CIRA infos

bulletin mars 2018

Le CIRA a été fondé à Marseille en 1965 par une poignée de militants anarchistes parmi lesquels se trouvait René Bianco (1941-2005).

À l’origine, il s’agissait d’un dépôt-annexe du CIRA de Lausanne, fondé lui en 1957. Puis le CIRA de Marseille est devenu autonome.

Depuis sa création, le CIRA a connu plusieurs adresses. Il a été hébergé longtemps dans un sous-sol humide où les documents risquaient de s’abîmer. Grâce à Émile Temime (1926-2008), il a pu occuper un très vaste local rue des Convalescents mais en a été expulsé en 1989. En 1991, il a pu se réinstaller dans un nouveau local rue Saint-Dominique. Il s’agissait de l’ancien siège d’une Église arménienne qu’il a fallu remettre en état. Il est resté là jusqu’en décembre 2011 date à laquelle la ville de Marseille a mis fin à son bail. Grâce à la constitution d’une cagnotte depuis une dizaine d’années, à la vente de cuvées de vin et à un appel à la solidarité, un local a enfin pu être acheté et aménagé rue Consolat. Depuis janvier 2012, c’est là que se trouve le CIRA.

Le CIRA fait partie de la Fédération internationale des centres d’étude et de documentation libertaires (FICEDL) qui s’est réunie pour la dernière fois à Bologne (Italie) en 2016. Il est indépendant de toute organisation politique ou syndicale. Cela ne l’empêche pas de participer à certaines actions de solidarité.

Le principal but du CIRA est de collecter, de classer et d’archiver tout ce qui a un rapport avec l’anarchisme. Le fonds se compose d’environ 6350 livres (5600 en français, 450 en castillan, 200 en italien, 100 en anglais) et plusieurs milliers de brochures. Ces documents ont été écrits par des anarchistes, publiés par des anarchistes ou portent d’une manière ou d’une autre sur le mouvement ou les idées anarchistes. On trouvera donc aussi bien des livres favorables que défavorables aux idées anarchistes. De même, sont conservés des écrits et des biographies de personnes qui n’ont été anarchistes qu’une partie de leur vie seulement. Le CIRA possède également des archives personnelles de militants, des affiches, des tracts, des films, des documents iconographiques (cartes postales, photos…), des documents numériques, des travaux universitaires, des dossiers biographiques…

De nombreux périodiques sont envoyés par ceux qui les éditent. Le CIRA possède un répertoire recensant 3212 publications anarchistes parues en langue française entre 1850 et 1993.

Les documents sont écrits dans une vingtaine de langues. Les plus représentées sont le français, le castillan, l’italien et l’anglais.

La bibliothèque de prêt est alimentée par les dons et les services de presse d’éditeurs (plusieurs centaines de titres chaque année). L’informatisation du catalogue de livres a commencé en l’an 2000 et se poursuit. Ce catalogue peut être consulté sur le site Internet. Un catalogue sur fiches des livres est consultable sur place.

L’ensemble du fonds peut être consulté par toute personne intéressée : militant, étudiant, chercheur, écrivain, universitaire, journaliste ou simple curieux. Il est répondu par courrier aux demandes de renseignements lorsque les recherches ne sont pas trop longues.

Un bulletin est publié (44 numéros à ce jour). Des sujets très variés y ont été abordés. Les premiers bulletins faisaient un état des collections. Puis ont été édités des bulletins thématiques. Ils étaient d’abord consacrés à la région marseillaise : le Congrès de Marseille en 1879, la section de l’Internationale, Louise Michel en Provence. Puis fut abordée la Seconde Guerre mondiale vue par les anarchistes français et espagnols. Des biographies de militants sont également parues. Un bulletin a été consacré à l’anarchisme en Argentine. Ces bulletins sont complétés par une liste des travaux en cours, une bibliographie anarchiste annuelle (depuis 1990) et par une Feuille d’infos mensuelle (depuis 1999). Éditeur, le CIRA a publié deux livres en collaboration avec d’autres associations (Han Ryner et André Arru) et onze calendriers (depuis 2008)

