Prison de Liancourt (Oise) : Blocage de la promenade contre les fouilles

osted on by Attaque

Le Parisien / mardi 11 septembre 2018

L’opération de contrôle a viré au fiasco. Alors qu’une cinquantaine de détenus reviennent du sport, ce mardi après-midi au centre pénitentiaire de Liancourt, les surveillants décident de procéder à une fouille. Objectif : trouver des téléphones portables, interdits en prison. « Les premiers se sont fait prendre, les autres, qui étaient sûrement chargés, ont refusé avant de forcer le passage », détaillent les délégués syndicaux Jérôme Lourme (FO) et Dominique Deregnaucourt (UFAP). Le visage masqué par leurs vêtements pour certains, les détenus ont bloqué les portes et refusé de réintégrer leur cellule. Un épisode peu surprenant pour les deux élus syndicaux. « Il y a eu de fortes tensions entre détenus cet été, sans doute des histoires de dettes, soufflent-ils. Tout cela lié au manque d’effectif des surveillants, et on en arrive à de telles situations ».

Sans oublier la météo. « Il fait chaud, ils profitent. En hiver, ce n’aurait pas été la même histoire. » Il aura fallu l’intervention de l’Equipe régionale d’intervention et de sécurité de Lille pour mettre fin à ce début d’émeute. Les deux meneurs ont été placés en quartier disciplinaire, le reste des protagonistes en quartier arrivant. « Car le quartier disciplinaire est plein à craquer », précise Jérôme Lourme. Aucun blessé ne serait à déplorer du côté des surveillants pénitentiaires, aucune information n’a encore filtré concernant les détenus.

Parution: du journal de lutte contre les barreaux YOYO N°1

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Nouveau Yoyo (n°1) , journal de lutte contre les barreaux!

Yoyo c’est un petit journal qui s’énerve contre toutes les taules. Pour transmettre notre conviction que l’enfermement n’est pas là pour maintenir «notre sécurité» mais celle d’un système qui fonctionne sur l’écrasage de gueules. Et réaffirmer notre désir de voir tout ça détruit. Mais avant ça, le yoyo c’est une des nombreuses débrouilles qui existent à l’intérieur. C’est un petit mot qui t’arrive par la fenêtre de la cellule de la part d’un-e voisin-e. C’est un peu de tabac en cadeau en attendant la prochaine cantine. C’est le bigo que tu récupères après l’avoir mis à l’abri en prévision d’une fouille de cellule. C’est l’héritage que tu reçois d’un-e pote qu’est libérable. Plus précisement, le yoyo c’est la technique qui consiste à se passer des trucs d’une cellule à une autre grâce à des cordes lestées qui se balancent entre les fenêtres. Une technique qui permet de ne pas avoir à demander la permission aux maton- ne-s, un contact entre les prisonnièr-e-s loin de leurs yeux scrutateurs. C’est pour ça qu’ils posent des caillebotis et plexiglas sur les fenêtres, qui entravent autant la lumière que les possibilités. Dans la tripotée des nouvelles prisons qui vont être construites, on se doute que toujours plus de moyens seront imaginés pour réduire la marge de manoeuvre des taulard-e-s. Ce plan de construction qu’on approfondit un peu ici, vendu comme les précédents sous une couche de vernis humaniste, n’est rien d’autre qu’un perfectionnement supplémentaire du contrôle et de l’enfermement. Encore plus de prisons, encore plus de monde enfermé, toujours plus de limites aux révoltes et aux solidarités. Que ce soit un yoyo ou une tentative d’évasion, les résistances quotidiennes déplaisent et doivent être matées. Heureusement, malgré tous les efforts du pouvoir, les rébellions continuent de fleurir ici et là, comme par exemple aux Etats-Unis. Nous vous en donnons encore de petites bribes dans ce numéro. D’ailleurs, pas sûr que ça se bouscule aux entretiens d’embauche de l’administration pénitentiaire (AP) si la coupe du monde de crâmage de voitures de maton-ne-s se met à susciter autant de passions que le foot. Ni si chaque fois qu’un détenu meurt sous leurs coups les réactions hostiles ne se font pas attendre dedans et dehors, comme cet été à Fleury-Mérogis. Et même si la tendance est à toujours plus de monde entre quatre murs, de temps en temps un événement vient faire légèrement baisser les chiffres de manière inattendue. Par exemple quand un hélicoptère se pose dans la cour d’honneur de la prison de Réau. On espère juste que Rédoine Faïd aura réussi à envoyer ses meilleurs films de gangsters à la cellule d’à côté avant de s’évanouir dans la nature.

lire et diffuser yoyo  journal de lutte contre les barreaux!

