En Mémoire de Rémi, Stefen et tous les autres!

Mercredi, 19 septembre, un militant auto-media décède d’une chute de 15m du haut d’une des passerelles qui reliait une cinquantaine de cabanes dans les arbres de la forêt de Hambach. Des cabanes construites dans le cadre d’une occupation qui a debuté il y a 6 ans. Une occupation visant à empecher la destruction de la forêt de hambach par RWE. Une foret centenaire devrait faire place à l’extension de la mine de charbon qui a déjà dévoré presque 4000 ha en 40 ans.

Comme l’État français l’a fait pour la ZAD de NDDL, l’État allemand a choisi d’utiliser une répression impressionnantes afin d’expulser les 150 occupantes. Plus de 3000 robocops, certains a cheval, canons a eau, plusieurs blindés et hélicoptère ont été déployés afin d’accomplir la destruction.
Une énième fois la présence répressive de a flicaille a fauché la vie d’un militant.

Nous avons en réponse exprimé un feu de rage sur la route D281 dans la zone a défendre de NDDL a feu lama fâche, construite avec des camarades de hambach et détruite en avril 2018 par les forces répressive de l’état.

(Musique de : Skalpel – Continuer la lutte)Nous ne voulons ni des flics ni du capitalisme destructeur et oppressif. Ni içi à notre-dame-des-landes, ni a Hambach, nullepart !

Contre l’exploitation par le capitalisme ! Contre la destruction du naturel ! Contre la répression par l’État et ses robocops !
Nous continuons la lutte pour un lendemain solidaire qui nous plaît !
ZAD PARTOUT !

En mémoire de Rémi, Steffen et toutes les autres !
Solidarité internationale !

repris de roundrobin..info

Crest ( 26400) The Guinguette is Back — 2nd édition

[reçu par mail]

Salut à tout.e.s

Petite piqûre de rappel!!

Ce samedi 29 septembre c’est rebelote, « The guinguette is back » seconde
édition recommence!

CE SERA DONC DANS LES HAUTEURS DE CREST, AU 1112 CHEMIN DES GARDETTES…
(chemin balisé à partir des poubelles en face du commissariat mais de
l’autre côté de la grande route)

Soirées à prix libre en soutien à la lutte antinucléaire à Bure et
en aide aux exilé.e.s et aux luttes contre les frontières.

— PROGRAMMATION DU 29 SEPTEMBRE —
(qui s’inclue dans la quinzaine de l’exil, lien ci dessous)
http://www.ricochets.cc/Quinzaine-de-l-Exil.html

Ouverture du lieu À 11H :

14h : ATELIER D’ÉCRITURE (avec un open mic en début de soirée)
16h : SPECTACLE VOYAGE-VOYAGE, puis temps de discussion sur les lois
Dublin et l’asile.
Tout l’après midi il y aura des ateliers de tatouage, caravane de
projection (court-métrage), un atelier couture tenu par les jeunes du
CHUM de Gap (ramène tes fringues à rapiécer), des entresorts sur
Louis Mandrin (corsaire du 18e) de la Cie Baraque au zéro, des jeux
autour de l’oppression et des frontières, une table avec des livres
et fanzines, des espaces tranquilles pour bouquiner et faire des jeux,
une zone de gratuité, et autres surprises..

 affiche en PDF

Logement: Un nouvel ELAN dans la guerre aux pauvres !

 Si tu veux être heureux, nom de dieu,
Pends ton propriétaire… »

Chanson du Père Duchesne.

« La société se doit de partager entre tous sans exception les moyens d’existence dont elle dispose »
Pierre Kropotkine.

Après entre autres la baisse des APL et le durcissement des conditions de travail, Macron et son gouvernement mettent en place en ce moment une nouvelle loi, la loi ELAN. Il s’agit de déréguler le marché du logement, dans la plus belle veine des idées libérales. Le mot d’ordre est d’en finir avec toutes les barrières qui gênent encore un peu les propriétaires les plus riches de spéculer et de se faire du fric sur le dos des classes populaires.

