Archives mensuelles : janvier 2018

Grenoble : Prison de Varces les prisonniers résistent

       France bleu isère mercredi 17 janvier 2018 à 20:33

20 mois de prison ferme pour l’agression de deux gardiens à Varces.

Il avait tabassé un gardien après un parloir et craché au visage d’un officier 4 jours plus tard. Le premier est depuis en arrêt de travail

la prison de Varces
la prison de Varces © Maxppp –

Un détenu multi-récidiviste de 20 ans,  a été condamné, ce mercredi à 20 mois de prison ferme pour avoir agressé 2 gardiens de prison à Varces (banlieue de Grenoble), les 7 et 13 décembre 2017. A savoir, un an ferme plus la révocation de trois sursis pour un total de huit mois.

A la sortie d’un parloir, le gardien qui accompagne Ilyes …, procède à la fouille, comme c’est souvent le cas(, ça se passe mal . Le détenu casse la figure au fonctionnaire. Et comme le matériel de transmission marche mal, les autres gardiens sont prévenus en retard.    Hier il passait devant un tribunal pour la 22ème fois.  A 15 ans c’était pour du cannabis, à 16 ans, pour port d’armes, à 17 ans pour violence en réunion.

A 18 ans, il fume 15 joints par jour. C’est lui qui le dit.  Il enchaîne les admonestations et les sursis. Ce n’est qu’à la veille de ces 18 ans qu’il découvre la prison.   Depuis, il a passé 3 mois en liberté. A Varces, Il agresse régulièrement les gardiens et les autres détenus. Il a comparu 23 fois, devant le conseil de discipline. Il passe la moitié de sa peine au quartier disciplinaire.

Ce jeune né en 97 an Algérie, arrivé en France à l’âge de 5 ans, s’exprime beaucoup mieux que la moyenne des prisonniers. Il est intelligent, bien qu’il ait arrêté l’école en 3ème( sic). Mais 15 pétards par jour. ça ne développe ni les neurones ni la sociabilité. Et les gardiens de prison n’ont pas beaucoup de solutions pour gérer( sic) les prisonniers comme lui.

PAR AILLEURS (avec AFP, )

Deux surveillants ont été agressés, l’un mardi et l’autre mercredi, à la maison d’arrêt de Grenoble-Varces (Isère) qui connait un taux d’occupation de 156%, a dénoncé le syndicat Ufap-Unsa, appelant à une action jeudi matin.  

Mardi matin, « un collègue a failli se faire crever l’oeil car on a pas mal d’oeilletons cassés qui n’ont plus de protection. Quand il s’est approché pour regarder dans la cellule avant d’ouvrir, le détenu a passé un stylo », a expliqué à l’AFP Dimitri Garot, responsable syndical local.

Mercredi matin, un surveillant « arrivé il y a trois mois », « a refusé à un détenu sa demande d’aller immédiatement à l’infirmerie en lui rappelant les procédures. Le détenu lui a mis des coups de poing dans l’abdomen », a poursuivi M. Garot.  A Varces, « nous sommes en théorie 100 surveillants mais en réalité 80-85 et plus de la moitié de l’effectif sont des stagiaires, c’est-à-dire avec moins d’un an d’ancienneté », a-t-il détaillé.

Pour dénoncer ces dysfonctionnements et demander la réparation des oeilletons, l’Ufap-Unsa appelle les agents à une action, « débrayage ou blocage » à décider jeudi matin.  Pour Dominique Verrière, délégué régional Ufap-Unsa, la sur-occupation à plus de 150% de Varces-Grenoble comme de  Saint-Quentin-Fallavier (Isère) est au-dessus de la moyenne rhônalpine (environ 110%).   De plus, une des particularité de Varces est d’accueillir « la population pénale grenobloise » réputée pour son « niveau de dangerosité important », reflet de la délinquance et de la criminalité liées au trafic de drogue de la capitale des Alpes, a souligné M. Verrière.

Le procureur de la République de Grenoble a dressé mercredi en audience de rentrée solennelle un sombre tableau : « les chiffres 2017 de la délinquance et de la criminalité ne sont pas très bons » pour le ressort.  Jean-Yves Coquillat a mis en exergue un « phénomène particulièrement inquiétant: des mineurs étrangers ( la chasse aux étrangers [note du laboratoire])  ont été embauchés par des trafiquants de drogue » d’un quartier de Grenoble, à un tarif de « 100 euros net par jour pour faire le guet, ce qui est nettement plus que le Smic et démontre la vitalité économique du secteur » (

note:.les syndicalistes profitent du mouvement national pour demander plus de prisons et de la monaie, la éclatration du procureur de Grenoble  va faire plaisir au sinistre Collomb. (auteur de la circulaire du 12 décembre 2017).