Pour nous écrire: yoyojournal@riseup.net

Quinzaine de l’exil : 17 évènements

( reçu par mail)
A l’heure où le président remonte dans l’estime nationale en embrassant le front noir des joueurs de l’équipe de France,
A l’heure où l’on s’émeut chaque année de nos héro·ïne·s de la résistance cachant des juifs
A l’heure où l’on place et maintient des présidents corrompus et liberticides dans les anciennes colonies françaises,

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A l’heure où notre histoire coloniale est encore taboue,

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A l’heure où l’État français, drapé dans ses discours sur les droits de l’homme, fait passer de nouvelles lois rendant impossible et invisible l’asile en France, et poursuit avec acharnement celles et ceux qui aident d’autres humains à simplement survivre,

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A l’heure où, Bolloré et consort s’accaparent les marchés de la Guinée, de la République Centre Africaine, du Niger et où l’Europe donne des milliards à la Libye pour qu’elle construise des camps afin d’empêcher les femmes, les hommes et les enfants de traverser la méditerranée,

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Tout va très vite.

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Et ce n’est ni une question économique, ni une question démographique, ni une question géographique, ni….. C’est un projet politique. Ils sont en train de consolider les frontières, de les rendre doubles, triples, épaisses, de rendre les routes sinueuses, impraticables, mortelles et de nous faire croire que nous sommes différent·e·s, qu’il y a d’un côté « eux » et de l’autre « nous », que de les accueillir mettrait en danger notre civilisation.

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Cela se passe aujourd’hui, maintenant, chaque jour un peu plus.

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Alors, organiser une quinzaine cet automne, c’est se donner du temps, au milieu des urgences, des défaites et des victoires quotidiennes, pour penser et concrètement organiser la suite, les mois qui arrivent ; c’est se poser collectivement la question de quel monde on veut et traduire en actes les réponses ; c’est se rencontrer, créer des liens, pour ne pas crever de sidération devant la réalité (ensemble on est un être à nombreuses épaules, on peut partager la peur, les attaques, le courage, les colères, les joies…).

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Une soirée c’est beaucoup trop court pour aborder la montagne de sujets que charrient l’exil, l’accueil, l’expulsion, les politiques migratoires, c’est pourquoi s’est tissée, entre différents collectifs, exilé.e.s, habitant.e.s, cette quinzaine débordante.
Du fin fond du Diois, aux prémices de l’Ardèche, le long des berges de la Drôme seront proposés, des tables rondes, des discussions, des rencontres, des projections, des expositions, des temps de jeux, des temps d’échange… Du 27 septembre au 13 octobre 2018.
affiches en pièce jointe:

Des données d’Ingérop de nouveau en ligne

Les Monstres de Cigéo / mardi 11 septembre 2018

Nous avons remarqué un article paru il y a quelques jours, qui mentionne la remise en ligne des données d’Ingérop concernant Cigéo et d’autres projets.

Le lien de l’article : https://de.indymedia.org/node/24069 (en allemand)

L’article précise que les données ne resteront pas en ligne très longtemps, et qu’il est conseillé d’en faire des copies, voir de créer des « miroirs » pour que les données soient hébergées ailleurs (sans oublier à ce sujet qu’une perquisition avait déjà eu lieu il y a deux mois à cause de l’hébergement de ces données).

En attendant, l’article donne un lien permettant de télécharger les données, soit fichier par fichier (répertoire « brut »), soit sous forme de gros fichiers compressés (répertoire « small »). Le lien est un lien en « .onion », c’est-à-dire qu’il est possible d’y accéder seulement via le navigateur Tor (c.f. https://torproject.org pour télécharger le navigateur Tor si vous ne l’avez pas déjà).

Le lien de téléchargement des données : bxqigvnvsi7nlure.onion

On peut donc visiblement de nouveau accéder à des dizaines de Go de données internes d’Ingérop concernant le projet Cigéo, réparties en trois dossiers :

  • « Liaison intersites environnement »
  • Bâtiments de surface
  • Transformateur électrique

On trouve également des dizaines de Go de données concernant d’autres projets d’Ingérop : des prisons existantes ou de futures prisons (Gradignan-Bordeaux, Lutterbach, Saran), une étude de faisabilitié du Centre à l’Énergie Atomique, des prestations en lien avec la fermeture de Fessenheim, des études de la RATP, les tramways de Barcelone et de Las Condes au Chili, et le centre de maintenance des tramways de Saint-Priest.

*****

NdAtt. : une partie de ces documents (les moins lourds) sont disponibles au téléchargement aussi ici.

lu  sur attaque.noblogs.org

MARSEILLE[S] ~ Septembre 2018

lignes de force

Les Catalans.

