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[zad-chambarans] Compte rendu de la réunion du 14 Février retour NotreDameDesLandes

Nous étions une douzaine dont 5 qui avaient été à NDDL.

Il y a eu un topo sur ce qui avait été vu et entendu. Donc beaucoup de monde certes : 20 000 à 30 000… Un cinquantaine de cars de toute la France étaient montés et une multitude gens en lutte dont Bure étaient remarqués

Il y avait pas mal de Grenoblois là bas mais une seule était montée par le car deLyon.

Il a eu une diversité de prises de positions pour la suite dans des forums dispersés…. On ne peut pas dire qu’il y a eu une bronca des 20 000 criant : « Non à toutes explusions ! » quand il y a eu le moment fort de l’avion qui a brulé.

La zad de Roybon était présente et a brûlé aussi un symbole celui de la bulle tropicale.

Nous avons donc fait le constat d’une situation difficile ce qui paraît découler de la disparition du ciment de la lutte qu’était le projet d’aéroport. On s’y attendait un peu…Nous sommes d’accord pour ne pas juger les choix stratégiques ou politiques qui s’expriment à NDDL dans le contexte actuel.

Nous n’avons pas au moment de notre réunion le retour sur la réunion des collectifs qui devait avoir lieu le dimanche 11 et sur le devenir du texte que nous avions validé.

Nous avons eu un débat sur ce que nous voulions soutenir quand nous disons « Non à toutes expulsions. »

Concrètement nous avons abordé ce que peut revêtir le soutien au refus de la normalisation. Nous avons retenu la question du statut de paysan refusant le contrôle étatique sur les paysans qui veulent développer un autre type de rapport à la terre à l’élevage hors de la traçabilité flicarde induite par la globalisation et l’industrialisation de l’agriculture . Nous avons abordé le texte des paysans qui se sont regroupés pour dénoncer le rôle de l’état et la façon dont il réprime ceux qui refusent de s’y plier. Ce groupe se réfère à la mémoire de Jérome Laronze tué par la gendarmerie car refusant toute inquisition. Ils ont proposé ce texte à NDDL.

Nous allons donc voir à établir des contacts avec celles et ceux qui sur la zad de NDDL sont sur ces bases.

Nous allons aussi trouver ici des paysans étant sur la même problématique. On sait qu’il y en a dans la Drome sur le puçage des animaux. Bien sur la question de la normalisation c’est à dire de la mise au pas de ceux qui vivent sur la zad ne se limite pas qu’à ce seul aspect , mais sur la question du statut de paysan, de la production de qualité de rapport différents non marchands on donne une dimension explicite de ce que nous disons quand on ne veut pas de la contrainte étatique .

Nous retenons la date du 24 Mars pour apporter notre soutien à la manif envisagée par les orgas qui se battent pour le logement pour tous ,cela s’inscrit dans ce que nous avions dit sur l’idée des zad partout .On prend des contacts.

Au cours de cette réunion on est plusieurs à regretter le va et vient des personnes qui viennent aux réunions, que l’on ne revoit plus On cite l’exemple du tract du collectif intitulé « Fini l’aéroport ! Mais pas d’expulsion dela ZAD ! » qui n’a pratiquement pas été diffusé…. Bref il y a un malaise pour assurer la continuité de ce soutien tant pour NDDL que pour Roybon.

 

Pour assurer une certaine continuité malgré les présences aléatoires aux réunions il y aura un cahier qui restera à Antigone qui devrait permettre qu’à chaque réunion on fasse le point sur les décisions prises et ce qui a été fait.

La prochaine réunion a lieu le mercredi 21 à Antigone à 19h.

Appel urgent à poursuivre la campagne de solidarité internationale avec les anarchistes russes réprimés – Résumé des actions menées les 5 et 12 février

 

received on 17.02.18

Plus d’arrestations: En Crimée, des services spéciaux ont arrêté un militant anarchiste et social local, Evgueni Karakashev (02/02). À Moscou, une anarchiste Elena Gorban a été arrêtée (13/02). Le même jour, l’anarchiste Alexei Kobaidze a été arrêté et mise endétention

Du 5 au 12 février, une semaine internationale de solidarité avec les anarchistes russes a eu lieu. 21 actions contre la répression ont été rejointes par 21 villes russes et un grand nombre de camarades étrangers, de la Biélorussie aux États-Unis et au Canada.