Voici un condensé de ce qu’on trouve dans cette loi :

Criminalisation des squatteurs et squatteuses

Selon l’article 58 ter, squatteurs, locataires au noir, sous locataires non déclarés et tout habitant et habitante ne pouvant prouver qu’il est installé avec l’accord du propriétaire est passible d’un an de prison et 15 000 euros d’amende,
et d’une expulsion express sans jugement si le proprio porte plainte. La trêve hivernale est supprimée. S’agissant d’un délit continu (permanent), les occupants et occupantes actuels sont menacés, notamment les migrants et migrantes qui survivent depuis des années dans des squats après s’être faits virer des hébergements d’urgence. C’est aussi le cas de tout un tas de sans-abris qui ont réussi à s’abriter dans des maisons vides depuis des mois ou des années, et de toutes celles et ceux qui refusent de payer cette escroquerie légalisée qu’est le loyer.

Ce durcissement se faisait pourtant déjà poindre. A Paris par exemple, il y a un an déjà, un sans-papier écopait d’un an de prison ferme pour avoir tenté d’ouvrir un squat. Il était alors inculpé pour violation de domicile et tentative de cambriolage, bien qu’aucun objet n’ait disparu de l’aveu des proprios. La maison restera donc inoccupée pour nourrir la spéculation.

L’INSEE comptabilise 9% de logements vides à Caen, soit près de 6000. Largement de quoi mettre un toit au-dessus de la tête de toutes les personnes à la rue. Mais l’Etat et le Capital ont depuis longtemps fait leur choix : peu importe que des gens soient à la rue, pourvue que quelques-uns et unes puissent faire fortune en faisant les poches des locataires et des petits propriétaires.

Davantage d’expulsions locatives

Il y a en France plus de 160.000 expulsions locatives chaque année. La loi ELAN se propose de les faciliter, et donc va en augmenter le nombre. Selon l’article 40 bis A, les délais de prévention de l’expulsion sont divisés par deux et passent à seulement un mois. Toujours plus de pauvres jetés dehors !

Baisse du nombre de logements sociaux

Les logements sociaux ne sont que des clapiers où l’on entasse les classes populaires. Mais c’est aussi le seul moyen de se loger pour des millions de gens… La loi ELAN va de fait en diminuer le nombre. Les villes doivent obligatoirement compter 25% de logements sociaux, bien que de très nombreuses villes préfèrent payer des amendes plutôt que de se conformer à cette règle. Selon l’article 46, les villes qui disposent entre 15 et 35% de logements sociaux pourront mutualiser dans le cadre de l’intercommunalité la production de HLM pour atteindre 25% en moyenne. En clair, on institue le fait que certaines villes peuvent concentrer les logements sociaux, pendant que d’autres à côté resteront le pré carré de la bourgeoisie.

La loi prévoit même que le taux de HLM des communes où un quart des habitants et habitantes sont sous le seuil de pauvreté pourra baisser à 20%. Plus il y a de pauvres, moins il y a de HLM pour les accueillir. Une façon comme une autre d’éradiquer la pauvreté…

Les logements sociaux pourront aussi être plus facilement vendus pour entrer dans le marché privé. A terme, c’est donc le parc de HLM qui va diminuer.

Favoriser le propriétaire face au locataire

Alors qu’il est toujours plus difficile d’obtenir un logement décent, de faire changer une fenêtre ou un chauffe-eau par son proprio, la loi ELAN favorise encore davantage le proprio face au locataire. L’article 53 prévoit ainsi le rétablissement des pénalités arbitraires en cas de retard de loyer, clause interdite par la loi ALUR de 2014. Des amendes pourront aussi être perçues par le proprio pour non-respect du contrat ou du règlement intérieur. Les frais de procédure seront facturés aux locataires. Si tu as déjà la tête sous l’eau, l’Etat garantit la noyade pour protéger les propriétaires, non pas celles et ceux qui s’endettent toute leur vie pour une baraque, mais celles et ceux qui s’engraissent en louant.