Le CIRA organise régulièrement des causeries, des débats, des tables rondes, des cycles de discussion, des expositions, des rencontres avec des auteurs et des éditeurs. En 2017, les sujets suivants ont été abordés : le cambrioleur Marius Jacob, l’avenir de l’Homme, l’anarchiste allemand Gustav Landauer, la revue Nunatak, l’œuvre poétique et théâtrale de Marie-Claire Calmus, le Kurdistan, le siège de Paris (1870-1871), une grève de femmes à Lyon, Brassens et les « enfants » d’Italiens. Le CIRA collabore à des colloques (L’anarchisme, Barcelone, 1993, La culture libertaire, Grenoble, 1996, La littérature prolétarienne, Saint-Nazaire, 2002, Le mouvement ouvrier en Provence pendant la Première Guerre mondiale, Marseille, 2014) et en organise (L’extrême-droite à Marseille, 1987, Han Ryner, 2002, Alexandre Marius Jacob, 2005). Il prête des documents pour des expositions.

En 2003, 2010 et 2015, le CIRA a organisé la Foire aux livres anarchistes de Marseille (FLAM) avec des stands d’éditeurs, des débats et des spectacles. Il participe à divers salons du livre, anarchistes ou non, présentant la production des éditeurs libertaires.

Quand il a perdu son local en 1989, le CIRA a déposé une partie de son fonds (1750 périodiques, 2000 affiches…) aux  Archives départementales des Bouches-du-Rhône à Marseille. Ces documents ont été classés et peuvent y être consultés tous les jours d’ouverture.

Le CIRA compte plus de 200 membres, originaires de toutes les régions de France et d’autres pays. Certains, bien qu’éloignés de Marseille, participent très activement au CIRA (correspondances, recherches). Depuis 1987, il est constitué en association loi de 1901. La gestion du Centre est faite de manière collective et militante par un conseil d’administration élu en assemblée générale. Le Centre vit essentiellement des cotisations de ses membres.

Renseignements pratiques

Le CIRA se trouve au 50 rue Consolat à Marseille (13001), à quelques minutes à pied de la gare Saint-Charles et de la Canebière.

Des permanences sont assurées les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 15 heures à 18 heures 30. En dehors de ces horaires, il est possible de prendre rendez-vous.

On peut téléphoner au 09 50 51 10 89 les jours de permanences et laisser un message les autres jours.

On peut envoyer un courriel à cira.marseille@gmail.com

Le CIRA présente ses activités, ses publications et sa bibliothèque sur Internet à l’adresse suivante : cira.marseille.free.fr

La cotisation minimale est de 30 euros par an. La cotisation souhaitée est de 90 euros par an. Les adhérent-e-s peuvent emprunter les livres de la bibliothèque. La consultation sur place est libre.

Le CIRA a été fondé à Marseille en 1965 par une poignée de militants anarchistes parmi lesquels se trouvait René Bianco (1941-2005).

À l’origine, il s’agissait d’un dépôt-annexe du CIRA de Lausanne, fondé lui en 1957. Puis le CIRA de Marseille est devenu autonome.

Depuis sa création, le CIRA a connu plusieurs adresses. Il a été hébergé longtemps dans un sous-sol humide où les documents risquaient de s’abîmer. Grâce à Émile Temime (1926-2008), il a pu occuper un très vaste local rue des Convalescents mais en a été expulsé en 1989. En 1991, il a pu se réinstaller dans un nouveau local rue Saint-Dominique. Il s’agissait de l’ancien siège d’une Église arménienne qu’il a fallu remettre en état. Il est resté là jusqu’en décembre 2011 date à laquelle la ville de Marseille a mis fin à son bail. Grâce à la constitution d’une cagnotte depuis une dizaine d’années, à la vente de cuvées de vin et à un appel à la solidarité, un local a enfin pu être acheté et aménagé rue Consolat. Depuis janvier 2012, c’est là que se trouve le CIRA.