Toronto, Canada.

Du matériel d’information, des tracts, des graffitis et des pochoirs ont été distribués, des banderoles ont été placardées pour informer des répressions contre les anarchistes.
Des actions ont eu lieu à Kaliningrad, Altaï, Koursk, Novossibirsk, Samara, Kemerovo, Astrakhan, Volgograd, Rostov-sur-le-Don, Ijevsk, Penza, Saint-Pétersbourg, Moscou, Nakhodka, Tcheliabinsk et Vorkouta.

Des piquets d’information sur la terreur du FSB contre les anarchistes ont été tenus à Ekaterinbourg, Kandalaksha, Tomsk, Sotchi, Moscou, Saint-Pétersbourg, Saratov.

A Samara, une soirée de solidarité a été organisée. Les visiteurs ont été informés des répressions contre les anarchistes et des règles de base de la conspiration. Après cela, le film « Sacco et Vanzetti » a été projeté, l’histoire de ces personnes démontre clairement toute l’inhumanité et l’uselesness du système d’état et les méthodes qu’il a employées, à ce jour, pour réprimer n’importe quelles protestations.

À Moscou, une marche non autorisée d’anarchistes contre l’anarchie du FSB a également eu lieu. Plusieurs dizaines de personnes ont bloqué Myasnitskaya – l’une des rues centrales adjacentes à la Loubianka, où se trouve le principal département du FSB. Ils l’ont passé avec la bannière « FSB est le terroriste principal »

Des actions de solidarité ont également été organisées dans d’autres pays.
En Biélorussie, les anarchistes ont distribué des tracts informant de la persécution des anarchistes russes.
À Lutsk, en Ukraine, il y avait aussi des grafitti en solidarité avec les anarchistes russes.Des actions de solidarité ont eu lieu à Varsovie, Gdansk (Pologne) et Prague (République tchèque).À Prague, en République tchèque, un concert a été organisé pour soutenir les anarchistes russes réprimés. Lors du concert, des informations ont été diffusées sur les répressions en Russie et de l’argent a été recueilli pour la Croix anarchiste de Blac, qui fournit une assistance aux prisonniers politiques. Des collectes de fonds ont également été réalisées en Estonie lors de concerts de groupes musicaux Ognemöt, Adrestia et Prophets V à Tallinn et à Tartu.En outre, un événement pour informer sur la répression en Russie et la collecte de fonds a eu lieu à Budapest, en Hongrie.

En France, un dîner de solidarité a eu lieu, dont les fonds ont été destinés à soutenir les anarchistes russes.

En outre, de nombreux événements de solidarité ont eu lieu aux États-Unis. Ainsi, à Minneapolis, il y avait une soirée de solidarité, à Brooklyn – une émission de cinéma. Un site web antifasciste de Portland a diffusé des informations sur la répression et collecté de l’argent pour soutenir les anarchistes réprimés. Au Kansas, une manifestation de rue a été organisée pour soutenir les anarchistes russes. À New York, un piquet de grève a eu lieu au consulat russe.
De même, des représentants du mouvement révolutionnaire abolitionniste de New York ont ​​exprimé leur solidarité

