« Avis de tempête# 21 »,Bulletin anarchiste pour la guerre sociale 15 septembre2019

Avis de tempêtes – bulletin anarchiste pour la guerre sociale n°21
(septembre 2019) vient de sortir.

Pour lire, imprimer et diffuser ce petit bulletin autour de soi (il est
en format A5, et celui-ci fait 20 pages), on pourra retrouver chaque
nouveau numéro tous les 15 du mois, ainsi que les précédents, sur le
blog :

https://avisdetempetes.noblogs.org

« Ce qui compte, c’est que tout puisse continuer comme avant. Que la
production augmente, que les profits se réalisent. D’ailleurs, quitte à
ce que cette société fasse naufrage, il n’est tout simplement pas
possible de se passer de pesticides pour maintenir l’existant :
l’agriculture industrielle a déjà tellement transformé, pollué et
appauvri les sols que rien n’y pousse plus à grande échelle sans engrais
synthétiques et sans chimie pour protéger les plantes contre les mille
maladies et parasites… qui sont eux-mêmes, en grande partie, créés par
la résistance que les organismes tendent naturellement à développer
contre ce qui les tue. C’est un cercle vicieux, mieux, c’est le fameux
train qui avance à toute allure droit vers le gouffre. Discuter à propos
des 3, 5 ou 10 mètres, est alors vraiment le détail hypocrite de la
montagne de poisons industriels qu’ils font couler dans nos veines et
nos bronches. »

Chili/Italie: Lettre de Marcelo V., pour Juan

Round Robin / dimanche 14 septembre 2019

À Juan, depuis le Chili, avec toute la fraternité de la lutte !

J’ai des oreilles qui entendent clairement le son de la Révolte et de celles/ceux qui alimentent la rébellion avec des actes et des mots qui combattent ce monde de misère et de soumission.

Depuis ce coin de la planète, je t’envoie une accolade, avec la proximité d’un frère qui écoute ta voix brisant les conditions de sécurité imposées par les geôliers et se manifeste comme la preuve d’une Résistance Digne face au pouvoir et à toute autorité.

Je suis dans un endroit semblable à celui où tu te trouve ; on m’a gardé en otage de la domination pendant de nombreuses années, mais ils n’ont pas pu vaincre l’esprit libertaire qui vit en moi.
Parce que tout comme je hais tout ce qui nous nuit, j’aime aussi la justesse profonde de notre action.

Nous sommes partout, nous existons comme réalité vivante d’êtres humains qui refusent de recevoir des ordres, niant tout contrôle sur nos cœurs et nos consciences, en menant un combat juste qui est capable d’affronter des années d’emprisonnement, de clandestinité et la mort, survivant avec la fierté et la dignité de celles/ceux qui aiment la liberté et veulent vivre dans le merveilleux creuset de l’anarchie.

Même si ton corps est emprisonné, tes mots nous accompagnent jour après jour.
Ne te sens jamais seul, parce que tu ne le seras jamais. Quand le courage vient à te manquer, pense qu’ici on pense constamment à toi.

Ta lutte est la notre, chaque geste contre ce monde malade porte ton empreinte…
parce que nous sommes une seule grande meute, qui n’oublie jamais les sien.ne.s, peu importe où nous nous trouvons.

Reste ferme et fort, mon frère.
Contre toute attente
contre vents et marées.
C’est cela qui est et sera
ta victoire
et certainement aussi la notre !

Tant qu’il y aura de la misère, il y aura de la rébellion !
Jusqu’à la destruction du dernier bastion de la société carcérale !
Toujours avec toi !