Le CIRA fait partie de la Fédération internationale des centres d’étude et de documentation libertaires (FICEDL) qui s’est réunie pour la dernière fois à Bologne (Italie) en 2016. Il est indépendant de toute organisation politique ou syndicale. Cela ne l’empêche pas de participer à certaines actions de solidarité.

Le principal but du CIRA est de collecter, de classer et d’archiver tout ce qui a un rapport avec l’anarchisme. Le fonds se compose d’environ 6350 livres (5600 en français, 450 en castillan, 200 en italien, 100 en anglais) et plusieurs milliers de brochures. Ces documents ont été écrits par des anarchistes, publiés par des anarchistes ou portent d’une manière ou d’une autre sur le mouvement ou les idées anarchistes. On trouvera donc aussi bien des livres favorables que défavorables aux idées anarchistes. De même, sont conservés des écrits et des biographies de personnes qui n’ont été anarchistes qu’une partie de leur vie seulement. Le CIRA possède également des archives personnelles de militants, des affiches, des tracts, des films, des documents iconographiques (cartes postales, photos…), des documents numériques, des travaux universitaires, des dossiers biographiques…

De nombreux périodiques sont envoyés par ceux qui les éditent. Le CIRA possède un répertoire recensant 3212 publications anarchistes parues en langue française entre 1850 et 1993.

Les documents sont écrits dans une vingtaine de langues. Les plus représentées sont le français, le castillan, l’italien et l’anglais.

La bibliothèque de prêt est alimentée par les dons et les services de presse d’éditeurs (plusieurs centaines de titres chaque année). L’informatisation du catalogue de livres a commencé en l’an 2000 et se poursuit. Ce catalogue peut être consulté sur le site Internet. Un catalogue sur fiches des livres est consultable sur place.

L’ensemble du fonds peut être consulté par toute personne intéressée : militant, étudiant, chercheur, écrivain, universitaire, journaliste ou simple curieux. Il est répondu par courrier aux demandes de renseignements lorsque les recherches ne sont pas trop longues.

Un bulletin est publié (44 numéros à ce jour). Des sujets très variés y ont été abordés. Les premiers bulletins faisaient un état des collections. Puis ont été édités des bulletins thématiques. Ils étaient d’abord consacrés à la région marseillaise : le Congrès de Marseille en 1879, la section de l’Internationale, Louise Michel en Provence. Puis fut abordée la Seconde Guerre mondiale vue par les anarchistes français et espagnols. Des biographies de militants sont également parues. Un bulletin a été consacré à l’anarchisme en Argentine. Ces bulletins sont complétés par une liste des travaux en cours, une bibliographie anarchiste annuelle (depuis 1990) et par une Feuille d’infos mensuelle (depuis 1999). Éditeur, le CIRA a publié deux livres en collaboration avec d’autres associations (Han Ryner et André Arru) et onze calendriers (depuis 2008)

Le CIRA organise régulièrement des causeries, des débats, des tables rondes, des cycles de discussion, des expositions, des rencontres avec des auteurs et des éditeurs. En 2017, les sujets suivants ont été abordés : le cambrioleur Marius Jacob, l’avenir de l’Homme, l’anarchiste allemand Gustav Landauer, la revue Nunatak, l’œuvre poétique et théâtrale de Marie-Claire Calmus, le Kurdistan, le siège de Paris (1870-1871), une grève de femmes à Lyon, Brassens et les « enfants » d’Italiens. Le CIRA collabore à des colloques (L’anarchisme, Barcelone, 1993, La culture libertaire, Grenoble, 1996, La littérature prolétarienne, Saint-Nazaire, 2002, Le mouvement ouvrier en Provence pendant la Première Guerre mondiale, Marseille, 2014) et en organise (L’extrême-droite à Marseille, 1987, Han Ryner, 2002, Alexandre Marius Jacob, 2005). Il prête des documents pour des expositions.