La semaine de solidarité s’est tenue en solidarité avec les anarchistes russes, soumis à la répression du FSB. À l’automne 2017, le FSB a arrêté six anarchistes de Penza. La raison de l’arrestation était que tous les six jouaient airsoft, qui ait considéré par les services secrets comme une formation pour le renversement du pouvoir d’Etat. Des armes ont été cachées sur les détenus, ils ont été accusés d’avoir organisé une communauté terroriste.
Pendant des mois, les détenus ont été quotidiennement torturés et battus jusqu’à ce qu’ils acceptent de se calomnier. Ils ont été pendus à l’envers, battus, torturés avec des électrochocs. En janvier 2018, plusieurs anarchistes ont été enlevés à Saint-Pétersbourg. Deux suspects et un témoin ont été saisis, tous ont été torturés. Un des détenus à cet effet a été emmené dans la forêt près de la ville. Un autre détenu a été torturé pendant plus d’une journée. Seulement officiellement l’interrogatoire a duré un jour – à partir de trois heures du matin jusqu’à trois heures du matin.
Bien que l’un des suspects et le témoin aient fait une déclaration au sujet de la torture, leurs déclarations n’ont pas été vérifiées par les autorités de l’Etat.

Le FSB annonce des plans d’arrestations sur le cas fabriqué d’un groupe terroriste de deux douzaines d’anarchistes à Moscou, Saint-Pétersbourg, Penza et en Biélorussie.

Toujours en Crimée, des services spéciaux ont arrêté un militant anarchiste et social local, Yevgeny Karakashev. La raison de la détention est la participation active d’Eugène dans la lutte sociale des habitants de la péninsule. Le jour de l’arrestation, le maire d’Evpatoria a rencontré des manifestants contre la construction de points et a fait allusion à d’éventuelles arrestations. La raison de l’arrestation était la correspondance d’Yevgeny dans un groupe de discussion dans les réseaux sociaux.

Immédiatement après la fin de la semaine d’actions en faveur des anarchistes russes, les répressions se poursuivent à Moscou. Le 13 février, tôt le matin, une anarchiste Elena Gorban a été arrêtée. En violation de toutes les normes, l’avocat n’a pas été admis à Elena pendant plusieurs heures jusqu’à ce qu’elle accepte d’admettre la culpabilité dans le pogrom du bureau du parti russe au pouvoir, « Russie unie ». Le même jour, l’anarchiste Alexei Kobaidze a été arrêté et arrêté pour la même accusation. La raison de ces arrestations était une manifestation non autorisée à Moscou contre la terreur du FSB. Tôt le matin, avant l’apparition d’informations dans les médias et sur Internet sur les arrestations d’anarchistes, les chaînes de télégrammes progouvernementales ont publié une vidéo de détention et un message indiquant que des anarchistes participant à la manifestation avaient été détenus à Moscou. Les enquêteurs qui ont interrogé Elena l’interrogent également sur la manifestation bien que les détenus aient été accusés du pogrom de Russie unie, et non de la participation à la manifestation.

Après l’arrestation, des actions de solidarité ont été poursuivies en Russie. À Tcheliabinsk, des anarchistes ont placé une banderole près du bâtiment du FSB et ont lancé une bombe fumigène sur son territoire. Et dans la banlieue de Moscou, un raid mobilisateur s’est tenu en solidarité avec les anarchistes réprimés.

Nous appelons tout le monde à poursuivre la campagne de solidarité!

Plus de photos et vidéos sur naroborona.info

Affaire de l’incendie de la bagnole de flics du Quai de Valmy : Répressions et transferts

Deux personnes sont toujours emprisonnées dans l’affaire de la voiture de flics attaquée puis brûlée quai de valmy durant le mouvement « loi travail » en mai 2016. Ils subissent tous deux l’arbitraire de l’AP.

Lundi 29 janvier 2018 après midi, sur fond de pleurs des matons, d’une Tribune collective de détenus et d’une interview sur un journal internet, l’un des condamnés dans l’affaire de la voiture brûlée, a vu sa cellule mise à sac par une brigade d’agents spécialisée. Un téléphone et des objets jugés suspects par l’AP auraient été trouvés. Depuis lors, il s’est vu refuser l’accès à la salle d’étude, et promettre un transfert

Le 8 février, un autre condamné dans la même affaire, en prison à fleury depuis son arrestation en février 2017, a été transféré au Centre pénitentiaire de Meaux. Les permis de visite n’ont pour le moment pas suivi. L’audience devant le juge d’application des peines pour une demande de libération conditionnelle déposée il y a maintenant deux mois, et qui devait se tenir en avril, risque d’être annulée car le JAP dépend du département de la prison.

