalogue peut être consulté sur le site Internet. Un catalogue sur fiches des livres est consultable sur place.

L’ensemble du fonds peut être consulté par toute personne intéressée : militant, étudiant, chercheur, écrivain, universitaire, journaliste ou simple curieux. Il est répondu par courrier aux demandes de renseignements lorsque les recherches ne sont pas trop longues.

Un bulletin est publié (44 numéros à ce jour). Des sujets très variés y ont été abordés. Les premiers bulletins faisaient un état des collections. Puis ont été édités des bulletins thématiques. Ils étaient d’abord consacrés à la région marseillaise : le Congrès de Marseille en 1879, la section de l’Internationale, Louise Michel en Provence. Puis fut abordée la Seconde Guerre mondiale vue par les anarchistes français et espagnols. Des biographies de militants sont également parues. Un bulletin a été consacré à l’anarchisme en Argentine. Ces bulletins sont complétés par une liste des travaux en cours, une bibliographie anarchiste annuelle (depuis 1990) et par une Feuille d’infos mensuelle (depuis 1999). Éditeur, le CIRA a publié deux livres en collaboration avec d’autres associations (Han Ryner et André Arru) et onze calendriers (depuis 2008)

Le CIRA organise régulièrement des causeries, des débats, des tables rondes, des cycles de discussion, des expositions, des rencontres avec des auteurs et des éditeurs. En 2017, les sujets suivants ont été abordés : le cambrioleur Marius Jacob, l’avenir de l’Homme, l’anarchiste allemand Gustav Landauer, la revue Nunatak, l’œuvre poétique et théâtrale de Marie-Claire Calmus, le Kurdistan, le siège de Paris (1870-1871), une grève de femmes à Lyon, Brassens et les « enfants » d’Italiens. Le CIRA collabore à des colloques (L’anarchisme, Barcelone, 1993, La culture libertaire, Grenoble, 1996, La littérature prolétarienne, Saint-Nazaire, 2002, Le mouvement ouvrier en Provence pendant la Première Guerre mondiale, Marseille, 2014) et en organise (L’extrême-droite à Marseille, 1987, Han Ryner, 2002, Alexandre Marius Jacob, 2005). Il prête des documents pour des expositions.

En 2003, 2010 et 2015, le CIRA a organisé la Foire aux livres anarchistes de Marseille (FLAM) avec des stands d’éditeurs, des débats et des spectacles. Il participe à divers salons du livre, anarchistes ou non, présentant la production des éditeurs libertaires.

Quand il a perdu son local en 1989, le CIRA a déposé une partie de son fonds (1750 périodiques, 2000 affiches…) aux  Archives départementales des Bouches-du-Rhône à Marseille. Ces documents ont été classés et peuvent y être consultés tous les jours d’ouverture.

Le CIRA compte plus de 200 membres, originaires de toutes les régions de France et d’autres pays. Certains, bien qu’éloignés de Marseille, participent très activement au CIRA (correspondances, recherches). Depuis 1987, il est constitué en association loi de 1901. La gestion du Centre est faite de manière collective et militante par un conseil d’administration élu en assemblée générale. Le Centre vit essentiellement des cotisations de ses membres.

Renseignements pratiques

Le CIRA se trouve au 50 rue Consolat à Marseille (13001), à quelques minutes à pied de la gare Saint-Charles et de la Canebière.

Des permanences sont assurées les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 15 heures à 18 heures 30. En dehors de ces horaires, il est possible de prendre rendez-vous.

On peut téléphoner au 09 50 51 10 89 les jours de permanences et laisser un message les autres jours.

On peut envoyer un courriel à cira.marseille@gmail.com

Le CIRA présente ses activités, ses publications et sa bibliothèque sur Internet à l’adresse suivante : cira.marseille.free.fr

La cotisation minimale est de 30 euros par an. La cotisation souhaitée est de 90 euros par an. Les adhérent-e-s peuvent emprunter les livres de la bibliothèque. La consultation sur place est libre.

Expulsion en cours sur la ZAD de Notre-Dame des Landes // Rassemblement ce soir à Die, Valence, Aubenas,

[reçu par mail]
Depuis ce matin 4h, les expulsions ont commencé sur la ZAD de Notre-Dame 
des Landes.

Des rassemblements s'organisent un peu partout (liste par la 
https://zad.nadir.org/spip.php?article4041) et notamment sur Die. Rdv à 
18h à la sous-pref avec votre détermination, ce qu'il faut pour 
ambiancer et tout ce qui vous semblera utile.