Marcelo V.
Santiago du Chili, 25 août 2019

Anarchie subversive passé et présent

 bandee à bonnot

«La révolution vise de nouveaux arrangements; l’insurrection ne nous conduit plus à nous laisser organiser, mais à nous organiser et ne pas mettre espoir dans les institutions « brillantes » – Max Stirner

«Ne me suis pas … Je ne te conduis pas … Ne marche pas devant moi … Je ne te suivrai pas … Trace ton propre chemin … Deviens toi-même …» – Conspiration des cellules de feu, cellule des membres emprisonnés

«Je sais qu’il sera mis fin à ce combat entre le formidable arsenal de l’État et moi. Je sais que je serai vaincu, je serai le plus faible, mais j’espère pouvoir vous faire payer chèrement la victoire.  » – Octave Garnier

Silence raduio, Zurich: Au compagnon de nulle part

Cher ami

Plus de trois années se sont écoulées depuis que tu as été obligé de disparaître du jour au lendemain. A l’époque, il n’y avait plus le temps pour quelques mots d’adieu ou une accolade avant ton voyage vers l’inconnu, mais restent la sensation d’avoir été dépassé.e.s, la tristesse et une incertitude quant à la façon d’affronter ces milliers de questions. Ta première lettre de nulle part a brisé le silence qui nous entourait dans les premières semaines, tes lettres suivantes pleines de force, d’amour et de confiance ont ouvert un espace de débat et d’échanges entre compagnon.ne.s. Des textes plus anciens sur le thème de la clandestinité ont été lus, il y a eu de petits et grands débats et des discussions auxquels d’autres personnes intéressées n’ont pris part que rarement. Ce n’était pas facile mais nécessaire de sortir de cela et c’est pourquoi nous avons décidé de partager publiquement nos réflexions sur ce thème sous la forme d’une Infoveranstaltung (soirée d’information) et d’engager une discussion à divers endroits dans l’espace germanophone.

Tant de temps est passé et nous avons mené tant de réflexions jusqu’à ce que nous réalisions à quel point il était vraiment important pour nous d’écrire cette lettre. Jusqu’à ce que nous réalisions que c’était une fausse modestie qui nous empêchait d’écrire. Bien sûr, il est difficile de t’écrire en sachant que cela peut être lu par toutes les personnes qui peuvent en tirer quelque intérêt que ce soit, mais quelle importance en comparaison avec la joie que ces mots te parviennent par les ondes ; qu’à travers des lettres publiques nous pouvons maintenir et renforcer notre amitié.

Nous sommes toujours là et tu es présent dans notre vie et dans nos luttes, et nous aimons à nous rappeler ta belle et énergique manière de lutter. Un lien fort et combatif nous a été arraché d’un moment à l’autre et même si les conditions dominantes et la séparation physique rendent difficile de maintenir cette relation, nous voulons le tenter …

Beaucoup de choses ont changé ces trois dernières années, la répression est devenue beaucoup plus présente dans notre quotidien, de même que le fait de se confronter à la prison et à la cavale. De belles comme de douloureuses disputes, des compagnon.ne.s qui étaient ou sont en prison pour plus ou moins longtemps ou doivent y entrer bientôt, des projets ont pris fin et de nouveaux sont nés, des luttes se sont intensifiées, d’autres se sont volatilisées. De nouvelles amitiés se sont nouées dans la lutte contre les dominant.e.s et des anciennes se sont approfondies, et de nouvelles idées et inspirations ont permis de surmonter des phases d’impuissance.

Affronter la question de la clandestinité a apporté beaucoup d’éclaircissements et nous a un peu plus rapproché de ta situation. De plus, un nouveau monde de possibilités s’est ouvert quant aux façons de poursuivre et d’intensifier les luttes depuis la clandestinité, mais aussi sur la façon dont les personnes en clandestinité peuvent être soutenues par des personnes visibles. De là a émergé le besoin, la nécessité de rendre ce thème plus visible dans notre contexte et de discuter de la clandestinité en tant que réelle option, qu’alternative à la prison et/ou comme possibilité de lutter dans l’ombre contre ce monde d’oppression.