Les transferts permettent de destabiliser les détenu-e-s, leur enlevant le peu de repères qu’illes ont en détention, cassant les possibles solidarités entre elles et eux. À l’extérieur, outre les parloirs, les solidarités entre visiteur-euses, les rassemblements, les « coucous » bruyants et lumineux sont eux aussi à reconstruire.

Ne nous laissons pas intimider. Mettons des grains de sable dans l’engrenage pénitentiaire. À l’intérieur comme à l’extérieur, il est toujours temps de se révolter.

Solidarité avec les prisonnier-es en lutte contre leurs conditions !
Abattons les murs des prisons !

[Publié sur indymedia nantes, jeudi 15 février 2018]

parution:« MAI-68 À LYON retour sur un mouvement d’insubordination

note disponible à la bibliothéque du laboratoire avec la brochure

repris https://dndf.org/

Nous avons bien été battus, mais nous ne voulions pas non plus « gagner » ; ce que nous voulions, c’était tout renverser … ».


Ni témoignage ni travail d’historien, Mai-68 à Lyon est le récit circonstancié et argumenté de ce mouvement par l’un de ses protagonistes, alors membre du Mouvement du 22 mars lyonnais et actuellement co-directeur de la revue Temps Critiques.


Mai-68 n’a pas été une révolution, mais plutôt un mouvement d’insubordination qui n’a pas connu son dépassement. Il trouve son sens dans le moment de l’événement lui-même, où les individus, au-delà de leur particularité sociale, sont intervenus directement contre toutes les institutions de la domination et de l’exploitation capitalistes.
À Lyon, étudiants du campus de la Doua, élèves du lycée Brossolette à Villeurbanne, jeunes prolétaires de la M.J.C. du quartier des États-Unis, trimards des bords de Saône, mais aussi ouvriers de Berliet dévoilant l’anagramme « Liberté » y ont joué un rôle de premier plan.
Mouvements ouvrier et étudiant paraissaient capables de converger à la faveur des liens tissés dès 1967 pendant les grèves exemplaires de la Rhodiacéta. Les conditions plus favorables de la grève généralisée en mai 1968 ne débouchent pourtant pas sur une union décisive et les grévistes de la Rhodiacéta n’assument pas le rôle d’entraînement auquel on aurait pu s’attendre, auprès des autres ouvriers de la région.

Le mouvement collectif, exubérant et anonyme connaît son acmé pendant la manifestation et la nuit du 24 mai. Son reflux se manifeste d’abord par l’attaque de la faculté des Lettres par l’extrême droite et les milices gaullistes le 4 juin, puis par la reprise du travail aux P.T.T. dès le 8 juin et à la Rhodiacéta le 10, même si à Berliet, la grève s’étire jusqu’au 20 juin.

hors collection (A PLUS D’UN TITRE) | Paru le 07/02/2018 | 12,00 €

Valence: centre pénitentiaire un feu d’artifice tiré pour les prisonniers

un du laboratoire:malheureusement le feu d’artifice n’était pas aussi conséquent , mais la prochaine fois, ce sera encore plus beau.


e Dauphiné libéré  du 16 février

Encore un feu d’artifice devant la prison!

Mercredi 22h30précisément Aux abord du centre pénitentiaire de valence, les riverains entendent des gros pétards, comme souvent.Un automobiliste, semble  étonné par les lumières qui colorent le ciel. »C’est scandaleux, aberrant de voir un feu d’artifice comme celui-là.il a bien duré quatre ou cinq minutes.Pis ça criait. On se serait cru au14 juillet » ,témoigne celui qui a réalisé une vidéo du spectacle.Qui se  questionne: »comment se payent t ‘ils cela? J’espère que ce ne sont pas nos impôts! »*

Depuis le déménagement de la prison fin 2015, les mêmes scènes se répètent.Au grand dam des riverains…

