[reçu par mail]
Salut à vous,
voila le boulot réalisé Jeudi 3 Mai avec les collègues grévistes de mon
bahut.
A faire circuler bien sur,
A+
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voila le boulot réalisé Jeudi 3 Mai avec les collègues grévistes de mon
bahut.
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defend soidaritysmash the borders
La solidarité ne s’arrête pas – assemblée 8 MAI RADIO BLACKOUT
Eleonora, Théo et Bastien sont hors de la prison de Marseille depuis jeudi soir. Les nouvelles de leur libération nous ont bien évidemment remplis de joie, mais elles ne sont pas du tout libres. Ils ont l’obligation de rester sur le sol français, de signer tous les jours, d’être toujours disponibles aux forces de police, dans une sorte de » Surveillance spéciale » qui l’empêche de délivrer des » déclarations politiques » et de se connecter en ligne. Ils sont encore touchés par la répression liée à l’accusation absurde du « délit de solidarité », pour cette grande journée du 22 avril qui a vu des centaines de personnes de nationalités différentes marcher ensemble, en craquons la frontière franco-Italienne et en s’opposant à la militarisation croissante du Frontière.
La première audience du procès à trois aura lieu le 31 mai. L’accusation est toujours la même : aide à l’immigration clandestine en bande organisée, délit qui les compare, juridiquement, à des passeurs qui profitent sur les vies des / des migrants. C’est un processus explicitement politique, à un moment où la France est en train d’adopter une loi qui attaque de plus en plus les » Sans-papiers » et qui veut criminaliser les passages » clandestins » de la frontière. C’est une attaque directe contre les formes de solidarité, d’organisation collective et de lutte qui se sont créées dans le val de Suse et dans le briançonnais ces derniers mois.
Dans le même temps, la situation à la frontière ne s’est pas améliorée : la neige est en train de fondre, mais c’est encore un gros obstacle au passage libre et sûr. Les militaires et la gendarmerie continuent dans leur travail de sélection et de refoulement ; les néofascistes et racistes de génération identitaire se prennent de plus en plus d’espace, entre rondes, singeries médiatiques avec caméra à la main et signalements infâmes à la police pour empêcher les migrants de passer, se vantant ainsi De défendre les « sacrés » Frontières.
Organisons-nous contre la répression, les frontières et les fascistes. Relançons la solidarité !
Assemblée mardi 8 mai 18.00 h à radio blackout pour s’organiser sur les prochaines dates et construire ensemble un deux jours à la frontière.
A suivre, dîner benefit pour eleonora, Théo et Bastien à la crèche occupée de via Alexandria.
Solidarité sans frontières, tous libres, toutes libres !
Plusieurs dizaines de sans-papiers du centre d’Ellwangen sont parvenus à enrayer la machine à expulser.
Dans la nuit du 29 au lundi 30 avril, au centre pour réfugiés d’Ellwangen, dans le Baden-Württemberg, entre 150 à 200 personnes ont empêché l’expulsion d’un Togolais de 23 ans.
Mercredi 2 mai, à l’aube, une opération policière de grande envergure a eu lieu : des centaines de flics ont déboulé dans le centre pour le fouiller de fond en comble et rechercher indices et preuves dans le but d’inculper certaines personnes pour ces perturbations du fonctionnement de la machine à expulser. Les autorités pensent également qu’un groupe important de personnes du centre s’était organisé pour empêcher « systématiquement » toute mesure d’expulsion des autorités.
27 sans-papiers qui se sont probablement impliqués dans cette révolte auraient été identifiés par les services du centre. A la suite de ce coup de force des autorités locales, on apprend que 15 d’entre eux, considérés comme « meneurs des désordres », ont été transférés dans d’autres centres d’hébergement du pays.
Solidarité avec les sans-papiers en lutte contre la machine à expulser et à enfermer, à Ellwangen comme partout !
[Reformulé de la presse via Aus dem Herzen der Festung]
coordination-anti-nucléaire-sudest
quelques heures des célébrations du 8 mai 1945 marquant la fin de la seconde guerre mondiale et la capitulation de l’Allemagne nazie, la ministre macroniste des armées annonce la construction d’un cinquième sous-marin nucléaire d’attaque. L’alignement de la France sur le bellicisme états-unien et les exigences des « va-t-en guerre » galonnés tricolore et du Commissariat à l’Energie Atomique sont une menace pour les peuples et la planète.