Eau fraîche le premier jour. Radotages de méduses le second. Plaisir intact.

Toujours aux Catalans.

La boginete cherra? …Je crains qu’il me manque les clefs pour comprendre cette œuvre.

Salut à Missak Manoukian !

Sur la Canebière.

Magnifique devanture en faïence d’une librairie d’occasion hélas fermée! (voir également les deux photos suivantes).

Dans le Panier.

Il paraît que la Grande a déménagé…

Toujours dans le Panier.

Subtil – je dis ça parce que je n’avais pas compris tout de suite! – rapprochement entre le fait de se plier aux normes corporelles féminines et le fait de subir dans la peur la domination masculine.

Au fronton de l’Opéra municipal :

«L’art reçoit la beauté d’Aphrodite, le rythme d’Apollon, l’équilibre de Pallas, et il doit à Dionysos le mouvement et la vie».

Ah! tous ces intermittents tombés dans l’oubli!…

Esperluette

Pour se tenir au courant des luttes contre la gentrification de La Plaine, c’est ici.

Et pour prendre connaissance des revendications des habitant·e·s vers la Belle-de-Mai, c’est là.

Lampaul-Plouarzel (Finistère) : La tractopelle incendiée

Le Télégramme / mardi 11 septembre 2018

Dans la nuit de lundi à mardi, un acte de malveillance a été commis sur un véhicule de chantier. Depuis lundi des travaux ont débuté rue du Gouerou, afin de sécuriser et d’améliorer le secteur. Sans doute pas du goût de tout le monde, puisque le feu a été mis à un engin de l’entreprise STPA. De plus une mention « Laissez le Gouerou » a été peinte sur la cabane de chantier. Les pompiers de Saint-Renan sont intervenus vers 1 h 30 pour éteindre l’incendie qui s’est propagé à la dune. Une enquête de gendarmerie a été ouverte. La municipalité et l’entreprise ont porté plainte. Le maire, Michel Jourden, avoue son incompréhension. Pour lui les travaux, qui ont repris, « ne peuvent qu’améliorer le site ».

attaque noblogs.org

Valence 26000 Sauvons la place Manouchian le jeudi 13/09 à 19h

 

jeudi 13 /09  à 19h place Manouchian contre les travaux  Apéro  discussion

le texte ci dessous c’est celui d’une association www banc publics.org

Les habitants motivés par ce sujet se sont rencontrés autour du projet de parking payant pour la Place Manouchian, voté fin 2017 en Conseil Municipal sans aucune concertation préalable.

Consulter le Procès-Verbal du 18 décembre 2017 (extrait des pages 23 et 24).

Plan d’aménagement Q-Park pour la Place Manouchian

Un parking en surface de 58 places payantes en zone piétonne à Valence nous semble aller à contre-courant d’une Ville dynamique  C’est à notre sens une mauvaise réponse au phénomène de désertification auquel sont confrontés de nombreuses villes et villages… En effet, peut-on lutter à « armes égales » face aux zones commerciales périphériques qui proposent de larges parkings gratuits…? Nous défendons un réaménagement de qualité pour cette place, sans parking, avec des espaces verts, du mobilier urbain original… Un petit poumon vert où il ferait bon se détendre, où un concert ou une expo pourrait être organisé régulièrement pour favoriser la convivialité.

A-t-on besoin de parking payant place Manouchian ? Certainement pas ! En atteste une étude récente publiée sur le site de la Ville qui renseigne les taux d’occupation des principaux parkings existants. Chiffres à l’appui : avec 3,9 places de stationnement par commerce en hyper-centre et 7 places pour un périmètre élargi, « l’offre en stationnement est cohérente au vu de l’offre commerciale ». A titre d’exemple, le taux d’occupation du parking souterrain Q-Park du Champ de Mars est de 30%, ce qui fait qu’en moyenne, environ 500 places sont disponibles sur les 800 existantes… Alors, pourquoi faire disparaître un espace public qui demande un embellissement au profit d’un parterre de voitures… ? … à la suite, une perspective de l’aménagement du parking Q-Park tel que soumis par le soumissionnaire dans le dossier du permis d’aménager… Confondant ?!