La police enquête

*note du laboratoire peut être une référence à l’argent de la mairie de valence donné aux grévistes surveillants pénitentiaire du piquet de grève( 750 euros par individu,par jour)

 

 

Publication:« Avis de tempêtes N°2 », bulletin anarchiste pour la guerre sociale

Bruxelles, Belgique : Dans l’ombre de la ville-prison – Discussion samedi 10 mars à la bibliothèque Acrata

Samedi 10 mars – 19h30 – Discussion

La ville a toujours plus de traits d’une « grande prison à ciel ouvert ». Mais une prison qui n’est pas tellement définie par des grilles, des barrières et des murs. Le pouvoir déploie bien d’autres moyens pour nous empêcher de sortir de ce qui est. La circulation, par exemple, qui monopolise la quasi totalité de l’espace urbain, élimine la rue comme lieu de rencontre, de confrontation. Le mode de vie consumériste enferme chaque individu dans l’esclavage économique à perpétuité que représente l’acquisition de sa télé, de sa voiture, de son appart. En n’émettant que les seuls rêves de marchandises et de fric, les écrans omniprésents nous dissuadent de regarder au-delà des murs, et font peu à peu disparaître tout imaginaire autre que la réalité du capital.

L’invasion technologique est peut-être l’aspect le plus déterminant de notre captivité. En permettant à la fois d’assurer un contrôle capillaire sur l’ensemble de la société et de faire pénétrer l’ordre jusque dans les plus fins détails de notre existence. Les mouchards sont de plus en plus nombreux qui renseignent sur nos déplacements, nos pratiques d’achats, nos velléités. Et sans doute l’interconnexion entre les différents capteurs sera la prochaine grande étape sur la voie d’une société érigée à l’image d’un camp de concentration hypertrophié. De là on devine que la ville-prison se matérialise dans une grande quantité de structures qui la rendent possible et en assurent le fonctionnement. À l’instar de ces filaments de verre et de cuivre tirés comme des veines sous la surface du décors urbain. Autant de veines qui peuvent être coupées.
L’État mène depuis quelque trois ans maintenant une vaste offensive à Bruxelles contre tout ce qui reste de désordre, de débrouille, d’incognito, d’imprévisible. Les nouvelles formes d’enfermement se stabilisent dans la résignation plus ou moins généralisée. Et on peut être sûr que l’engrenage ne cessera d’avancer et d’atteindre de nouveaux pics à moins qu’on y mette les sabots d’une révolte sans concessions.

On se propose de discuter les différents aspects de la prison-ville, de quelles manières ils se concrétisent, quelles évolutions anticiper, etc. dans la perspective d’une vie affranchie de ses murs.

[Repris du site de la bibliothèque Acrata]

 lu sur https://sansattendre.noblogs.org/

Valence : Le vieux monde au rouleau compresseur

FranceBleu / lundi 12 février 2018

Deux témoins ont eu le bon réflexe en composant le 17. Ils ont permis de stopper les adolescents. Vers 16 heures, ces jeunes sont entrés dans l’enceinte du magasin de location de matériel Kiloutou dans la zone des Auréats. Ils ont réussi à faire démarrer un rouleau compresseur, ils ont fait des tours dans la cour et ils ont fini par défoncer le portail avec l’engin.

Les policiers interpellent tout le groupe d’ados, ils sont six. Trois sont finalement mis hors de cause, ils n’ont fait que regarder leurs copains, ils ont été relâchés ce lundi. Les trois autres adolescents -tous âgés de 14 ans- ont déjà un casier judiciaire et leur garde à vue a été prolongée jusqu’à mardi.
L’un d’eux avait été interpellé la semaine dernière pour des vols, il devrait être placé en foyer à l’issue de sa garde à vue. Les deux autres sont les auteurs du jet d’une bouteille explosive ( acide chlorhydrique+poudre aluminium) dans l’enceinte du collège Gérard Gaud à Bourg-lès-Valence en novembre dernier. Le meneur avait été envoyé en centre éducatif fermé en Seine-Saint-Denis, il était en permission de sortie.