Un livre:Trimards – «  Pègre  » et mauvais garçons de Mai 68

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L’’affiche a pu être imprimée sur du papier de couleur. Un exemplaire déposé à la Libreria Anomalia porte le tampon du groupe Berneri de la FA, à Marseille.

Lu sur ACL : « Le livre de claire Auzias présente à la fois la passion que fut Mai 68 en France, mais aussi sa complexité, sans occulter les divisions qui existaient dans l’extrême gauche. Le tableau qu’elle nous présente de ces «  trimards  » et autres mauvais garçons, nous invite à sérieusement réviser les lectures abstraites et théoriques sur la révolution. Ce travail confirme qu’une autre histoire est toujours possible.

Trimards à Lyon, loulous à Grenoble, zonards à Nantes, katangais à Paris ou Mouvement révolutionnaire octobre à Bordeaux, pour l’auteure ce Lumpenproletariat était l’autre face de la Révolution.

Claire Auzias a publié «  Un mai mineur  » il y a trente ans, un titre hommage à Deleuze et Guattari, dans lequel elle conte ses «  Mémoires d’une révolutionnaire  » (IRL, 1988). Elle a aussi précisé quelques aspects de son Mai 68 dans Claire l’enragée, un dialogue avec Mimmo Pucciarelli (ACL). Ici, elle est historienne de ce qu’elle connaît si bien, grâce à une abondante documentation inédite. Son travail sur l’histoire montre que, en scénographie comme en littérature, les éclairages peuvent se déplacer, se croiser, se renforcer et s’illuminer à l’infini.

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Publication:Avis de tempêtes – bulletin anarchiste pour la guerre sociale #1

Une nouvelle publication, Avis de tempêtes – bulletin anarchiste pour la
guerre sociale, vient de sortir.

Pour lire, imprimer et diffuser ce petit bulletin autour de soi (il est
en format A5, et celui-ci fait 12 pages), on pourra retrouver chaque
nouveau numéro tous les 15 du mois, ainsi que les précédents, sur le blog : avisdetempetes.noblogs.org

« Recommencer, toujours. C’est le sort, qui peut sembler quelque peu
tragique, de tous ceux qui sont en guerre contre ce monde d’horreurs
infinies. En cours de route, certains tombent sous les coups, d’autres
ne résistent pas aux sirènes qui appellent à se résigner et à rentrer
dans les rangs, voire retournent carrément leur veste. Les autres,
celles et ceux qui persistent se battre entre hauts et bas, doivent à
chaque fois retrouver force et détermination pour recommencer. Pourtant,
à bien à y réfléchir, la tragédie n’est pas de recommencer, de repartir
de zéro, mais d’abandonner et de se trahir soi-même.La conscience,
toujours individuelle, peut être un fardeau lourd à porter, et devient
cruelle quand on l’a trahie sans disposer de suffisamment
d’anesthésiants. Car ce monde n’en manque pas, et les distille même à
volonté. Une petite carrière alternative à son propre compte, des
dimanches pour aller s’émerveiller dans un parc naturel, un projet
humanitaire ou culturel, voire des drogues carrément plus dures : écrans
en tout genre, réalités et socialités virtuelles, abrutissement total.
Non, un tel sort nous effraie bien plus que toutes les souffrances, que
toutes les peines liées à l’échec de détruire l’autorité… »

Paris : la lutte contre la machine à expulser en procès

indymedia nantes

Mercredi 31 janvier 2018 à 13h30, sept camarades et compagnon.ne.s passeront en procès à Paris à la 16e chambre du tribunal correctionnel. Deux sont accusé.e.s d’avoir « volontairement dégradé ou détérioré des locaux professionnels de la société Air France », un autre est accusé d’avoir « volontairement dégradé ou détérioré des locaux professionnels de la SNCF et de Bouygues Télécom », et tous sont accusés du refus de livrer leur ADN et leur signalétique (dont quatre uniquement de cela).