En 2003, 2010 et 2015, le CIRA a organisé la Foire aux livres anarchistes de Marseille (FLAM) avec des stands d’éditeurs, des débats et des spectacles. Il participe à divers salons du livre, anarchistes ou non, présentant la production des éditeurs libertaires.

Quand il a perdu son local en 1989, le CIRA a déposé une partie de son fonds (1750 périodiques, 2000 affiches…) aux  Archives départementales des Bouches-du-Rhône à Marseille. Ces documents ont été classés et peuvent y être consultés tous les jours d’ouverture.

Le CIRA compte plus de 200 membres, originaires de toutes les régions de France et d’autres pays. Certains, bien qu’éloignés de Marseille, participent très activement au CIRA (correspondances, recherches). Depuis 1987, il est constitué en association loi de 1901. La gestion du Centre est faite de manière collective et militante par un conseil d’administration élu en assemblée générale. Le Centre vit essentiellement des cotisations de ses membres.

Renseignements pratiques

Le CIRA se trouve au 50 rue Consolat à Marseille (13001), à quelques minutes à pied de la gare Saint-Charles et de la Canebière.

Des permanences sont assurées les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 15 heures à 18 heures 30. En dehors de ces horaires, il est possible de prendre rendez-vous.

On peut téléphoner au 09 50 51 10 89 les jours de permanences et laisser un message les autres jours.

On peut envoyer un courriel à cira.marseille@gmail.com

Le CIRA présente ses activités, ses publications et sa bibliothèque sur Internet à l’adresse suivante : cira.marseille.free.fr

La cotisation minimale est de 30 euros par an. La cotisation souhaitée est de 90 euros par an. Les adhérent-e-s peuvent emprunter les livres de la bibliothèque. La consultation sur place est libre.

Le CIRA a été fondé à Marseille en 1965 par une poignée de militants anarchistes parmi lesquels se trouvait René Bianco (1941-2005).

À l’origine, il s’agissait d’un dépôt-annexe du CIRA de Lausanne, fondé lui en 1957. Puis le CIRA de Marseille est devenu autonome.

Depuis sa création, le CIRA a connu plusieurs adresses. Il a été hébergé longtemps dans un sous-sol humide où les documents risquaient de s’abîmer. Grâce à Émile Temime (1926-2008), il a pu occuper un très vaste local rue des Convalescents mais en a été expulsé en 1989. En 1991, il a pu se réinstaller dans un nouveau local rue Saint-Dominique. Il s’agissait de l’ancien siège d’une Église arménienne qu’il a fallu remettre en état. Il est resté là jusqu’en décembre 2011 date à laquelle la ville de Marseille a mis fin à son bail. Grâce à la constitution d’une cagnotte depuis une dizaine d’années, à la vente de cuvées de vin et à un appel à la solidarité, un local a enfin pu être acheté et aménagé rue Consolat. Depuis janvier 2012, c’est là que se trouve le CIRA.

Le CIRA fait partie de la Fédération internationale des centres d’étude et de documentation libertaires (FICEDL) qui s’est réunie pour la dernière fois à Bologne (Italie) en 2016. Il est indépendant de toute organisation politique ou syndicale. Cela ne l’empêche pas de participer à certaines actions de solidarité.