Le Dauphiné Libéré / lundi 12 février 2018

Ils sont âgés de 14 à 15 ans, et passent leurs premiers jours de vacances en garde-à-vue au commissariat de Valence. Ils ont été interpellés hier dimanche, grâce à la vigilance de plusieurs témoins qui n’ont pas hésité à faire le 17 afin d’alerter les policiers, alors que ce groupe venait d’enfoncer le portail d’une entreprise valentinoise, au volant d’un rouleau compresseur.
Parmi ces six adolescents habitants de Saint-Marcel-les-Valence, Bourg-lès-Valence et Valence, deux qui ont particulièrement retenus l’attention des enquêteurs.
En effet, ce duo est suspecté d’avoir en novembre dernier jeté un engin chimique dans l’enceinte du collège Gérard Gaud à Bourg-les-Valence. L’un d’entre eux avait, justement dans le cadre de cette affaire, été placé en centre éducatif fermé, dont il avait fugué [faut que vous vous mettiez d’accord, les journaleaux; NdAtt.].

attaque.noblogs.org

 

A bas l’armée : vive l’insoumission

note:La  militarisation « en marche » nous concerne tous directement, à chacun de nous de s’y opposer !

★ Lutte de classe et militarisation

Injures à l’armée à Alger le 22 août 1891

LES propos antimilitaristes furent prononcés dans un café de la place du Gouvernement.

Algérie                                                                                  Alger le 2 juin 1892

Parquet du procureur général

n°1196

Direction des affaires criminelles et des grâces

Monsieur le Garde des sceaux,

J’ai l’honneur de vous rendre compte d’une affaire suivie pour injures publiques envers l’armée contre les nommés Bonnardot* et Morat, se disant anarchistes, et qui vient de recevoir solution devant la cour d’assises d’Alger.

Dans la matinée du 22 août 1891, un détachement du 1er régiment de zouaves défilait, musique en tête, sur le boulevard de la République, à côté de la place du Gouvernement à Alger, lorsque du milieu d’un groupe de consommateurs attablés sur la terrasse du café du Progrès, de l’autre côté de la même place, se firent entendre à l’adresse des militaires et de l’armée française, des injures et des invectives outrageantes qui provoquèrent l’indignation des consommateurs voisins : « Voyez ces tas de cons, ces lâches » disait Bonnardot, le plus bruyant du groupe, « ça obéit à la discipline ». Des observations lui ayant été adressées par l’un des assistants qui lui demanda s’il était français, Bonnardot répliqua : « Je suis internationaliste et je ne serai jamais soldat, je croirais salir ma peau en endossant l’uniforme français ; toute l’armée française, ce sont des lâches qui ont tiré sur le peuple à Fourmies ». L’un des camarades de Bonnardot, le nommé Morat, approuvait hautement ces paroles ; un consommateur placé près de lui, lui lança un soufflet, ce fut le signal d’une bousculade au milieu de laquelle Bonnardot et Morat parvinrent à s’esquiver. Mais quelques instants plus tard, un des témoins de la scène les retrouvant sur la place du Gouvernement, les faisait arrêter par la police.

Une information fut aussitôt ouverte. L’affaire renvoyée tout d’abord devant la juridiction correctionnelle ; est revenue après jugement d’incompétence et règlement de juges, devant la cour d’assises, à l’audience du 21 mai dernier, sous accusation d’injures publiques envers l’armée.

Bonnardot a 18 ans à peine, il n’exerce aucune profession déterminée et vit dans l’oisiveté à la charge de sa mère. Naguère il était un disciple militant de l’Armée du salut, il se dit aujourd’hui anarchiste.

Morat n’est qu’un vagabond qui a déjà subi pour vol, une condamnation à 6 mois de prison.