La lutte contre la machine à expulser en procès…

Mercredi 31 janvier 2018 à 13h30, sept camarades et compagnon.ne.s passeront en procès à Paris à la 16e chambre du tribunal correctionnel. Deux sont accusé.e.s d’avoir « volontairement dégradé ou détérioré des locaux professionnels de la société Air France », un autre est accusé d’avoir « volontairement dégradé ou détérioré des locaux professionnels de la SNCF et de Bouygues Télécom », et tous sont accusés du refus de livrer leur ADN et leur signalétique (dont quatre uniquement de cela).

Ces petites visites inamicales d’une trentaine d’inconnus dans les locaux d’Air France à Bastille puis dans ceux de la SNCF à Jourdain se sont produites en plein jour le 17 mars 2010, quelques heures après la condamnation de dix sans-papiers à des années de prison ferme pour l’incendie du centre de rétention de Vincennes. Elles s’inscrivent plus largement dans le cadre de la lutte contre la machine à trier, enfermer et expulser les indésirables, ponctuée ces années-là de vagues de sabotages contre une partie de ses nombreux rouages. Un peu moins de huit années après des faits gérés par la section anti-terroriste du 36 quai des Orfèvres, l’Etat n’oublie rien, et ça tombe bien, car nous non plus !

La SNCF est toujours un auxiliaire zélé du ministère de l’Intérieur à Vintimille comme ailleurs, Bouygues s’enrichit toujours sur l’enfermement et la mise en cage, Air France continue sa collaboration aux déportations forcées parfois assassines (dernier mort en date, un expulsé algérien de 34 ans sur le vol Air France Copenhague-Paris le 22 novembre dernier), les indésirables «sans-papiers» ou «réfugiés» sont toujours traqués, tabassés, humiliés et expulsés quotidiennement sous nos yeux dans les rues de Paris comme de Calais, et la Méditerranée se remplit toujours de milliers de cadavres qui avaient le tort d’être dépourvus d’un petit bout de papier.
En outre, l’Etat se prépare désormais à expulser en masse beaucoup de celles et ceux qui à force de courage et de détermination sont parvenu.e.s ces dernières années à passer entre les mailles du filet. Le projet de loi sur l’immigration examiné à partir d’avril prévoit ainsi le doublement de la durée de rétention jusqu’à 105 jours (en cas de refus d’expulsion) grâce à la construction de 400 places supplémentaires dans les prisons pour étrangers sans-papiers (les CRA) ou jusqu’à 24h de «retenue administrative» en cas de contrôle d’identité dans la rue ou les transports pour les détenteurs de carte de séjour. Dès le 12 décembre, la circulaire Collomb avait d’ailleurs donné le ton avec la création d’une brigade mobile spécialisée dans le tri des réfugiés à l’intérieur des structures d’hébergement, ou encore en augmentant la fréquence de vols spéciaux privés et de charters pour suppléer Air France.

Car au-delà des sept nouveaux individus que l’Etat a choisi de renvoyer laborieusement en procès après des années d’instruction (trois autres ont déjà été condamnés en juin 2017 à 4 mois avec sursis pour des «dégradations en réunion» dans un autre volet de ces enquêtes), c’est bien toute une lutte qui sera jugée : celle contre la machine à expulser qui, de 2006 à 2011, a touché des centaines d’objectifs de manière variée, par le feu ou le marteau, le sabotage à l’acide ou à la colle, sans compter les balades sauvages, les manifestations et les discussions publiques, les collages d’affiches ou la diffusion de tracts et autres propositions adressées à la rue. Une lutte sans sujet ni centre politique, qui propose à chacun l’auto-organisation sans médiation et l’action directe diffuse à partir d’un angle particulier, une lutte au nom de la « liberté pour tous et toutes, avec ou sans papiers ».

C’est donc aussi cette manière de lutter et de s’auto-organiser de façon autonome au sein de la guerre sociale qui sera jugée, une manière sans partis ni syndicats où on se met en jeu à la première personne pour agir directement contre tout ce qui nous opprime, des frontières à l’enfermement, du contrôle social aux guerres technologiques, de l’exploitation à toutes les dominations, une manière qui est aujourd’hui plus que jamais d’actualité pour en finir avec le vieux monde de l’autorité.