Le proprio pourra en plus louer des clapiers pour arrondir ses fins de mois déjà bien fournis. Un bail mobilité est mis en place, une sorte de bail au rabais d’une période de 1 à 10 mois dans lequel les critères de logements décents ne s’appliquent pas. Il est en outre confirmé que les sociétés lucratives peuvent louer à des résidents temporaires leurs espaces vacants, afin d’assurer le gardiennage et empêcher l’ouverture de squats, tout en touchant une petite rente avec les loyers des locataires.

Haro sur les handicapés

ce texte prévoit aussi de passer du 100% de logements neufs accessibles aux handicapés, prévu par la loi Handicap de 2005, à 10% de logements neufs accessibles. Pour le reste, les logements devront être « évolutifs », sans critères précis et sans savoir à la charge de qui se feront les travaux.

Guerre aux bailleurs !

Renforcer le droit des propriétaires, c’est-à-dire des plus riches, et s’attaquer aux plus pauvres est le sens de cette loi. Pourtant, toutes nos villes et nos villages sont le produit des générations précédentes et de nous-mêmes. Il devrait donc être impossible que quiconque s’accapare la moindre parcelle de cet ensemble. Il fût un temps où une partie non négligeable de la populace n’hésitait pas à crier « A bas la propriété ! » ou « Guerre aux propriétaires ! », et à mettre en actes ces belles idées. Il fût un temps où la volonté de rompre avec cette société injuste, dans laquelle la liberté se limite à choisir entre différentes marchandises futiles, était davantage vivante. Les grèves de loyer permettaient alors de cesser de remplir les poches des propriétaires, et l’expropriation était une arme révolutionnaire. Il fût un temps où on était encore nombreux et nombreuses à vouloir essayer de mettre en place ce principe : à chacun selon ses besoins, de chacun selon ses capacités.

C’est encore ce principe qu’on voit poindre dans quelques éclats de révolte ici et là, que ce soit à travers l’ouverture de squats, les regroupements de locataires pour empêcher une expulsion, l’entraide et la mise en commun de ressources et de savoir-faire, des sabotages qui s’attaquent à l’ordre existant incarné entre autres par les alarmes et caméras de vidéosurveillance, les marchands de sommeil, les bétonneurs ou les huissiers, les grèves, y compris la grève des loyers pour faire plier les propriétaires et faire durer le combat, les émeutes, et toutes les luttes sociales qui savent échapper aux politiciens et politiciennes de tout poil, de gauche comme de droite…

[Reçu par mail]

[Nouvelle parution] Charbonnerie El Buen Trato

Charbonnerie El Buen Trato
Charbon et charbon de bois, livraisons à domicile, commandes rapides et soignées

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El Buen Trato

1930, Montevideo, capitale de l’Uruguay. En face de la prison de Punta Carretas, l’anarchiste Gino Gatti et sa famille décident d’ouvrir une charbonnerie : « El Buen Trato ». Les affaires vont pour le mieux. Cependant, en mars 1931, la famille Gatti décide de quitter Montevideo et de déménager en Argentine, pliant boutique après moins d’un an d’activité.

Quelques jours après le départ de la famille italienne, les voisins de la dorénavant ex-charbonnerie remarquent des gens qui sortent en courant de l’établissement. Alarmés, ils avertissent la police qui arrive aussitôt et fait irruption sur les lieux. Une fois à l’intérieur, les agents mettent bien peu de temps à comprendre qui étaient ces personnes qui fuyaient. En effet, au fond d’une pièce, ils découvrent un trou dans le plancher, un puits parfaitement éclairé qui s’enfonce profondément. À côté de la cavité, il y a un billet qui dit : « La solidarité entre les anarchistes ne se réduit pas à des paroles ».
Sept des évadés, de même que les constructeurs du tunnel, faisaient partie des groupes d’action anarchistes qui agissaient en Amérique du Sud dans les années 20 et 30. Recherchées et persécutées sans relâche par la police, ces individualités anarchistes menèrent une lutte contre l’État qui, si elle ne dura que quelques années, fut sans répit et se matérialisa dans des attentats, des expropriations, ou dans l’organisation d’évasions. Une lutte sans répit contre l’ennemi.