Nous avons fait beaucoup de belles expériences lors de cette tournée avec notre présentation, nous avons approfondi la réflexion et les débats avec des personnes de différents endroits et tissé de nouveaux liens. Nous avons rencontré des gens qui ont raconté des expériences passées et échangé avec eux sur des événements actuels. Nous avons été inspiré.e.s à plusieurs niveaux et avons rendu nos réflexions accessibles à d’autres. Ces derniers temps, la signification de la solidarité est aussi devenue plus consciente pour nous. Comme le fait qu’un environnement laissé à l’abandon doit se reprendre, se soutenir et se renforcer mutuellement, qu’il est important de créer des moments pour parler de nos émotions avec nos ami.e.s, ainsi que pour se soutenir mutuellement au quotidien et pour continuer à mener projets et luttes.

Nous voulons ici t’exprimer notre solidarité. Une solidarité sans limite temporelle, que tu restes loin de nous ou que (par quelques circonstances que ce soit) tu doives revenir.

Solidarité avec tout.e.s les compagnon.ne.s en clandestinité ou incarcéré.e.s, qui luttent pour un monde sans domination. Pour que nous intensifions ensemble les luttes existantes et que nous en fomentions de nouvelles, pour abattre les frontières et les murs de l’autorité.

Nous continuons de lutter, côte à côte, même si la répression tente de nous séparer, nous sommes inséparables de par nos idées et notre amitié.

Où que tu sois, sens-toi enlacé et encouragé. Tu nous manques énormément ! Mais le fait que tu échappes aux griffes de l’État nous renforce et nous réjouit, en espérant que tu fasses plein d’expériences enrichissantes et que tu tisses de nouvelles amitiés.

Salutations solidaires et avec tout notre amour, tes ami.e.s et compagnon.ne.s.

[Traduit de l’allemand d’indymedia, 10.09.2019]

Soirée de soutien à Kalimero le 28 septembre

Soirée de soutien à Kaliméro, caisse de solidarité avec les prisonnier-es de la guerre sociale, le samedi 28 septembre 2019 à Montreuil, de 18h à 2h du matin

Présentation de la caisse, cantine, concerts et tombola avec des super lots !!

Pour connaître l’adresse de la soirée et des réunions, pour faire parvenir de l’argent qui ira exclusivement aux mandats, pour toute question :
kalimeroparis [at] riseup.net

Kaliméro est une caisse de solidarité avec les prisonnier.e.s de la guerre sociale qui fait parvenir de la thune à l’intérieur des prisons depuis bientôt 13 ans.
Cet appui matériel, sous forme de virements faits aux prisonnier-e-s, est nécessaire face aux quatre murs qui sont là pour briser les individus et qui exacerbent les rapports sociaux qui se jouent à l’extérieur. Sans argent dedans, tu es d’autant plus assujetti au bon vouloir de l’administration pénitentiaire, des maton-nes, d’autres détenu-es plus riches, ainsi qu’au travail pour quelques miettes par heure. La prison est un des rouages de ce sytème basé sur l’exploitation et la domination que nous voulons raser au sol, c’est pourquoi nous envoyons des mandats à celles et ceux accusé-es d’actes de révolte dont on est solidaires.

Cette année, de l’argent a par exemple été envoyé à un manifestant incarcéré sous X pour le 1er mai ainsi qu’àdeux des trois personnes en instruction pour association de malfaiteurs suite à leur arrestation Gare du Nord la veille du 1er mai à proximité d’une voiture contenant du matériel compatible avec l’émeute. De l’argent a aussi été envoyé en Italie pour les incarcéré-es de deux opérations répressives contre des anarchistes.

Kaliméro n’entend pas réagir seulement à la répression des « mouvements sociaux » et des grosses manifs, ou à celle de milieux anti-autoritaires, mais entend s’inscrire dans la continuité des révoltes contre l’ordre existant, qui peuvent être individuelles ou collectives et prendre différentes formes.
Depuis deux ans, des mandats mensuels sont ainsi envoyés à quelqu’un accusé d’avoir tiré sur les gendarmes durant les émeutes à Beaumont sur Oise, suite à l’assassinat d’Adama Traoré. Il est toujours incarcéré et vient d’être renvoyé avec d’autres aux assises. A la fin de l’année dernière, deux personnes ont été soutenues suite à une incarcération pour vol en réunion, refus d’empreintes et identités imaginaires.