De la zad au rail en passant par les hopitaux et les facs, nos luttes 
n'ont pas de frontières, rassemblons-nous!

Aussi, rassemblement à 18 h kiosque du Champ de Mars à Aubenas
 - à 19 h au Champ de Mars à Valence 

« Retour à l’État de droit »et cha-cha-cha un pas de danse

Bonjour,

 

Les expulsions de lieux occupés (Zad, squats, amphis, etc.) se font au nom d’un « retour à l’État de droit ». Mais de quoi l’État de droit est-il le nom ?

 

Pour vous en faire une idée plus précise, je vous propose la lecture du texte en pièce jointe  « Débat public, État de droit et cha-cha-cha — Deux ou trois pas de danse avec Pierre & Vacances » ; texte que vous pourrez retrouver dans la revue De tout bois n°9, à partir du 12 mai.

 

Merci de faire suivre,

 

Henri Mora

État de droit et  cha cha cha  en pièce jointe

 

 

Paris, France : La solidarité c’est l’attaque !

sans attendre demain

 

Deux personnes condamnées à des mois fermes après l’expulsion du Bois Lejuc. Trois envoyées en prév ces derniers jours à Limoges et Ambert. Krème toujours en taule pour le barbecue sauce bleusaille de mai 2016.

Nous sommes de l’avis que la meilleure réponse à la répression, la plus digne, reste l’attaque.
A la place du repli, de la paranoia, des prises de distances, mettre des bâtons dans les rouages du pouvoir. Choisir le lieu et le moment en petits groupes profitant du bordel des manifs ou du silence de la nuit.
Jamais se rendre.

La nuit du 2 au 3 avril nous avons incendié une voiture du corps diplomatique, rue Pierre Demours (Paris 17).

Solidarité avec les compagnon.ne.s frappé.e.s par la répression.
Solidaires aussi avec Lisa en prison en allemagne pour braquage, et avec les compagnon.ne.s sous procès en italie pour l’opération scripta manent.

Coeurderage

[Reçu par mail]

P.S. Nous pensons que les revendication des attaques servent à expliquer les raisons qui nous ont poussés, ainsi qu’à motives des autres. La frustration des commentaires de trollage ne nous intéresse pas. Merci donc de ne pas publier ce petit texte sur cette poubelle infestée de troll qui est devenue Indy Nantes (déjà la publication de la revendication d’une voiture avec plaque diplomatique, Nissan Juke violette le 27 mars, a été faite contre notre volonté – peut-être à dessein pour cracher sur l’action directe).

Grenoble, France : Double attaque contre les profiteurs du logement [Mise-à-jour 7 avril 2018 : Revendication d’une des deux attaques]

sans attendre.noblogs.org

Dans la nuit du 2 au 3 avril 2018, l’agence du bailleur social Actis, située cours Jean-Jaurès à Grenoble, a reçu une visite fracassante aux alentours de 2h du matin: 9 vitres de la devanture et deux autres de la porte d’entrée ont été fracassées, l’éclairage extérieur dégradée et deux tags inscrits sur la façade (dont le symbole squat).

« Les dégradations ont été filmées par une caméra de vidéosurveillance. Selon la police, on y voit 2 individus, le visage masqué, brisant les vitres avec un marteau » (repris de la presse)

****

Dans la nuit du 1er au 2 avril, un autre profiteur du « logement social » (racketteur de pauvres) a également été pris pour cible: l’agence de Pluralis, dont les locaux se trouvent au 21 boulevard Maréchal-Foch, s’est fait éclater une quinzaine de vitres de sa façade et son hall d’accueil. La scène aurait été vue par un citoyen somnambule qui trainait dans le coin: trois personnes équipées de battes de baseball, sortant d’autres citoyens de leur lit vers 4h30. L’attaque a été revendiquée via un communiqué publié sur indymedia grenoble. On y apprend notamment qu’en plus de la façade explosée et tagué, les bureaux ont été saccagés, en plus de la façade pétée. Nous reproduisons cette revendication ci-dessous:

Dans la grisaille, une façade étoilée

C’est après dix jours de manifs, prog, cantines, occupations, jeux et discussions à Grenoble dans le contexte du festival intersquat que nous avons décidé de vandaliser l’office d’un bailleur social de la ville, Pluralis. Nous considérons cet acte comme partie prenante de la dynamique intersquat.