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La sinistre des Armées Florence Parly* a annoncé – quatre jours avant les commémorations du 8 mai 1945 marquant la fin de la seconde guerre mondiale, la victoire des alliées et la capitulation de l’Allemagne nazie – le lancement de la construction d’un cinquième sous-marin nucléaire d’attaque français.
La commande en est faite auprès du groupe industriel militaire « Naval Group » à Cherbourg, le nouveau nom héritier des arsenaux français et de la Direction des constructions et armes navales (DCAN), devenue la Direction des constructions navales (DCN) en 1991 puis DCNS en 2007 et Naval Group depuis 2017 intervenant également dans le nucléaire dit « civil ».
Si « Naval Group » est une société de droit privé, pour satisfaire aux exigences de la Commission Européenne et de la mondialisation capitaliste, elle est toutefois détenue à hauteur de 62,49 % par l’État français et de 35 % par Thales. Thales elle-même créé en 1998 par la réunion des activités militaires de Alcatel (fusionnée depuis, en 2006, avec l’états-unienne Lucent Technologies), de Dassault Électronique (du sénateur LR Serge Dassault) et de Thomson CSF (exploitant en France les brevets de la société états-unienne Thomson-Houston Electric) et détenu par l’État français à hauteur de 26,4 %, Dassault Aviation 25,3 % et dont 48,3 % sont livrés à la spéculation boursière.
La destruction et la mort comme conception des relations internationales
Quatre sous-marins nucléaire d’attaque (SNA) sont déjà en cours de construction dont le prototype « Le Suffren », premier d’une série qui doit être livré à la Marine nationale et mis en service en 2020.
Leur système de propulsion nucléaire « K15 » a été conçu par Areva (TA.) et la Direction des constructions navales militaires (DCNS). Areva et le Commissariat à l’Energie Atomique sont partie-prenantes des recherches et mises au point des mini-centrales atomiques embarquées de ces sous-marins nucléaires avec comme armement : des missiles de croisière navals de 1 000 km de portée et mines FG29, des missiles antiaériens Mica, des missiles antinavires Exocet SM39 à changement de milieu de 50 km de portée, des torpilles lourdes du type torpille F21, des armes en râtelier et en tubes, et autres joyeusetés de mort.
Alignement sur l’OTAN : intervention guerrière sur tous les continents
Pour la ministre porte-voix du complexe militaro-industriel l’objectif est clair : « l’autonomie stratégique signifie être capable d’intervenir partout » et donc de menacer n’importe quel peuple ou gouvernement pour faire régner l’ordre prédateur libéral. Et, pour ceux et celles qui n’auraient pas bien compris, de tweeter le 4 mai 2018 : « J’ai décidé de la commande d’un cinquième sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Barracuda. Ces sous-marins de nouvelle génération permettent une meilleure capacité de frappe et le déploiement de forces spéciales « .
Confirmation donc, par la ministre de la guerre, de la « loi de programmation militaire 2019-2025 » adoptée a à l’Assemblée Nationale française, fin mars, par 389 voix contre 37 : près de 300 milliards d’euros sont octroyés aux armées et agressions extérieures de la France. Emmanuel Macron et son gouvernement*** portent ainsi les dépenses de guerre à 2% du PIB français rejoignant donc les préconisations de l’Organisation militaire de l’Occident pilotée par les Etats-Unis (OTAN). Sinistre.