Laissés l’un et l’autre en liberté provisoire, ils se sont trouvés tous les deux, impliqués au cours de l’information, avec d’autres malfaiteurs, dans une poursuite criminelle à raison de deux vols qualifiés commis à Alger dans la nuit du 24 au 25 décembre 1891 et à la veille des mêmes débats, ils ont comparu une première fois devant la cour d’assises et ont été condamnés, Bonnardot comme complice, à la peine de trois années d’emprisonnement, et Morat, comme auteur principal, à celle de 6 années de travaux forcés et de 6 années d’interdiction de résidence.

A l’audience, Bonnardot soutint que les paroles injurieuses par lui prononcées ne s’appliquaient ni à l’armée, ni aux zouaves mais seulement aux curieux que le pressaient sur le passage du détachement ; s’il a parlé de lâches, ce n’est, dit-il, qu’au sujet de l’affaire de Fourmies, à l’égard des soldats du 145e. Au surplus, tout cela n’était dit qu’entre camarades, au cours d’une conversation intime qui ne regardait point les voisins et dans laquelle ceux-ci n’avaient pas à intervenir.

Morat se défend d’avoir prononcé aucune injure ; il s’est borné, dit-il, à approuver ce que disait son camarade au sujet des événements de Fourmies. Au surplus, aucun des témoins de l’enquête n’a relevé à sa charge une expression outrageante, une parole injurieuse, et le soufflet qu’il a reçu à répondu plutôt à son attitude approbative à l’égard de Bonnardot qu’à l’émission d’une injure précise et caractérisée.

Morat a été acquitté.

Bonnardot, seul déclaré coupable, a été condamné à 3 mois d’emprisonnement.

Le Procureur général

Source : Archives nationales BB/18/6450

*orthographié également Bonardo

Grenoble 38000 Message parvenu de la prison de Varces

https://cric-grenoble.info

Début Janvier 2018 le laboratoire anarchiste de Valence a relayé le message de Kamel.
A lire : https://lelaboratoireanarchiste.noblogs.org/?p=10776

Le procès en appel de Kamel BOUABDALLAH a eu lieu en juin 2016 à la cour d’assises de Grenoble. Elle a décidé de la continuation du supplice de la prison , il a été condamné en première instance par la cour d’assises de Valence à vingt-cinq ans de prison. A Grenoble la cour d’appel a mis la barre à 15 ans

Kamel est toujours en prison (à la Maison d’Arrêt de Varces, quand il n’est pas à l’UHSA du Vinatier – hôpital psychiatrique pénitentiaire).

Il a toujours besoin de toute notre solidarité.

Des nouvelles de Kamel sont parfois données dans les émissions L’Envolée et Passe-Muraille.https://passemuraille.noblogs.org/post/tag/kamel-bouabdallah/

Pour casser l’oubli et dépasser les combinazione on peut aussi lui écrire à cette adresse

Maison d’Arrêt de Grenoble-Varces

B.P. 15

Kamel BOUABDALLAH N° 41057

38763 VARCES Cedex

message parvenu de la prison de Varces 33 rue du Lavoir

« Bonjour Aujourd’hui je m’adresse à vous pour un sujet important qui me tiens à cœur à moi ainsi que les autre détenu de la prison(maison d’arrêt de Varces :les téléphones  en prison sont interdit ce qui empêche tout lien de communication avec ces proches (Mère,père,frère,enfant, femme…)ainsi la solitude est amplifier.vous me direz« oui mais bon il y a des parloir »mais sachez que cela sont difficile a obtenir et pas autoriser à tous donc aujourd’hui j’attends de vous une grande attention et compréhension de tous merci de partager (ce message est écris par un frère de détenu condamner à 25ans de prison ferme). »

note du laboratoire anarchiste : le centre pénitentiaire de Varces est dirigé par Valérie Mousseeff depuis mai 2017 ancienne du Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées (Genepi) connaît toutes les roueries associatives.. ’ »elle s’est imposée, elle a placé la lutte contre les violences. Et les faits de violence entre détenus et envers le personnel pénitentiaire sont donc désormais plus régulièrement poursuivis –disciplinairement ou pénalement pour le bien-être des agents comme des détenus », analyse la directrice. » le Dauphiné libéré du 01/05/2017