C’est dans la nuit du 2 avril aux alentours de 3h du matin, soit la nuit qui succédait le jour marquant la fin de la trève hivernale que nous avons attaqué cette façade, boulevard du Maréchal Foch. Une trève qui ne trouve de sens que dans la guerre structurellement imposée contre les précaires. Pour notre part, nous n’observons aucune trève dans notre affrontement quotidien contre l’existant.

Pluralis n’était qu’une cible parmi des possibles. Cette attaque n’aurait la prétentieuse prétention de s’inscrire dans une réflexion stratégique globale. L’attaque n’était qu’autoréférentielle, n’avait de finalité qu’elle-même ainsi que la réalité vécue entre les assaillant-e-s. Elle ne saurait être un moyen pour atteindre un quelconque objectif politique.

C’est sur cette grande façade que nous avons décidé de témoigner de notre rejet du monde à grands coups de marteaux, de performer notre affliction sur les vitrines du bailleur social, de s’éprouver ensemble dans la négation de cette folie mortifère. Nous étions avides de nous vivre les un-e-s les autres dans l’attaque de ce monde vide, vide comme cette façade que nous avons explosée, comme la multitude de bureaux dont nous en avons fait tomber les fenêtres, comme l’office dans laquelle nous sommes rentré-e-s après avoir fait voler en éclats les vitrines qui la gardaient pour y détruire les ordinateurs et y renverser les armoires pleines de dossiers et de prospectus. Un temps sensible, politique et poétique, dans lequel l’écho des coups de marteaux qui pourfend la nuit n’a d’égal que leurs résonances dans les corps en communion. Et les corps fondent dans la nuit.

Une attaque en acte comme manifestation de notre solidarité envers les personnes perquisitionnées [1] ainsi qu’aux inculpé-e-s de l’affaire du quai de Valmy.

Sautons à la gorge du monde

Pluralis est une agence immobilière spécialisée dans le logement social, depuis la maîtrise d’ouvrage jusqu’à la gestion locative.

Une compagnie d’assurances, située 34 boulevard Foch, a connu le même sort récemment.

NdSAD:

[1] Référence aux perquisitions quasi simultanées à Limoges et Toulouse, mais aussi à Ambert, près de Clermont-Ferrand

 

Crest [ Drome]: un maison occupé ouverture d’un centre social autogéré

[reçu par mail]

 

Wesh, où est-ce qu’on va, qu’est-ce qu’on fait ?

La propriété privée…

Jeudi 29 mars, un collectif de copain.e.s a ouvert un bien privé, à savoir une villa à tendance bourgeoise appartenant à une dame ayant sa résidence principale à Paris et possédant au moins une autre maison inoccupée sur Crest (26). Ce bâtiment était vide depuis plusieurs années, scandale qui n’est pas unique en son genre vu le nombre de bâtiments vides dans la ville de Crest, dans notre vallée, et dans de nombreux autres territoires. L’idée de cette occupation est de rendre visible la multitude de bâtiments innoccupés ici et ailleurs alors que de nombreuses personnes n’arrivent pas à se loger.

C’est aussi de mettre le doigt sur la disparition massive des lieux sociaux, populaires, MJC, centres sociaux… qui ne placent pas l’argent au cœur de leur fonctionnement et qui proposent de créer du lien social, de créer du partage, de la solidarité.

Ainsi est né le Centre Social et Culturel Autogéré « Ad Vitam Deternam ».

Dès le début de l’ouverture de la maison, les personnes occupant et soutenant l’occupation se sont retrouvé·e· s face à des critiques venant de la part de certain.es habitant.es. En soi rien d’étonnant sachant que les pratiques du squat ne sont pas franchement populaires, elles osent toucher à la sacro sainte propriété privée.

Mais plus grave sont les menaces orales et écrites, incluant des menaces de mort, qui iront jusqu’à deux coups de fusil tirés depuis la rue par des inconnu·e·s aux alentours de minuit ce mardi 3 avril.

Sans compter les interpellations incessantes lancées depuis des voitures passant au ralenti. On nous a accusé de « violer une personne âgée » en parlant de la propriétaire. L’emploi de ce terme est inadmissible et nous rappelle à quel point la société minimise ce que représente un viol et les violences sexuelles en général. Ces paroles nous indignent profondément ! On nous parle de « viol », en rapport avec la violation de domicile ?