Jean Revest
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* Florence Parly : Diplômée de l’ENA et de Science-Po, épouse du Directeur général du Groupe LaPoste, Commissaire aux participation de l’Etat, administratrice civile de la Direction du Budget, Directrice générale adjointe et Directrice de la stratégie et des investissements d’Air-France, Directrice générale et des finances de la SNCF et de la branche SNCF-voyageurs, aministratrice-Présidente du Comité des nominations et rémunérations de chez Altran (entreprise de conseil en ingénierie des secteurs nucléaire, électronique, aéronautique, transport, télécom), membre du Conseil d’Administration de Zodiac-Aerospace (systèmes et équipements aéronautique), Présidente de l’Agence Régionale de Développement d’Ile-de-France, vice-Présidente du Conseil Régional de Bourgogne. Millionnaire, revenus de 315 000€/an en 2017 (657 000€/an en 2014), patrimoine de 3 200 000€ (maison et appartement) et 1 900 000€ (sci et comptes bancaires) et 149 000€ (placements financiers) et 56 000€ (assurances vie) et 357 000€ (comptes courants). source : >Haute Autorité pour la Transparence de la vie publique. Les autres membres du gouvernement : www.mcca-ain.org/wanted/index-wanted.html
** Le « programme Barracuda » comporte la construction de six sous-marins atomique de la classe « Suffren » et intègre la coordination des industriels qui gèrent eux-mêmes de nombreux sous-programmes, comme ceux liés à la chaufferie nucléaire, aux nouvelles armes, au système de combat,…
*** Empêtrés dans leur liens de soumission aux industries de la mort, les Présidents de la République française n’ont eu de cesse que de leur servir de VRP pour vendre à tour de bras aux pays étrangers les armements qui massacrerons les peuples et détruirons les territoires de vie. Ainsi, en avril 2016 sous l’ère des sociaux-libéraux Hollande et LeDrian (sinistre des armées sous le précédent Président devenu ministre des Affaires étrangères sous le Président actuel Macron, lui-même ministre de l’Economie à l’époque Hollande) DCNS a signé un mégacontrat estimé entre 34 et 50 milliards d’euros pour la construction de la prochaine génération de sous-marins australiens.
http://radioblackout.org
Dans cet épisode de Liberation Front, nous parlons de la laine, en commençant par un aperçu de l’histoire de sa production, de ses origines anciennes, en passant par la révolution textile, jusqu’au marché mondial actuel. Aujourd’hui, les élevages de moutons de laine sont concentrés en Australie, en Chine et en Argentine, et la race «favorite» est le mérinos car elle ne perd pas ses poils. Comme beaucoup d’autres races, c’est le résultat de décennies de sélection génétique, mais la surproduction de laine coûte souvent la vie aux animaux qui meurent de chaleur s’ils ne sont pas régulièrement tondus.
C’est un cas exemplaire de la façon dont la domestication, les sélections et les modifications génétiques qui suivent les rythmes et les besoins du profit les ont rendus dépendants de l’homme. De la mortalité des chocs thermiques aux maladies dues à la dégradation des fermes, aux pratiques violentes de cisaillement et aux pansements barbares comme le mulesing, nous nous immergeons dans l’environnement de l’élevage ovin, avec ses pratiques quotidiennes et ses abus.
Malgré l’activité millénaire de l’élevage ovin et de la transhumance chez les ovins, ils ne sont pas exempts des processus de modernisation et d’expérimentation génétique qui affectent tous les aspects de la vie de ce siècle. En effet, avec le clonage et la modification transgénique, les moutons deviennent de plus en plus d’animaux de laboratoire, tandis que le développement technologique aspire à des plis hi-tech où les moutons seront suivis et surveillés à chaque instant de leur existence. Même pour les agriculteurs, il est maintenant impossible de ne pas se plier aux nouvelles méthodes de déchiquetage et de contrôle du bétail, ce qui pourrait avoir des implications troublantes aussi dans la société humaine et dans la gestion des masses. Comment légitime sont les luttes contre le leadership technologique dans ce contexte, nous ne voulons pas défendre la pratique de l’agriculture elle-même, parce que, en accord avec la vision Isa et la libération totale, est l’une des nombreuses formes de domination sur les vivants.
Écoutez l’épisode ici:
France Bleu / lundi 7 mai 2018
Lundi matin la tension s’est accentuée sur le campus de Saint-Martin d’Hères. Des étudiants en lutte contre la loi ORE ont empêché la tenue d’examens. La direction de l’Université Grenoble-Alpes a réagi en sollicitant une intervention policière.
La Galerie des Amphis bloquée, pas une nouveauté, mais cette fois en pleine période d’examens, ça ne passe pas pour l’UGA. Un peu avant 7h du matin, les premières tensions apparaissent avec les agents de sécurité du campus. La présidence de l’Université, dans un communiqué, évoque des actes de « violence » des manifestants, ou encore « l’envoi d’excréments« . La trentaine d’étudiants, selon la Police, entame un blocage, les forces de l’ordre sont sollicitées.
Le récit de la confrontation entre policiers et manifestants varie en fonction du point de vue. Pour les bloqueurs ? Une intervention policière « violente« , des « matraquages » et une « interpellation au faciès« . Des vidéos postées sur les réseaux sociaux […], font état de l’utilisation de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre pour faire reculer les étudiants.