Des ennemis de toutes les frontières

Discussion publique
lundi 22 janvier 2018 – 19h
CICP – 21ter rue Voltaire – 75011 Paris

 

Pièces jointes

Tract en PDF

Chili : Les églises crament à la veille de la visite du pape

Attaques incendiaires et explosives coordonnées contre cinq églises, avant la visite du Pape

Dans la nuit du 12 janvier, une série d’attaques explosives et incendiaires ont frappé la capitale chilienne, trois jours avant la visite du Pape François Ier, leader pourri et monarchie d’une institution tachée de sang et fondé sur la torture, le pillage et l’inquisition.

1. Attaque incendiaire contre la paroisse « Santa Isabel de Hungria », en calle Las Catalpas # 99, dans la commune d’Estacion central, à Santiago.
Ici, des inconnus ont sauté le grillage et vers minuit quinze un engin incendiaire a fortement endommagé la porte et un vitrail. Les prêtres et des voisins ont essayé d’éteindre l’incendie, évitant que l’église brûle entièrement.
Des tracts revendiquant l’action ont été trouvés sur le lieux. Les flics du GOPE [groupe d’interventions spéciales des Carabineros; NdAtt.] et de la police scientifique sont arrivés, mais personne n’a été arrêté.

2. Attaque explosifs contre la chapelle du « Cristo vencedor », en calle Peninsula #2167, dans la commune de Peñalolén.
Vers 3h10, un engin explosif fabriqué avec de la poudre noire entassée dans un extincteur a explosé, endommageant une partie du mur extérieur et laissant un trou à côté de la porte principale. Ici aussi ont été retrouvés des tracts qui revendiquent l’action et ici également le GOPE et la police scientifique sont arrivés pour examiner les restes de l’engin, sans interpeller personne.

3. Attaque explosive contre la chapelle « Emmanuel, Parroquia Santos Apóstoles”, située calle Salzburgo #4068, dans la commune de Recoleta.
A 3h20, un engin explosif fabriqué avec de la poudre noire pressée dans un cylindre en métal a explosé, faisant tomber la porte principale de la chapelle, en plus de briser les vitres de cette partie de l’église.

4. Attaque incendiaire ratée contre l’église « Cristo Pobre”, matucana #540, commune de Quinta Normal.
Au matin du 12 janvier, en engin incendiaire qui ne s’est pas enflammé a été retrouvé devant la porte de l’église. Il était composé d’une jerrican avec 5 litres de combustible et d’un minuteur, qui n’a pas marché. La prese a essayé de lier cette attaque au « Movimiento Juvenil Lautaro » [une organisation marxiste-leniniste; NdAtt.], à cause de tags et tracts présents dans le quartier, mais cette orga a essayé de mener une autre typologie d’agitation de rue contre la visite du Pape, avec la perspective d’une organisation de masse, très lointaine de ce type d’attaques incendiaires et explosives.

5. Attaque incendiaire ratée contre la paroisse « Jesús Maestro”, en avenida Central #3895, dans la commune de Quinta Normal, à l’intérieur de Villa Portales.
Le matin du 12 janvier a été retrouvé un engin composé d’une jerrican de combustible et d’un minuteur qui n’a pas marché.
Les flics du GOPE et de la scientifique sont arrivés faire les constats sur les lieux, trouvant encore le même tract.

****

Voici le texte du tract :

Nous ne nous soumettrons jamais à la domination qu’ils veulent exercer sur nos corps, nos idées et nos actes, puisque nous naissons libres de décider le chemin à prendre.
Contre toute religion et tout.e prédicateur.ice.
Corps libres, impurs et sauvages.
Attaquons avec le feu de la lutte, en faisant exploser leur morale dégueulasse.
Liberté pour tou.te.s les prisonnier.e.s du monde.
Wallampu [la terre Mapuche; NdAtt.] libre. Autonomie et résistance.
Pour François : les prochaines bombes seront sous ta soutane !

[Traduit de Noticias de la Guerra Social par Attaque]

Besançon, france : Banderolle en solidarité avec la compagnonne incarcérée à Cologne

sansattendre.noblogs.org

Dans la nuit de jeudi à vendredi, dans les environs de la gare TGV, nous avons accroché une banderole en solidarité avec Lisa, compagnonne incarcérée à Cologne pour un braquage de banque à Aachen, en Allemagne.