Livre format 12×17 cm, 74 pages
4 euros

Pour toute commande :
tumult_anarchie@riseup.net
(Comptez 30% de réduction à partir de cinq exemplaires)

tumult.noblogs.org

D’autres livres parus chez Tumult:
Hors Service. Recueil d’articles du journal anarchiste bruxellois 2010-2014. (228 pages, 6 euros)
Eclats de liberté – La lutte contre la construction d’un nouveau centre fermé à Steenokkerzeel (Belgique, 2009-2010) (194 pages, 5 euros)
Zo d’Axa, De Mazas à Jérusalem (224 pages, 8 euros)
Alfredo M. Bonanno, Qui a peur de l’insurrection (182 pages, 5 euros)

 

Email Email de contact: tumult_anarchie_AT_riseup.net

Valence (26000) feux d’artifices pour les prisonniers tirés à côté du centre pénitentiaire

d’après plusieurs sources d’information

‘Dans la nuit de vendredi à samedi, vers minuit, un feu d’artifice a été déclenché au pied d’un mirador côté maison centrale. Un incendie s’est déclaré de chaque côté de la route qui longe la prison. Pompiers et Gendarmes ont dû intervenir afin de circonscrire l’incendie.

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Forêt d’Hambach, Allemagne un mort lors d’une des tentatives d’évacuation de la forêt

Le 19 septembre, vers 16 h, un homme est mort lors de cette évacuation. Il a chuté d’une passerelle qui reliait des cabanes entre elles

C’est une histoire qui débute simplement. Elle se déroule en Allemagne, à trente kilomètres de Cologne. C’est l’histoire de deux cents hectares de forêt primaire, occupés

Le bois est occupé depuis six ans par des activistes écologistes qui y ont construit une cinquantaine de cabanes dans les arbres Car cette forêt est vouée à être sacrifiée pour permettre l’extension d’une mine à ciel ouvert de lignite, communément appelé « charbon brun »

Lors de l’évacuation de la forêt de la forêt d’ Hambach, un jeune militant est mort mercredi 19 septembre. L’objet de la répression policière : permettre l’extension d’une mine de charbon géante, en contradiction avec les engagements sur le climat. La France est impliquée dans ce forfait car la Caisse des dépôts et consignations a investi des fonds dans la compagnie allemande RWE.

C’est une histoire simple, car elle révèle, en quelques phrases, la vérité   des gestionnaires du gouvernement . Et cette histoire implique la France, par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts et consignations et du Fonds de réserve pour les retraites, a investi des millions d’euros dans les actions et les obligations émises par RWE, l’entreprise qui exploite cette mine et avec elle plusieurs dizaines de centrales thermiques (dont une quinzaine à charbon).L’évacuation des zadistes de la forêt d’Hambach a lieu alors même qu’une « commission charbon » travaille depuis juin à un plan de sortie du charbon. Elle réunit des représentants du gouvernement, des gouvernements régionaux concernés par les mines et les centrales à charbon, les industriels et les syndicats. Y siège aussi un représentant des Amis de la terre Allemagne.

reformulé à partir de plusieurs textes

Prison de Fresnes, France : La répression n’empêche pas les voitures de matons de cramer

L’Etat croit toujours qu’en arrêtant des personnes, il pourra mettre fin aux hostilités. C’est parfois vrai, mais pas toujours, en tout cas pas pour celles et ceux qui savent que la solidarité c’est aussi défendre les faits reprochés et continuer de lutter.