Le principal but du CIRA est de collecter, de classer et d’archiver tout ce qui a un rapport avec l’anarchisme. Le fonds se compose d’environ 6350 livres (5600 en français, 450 en castillan, 200 en italien, 100 en anglais) et plusieurs milliers de brochures. Ces documents ont été écrits par des anarchistes, publiés par des anarchistes ou portent d’une manière ou d’une autre sur le mouvement ou les idées anarchistes. On trouvera donc aussi bien des livres favorables que défavorables aux idées anarchistes. De même, sont conservés des écrits et des biographies de personnes qui n’ont été anarchistes qu’une partie de leur vie seulement. Le CIRA possède également des archives personnelles de militants, des affiches, des tracts, des films, des documents iconographiques (cartes postales, photos…), des documents numériques, des travaux universitaires, des dossiers biographiques…

De nombreux périodiques sont envoyés par ceux qui les éditent. Le CIRA possède un répertoire recensant 3212 publications anarchistes parues en langue française entre 1850 et 1993.

Les documents sont écrits dans une vingtaine de langues. Les plus représentées sont le français, le castillan, l’italien et l’anglais.

La bibliothèque de prêt est alimentée par les dons et les services de presse d’éditeurs (plusieurs centaines de titres chaque année). L’informatisation du catalogue de livres a commencé en l’an 2000 et se poursuit. Ce catalogue peut être consulté sur le site Internet. Un catalogue sur fiches des livres est consultable sur place.

L’ensemble du fonds peut être consulté par toute personne intéressée : militant, étudiant, chercheur, écrivain, universitaire, journaliste ou simple curieux. Il est répondu par courrier aux demandes de renseignements lorsque les recherches ne sont pas trop longues.

Un bulletin est publié (44 numéros à ce jour). Des sujets très variés y ont été abordés. Les premiers bulletins faisaient un état des collections. Puis ont été édités des bulletins thématiques. Ils étaient d’abord consacrés à la région marseillaise : le Congrès de Marseille en 1879, la section de l’Internationale, Louise Michel en Provence. Puis fut abordée la Seconde Guerre mondiale vue par les anarchistes français et espagnols. Des biographies de militants sont également parues. Un bulletin a été consacré à l’anarchisme en Argentine. Ces bulletins sont complétés par une liste des travaux en cours, une bibliographie anarchiste annuelle (depuis 1990) et par une Feuille d’infos mensuelle (depuis 1999). Éditeur, le CIRA a publié deux livres en collaboration avec d’autres associations (Han Ryner et André Arru) et onze calendriers (depuis 2008)

Le CIRA organise régulièrement des causeries, des débats, des tables rondes, des cycles de discussion, des expositions, des rencontres avec des auteurs et des éditeurs. En 2017, les sujets suivants ont été abordés : le cambrioleur Marius Jacob, l’avenir de l’Homme, l’anarchiste allemand Gustav Landauer, la revue Nunatak, l’œuvre poétique et théâtrale de Marie-Claire Calmus, le Kurdistan, le siège de Paris (1870-1871), une grève de femmes à Lyon, Brassens et les « enfants » d’Italiens. Le CIRA collabore à des colloques (L’anarchisme, Barcelone, 1993, La culture libertaire, Grenoble, 1996, La littérature prolétarienne, Saint-Nazaire, 2002, Le mouvement ouvrier en Provence pendant la Première Guerre mondiale, Marseille, 2014) et en organise (L’extrême-droite à Marseille, 1987, Han Ryner, 2002, Alexandre Marius Jacob, 2005). Il prête des documents pour des expositions.

En 2003, 2010 et 2015, le CIRA a organisé la Foire aux livres anarchistes de Marseille (FLAM) avec des stands d’éditeurs, des débats et des spectacles. Il participe à divers salons du livre, anarchistes ou non, présentant la production des éditeurs libertaires.

Quand il a perdu son local en 1989, le CIRA a déposé une partie de son fonds (1750 périodiques, 2000 affiches…) aux  Archives départementales des Bouches-du-Rhône à Marseille. Ces documents ont été classés et peuvent y être consultés tous les jours d’ouverture.

Le CIRA compte plus de 200 membres, originaires de toutes les régions de France et d’autres pays. Certains, bien qu’éloignés de Marseille, participent très activement au CIRA (correspondances, recherches). Depuis 1987, il est constitué en association loi de 1901. La gestion du Centre est faite de manière collective et militante par un conseil d’administration élu en assemblée générale. Le Centre vit essentiellement des cotisations de ses membres.