Sur la banderole on peut lire « Solidarité révolutionnaire avec Lisa, anarchiste incarcérée pour un braquage de banque à Aachen (Allemagne). Feuer allen Knästen (Feu à toutes les taules) (A) ».

Lisa vient de se voir refuser sa demande de révision de peine (à 7 ans et demi de prison) et de se faire transférer dans une prison en Espagne, afin d’être moins éloignée de ses proches. Cette nouvelle nous a mis en colère et nous n’entendons pas la laisser seule dans le silence morbide de l’isolement carcéral.

Liberté pour Lisa !

Liberté pour tou.te.s !

Source: larueourien

[Publié sur indymedia nantes, vendredi 12 janvier 2018]

valence [ Drôme] Centre pénitentiaire une manifestation de solidarité des matons

 

 france bleu drome ardèche lundi 15 janvier 2018 à 7:30

 

 

Comprendre et critiquer l’école et son monde : l’école et la « libération de la parole »

 

Dimanche 14 janvier 2018 à 17h aux Fleurs Arctiques.

Depuis qu’elle existe en tant qu’institution, l’école est au service de la bonne gestion des besoins de l’État et du capital. Elle qualifie quand il y a besoin de qualification, déqualifie quand il faut baisser
le coût du travail, et toujours apprend l’obéissance et domestique la sauvagerie de l’enfance en faisant intégrer, que ce soit à coups de trique ou de pédagogies alternatives, la nécessité d’accepter ce monde
et d’aspirer à y réussir. Elle est aussi le lieu où se rejoue toujours
la possibilité de la révolte et du refus, elle est toujours forcément en
crise, traversée de tensions et de contradictions inhérente à cette
entreprise de gestion de l’ingérable. De la maternelle à l’université,
ce qui s’y passe, les rapports qui y circulent, la manière dont adultes,
enfants, adolescents y interagissent reflète cette fonction
fondamentale.

Si l’école d’hier a pu faire l’objet de critiques variées qui ont eu
leur pertinence et ont été partiellement intégrées (donc désactivées)
dans l’école d’aujourd’hui, celle d’aujourd’hui justement semble laisser
bien démunis et impuissants ceux qui se rendent pourtant compte du
désastre. On s’offusque de divers détails sans trouver le moyen de
remettre en question, ni même simplement de décrire la réalité de ce qui
s’y joue.

On propose d’ouvrir ce vaste chantier, de comprendre ce qui se joue à
l’école en s’aidant de l’expérience de chacun (on y est tous passé,
certains n’en sont jamais sortis …), mais aussi en réfléchissant autour
de divers extraits de documentaires ou de fictions, en particulier
« Entre les murs », « La journée de la jupe » et « Etre et avoir », trois
films qui, chacun à sa manière, donnent une certaine image de l’école,
tout en proposant des points de vue critiquables sur ce qu’il s’y passe
et ce qu’il faudrait en faire. Nous avons choisi ces trois films dans la
perspective de démolir leurs perspectives et d’ouvrir enfin un champ de
réflexion pour une critique radicale de l’école, ce qu’il s’y passe, ce
qu’elle produit et ce qui la produit.

Pour cette première discussion, on s’intéressera particulièrement à la
question de la « libération de la parole » à l’école. La « liberté de
parole » est refusée aux élèves par les pédagogies réactionnaires, parce
qu’elle serait facteur de désordre et éloignerait des savoirs. Les
pédagogues de gauche disent vouloir la favoriser, et l’État la met en
avant pour faire passer sous forme de « débats libres », les heures de
« vie de classe », les cours d’éducation civique, et les cours de morales
institués après les attentats de 2015, et institue des « cafés des
élèves », comme une soupape désactivée qui serait nécessaire pour faire
passer la pilule scolaire et préparer les élèves à s’exercer aux règles
démocratiques et à les accepter. Mais de quelle liberté parle-t-on dans
le cadre scolaire ? A quelles conditions peut-on y parler « librement » ?
Pour parler de quoi ? Qui peut le faire, à quels moments et dans quels
espaces ? Même en faisant abstraction du cadre scolaire, qu’est-ce que
c’est que cette liberté qui ne pourrait être que « parlée » ?
On en parlera en s’appuyant principalement sur le film « Entre les murs »,
qui valorise, dans une perspective au fond très libérale, une libération
de la parole présentée comme subversive, voire risquée, dans le cadre
d’une classe de collège.

[Reçu par mail.]

