Pas d’oubli! ( mise à jour)

 Kamel BOUABDALLAH le procès en appel  a eu lien les 20, 21 et 22 juin 2016 à la cour d’assises  de Grenoble. Elle   a décidé de la continuation du supplice de la  prison  , il a été  condamné en première instance par la cour d’assises de Valence(1) à vingt-cinq ans de prison. A Grenoble la cour d’appel a mis la barre à 15 ans

Kamel est toujours en prison (à la Maison d’Arrêt de Varces, quand il n’est pas à l’UHSA du Vinatier – hôpital psychiatrique pénitentiaire).

Il a toujours besoin de toute notre solidarité.

Des nouvelles de Kamel sont parfois données dans les émissions L’Envolée et Passe-Muraille.

Pour casser l’oubli et dépasser les combinazione on peut  aussi  lui écrire à cette adresse

Maison d’Arrêt de Grenoble-Varces
               B.P. 15
 Kamel BOUABDALLAH  N° 41057
38763   VARCES  Cedex

 

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message parvenu de la prison de Varces  33 rue du Lavoir

« Bonjour Aujourd’hui je m’adresse à vous pour un sujet important qui me tiens à cœur à moi ainsi que les autre détenu de la prison(maison d’arrêt de Varces( 2):les téléphones en prison sont interdit ce qui empêche tout lien de communication avec ces proches (Mère,père,frère,enfant, femme…)ainsi la solitude est amplifier.vous me direz«oui mais bon il y a des parloir»mais sachez que cela sont difficile a obtenir et pas autoriser à tous donc aujourd’hui j’attends de vous une grande attention et compréhension de tous merci de partager (ce message est écris par un frère de détenu condamner à 25ans de prison ferme). »

(2) note du laboratoire: le centre pénitentiaire de Varces est dirigé parValérie Mousseeff  depuis mai 2017 ancienne du lGroupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées (Genepi)  connaît toutes les roueries associatives.. »’elle s’est imposée, elle a placé la lutte contre les violences. Et les faits de violence entre détenus et envers le personnel pénitentiaire sont donc désormais plus régulièrement poursuivis –disciplinairement ou pénalement– « pour le bien-être des agents comme des détenus », analyse la directrice. » le dauphiné libéré du 01/05/2017

1 note historique:Depuis Le procès du « capitaine général des contrebandiers ». La cour de valence justifie sa réputation historique. LLe procès de Mandrin a été bâclé (11 jours) et la procédure systématiquement violée. Les fermiers généraux exigent un châtiment exemplaire. Mais, scandalisé par la violation de son territoire, le duc de Savoie réclame au même moment la restitution du prisonnier. Louis XV, soucieux de ne pas se brouiller avec un allié précieux, cède. Or, la lettre d’extradition envoyée de Versailles n’arrive,bloquée aux portes de la ville  qu’après la mort de Mandrin. A coups de menaces et de pots de vin, les fermiers ont en effet obtenu du président de la commission l’exécution immédiate de la sentence.
Durant la durée de son procès, Mandrin subit  huit heures d’interrogatoires quotidiens. Le brigand reconnaît les faits, mais refuse de donner les noms de ses complices. Le 24 mai 1755, le tribunal de Valence le condamne à la question ordinaire et extraordinaire, puis au supplice de la roue; supplice réservé aux homicides et crimes de lèse-majesté. Mandrin reçoit la sentence sans broncher. L’exécution intervient deux jours plus tard.

Le calvaire de Mandrin attire les foules et ce sont 6000 personnes qui assistent au spectacle. Les curieux se pressent aux balcons et fenêtres donnant sur la place des Clercs, tandis que les gradins édifiés pour l’occasion se louent à prix d’or.
Mandrin endure d’abord la torture des brodequins qui consiste à broyer ses jambes entre deux planches. Sur le chemin qui le conduit à l’échafaud, le brigand prononce la formule rituelle de l’amende honorable devant la cathédrale Saint-Apollinaire ( place des clercs): « je demande pardon à Dieu, au roi et à la justice de tous mes crimes et attentats… »
Le condamné est attaché sur le dos à une croix de Saint-André situé sur l’emplacement de la place de l’université  , avant d’être roué vif. Le bourreau lui fracasse les membres à l’aide d’une barre de fer, puis l’attache à une roue de carrosse hissée sur un mât. Le bourreau l’étrangle à l’aide d’une corde. Tout au long du supplice, Mandrin conserve un air fier et martial.