Encore un sous marin nucléaire;la france montre t’elle l’exemple de la course de l’armement?

coordination-anti-nucléaire-sudest

La Macronie : va-t-en-guerre nucléariste

quelques heures des célébrations du 8 mai 1945 marquant la fin de la seconde guerre mondiale et la capitulation de l’Allemagne nazie, la ministre macroniste des armées annonce la construction d’un cinquième sous-marin nucléaire d’attaque. L’alignement de la France sur le bellicisme états-unien et les exigences des « va-t-en guerre » galonnés tricolore et du Commissariat à l’Energie Atomique sont une menace pour les peuples et la planète.

__

La sinistre des Armées Florence Parly* a annoncé – quatre jours avant les commémorations du 8 mai 1945 marquant la fin de la seconde guerre mondiale, la victoire des alliées et la capitulation de l’Allemagne nazie – le lancement de la construction d’un cinquième sous-marin nucléaire d’attaque français.

Barracuda_tir-missile-mer-terre.jpgLa commande en est faite auprès du groupe industriel militaire « Naval Group » à Cherbourg, le nouveau nom héritier des arsenaux français et de la Direction des constructions et armes navales (DCAN), devenue la Direction des constructions navales (DCN) en 1991 puis DCNS en 2007 et Naval Group depuis 2017 intervenant également dans le nucléaire dit « civil ».

Si « Naval Group » est une société de droit privé, pour satisfaire aux exigences de la Commission Européenne et de la mondialisation capitaliste, elle est toutefois détenue à hauteur de 62,49 % par l’État français et de 35 % par Thales. Thales elle-même créé en 1998 par la réunion des activités militaires de Alcatel (fusionnée depuis, en 2006, avec l’états-unienne Lucent Technologies), de Dassault Électronique (du sénateur LR Serge Dassault) et de Thomson CSF (exploitant en France les brevets de la société états-unienne Thomson-Houston Electric) et détenu par l’État français à hauteur de 26,4 %, Dassault Aviation 25,3 % et dont 48,3 % sont livrés à la spéculation boursière.

La destruction et la mort comme conception des relations internationales

Quatre sous-marins nucléaire d’attaque (SNA) sont déjà en cours de construction dont le prototype « Le Suffren », premier d’une série qui doit être livré à la Marine nationale et mis en service en 2020.

sous-marin_Barracuda.pngLeur système de propulsion nucléaire « K15 » a été conçu par Areva (TA.) et la Direction des constructions navales militaires (DCNS). Areva et le Commissariat à l’Energie Atomique sont partie-prenantes des recherches et mises au point des mini-centrales atomiques embarquées de ces sous-marins nucléaires avec comme armement : des missiles de croisière navals de 1 000 km de portée et mines FG29, des missiles antiaériens Mica, des missiles antinavires Exocet SM39 à changement de milieu de 50 km de portée, des torpilles lourdes du type torpille F21, des armes en râtelier et en tubes, et autres joyeusetés de mort.

Alignement sur l’OTAN : intervention guerrière sur tous les continents

Pour la ministre porte-voix du complexe militaro-industriel l’objectif est clair : « l’autonomie stratégique signifie être capable d’intervenir partout » et donc de menacer n’importe quel peuple ou gouvernement pour faire régner l’ordre prédateur libéral. Et, pour ceux et celles qui n’auraient pas bien compris, de tweeter le 4 mai 2018 : «  J’ai décidé de la commande d’un cinquième sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Barracuda. Ces sous-marins de nouvelle génération permettent une meilleure capacité de frappe et le déploiement de forces spéciales « .Deputes-Assemblee-Nationale_Nato.jpg

Confirmation donc, par la ministre de la guerre, de la « loi de programmation militaire 2019-2025 » adoptée a à l’Assemblée Nationale française, fin mars, par 389 voix contre 37 : près de 300 milliards d’euros sont octroyés aux armées et agressions extérieures de la France. Emmanuel Macron et son gouvernement*** portent ainsi les dépenses de guerre à 2% du PIB français rejoignant donc les préconisations de l’Organisation militaire de l’Occident pilotée par les Etats-Unis (OTAN). Sinistre.

Jean Revest

__

* Florence Parly : Diplômée de l’ENA et de Science-Po, épouse du Directeur général du Groupe LaPoste, Commissaire aux participation de l’Etat, administratrice civile de la Direction du Budget, Directrice générale adjointe et Directrice de la stratégie et des investissements d’Air-France, Directrice générale et des finances de la SNCF et de la branche SNCF-voyageurs, aministratrice-Présidente du Comité des nominations et rémunérations de chez Altran (entreprise de conseil en ingénierie des secteurs nucléaire, électronique, aéronautique, transport, télécom), membre du Conseil d’Administration de Zodiac-Aerospace (systèmes et équipements aéronautique), Présidente de l’Agence Régionale de Développement d’Ile-de-France, vice-Présidente du Conseil Régional de Bourgogne. Millionnaire, revenus de 315 000€/an en 2017 (657 000€/an en 2014), patrimoine de 3 200 000€ (maison et appartement) et 1 900 000€ (sci et comptes bancaires) et 149 000€ (placements financiers) et 56 000€ (assurances vie) et 357 000€ (comptes courants). source : >Haute Autorité pour la Transparence de la vie publique. Les autres membres du gouvernement : www.mcca-ain.org/wanted/index-wanted.html

** Le « programme Barracuda » comporte la construction de six sous-marins atomique de la classe « Suffren » et intègre la coordination des industriels qui gèrent eux-mêmes de nombreux sous-programmes, comme ceux liés à la chaufferie nucléaire, aux nouvelles armes, au système de combat,…

*** Empêtrés dans leur liens de soumission aux industries de la mort, les Présidents de la République française n’ont eu de cesse que de leur servir de VRP pour vendre à tour de bras aux pays étrangers les armements qui massacrerons les peuples  et détruirons les territoires de vie. Ainsi, en avril 2016 sous l’ère des sociaux-libéraux Hollande et LeDrian (sinistre des armées sous le précédent Président devenu ministre des Affaires étrangères sous le Président actuel Macron, lui-même ministre de l’Economie à l’époque Hollande) DCNS a signé un mégacontrat estimé entre 34 et 50 milliards d’euros pour la construction de la prochaine génération de sous-marins australiens.