Et dans le registre des pires, voici ce qu’on a pu entendre d’un échange entre gendarmes : « cette sale bande de cons d’Arnarchistes, moi j’ai un terrain de 5000m2 je peux te dire que si il y en a un qui met les pieds dessus, c’est pas la gendarmerie que j’appelle, il va y avoir des petits trous partout et je les enterrerais comme des cochons ». Ce sont eux qui sont censés représenter l’ordre et la sécurité des habitant·e·s de la ville ?

Nous pouvons malheureusement encore constater aujourd’hui (après les rafles du Vél d’hiv) qu’il n’y a pas tant d’écart entre les idées d’extrêmes-droites et les forces de « l’ordre ».

Toutes ces réactions permettent d’éviter l’essentiel, c’est à dire la situation des personnes dans le besoin qui se sentent opprimées par la propriété, l’argent et tout ce que cela engendre, à qui on supprime peu à peu la possibilité de se rencontrer, de se former, d’échanger, de partager, de s’émanciper dans des lieux publics désintéressés de la sacro-sainte course à l’argent et au profit : n’est-ce pas cela la véritable violence de notre société capitaliste qui rend invisible toutes les misères et exclusions !

Très rapidement, notre cher média local « le Daubé », par la plume de Julien Combelles, a fait un petit papier à charge contre nous, seul article visible en libre accès sur internet, déchaînant des commentaires emplis d’une haine violente de la part entre autre de groupuscules d’extrême droite.

40000 vues en une journée, c’est plus de cinq fois la population de notre chère et tendre ville de Crest, on peut appeler ça un BUZZ. Toute cette violence valide le fait que nous avons tapé dans une grosse fourmilière.

Nous comprenons le « Daubé » qui n’a pas pu résister à l’occasion de se faire un coup de pub de folie, mais nous souhaitons tout de même le remercier de nous avoir permis de jauger l’ampleur des dégâts.

L’ordre dominant et les médias à sa solde n’accepteront jamais la critique que nous portons contre cette société mortifère, qui tend à tout ramener à la réussite de l’individu. A l’opposé, nous affirmons que la seule façon d’exister concrètement, c’est de créer des solidarités nécessaires à la reprise en main de nos vies plutôt que de survivre dans les marges.Nous voulons vivre et ne plus nous cacher pour survivre.

Nous prenons peu à peu l’ampleur de la situation et nous sommes de plus en plus determiné·é·s.

Bisou, le printemps va fleurir !

NB : Si illes reagissent si violemment, c’est qu’illes ont peur.

Télécharger le texte au format PDF.


Texte de présentation

Jeudi 29 mars, un groupe d’habitant.e.s du Crestois a pris possession de la maison située rue des frères Gamon, avec la volonté d’y créer un Centre Social Culturel Autogéré, baptisé « Ad Vitam Deternam ». Cette maison était inoccupée depuis plusieurs années.

Un CSCA, c’est quoi ?

Un Centre Social Culturel Autogéré est un lieu qui répond aux urgences sociales et à l’importance culturelle que nos institutions ignorent. C’est un lieu de rencontres, d’entraide, d’échanges, de vie entre les habitant·e·s d’une ville, d’un quartier. C’est un lieu ouvert à toutes et tous et gratuit. Sa gestion se fera grâce à la participation de chacun·e se sentant libre de partager, de s’impliquer.

Dans ce Centre Social Culturel Autogéré, qu’est-ce ce qu’il s’y passe ?

D’un simple café à la participation à des activités variées, le CSCA accueille toutes vos propositions d’ateliers (tricot, pratiques artistiques et culturelles, pratiques sportives, jardinage, réparations en tout genre, autoformation, tournois de pétanque, coinche, infokiosque, projections,lectures, soirées de soutien,atelier vélo…), mais aussi des temps d’accompagnement juridique et administratif ou des points d’écoute pour femmes violentées…

L’Ad Vitam Deternam ouvre aussi ses chambres aux personnes qui en auraient besoin en cas d’urgence.

Ce lieu pourra être un point de rencontre du voisinage où nous mutualiserons nos compétences, nos besoins et toute forme de services quotidiens (courses, coups de main en tout genre, déménagement, bricolage…).

Pourquoi ici ?

Dans la Drôme, car nous constatons l’augmentation du nombre des résidences secondaires inoccupées et la hausse des loyers.Ce contexte rend d’autant plus difficile l’accès au logement pour les habitant·e·s de la région.

À Crest car nous sommes impacté·e·s par une même et seule politique sociale et culturelle depuis maintenant 25 ans, qui ne résout toujours rien ou trop peu.