Enfin, la caisse est aussi un espace de réflexion pour approfondir notre rapport antagoniste à la justice, avec la volonté que nos révoltes ne s’arrêtent pas aux portes du commissariat. La réunion tous les 2e jeudis du mois à Montreuil qui fait fonctionner la caisse est donc aussi l’occasion d’échanger sur les possibles moyens d’esquive, de résistance et d’auto-organisation offensive contre la machine judiciaire et carcérale.

Soirée de soutien à Kaliméro le samedi 28 septembre 2019 de 18h à 2h du matin !

Présentation de la caisse

Cantine

Concerts :
Diavolina Propulsion Rock fusionnant
MC Elliot et MC Djulce – Rap

Tombola avec des super lots !!

Pour connaître l’adresse de la soirée et des réunions, pour faire parvenir de l’argent qui ira exclusivement aux mandats, pour toute question :
kalimeroparis [at] riseup.net

Argentine: Adeux ans de l’assassinat du compagnon Santiago Maldonado et des exactions de L’État

A deux ans de l’assassinat du compagnon Santiago Maldonado (El lechuga, Brujo), mort dans les mains de la gendarmerie nationale, non seulement l’Etat a tué le compagnon, mais ses institutions poursuivent leurs crimes. Tout ce qui est exposé ici est ouvert au débat et à la reflexion. Salut!

Santiago a toujours été consient et conséquent avec ses idées, son esprit solidaire et combatif l’a amené à se solidariser avec une juste cause, telle que celle d’exiger la liberté des détenu-e-s dans la lutte pour la récupération de territoires ancestraux, comme c’est le cas du lonco Facundo Jones Huala de la communauté mapuche. C’est dans cette lutte que s’est déclenchée la chasse qui a causé la mort de notre compagnon (el lechuga). Jusqu’à maintenant, mille et une manoeuvres ont visé à le classer dans leurs archives, à clore le dossier en tant que simple noyade. Les politiciens et les médias, éternels défenseurs de la répression de la loi et de l’ordre, ainsi que de la propriété privée, ont conclu que s’il faut tuer pour protéger leurs privilèges, ils n’hésiteront pas à continuer à pointer du doigt, à enfermer et jusqu’à tuer pour leur tranquillité, leur bien-être et la patrie. C’est ainsi qu’ils pensent, c’est ainsi que se maintient un système de privilèges, et c’est ainsi qu’agissent les hommes et femmes d’Etat !

La critique et la lutte contre un gouvernement ne sert à rien si on aspire à occuper son fauteuil présidentiel, cela ne fait qu’annuler et étouffer la liberté à laquelle nous aspirons et nous voulons parvenir.

Lorsque s’est produite la disparition forcée, puis le corps planté dans l’eau par les chiens de garde de l’Etat démocratique, la rage s’est fait sentir et entendre de la part de compagnons de cette région comme de beaucoup d’autres du monde. Il y a eu de la répression et des arrestations, parce que c’était impossible à passer sous silence. Mais jusqu’au jour d’aujourd’hui, nous continuons à peindre les murs, à coller ses yeux sur chaque propriété, ce qui perturbe beaucoup la bourgeoisie argentine. Nous ne cessons de le rappeler, car il nous a laissé un enseignement, celui de lutter jusqu’à ce que tombe l’autorité. Il restera toujours dans nos esprits, toujours présent dans la lutte ! Et dans chaque coeur rebelle !!

Nous avons vu et vécu des milliers d’actes de terrorisme et de crimes d’Etat depuis l’assassinat de Santiago Maldonado et de Rafael Nahuel [1], je ne vais pas faire une liste des atrocités commises, ni des prix donnés par les chefs à leurs assassins. Comme nous le voyons, le capitalisme marche comme ça, les pouvoirs et les intérêts des bourreaux qui l’intègrent et le défendent ne se sont pas assouvis avec la soif de sang, de tirer et de buter, parce que c’est l’essence du pouvoir, de ceux qui chantent des hymnes et hissent des drapeaux.