Après les arrestations la semaine dernière de sept personnes, pour finalement en mettre en examen quatre + une en témoin assisté (deux autres relâchées sans rien), accusées de deux des quatre incendies qui ont consumé les voitures de matons sur le parking de la prison de Fresnes depuis mai, la réponse n’a pas tardé. La nuit de dimanche 16 à lundi 17 septembre vers 2h30 du matin, quatre nouvelles voitures de matons ont flambé, plus deux autres par propagation. A noter que selon un syndicat (FO pénitentiaire), « un logement a également été endommagé et ses occupants incommodés par les fumées ». Depuis mai, ce sont désormais près de vingt voitures de matons qui sont parties en fumée à Fresnes.

Comme il est parfois écrit sur les murs des grandes villes : « la solidarité c’est l’attaque »…

Bourg les valence ( 26 500) le 29 /09 MJC Chony de 17h – 22h Un toit pour Esther vous invite à partager un moment

[reçu par mail]

Bonjour à toutes et à tous,

Un toit pour Esther vous invite pour un rendez-vous maintenant régulier

SAMEDI 29 SEPTEMBRE entre 17h et 22h

pour discuter, de la musique, des jeux, ….

La situation de la famille est encore loin d’être réglée, et ces moments de fête permettent également de faire face aux difficultés financières rencontrées.

Affiche que vous pouvez placardée partout évidemment ;o)

Merci à vous,

Solidarité avec les migrant-e-s !

Steven Masson, enseignant Clg P Valéry, Sud éducation

CAEN ( calvados) le 26 septembre Rassemblement de solidarité

[reçu par mail]

Salut,

Ce mercredi aura lieu le procès d’un compagnon de lutte. Il y a appel à
rassemblement dès 8 heures.

Salutations anarchistes et solidaires,
Un rétif.

PS : je ne participe pas au CROC qui envoie ce message. C’est pour info
et solidarité. Bref un appel à se joindre au rassemblement et/ou à
manifester sa solidarité.

——– Courriel original ——–
Objet: Rassemblement de solidarité 26 septembre
Date: 2018-09-20 13:39
De: caenantirep@riseup.net
À: Caenantirep <caenantirep@riseup.net>

Salut,

Nous vous écrivons pour transmettre un appel à rassemblement le 26
septembre. Il y a quelques mois nous avons relayé un appel à
rassemblement/petit-déj de solidarité en soutien à une personne qui
passait en procès le 04 juillet. Cela faisait suite à la manifestation
du 22 mars dernier où les 2 interpellés au château se sont fait menacés
de mort, humiliés, tabassés par la police. Ce procès a finalement été
reporté au mercredi 26 septembre.
Nous sommes le CROC (Contre la Répression : Organisation Collective),
nous soutenons les personnes et collectifs en lutte qui sont victimes de
répression policière et judiciaire.

Force est de constater que nous étions très peu nombreux/ses lors de ce
rassemblement. Pourtant, c’est bien la fonction même de ce procès que
d’isoler et de faire des exemples pour casser l’envie de s’impliquer
dans les luttes sociales.

Nous appelons donc toutes les personnes et collectifs à relayer cet
appel et à être présent-e-s à ce rassemblement. Vous pouvez venir avec
de la musique, des thermos de café/thé, de quoi grignoter, plus on sera
visible mieux ce sera !

En PJ, vous trouverez des détails sur la situation.

Le C.R.O.C., collectif antirépression caennais.
Permanence au squat du Marais tous les 1ers mardis du mois de 18h à 19h
caenantirep@riseup.net
antirepcaen.wordpress.com

[hors.norme] Invitation aux 3èmes rencontres des collectifs contre les normes les 21/22/23 septembre 2018 à Pégoire, commune de Saint Germain l’Herm en Auvergne.

[reçu par mail]

Bonjour,

Nous vous invitons aux troisièmes rencontres des collectifs
d’agriculteurs et d’agricultrices contre les normes.
Ces rencontres sont ouvertes à tous les collectifs contre les normes
déjà constitués ainsi qu’à toutes les personnes, agricultrices ou
pas, intéressées par la lutte et par la réflexion sur le
système normatif industriel et administratif. Celui là même qui détruit les
activités, les modes de vies, leurs autonomies et leurs libertés.