Dans cette maison inoccupée depuis plusieurs années, car nous considérons que le confort n’appartient pas seulement à celles et ceux qui peuvent se le payer. Et qu’une occupation ne devrait pas être tolérée uniquement lorsqu’il s’agit de vieilles usines délabrées. Dans une des nombreuses maisons vides depuis des années, car une occupation entretient et valorise plus qu’elle ne dégrade. Il ne s ’agit pas de l’appropriation d’un lieu par quelques un.e.s, ni de la privatisation d’un lieu par un petit groupe. Au contraire, l’enjeu est d’ouvrir cette maison au plus grand nombre.

L’illégalité ?

L’illégalité n’est pas une finalité mais seulement un moyen de répondre à des besoins fondamentaux auxquels l’État ne répond pas.

Que dit la loi ? L’occupation d’un bâtiment vide dans le but d’héberger une ou plusieurs personnes est encadré par le droit français. Il est néanmoins impossible de réquisitionner le domicile principal d’une personne car cela relève de la violation de domicile.

Par cette occupation, nous avons voulu questionner la légitimité de laisser des bâtiments à l’abandon, la légitimité d’occuper des logements vides quand ceux-ci peuvent servir et accueillir, la légitimité d’agir quand des urgences sociales sont criantes.

Effectivement, l’illégalité ouvre la discussion, bouleverse les points de vue, crée des tensions, suscite des réactions, des émotions. D’ailleurs, n’est-ce pas ce débat qui nous anime toutes et tous dans le quartier depuis l’ouverture du Centre Social Culturel Autogéré ?

Et rappelons que le squat n’est pas synonyme de dégradation.

Nos espoirs

Nous espérons que vous avez pu trouver dans ce texte les éléments nécessaires à la compréhension de notre démarche.

Nous espérons vous voir et partager ne serait-ce qu’une discussion, un café.

Nous espérons faire de ce lieu un espace de rencontres.

Nous espérons par cette dynamique permettre à quiconque de s’intéresser, participer, proposer librement ; tout en luttant contre les discriminations et les dominations.

Nous espérons que ce lieu ne soit pas vu comme un affront à vos valeurs et à la tranquillité de ce quartier, mais comme une opportunité de renforcer ensemble notre pouvoir d’agir.

Enfin, nous espérons trouver le terrain d’entente qui permettra la concrétisation de ces espoirs.

Télécharger le texte au format PDF.

Prison de valence: la cocote minute est visée de plus en plus

 A chaque jour le couvercle de la cocote minute est visé de plus en plus

Dauphiné libéré  05/04/2018

Agression dans la prison de Valence : une enquête ouverte

Mardi après-midi, deux surveillantes du centre pénitentiaire de Valence ont été agressées par un détenu du quartier maison centrale, âgé de 26 ans, qui était muni d’une « arme artisanale avec une lame », avait indiqué, dans la soirée, le syndicat Ufap-Unsa Justice (notre édition d’hier).

Avant de préciser : « Très choquées, les deux surveillantes ont été transportées au centre hospitalier de Valence ».

Hier, une enquête a été ouverte, confiée à la Sûreté départementale. Les deux surveillantes, qui se sont vu prescrire trois et six jours d’ITT, ont déposé plainte.

Il aurait cassé son dentier pour confectionner l’arme

D’après les premières investigations, pour confectionner l’arme artisanale, le détenu aurait cassé son dentier afin de récupérer un morceau métallique. Il l’aurait, par la suite, accroché à un briquet.


opération de police dans les parloirs

Quatre personnes  étaient en possession  de résine canabis( 60 gr saisi sur l’ensemble) des procédures sont en cours.

[zad-chambarans] projection le 11 avril

[reçu par mail]

Bonjour à tout.es!

ça y est, c’est le printemps! Comme c’est aussi la fin de la trêve
hivernale, les menaces d’expulsion sont de retour à
Notre-Dame-des-Landes.
De notre côté, pour l’instant pas d’alerte. On a très envie de continuer
à faire vivre la forêt que nous occupons, alors les événements organisés
vont suivre leur cours!
Donc, en plus du démarrage des trois semaines d’infotour ce dimanche 8
avril, nous vous invitons le mercredi 11 avril au soir pour une
projection. Le film s’appelle Bé Jam Bé et traite de la réaction d’un
peuple de l’île de Bornéo face à la déforestation. Plus d’infos sur
notre site internet zadroybon.wordpress.com. Il y aura des pizzas faites
sur place, et le film commencera à 21h.

Au plaisir de vous y voir!
Les bois ronds de Roybon