Beaucoup de jeunes de cette région sont assassinés toutes les 21 heures par cette organisation criminelle que sont les institutions de la république Argentassassine.

Là où on prône le respect de l’autorité, l’obéissance et la fidélité à l’ordre établi … IL Y AURA TOUJOURS UN CRIME.

La véritable opposition à un gouvernement n’est pas de conquérir le pouvoir, mais de le détruire et quand nous parlons de le détruire, nous faisons référence au fait de détruire son essence, avec ce dont nous parlions auparavant, les privilèges. Cette manière d’affronter l’existence en cherchant à être au-dessus des autres ne fait que maintenir le même tissu social basé sur l’obéissance et l’autorité. L’unique chose à laquelle aspire la gauche et qui lui importe, c’est cela, la conquête du pouvoir, la révolution ne l’intéresse pas, et encore moins détruire le système de privilèges ; ils fantasment sur le fait que tout peut être humanisé et qu’ils sont capables de le faire et selon eux un fouet plus étroit et plus coloré causera moins de dégâts, c’est-à-dire qu’il ne fera pas aussi mal et fera moins souffrir que le précédent et qu’avec le temps ce fouet bienfaisant sera moins douloureux ; mais ils ne diront jamais rien et ne lèveront jamais le poing contre l’autorité et les dégâts qu’elle cause (dictature du prolétariat).

Cela nous procure beaucoup de rage de voir comment les partis politiques de tout poil s’approprient et s’accrochent au compagnon tombé, faisant leur sa lutte tout en sachant très bien que Santiago était

anarchiste. Non seulement ils ont dégradé et manipulé le contenu combatif que portait le compagnon, mais ils ont réduit sa personne et sa militance anarchiste à l’image d’un simple hippie artisan. Ils sont toujours là, à s’accrocher à un mort pour en faire un martyr et manipuler une lutte telle que celle du compagnon (la lutte contre le pouvoir et toute autorité), qui leur est étrangère mais qu’ils font leur, alors que ses aspirations étaient diamétralement opposées. C’est digne de sangsues comme de pestes religieuses acharnées par leurs propagandes électorales [2] qui, comme si cela ne suffisait pas, pointent en plus du doigt des compagnons anarchistes qu’ils accusent d’être des policiers et des infiltrés et qu’ils livrent aux forces de l’ordre, prétendant critiquer ces dernières tout en rêvant d’en faire partie.

Nous ne pouvons pas non plus comprendre l’attitude de son frère Sergio Maldonado, nous ne l’avons jamais entendu prendre la défense des compagnons anarchistes face à tant de mensonges des politicards et des journalistes et à tout le dispositif monté par les médias officiels et les opposants partidaires, avec lequel (ce sont des flics, des agents des services, des infiltrés,) ils tentent, d’une manière ou d’une autre, de discréditer et de réduire à néant la solidarité et la lutte basée sur l’auto-défense, sentiment et principe que le compagnon Santiago pratiquait, démontrant que … ce n’étaient pas que des mots ! On peut aussi citer la visite au pape francisco avec les messes et toutes les fanfaronades de cirque, de la merde!!! Tandis qu’en réalité Santiago avec ses idées sur Dieu, l’Eglise , le pouvoir, le gouvernement, l’Etat, la patrie etc. les combattait en paroles et en actes (SAINT BLASPHÈME cri de guerre de Santiago). Son frère a ignoré la chose la plus belle à laquelle il aspirait, la liberté et l’égalité pour toutes et tous, en combattant toute autorité, ainsi que sa proposition d’action directe et de solidarité. Comme si ses idées et sa manière de penser ne valaient rien ! ….et le voilà maintenant accroché aux ennemis de son frère, réclamant justice à ceux qui l’ont assassiné, faisant de sa mémoire des événements folkloriques sous contrôle et haute surveillance, dans le cadre de la démocratie putride.