Renseignements pratiques

Le CIRA se trouve au 50 rue Consolat à Marseille (13001), à quelques minutes à pied de la gare Saint-Charles et de la Canebière.

Des permanences sont assurées les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 15 heures à 18 heures 30. En dehors de ces horaires, il est possible de prendre rendez-vous.

On peut téléphoner au 09 50 51 10 89 les jours de permanences et laisser un message les autres jours.

On peut envoyer un courriel à cira.marseille@gmail.com

Le CIRA présente ses activités, ses publications et sa bibliothèque sur Internet à l’adresse suivante : cira.marseille.free.fr

La cotisation minimale est de 30 euros par an. La cotisation souhaitée est de 90 euros par an. Les adhérent-e-s peuvent emprunter les livres de la bibliothèque. La consultation sur place est libre.

Le CIRA a été fondé à Marseille en 1965 par une poignée de militants anarchistes parmi lesquels se trouvait René Bianco (1941-2005).

À l’origine, il s’agissait d’un dépôt-annexe du CIRA de Lausanne, fondé lui en 1957. Puis le CIRA de Marseille est devenu autonome.

Depuis sa création, le CIRA a connu plusieurs adresses. Il a été hébergé longtemps dans un sous-sol humide où les documents risquaient de s’abîmer. Grâce à Émile Temime (1926-2008), il a pu occuper un très vaste local rue des Convalescents mais en a été expulsé en 1989. En 1991, il a pu se réinstaller dans un nouveau local rue Saint-Dominique. Il s’agissait de l’ancien siège d’une Église arménienne qu’il a fallu remettre en état. Il est resté là jusqu’en décembre 2011 date à laquelle la ville de Marseille a mis fin à son bail. Grâce à la constitution d’une cagnotte depuis une dizaine d’années, à la vente de cuvées de vin et à un appel à la solidarité, un local a enfin pu être acheté et aménagé rue Consolat. Depuis janvier 2012, c’est là que se trouve le CIRA.

Le CIRA fait partie de la Fédération internationale des centres d’étude et de documentation libertaires (FICEDL) qui s’est réunie pour la dernière fois à Bologne (Italie) en 2016. Il est indépendant de toute organisation politique ou syndicale. Cela ne l’empêche pas de participer à certaines actions de solidarité.

Le principal but du CIRA est de collecter, de classer et d’archiver tout ce qui a un rapport avec l’anarchisme. Le fonds se compose d’environ 6350 livres (5600 en français, 450 en castillan, 200 en italien, 100 en anglais) et plusieurs milliers de brochures. Ces documents ont été écrits par des anarchistes, publiés par des anarchistes ou portent d’une manière ou d’une autre sur le mouvement ou les idées anarchistes. On trouvera donc aussi bien des livres favorables que défavorables aux idées anarchistes. De même, sont conservés des écrits et des biographies de personnes qui n’ont été anarchistes qu’une partie de leur vie seulement. Le CIRA possède également des archives personnelles de militants, des affiches, des tracts, des films, des documents iconographiques (cartes postales, photos…), des documents numériques, des travaux universitaires, des dossiers biographiques…

De nombreux périodiques sont envoyés par ceux qui les éditent. Le CIRA possède un répertoire recensant 3212 publications anarchistes parues en langue française entre 1850 et 1993.

Les documents sont écrits dans une vingtaine de langues. Les plus représentées sont le français, le castillan, l’italien et l’anglais.

La bibliothèque de prêt est alimentée par les dons et les services de presse d’éditeurs (plusieurs centaines de titres chaque année). L’informatisation du catalogue de livres a commencé en l’an 2000 et se poursuit. Ce catalogue peut être consulté sur le site Internet. Un catalogue sur fiches des livres est consultable sur place.