Jointe par téléphone, la directrice départementale de la sécurité publique (DDSP) Nadine Le Calonnec, a donné sa version des faits : « La particularité de cette intervention c’est qu’il y avait une centaine d’étudiants qui étaient à proximité de la Galerie des Amphis, et qui ont refusé de reculer. (…) Nous sommes intervenus, nous avons repoussé la trentaine d’individus (comprendre ‘les bloqueurs’). Dans ce lot, un individu particulièrement récalcitrant tapait sur les boucliers et a donné des coups à un policier au niveau de la tête. Ce qui a conduit ce policier à l’interpeller, à le mettre au sol. Le policier s’est retrouvé lui aussi au sol et d’autres manifestants, que nous n’avons pas identifié, en ont profité pour le frapper violemment à coups de pied au niveau du dos. Le fait d’avoir interpellé cette personne a conduit un nombre important d’étudiants sur le site à prendre le parti des bloqueurs et à scander des slogans anti-police.
Bilan de la confrontation : deux policiers légèrement blessés, un étudiant de 20 ans hospitalisé car « pris dans le mouvement de foule« , plusieurs étudiants choqués. Les manifestants font état de plusieurs blessés soignés sur place par leurs soins […]
La police fait sauter le barrage, mais les partiels prévus le matin dans la Galerie des Amphis sont reportés, le jour même, dans d’autres bâtiments de l’Université. Dans le même temps, la direction annonce que les examens prévus l’après-midi dans cette Galerie des Amphis sont maintenus, avant que celle-ci ne soit de nouveau bloquée par les manifestants, ces examens sont reportés.
Dans un communiqué de presse, la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) fait état de nouveaux troubles survenus dans l’après-midi. A l’UFRSTAPS, « des bloqueurs se sont introduits (…) à l’UFRSTAPS et ont déclenché l’alarme incendie, entraînant l’annulation des examens en cours« . Puis à La Tronche, « une trentaine d’individus masqués ont forcé une porte arrière de la faculté de pharmacie, afin de perturber les examens en cours« . Deux lieux devant accueillir les examens annulés le matin même dans la Galerie des Amphis. […]
*****
Le Parisien / dimanche 6 mai
Des bousculades se sont produites quand les forces de l’ordre ont essayé d’évacuer jeudi des étudiants assis par terre sur le campus de Lettres et Sciences humaines à Nancy.
Six étudiants, interpellés jeudi à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en marge de l’intervention des forces de l’ordre à la faculté de Lettres, seront poursuivis en correctionnelle pour des faits de violences sur policiers, dégradations et refus de donner leurs ADN et code de téléphone portable.
Les forces de l’ordre étaient intervenues jeudi sur le campus de Lettres et Sciences humaines à Nancy, où les examens avaient débuté dans la matinée, pour assurer l’accès à un amphithéâtre que des étudiants tentaient de bloquer.
Une trentaine d’étudiants opposés à la loi Orientation et réussite des étudiants (Ore) s’étaient postés devant l’amphithéâtre où devait se dérouler un partiel d’anglais et les forces de l’ordre étaient intervenues dans l’après-midi.
Des bousculades se sont produites quand les forces de l’ordre ont essayé d’évacuer des étudiants assis par terre. Au moins cinq d’entre eux avaient été menottés et emmenés à l’extérieur du campus.
A la fac de Nancy, jeudi 3 mai. Pour te donner un peu plus d’envie d’aller passer ton partiel
mai 1st, 2018 by feuille d’agitation anarchiste
Smart City, Logiciels de traitement des images, big data, clusters, capteurs sonores, reconnaissance faciale…
Ni cages, ni laisses électroniques… Détruisons la ville-surveillance !
Politicien-nes, flics et urbanistes tentent depuis longtemps de policer Marseille. Se gargarisant de dessiner « la ville du futur », ces charognes voudraient en faire une «Safe City». C’est à dire une «ville sûre» aux yeux des pour-la-loi (citoyen-ne-s, investisseur-euse-s, touristes ou nouveaux habitants friqué-es). Ils s’inspirent de dispositifs vendus à Mexico par Thalès ou à Chicago par IBM. Facilitée par l’ensemble d’outils de surveillance et d’ (auto) fichage déjà présents (caméras, réseaux sociaux etc.) cette gigantesque opération sert de gagne-gros, de laboratoire et de faire valoir à toute une ribambelle de crapules : de l’obscur start-upeur rêvant de «percer» aux groupes déjà trop vus, sans oublier leurs partenaires institutionnels (universités…) souvent fédérés en pôles de recherche spécialisés.