Perspective inclue dans le dossier d’aménagement déposé par Q-Park

Nouvelle parution des éditions anarchistes l’assoiffé : Ma peste de vie, de Claudio Lavazza

reçu par mail / samedi 8 septembre 2018

Qui est Claudio Lavazza se comprend dès la première page de ce livre : les actions dont il est accusé parlent clairement. Un rebelle, un guerrier, qui a participé, ensemble avec tant de jeunes de sa génération, à la tentative de changer la société et le monde, assumant l’entière responsabilité de l’avoir fait avec tous les moyens adéquats.
Son autobiographie n’est pas seulement un témoignage de plus sur la lutte armée de la fin des années 1970 et du début des années 1980, mais c’est aussi le portrait d’un homme qui, cas plutôt rare pendant les périodes de répression impitoyable de l’insurrection armée en Italie, ne s’est pas enfui à l’étranger pour se satisfaire des promesses de gouvernements plus ou moins protecteurs, n’a pas accepté la condition de réfugié politique, mais a poursuivi la lutte au-delà des Alpes, mettant en pratique avec une cohérence lucide les principes de l’internationalisme prolétarien et démontrant que, comme l’injustice et l’inégalité, l’urgence même de les combattre ne connaît pas de frontière.

Avec une discipline de fer et une détermination consciente, Claudio ne pense pas à s’enrichir ou à se ranger, même si les expropriations pour lesquelles il a été condamné ont rapporté des butins plus que confortables. Il poursuit la lutte, affrontant les difficultés de tout exilé et de tout persécuté. Claudio ne prétend pas tirer des conclusions de son expérience parce qu’il ne la considère jamais terminée, même quand, en décembre 1996 à Cordoue, il est blessé dans une fusillade et arrêté : sa bataille continue aussi en prison, et aussi dans cette « prison dans la prison » qu’est le régime FIES de l’État espagnol, auquel il sera soumis pour une très longue période.
Une expérience de plus de trente ans, qui unit sans regrets les luttes d’hier et celles d’aujourd’hui, avec une vision concrètement internationaliste et obstinément radicale. Radicale comme ces valeurs et ces désirs qui, malgré la peur et la résignation qui semblent régner souverainement sur notre coin du monde, restent encore aujourd’hui indispensables et chaque jour plus urgents à assouvir.
À travers ses récits, encore une fois, Claudio nous transmet la force qui a animé ses batailles, mises à dure épreuve par l’exil au début et par la prison jusqu’à maintenant, sans perdre l’enthousiasme qui lui a permis d’affronter, jour après jour, l’isolement et la torture de l’enfermement.
Un enfant pestiféré, Claudio. Un rebelle, un anarchiste, un guerrier, un expropriateur qui, dans l’ardeur d’une bataille sans trêve, a su conjuguer ses vertus aux durs temps présents.

283 pages, format A5, 10 €

Commandes à :
lassoiffe@riseup.net
lassoiffe.noblogs.org
(Comptez 30 % en moins à partir de cinq copies)

Berlin, Allemagne : Occupation du Google-campus et répression

Aujourd’hui [7 septembre 2018], nous avons occupé le Umspannwerk [1] à Kreuzberg pour empêcher le projet du Google-campus, pour lutter contre la flambée des loyers et pour ouvrir l’espace en faveur de quelque chose de meilleur.

Google Campus se veut être un pôle d’attraction pour les jeunes entrepreneurs agaçants dont les ateliers connectés branchés («start-ups») promettent de proposer de nouvelles idées aux activités de l’entreprise Google. Les entreprises de nouvelles technologies font grimper à vitesse grand V le prix des loyers dans le secteur. Le point final de ce processus peut être vu à San Francisco, qui devait être une ville à moitié réinventée.

Bien qu’il soit particulièrement inquiétant que Google, malgré sa collecte agressive de données, se transforme en Big Brother avec un visage convivial, ce n’est pas le facteur décisif pour nous. Nous aurions également mis des bâtons dans les roues de n’importe quelle autre entreprise.

Ce qui se passe maintenant à Umspannwerk dépend plutôt de toutes les personnes qui remplissent la maison de vie. Ce lieu pourrait devenir une base pour une multitude d’initiatives qui luttent actuellement contre la hausse des loyers et des déplacements – un campus de subversion. Mais il peut également être utilisé comme une zone de gril couverte pour les mois froids, ou quelque chose de plus.

Nous appelons tous les locataires rebelles, les travailleurs culturels subversifs et précaires, les allocataires sociaux désabusés, les contrôleurs aériens avides de grève, les retraités de longue date, les réfugiés indisciplinés et tous les autres nuisibles locaux du quartier (et au-delà) à nous rejoindre dans l’occupation le plus rapidement possible. Une assemblée de quartier aura lieu à 18 heures afin de discuter de l’occupation et de la façon de procéder. Soyons impliqués !

Nos demandes:

Nous attendons une annonce de la part de la direction pour que Google se retire immédiatement et irrévocablement de Umspannwerk à Kreuzberg.
L’assemblée aura lieu à 18 heures afin de discuter des prochaines étapes et de l’utilisation judicieuse des locaux.