L’ensemble du fonds peut être consulté par toute personne intéressée : militant, étudiant, chercheur, écrivain, universitaire, journaliste ou simple curieux. Il est répondu par courrier aux demandes de renseignements lorsque les recherches ne sont pas trop longues.

Un bulletin est publié (44 numéros à ce jour). Des sujets très variés y ont été abordés. Les premiers bulletins faisaient un état des collections. Puis ont été édités des bulletins thématiques. Ils étaient d’abord consacrés à la région marseillaise : le Congrès de Marseille en 1879, la section de l’Internationale, Louise Michel en Provence. Puis fut abordée la Seconde Guerre mondiale vue par les anarchistes français et espagnols. Des biographies de militants sont également parues. Un bulletin a été consacré à l’anarchisme en Argentine. Ces bulletins sont complétés par une liste des travaux en cours, une bibliographie anarchiste annuelle (depuis 1990) et par une Feuille d’infos mensuelle (depuis 1999). Éditeur, le CIRA a publié deux livres en collaboration avec d’autres associations (Han Ryner et André Arru) et onze calendriers (depuis 2008)

Le CIRA organise régulièrement des causeries, des débats, des tables rondes, des cycles de discussion, des expositions, des rencontres avec des auteurs et des éditeurs. En 2017, les sujets suivants ont été abordés : le cambrioleur Marius Jacob, l’avenir de l’Homme, l’anarchiste allemand Gustav Landauer, la revue Nunatak, l’œuvre poétique et théâtrale de Marie-Claire Calmus, le Kurdistan, le siège de Paris (1870-1871), une grève de femmes à Lyon, Brassens et les « enfants » d’Italiens. Le CIRA collabore à des colloques (L’anarchisme, Barcelone, 1993, La culture libertaire, Grenoble, 1996, La littérature prolétarienne, Saint-Nazaire, 2002, Le mouvement ouvrier en Provence pendant la Première Guerre mondiale, Marseille, 2014) et en organise (L’extrême-droite à Marseille, 1987, Han Ryner, 2002, Alexandre Marius Jacob, 2005). Il prête des documents pour des expositions.

En 2003, 2010 et 2015, le CIRA a organisé la Foire aux livres anarchistes de Marseille (FLAM) avec des stands d’éditeurs, des débats et des spectacles. Il participe à divers salons du livre, anarchistes ou non, présentant la production des éditeurs libertaires.

Quand il a perdu son local en 1989, le CIRA a déposé une partie de son fonds (1750 périodiques, 2000 affiches…) aux  Archives départementales des Bouches-du-Rhône à Marseille. Ces documents ont été classés et peuvent y être consultés tous les jours d’ouverture.

Le CIRA compte plus de 200 membres, originaires de toutes les régions de France et d’autres pays. Certains, bien qu’éloignés de Marseille, participent très activement au CIRA (correspondances, recherches). Depuis 1987, il est constitué en association loi de 1901. La gestion du Centre est faite de manière collective et militante par un conseil d’administration élu en assemblée générale. Le Centre vit essentiellement des cotisations de ses membres.

Renseignements pratiques

Le CIRA se trouve au 50 rue Consolat à Marseille (13001), à quelques minutes à pied de la gare Saint-Charles et de la Canebière.

Des permanences sont assurées les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 15 heures à 18 heures 30. En dehors de ces horaires, il est possible de prendre rendez-vous.

On peut téléphoner au 09 50 51 10 89 les jours de permanences et laisser un message les autres jours.

On peut envoyer un courriel à cira.marseille@gmail.com

Le CIRA présente ses activités, ses publications et sa bibliothèque sur Internet à l’adresse suivante : cira.marseille.free.fr

La cotisation minimale est de 30 euros par an. La cotisation souhaitée est de 90 euros par an. Les adhérent-e-s peuvent emprunter les livres de la bibliothèque. La consultation sur place est libre.