Ce texte est issu d’une impulsion (un tantinet) masochiste: fouiller dans des sources plus douteuses les unes que les autres pour saisir – le plus concrètement possible – ce qui se trouve derrière les mots vaporeux du pouvoir, et mettre en lumière quelques-uns de ses fidèles collaborateurs. Balayer ou nier la menace représentée par ces nouvelles technologies serait absurde, mais prendre au mot leurs promoteur-euses (qui ont tout intérêt à nous faire croire en leur toute puissance) est hors de question. Nul doute que ces nouveaux outils présentent failles et dysfonctionnements, à l’instar des précédents. Tenter de comprendre comment les décideur-euses comptent maîtriser la ville nous semble une étape indispensable pour éviter la fascination ou la paralysie, afin de continuer à lutter contre cet existant mortifère.
Dans l’espoir (naïf) que cela reste digeste, nous avons choisi d’arrêter notre regard aux couches technologiques liées à la «Smart & Safe» City et de ne pas dérouler toute la pelote qui va avec: projets de restructurations urbaines [1] , équipements des keufs et intensification de la chasse aux pauvres… Ces différents aspects sont pourtant indissociables.[…]
https://dupainsurlaplanche.noblogs.org/files/2018/05/smartseille.pdf
[reçu par mail]
Bonjour,
La caravane organisée par la coordination « Center Parcs : ni ici ni ailleurs » (la NINA) a terminée sa Grande tournée. Si vous avez raté la troisième et dernière émission « NINA crève la bulle » samedi sur Radio Canut, vous pouvez l’écouter maintenant ici :
http://audioblog.arteradio.com/post/3085292/nina_creve_la_bulle_emission_3/
Après avoir fêté comme il se doit le retour de la caravane à Roybon, interrogeons maintenant « mai 68 » !
Les 11,12 et 13 mai 2018 seront l’occasion d’en discuter à la maison forestière La Marquise à Roybon.
Merci de faire suivre,
HM
**********
https://zadroybon.wordpress.com/2018/04/30/12-13-mai-pourquoi-mai-68/
Pourquoi parler (encore) de Mai 68 ?
Pas pour célébrer ni commémorer, mais plutôt pour interroger.
Le symbole de mai 68 nous détourne du pan le plus subversif et le plus intéressant de son histoire. À nous de creuser sous la couche de vernis spectaculaire dont cet « événement » a été recouvert. C’est dans cet esprit que nous vous proposons de venir en discuter, pour que cette explosion de révoltes ne soit pas fossilisée.
50 ans, c’est peu et c’est beaucoup. Assez pour que nos manières de penser et de faire de la politique aient vraiment changé, trop peu pour que nous puissions dire que ce qui s’est passé à ce moment-là appartient au passé des vieilles pierres.
Pour comprendre les souffles de révolte qui nous animent aujourd’hui et pour imaginer comment aiguiller leur puissance dans les temps à venir, il est sans doute intéressant de se tourner vers celles et ceux qui ont soufflé ces vents juste avant nous, et de retracer l’histoire de la tempête, à travers elles et eux, jusqu’à demain.
Programme :
Vendredi soir(11mai) : en introduction, présentation du livre de Céline Pessis, Sezin Topçu et Christophe Bonneuil Une autre histoire des « Trente Glorieuses » en présence de C. Bonneuil. Discussion sur les contestations sociales, politiques, écologistes, de la période allant de l’après-guerre à 68
Samedi après-midi (12 mai) : discussion avec Claire Auzias autour de son livre Trimards, « Pègre » et mauvais garçons de Mai 68
Samedi soir (12 mai) : 68 dans le monde. Extraits vidéos et sonores
Dimanche après-midi (13 mai) : discussion avec Ludivine Bantigny à propos de son livre 1968, De grands soirs en petits matins, édité cette année.
Rien n’a été programmé les matins afin de laisser de la place pour d’autres envies de discussions, d’ateliers, etc. Sentez-vous libres de proposer ! L’envie est présente de notre côté d’échanger sur ce qui se passe en ce moment dans nos luttes, d’esquisser des ponts.