En cas d’expulsion, nous nous reverrons très prochainement, sur le campus ou ailleurs, puisque nous nous promenons ensemble et que nous nous réapproprions la ville.

Le conseil des squatteur-euse-s

 

[Traduit de l’anglais de #Besetzen, 07.09.2018]

NdT:

[1] Que l’on pourrait traduire « transformateur »


[Communiqué de presse – Google campus expulsé – Nous continuerons de squatter]

Aujourd’hui, nous avons occupé le Google campus avec succès. L’action fait partie intégrante de la lutte contre les hausses de loyers et les évictions à Berlin. Le Google campus prévu aggraveraient encore davantage ce développement.

Il était prévu qu’à 18h une réunion ait lieu pour discuter d’une utilisation intéressante du bâtiment. Nous ne sommes pas étonné-e-e que l’appareil d’Etat lourdement armé l’ait empêché pour protéger la propriété. Bien que la moitié de la population de Berlin soit désormais favorables aux occupations, les larbins de l’Etat n’ont rien de mieux à faire que de résoudre les choses en usant de sa force habituelle. Six personnes ont été brutalement arrêtées. Cela ne nous étonne pas non plus. Mais nous avons encore quelques surprises en réserve.  Nous continuerons de squatter, de saboter et de nous réapproprier des lieux. Jusqu’à ce que nous n’en ayons plus besoin!

L’automne chaud vient de commencer !

Le conseil des squatteur-euse-s.

[Traduit de l’allemand de #Besetzen, 07.09.2018]

Pierrelatte 26700: Orano (ex-Areva) lundi 10 septembre inauguration de l’usine comurex 2

Image illustrative de l’article Usine Comurhex de Pierrelatteimage wikipedia

c’est histoire de dire ça continue de construire du nucléaire dans la Drôme,  En Rappelant que le nucléaire civil ou militaire relève de la même logique d’atteinte à la santé des populations et travailleurs, le  laboratoire anarchiste et ses nombreux amis dénoncent aussi la mise sous tutelle des populations par les forces du  lobby nucléaire et de leur relais politiques.Il y a encore du taf dans ce petit havre de bonheur le 26(sic) contre le nucléaire civil et militaire.

propagande nucléocrate:

 

,Cette usine ultra-moderne a été construite en remplacement de Comurhex I, arrêtée en décembre 2017 après 55 années de production. Elle comprend 250 salles isolées par des portes coupe-feu, contre 30 dans l’ancienne usine, et abrite trois « réacteurs à flammes », gros tubes métalliques de douze mètres de haut perforés de multiples tuyauteries, alimentés en poudre d’uranium (UF4) et en fluor.

Concentrés devant leurs écrans, des opérateurs travaillent déjà dans la salle de conduite centralisée, qui fonctionnera 24 heures sur 24 et 7 jour sur 7. Le rôle de cette usine flambant neuve ? Convertir l’uranium naturel en hexafluorure d’uranium (UF6), étape obligée avant celle de l’enrichissement, effectuée dans l’usine Orano voisine, « Georges Besse II », puis l’assemblage du combustible destiné aux réacteurs nucléaires.

Au sein d’Orano, la première étape de la conversion est réalisée à Malvési, près de Narbonne, la seconde au Tricastin. Orano vise une production de 7 500 tonnes début 2019 puis, à terme, 15 000 tonnes de capacité installée fin 2020. Les premiers essais de qualification se termineront à la fin de l’année.

La secrétaire d’état Delphine Gény-Stephann rappelait en outre la confiance de l’État dans le nucléaire prouvée à ses yeux par la recapitalisation d’Areva dont plus de 2 milliards pour Orano. Et relayait le message de sa majorité sur le sujet du nucléaire : « complémentaire » des énergies renouvelables, permettant de les développer, autour d’une « ligne equlibrée ». Elle soulignait le soutien de l’État à la structuration de cette filière notamment autour du Gifen (groupement des industriels français de l’énergie nucléaire) créé en juin dernier et présidé par Dominique Minière du groupe EDF.

Le nucléaire pour lutter contre le réchauffement climatique

C’est le crédo des responsables d’Orano répété à l’envie. Le nucléaire est une énergie décarbonée et qui ne rejette pas de gaz à effet de serre. Avec le développement des énergies renouvelables c’est la solution pour affronter le réchauffement climatique

mix de plusieurs communiqués paru dans la presse

pour respirer

retour sur la lutte contre la centrale nucléaire de Golfech l’introduction du livre la canaille à Golfech ici