Le sang continue de couler aux quatre coins du territoire argentin et nous savons actuellement qui sont les faces visibles de tous ces agissements mafieux et criminels, Mauricio Macri (président), Patricia Bullrich (ministre de la sécurité), María Eugenia Vidal (gouverneure de la province de Buenos Aires), Gabriela Micheti (vice-présidente), Horacio Rodríguez Larreta (chef du gouvernement) etc. Ils veulent nous habituer à une société policière, à nous taire face à un abus de pouvoir ou d’autorité, à un coût de la vie auquel il devient impossible de faire face [3]. Si nous devons payer un loyer, nous ne mangeons pas, nous ne nous habillons pas, sans parler de celles et ceux qui ont une famille nombreuse, (que moqueries ou cynisme politique) avec les heures supplémentaires de taf mal payées et souvent par tranches, bien pratiques pour eux tout comme le chantage mesquin de la “banque d’heures” qui permet de faire faire des heures sup’ en ne les payant qu’à la condition que l’entreprise vende son produit, misérable politique d’extorsion établie par les patrons. Mais attention au fait “d’élever la voix ou de s’organiser pour lutter” ! Parce qu’ils vont nous étriper et tout va être encore plus compliqué. Mais cela n’a rien à voir avec un type de gouvernement, consciemment nous savons qu’il s’agit simplement du mécanisme d’exploitation d’un système qui repose sur les classes sociales, sur la propriété privée et sur le capital, défendu et maintenu en place par l’Etat et sa violence autoritaire qui soutient le pouvoir. Nous ne voulons pas renverser la balance ou la vapeur, parce que nous refusons que les uns soient au-dessus des autres, nous n’aspirons pas à réduire quiconque en esclavage ni à cesser d’être pauvres pour devenir riches, et encore moins, comme ils le disent tous, à être notre propre patron. NON !!! Rien de tout cela, nous luttons pour que nos vies puissent jouir d’une pleine liberté. NOUS LUTTONS POUR QUE PERSONNE NE SOIT HUMILIÉ PAR QUI A DAVANTAGE, NOUS LUTTONS POUR DÉTRUIRE LES PRIVILÈGES, LES PRISONS, LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE, LE POUVOIR ET L’AUTORITÉ !!

Ils nous traiteront de fainéants si nous jonglons ou travaillons dans la rue, ou si nous refusons leurs usines et leurs règles, nous voulons cesser de faire partie un tant soit peu de l’engrenage de ce système d’exploitation et de misère, mais nous n’avons à offrir que de petits exemples de rebellion, en quittant le troupeau et en créant d’autres manières de vivre qui ne soient basées ni sur la compétition ou le profit, ni sur l’obéissance à cette tyrannie capitaliste qui esclavagise, soumet et tue.

REnnes: occupez- vous de vos pédophile

Ouest-France / vendredi 13 septembre 2019

Des inscriptions apposées à la bombe aérosol ont été découvertes, ce vendredi matin, à Rennes, sur les murs de la façade de la maison diocésaine. […]
« PMA pour toustes », « transphobes »… Plusieurs tags relatifs à la question de la procréation médicalement assistée (PMA) et hostiles à l’Église catholique ont été découverts ce matin, vendredi 13 septembre, sur les murs de la façade de la maison du diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo, installée rue de Brest.

« Ce n’est pas l’affaire du siècle mais ce n’est pas vraiment agréable… », commente le père Nicolas Guillou, délégué épiscopal à l’information du diocèse. Les faits ont été constatés dès ce vendredi matin par la police nationale. « Une déclaration de dégradation d’un édifice affecté au culte a été déposée par l’évêché », précise le service communication du diocèse.
Ces dégradations interviennent dans le contexte des débats à l’Assemblée nationale relatifs à l’extension de la procréation médicale assistée (PMA) aux couples de femmes.