Sur place, nous aurons à notre disposition des livres et des textes sur le sujet. N’hésitez pas à ramener votre propre documentation.
Infos pratiques :
Il y a de la place pour dormir sur place, en dortoirs collectifs ou cabanes. Ramenez vos sacs de couchage ! Possibilité de planter des tentes aussi s’il fait beau et que le cœur vous en dit…
Si besoin de couchages avec plus de confort, contactez-nous (foret.occupee.roybon@riseup.net).
Pour la nourriture :
– repas partagés le vendredi soir et le samedi midi
– les repas de samedi soir et dimanche midi seront réalisés collectivement. Des équipes cuisines seront constituées parmi les participant.es, pour qu’on gère ça ensemble !
Adresse :
Maison forestière La Marquise
4681 route de la Verne
38940 Roybon
Communiqué d’un habitant de la forêt occupée de Roybon suite à l’attaque subie dernièrement, causant de nombreux dégâts matériels, émotionnels et la perte d’un chien.
Aujourd’hui on est le mardi 24 avril et ça fait une semaine que je suis rentré à la maison.
Ce que j’appelle la maison c’est la forêt occupée de Roybon, 200 hectares de nature ou l’on réapprend à vivre, construire, lutter et même à aimer.
Et c’est bien de cela que l’on a besoin.
Le vendredi 13 avril alors que nos forces étaient réparties sur un info tour en caravane contre les center-parc pour une part et les nuages de lacrymo de la police a NDDL pour l autre part.
Les fachos du coin ont choisi le meilleur moment pour attaquer.
La gue-guerre dure depuis le début de l occupation fin 2014.
Ces personnes, des jeunes chasseurs ou enfants de, nationaliste stupides et dangereux avaient déjà proféré bon nombre de menaces, agressés des personnes et brûler des lieux.
Il avait d’ailleurs et targue dernièrement , à l’entrée de la zone, « VOUS ALLEZ BRULLEZ ».
Que l’on avait recouvert part « NI FEU NI FROID NI FACHOS NI FLIC NE NOUS FERONT FUIR ».
Alors le vendredi 13 les fachos attaquent la seule personne présente à la barricade qui, aux alentour de minuit, dormait dans son camion.
Cet ami n’as plus de camion/maison et resteras marqué par les événements. Tout à brûlé.
Quand je dis « tout à brûlé » ça veut dire un camion, une voiture, beaucoup de matériel, un bout de forêt et un pote.
Ce pote, c’était mon meilleur pote.
Il s appelait eko.
C’était un jeune chien assez ronchon mais plutôt sympathique.
Je l’aimais beaucoup et je l’avais quitté un jour avant pour rejoindre la lutte à NDDL en lui disant que la ou j’allais c’était trop dangereux pour lui.
Mes amies ont trouvé Eko sans tête et sans patte, puant l’essence, brûle a l’intérieur du camion.
J’imagine la fierté de ces débiles. Se vantant de leur action mortifère et des peines qu’elles nous infligent.
Les peines ont été brûlées. Comme notre pote.
Les grands feux, c’est notre manière de fêter les grands événements. Avec de la nourriture, de l’alcool de la musique et des sourires.
Et maintenant on fait quoi ?
Évidemment cet acte de resteras pas sans réponse de notre part.
Mais je crois que ces stupides personnes ne sont pas en mesures de comprendre les liens qui nous unissent avec nos animaux ou nos camarades de lutte d’ici et d’ailleurs.
Et de l’énergie qui en découle.
La preuve par la détermination de toutes les camarades présentes à NDDL.
Ici non plus on a pas prévu de fuir non plus.
Le samedi 28 avril une grosse fête se prépare pour accueillir la dernière date de l’info tour qui aura duré 3 semaines. Un chantier collectif se prépare pour le mois de Mai et dès concert pour celui de Juin.
On manque un peu d’effectifs aux barricades, hésitez pas à nous rejoindre.
On fera tout ce qu on peut pour faire vivre cet endroit car il n y a , finalement , que la vie qui pourra défendre cette forêt .
Je leur souhaite, à ces stupides nationalistes, de mourir triste et seul. Accablées par le poids de cette société capitaliste et fasciste.
Vive la lutte !!!
Vive l’anarchie !!
P.-S.
(à faire tourner partout)
un toit pour Esther c’est une association crée en 2015