CES RENCONTRES SE DÉROULERONT DU VENDREDI 21 SEPTEMBRE à 18H00 Au
DIMANCHE 23 à 16H EN AUVERGNE SUR LA COMMUNE DE SAINT GERMAIN L’HERM
(63630 / Puy de Dôme) AU LIEU DIT PÉGOIRE.

Pour l’hébergement : il y aura des places dans des chambres avec matelas

(sac de couchage ou draps/couvertures nécessaires) mais comme elles sont limitées
il y aura de la place pour planter des tentes. Faites donc en sorte d’être
autonome en couchage (tentes, matelas…n’oubliez pas la lampe).
Par ailleurs prévoyez que le mois de septembre dans le massif central
peut être très beau comme frais et souvent les deux.
La base des repas sera assurée par les différents collectifs présents
mais nous comptons aussi sur vous pour les compléter en ramenant de
chez vous de bonnes choses à manger et aussi à boire pour les deux
jours et demi.
Une caisse à prix libre sera ouverte pour couvrir les frais de

l’organisation des rencontres.

DÉROULEMENT :

VENDREDI 21 SEPTEMBRE 18H-21H :

Organisation: Finaliser ensemble et avec vos apports le déroulement des 2 jours.

Discussions pour préparer les échanges des 2 jours:
-Comment définir ensemble ce contre quoi précisément on veut se battre avec ce collectif, qu’est ce qu’on veut construire ou défendre ?
-Comment peut-on être contre les normes ?
-Quelle forme et quel nom voulons nous pour ce mouvement : association, réseau ,coordination de collectifs locaux, mouvement, syndicat de combat ?

-Comment dépasser la peur de l’administration ?

21H REPAS préparé par les collectifs d’Auvergne.

Le soir on s’installe tranquillement.

SAMEDI 22 SEPTEMBRE JUSQU’À 9H petit dej préparé par les collectifs de Saône et Loire et d’Auvergne.

SAMEDI 22 SEPTEMBRE 9H-12H30 :
Tour de l’assemblée : présentation des différentes personnes et
groupes présents et de leurs attentes pour les 2 jours.
-Tour de table des récits, de la vie et de l’activité depuis 1 an des
différents groupes locaux, des groupes de travail et personnes isolées.
-Leurs objectifs, moyens, réussites, échecs, difficultés ?
-Quelle est l’évolution depuis 1 an.
-Quels sont leurs envies et motivations actuelles ?
-Quel constat par rapport à la pertinence de l’angle critique de la normalisation et de la gestion par les normes ?
Discussions :
-Constats, envies et objectifs communs ?
-Ni l’État ni le marché puisqu’ils œuvrent ensemble ?
-Comment définir,imaginer et parler d’une construction sociale,d’activités, de collectivités sans normes mais pas libérales ?12H30-14H00 REPAS préparé par les groupes des Alpes de Haute Provence,Drôme.

SAMEDI APRÈS-MIDI 14H00-15H30 :

8 tables/groupes pendant 1h30 :

organisation interne : groupes locaux, écrits communs, textes et signatures du collectif dans son ensemble, circulation des informations, réactions coordonnées, animation, documentation, groupes de travail, référent-es, liste mail, forme du mouvement…?

communication : nom du collectif, site internet, pourquoi et comment s’opposer aux normes, plaquette synthétique de présentation et d’appel , récits de contrôles et résistances, affichage, vidéo, radio, bulletin trimestriel, lettres de Jérôme Laronze, texte fondateur, comment se faire plus connaître dans les campagnes et où nous trouver…?

autodéfense juridique: recherches et compilation d’informations, formations, guide d’autodéfense, analyses des méthodes administratives, policières et judiciaires avec des personnes contrôlés, rencontres et travail avec des juristes, avocats…?