Voir en ligne : Comprendre et critiquer l’école et son monde

non fides

 

Cologne[allemagne]refus de la révision de la peine pour Lisa, compagnonne incarcérée pour braquage de banque

Update of imprisoned anarchist in Cologne

In December the Federal Court of Justice (BGH) has rejected the review of the sentence of our imprisoned comrade in Cologne.
That is why the sentence of 7 and a half years of prison became final. The decision of our comrade is to be extradited to Spain, as soon as possible, to be close to her environment. At this moment she is still imprisoned in the same prison in Cologne and can received letters.

Lisa, nº 2893/16/7
Justizvollzuganstanlt (JVA) Köln
Rochusstrasse 350
50827 Köln (Germany)

On the other hand, in the same month, the Aachen prosecutor’s office has withdrawn the appeal against the acquittal of our comrade in Holland, after almost a year. We are very happy for her! (more information at solidariteit.noblogs.org

“Solidarity is our best weapon! “

Cologne[allemagne]refus de la révision de la peine pour Lisa, compagnonne incarcérée pour braquage de banque

En décembre, la Cour fédérale de justice (BGH) a rejeté la condamnation de notre camarade emprisonné à Cologne.
C’est pourquoi la peine de 7 ans et demi de prison est devenue définitive. La décision de notre camarade doit être extradée vers l’Espagne, le plus tôt possible. En ce moment, elle est toujours emprisonnée dans la même prison de Cologne et peut recevoir des lettres.

Lisa, n ° 2893/16/7
Justizvollzuganstanlt (JVA) Cologne
Rochusstrasse 350
50827 Cologne (Allemagne)

D’autre part, le même mois, le parquet d’Aix-la-Chapelle a retiré l’appel contre l’acquittement de notre camarade en Hollande, après presque un an. Nous sommes très heureux pour elle! (plus d’informations sur solidariteit.noblogs.org

« La solidarité est notre meilleure arme!  »

contra info

Nantes Notre dames des landes:ZAD Ni aéroport ni expulsion

[reçu par mail]

2 articles du Télégramme sur l’évacuation de la ZAD Nddl

Bonjour,
> parus dans le Télégramme de ce jour (13/01/2018), 2 articles anxiogènes au possible…
> Mises en condition pour démoraliser la résistance d’avance… ?
>
> http://www.letelegramme.fr/france/nddl-prets-a-evacuer-la-zad-13-01-2018-11810812.php
> (à lire jusqu’en bas de page « en complément » : Blindés contre tracteurs : des moyens hors du commun)
>
> http://www.letelegramme.fr/france/nddl-gendarmerie-mobile-du-baton-de-protection-a-la-mitrailleuse-13-01-2018-11811791.php
>
> Pour des infos sûres :
> http://zad.nadir.org/
> https://www.acipa-ndl.fr/
>
> Pour le soutien, Rdv le 10 février sur la Zad Nddl ou au car en partance d’Auray (en partenariat avec Pontivy et Vannes).
>
> La Zad vivra, la Zad vaincra. Vive la Commune ! 🙂


[reçu d’un mail]

: Invitation à soutenir la Zad de NDDL mercredi 17 janvier 18h30 Antigone

> Bonsoir à toutes et tous!

> l’année 2018 sera bonne pour nous selon ce qu’on en fait….. et ça commence bien!

> D’ici la fin janvier on saura donc ce que le gouvernement va faire sur la question du projet d’aéroport à Notre -Dame -des Landes .

> Pour ce qui est de la zad, on le sait déjà et les appels dans une grande partie de la presse sont clairs sans parler de celle d’opinion comme le figaro ou Valeurs Actuelles( torchon fascisant) : Evacuation des zadistes terroristes de l’ultra gauche….la haine au nom de l’état de droit

> Cette lutte n’est pas qu’une opposition à un projet débile, elle pose la question de ce qu’on fait d’un lieu quand on en défend son existence. la zad cheville ouvrière sur le terrain de l’opposition au projet est aussi une réponse positive et alternative à ce projet mortifère d’aéroport.

C’est pourquoi nous vous invitons à une réunion pour envisager ensemble e qui doit être fait pour qu’il n’y ait ni aéroport ni expulsion. En pièce jointe le texte qui explicite ces quelques mots.

texte ni aéroport ni expulsion 2.0 en pièce jointe

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