Aux côtés d’autres responsables religieux français, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque du diocèse de Rennes, a notamment été auditionné en commission à l’Assemblée nationale.
Président du groupe de travail bioéthique de la Conférence des évêques de France (CEF), auteur ou directeur de plusieurs ouvrages, Mgr Pierre d’Ornellas est l’un des responsables de l’Eglise catholique au premier plan sur le projet de révision des lois bioéthiques, dont la PMA est l’un des sujets.

Les dégradations découvertes ce vendredi, à Rennes, interviennent trois jours avant une importante soirée, organisée lundi 16 septembre, au Collège des Bernardins, à Paris.
Aux côtés de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, de Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la CEF, et des experts, Mgr d’Ornellas développera les positions de l’Église catholique sur la révision des lois bioéthiques, pour « comprendre de l’intérieur ses positions, qui sont d’abord pour le service du dialogue et pour le service de notre société tout entière ».

Radiocane: Avec un pied coincé dans la porte, Vicenzo Vecchi et l’anomalie bretonne.

note: Gênesau G8 on  y était du 14 au 25 septembre  ni prison ni extradtion lire ici

Radiocane: Con un piede nella porta. Vincenzo e l’anomalia bretone

Le 8 août, Vincenzo a été arrêté par l’équipe spéciale des fugitifs près de Rochefort en Terre, un petit village breton. Recherché depuis 2012, après une peine le condamnant définitivement à une peine d’environ 13 ans de prison pour sa participation aux jours du G8 à Gênes en 2001, Vincenzo était absent de l’Italie depuis plus de 7 ans pour avoir décidé de fuir sa capture et vivre libre le plus longtemps possible.

Atteint par deux mandats d’arrêt européens, dont l’un était devenu fictif, il se trouve aujourd’hui dans la prison de Rennes, attendant que la justice française se prononce sur le second de ces mandats.

Dès le lendemain de son arrestation, de Rochefort en Terre, une mobilisation spontanée a commencé et a rapidement infecté d’autres villages de la région. À ce jour, il compte environ 27 comités répartis dans toute la France, tous unis par l’objectif d’obtenir sa libération.

Dans une interview recueillie directement sur place, certains membres du comité de Rochefort nous parlent de cette surprenante solidarité, de l’élargissement rapide qui l’a caractérisé et de la manière dont il a contribué, du moins pour le moment, à ralentir l’exécution du mandat. Arrestation européenne, sous la forme inattendue de « un pied dans la porte ».

[Athènes, Grèce ]:La maison du Brésil attaquée contre Bolsonaro et la destruction de l’Amazonie- 12/092019

 

 

Des membres du groupe anarchiste Rouvikonas sont intervenus jeudi après-midi (12/09) à la « Maison du Brésil » à Athènes, en diffusant des pamphlets et en scandant des slogans. Les anarchistes se sont enfuis à vélo après la manifestation. Personne n’a été arrêté.

Le groupe a appelé à une action directe dans une longue publication d’Indymedia Athens, soulignant que l’offensive visait à protester contre l’incendie de l’Amazonie, les violences contre les peuples autochtones de la région et les politiques du président Jair Bolsonaro.

La « Casa do Brasil » est située au rez-de-chaussée du bâtiment de l’ambassade du Brésil à Athènes, dans la rue Vassilisis Sofias 23. Ce bâtiment sert également de résidence à l’ambassadeur du Brésil à Athènes.

>> Regardez la vidéo (00:30) ici:

traduit de l’espagnol de https://contramadriz.espivblogs.net

Zad Roybon Projection de « Woman at War » et concert Punk acoustique »sang conteste »samedi 14/09 2019

https://zadroybon.wordpress.com/2019/09/10/sam-14-sept-proj-woman-at-war-concert-sang-contestepunk-acoustique/

Ce week end, la ZAD Roybon vous invite à partager autour d’un
concert précédé d’une projection de film.

19H – Film « Woman at War »

Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de
l’aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques
pour protéger les Hautes Terres d’Islande… Mais la situation
pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline
dans sa vie…

21H – Concert « punk »
acoustique

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