collectifs agricoles ou pas seulement ? voulons nous que les groupes soient uniquement ou principalement des groupes d’agriculteurs, agricultrices qui réfléchissent et agissent sur des questions agricoles et rurales ou souhaitons nous, et pourquoi, qu’ils soient composés de consommateurs-trices, artisan-es, ouvrier-es, fonctionnaires, précaires…et agissent sur toutes ces réalités en les reliant ?

actions publiques « ponctuelles » : des occupations d’administrations, d’industries, d’associations et d’organisations professionnelles, des luttes fortes, médiatiques et plus longues dans des fermes ou ateliers…, des contrôles collectifs, des blocages de contrôles, de saisies, de ventes aux enchères, des scandales…?

actions sur la durée : des permanences locales, départementales ou régionales, contacter les personnes qui vont être ou ont été contrôlé, suivi de situations administratives ou judiciaires, des formations, des marchés hors-normes, où et comment créer un ou des rapports de force significatif, comment dépasser collectivement la peur de l’administration et assumer collectivement (avec qui) un rapport de force, récits de luttes pour voir les possibilités et les difficultés…?

– quelles sont les luttes actuelles dans lesquelles la normalisation administrative/industrielle et son utilisation comme outil de gestion est questionnée, attaquée, subit ou cogérée ?

quelles sont les organisations ou réseaux partenaires et comment agir ensemble et celles et ceux que nous devons critiquer, dénoncer pour leur pratiques, pourquoi,comment ?

auto-organisation locale ou régionales: comment faire vivre dans les collectifs et communiquer au dehors sur le choix du partage d’expériences comme rapport à nos activités plutôt que des normes imposées, mettre en place des soutiens techniques, des coups de main, chantiers, partage de savoirs, docs en commun, bibliothèque, échanges et conseils, formations régulières, groupe de discussion et d’échange par activité au sein des collectifs ou plus large, avoir des ateliers, outils de transfo et d’abattage en commun , faire des rassemblements, des fêtes ?

 SAMEDI 22 SEPTEMBRE DE 15H30 À 17H30 :

on se déplace sur 4 nouvelles tables différents pendant une
demie heure pour chacune, tables où restent tout le long 8 personnes
référentes du thème de la table qui prennent les notes et
retransmettent a ceux et celles qui arrivent.17H30-18H00 PAUSE goûter18H00-20H00 retransmission et affichage du travail des 8 tables, sans débat. 20H30 REPAS préparé par les groupes de Bretagne
SAMEDI 22 SEPTEMBRE EN SOIRÉE :
soirée sans forme mais à fond.

DIMANCHE 23 SEPTEMBRE JUSQU’À 9H petit dej préparé par les collectifs de Saône et Loire et d’Auvergne.

DIMANCHE 23 SEPTEMBRE 9H-14H :

– discussions et décisions à mettre en place, thème par thème sur les 8 enjeux et objectifs des tables du samedi
– répartition des taches et échéances pour la mise en place de ces objectifs
– constitution des groupes de travail, leurs rdv et échéances
– organisation des rdv à venir
– répartition des rôles et mandats pour le site, la liste mail, la liste d’animation…
– vérification des listes d’adresses, contacts.
– date et lieu des prochaines rencontresPour ceux et celles qui veulent : départ pour le théâtre à Besse en Chandesse (voir ci dessous le PS)14H REPAS préparé par les collectifs d’Ariège

16H00 Rangement, ménage avec le maximum de monde.

FIN DES RENCONTRES OU DÉBUT DE NOUVELLES

PS : Pour info la « maquette » de la pièce de théâtre écrite par
Guillaume Cayet : « 9 mouvements pour une cavale » par la compagnie « Le
désordre des choses », inspirée de l’histoire de Jérôme Laronze se
tiendra le dimanche 23 à 15h à Besse en Chandesse (63) suivie de discussions surement.

Besse en Chandessse se situe à 1h20 de là où nous nous trouverons pour ces
rencontres. Nous n’avons pas vu cette pièce.

A très bientôt donc

Collectif d’agriculteurs et d’agricultrices contre les normes