Le 19 septembre, vers 16 h, un homme est mort lors de cette évacuation. Il a chuté d’une passerelle qui reliait des cabanes entre elles
C’est une histoire qui débute simplement. Elle se déroule en Allemagne, à trente kilomètres de Cologne. C’est l’histoire de deux cents hectares de forêt primaire, occupés
Le bois est occupé depuis six ans par des activistes écologistes qui y ont construit une cinquantaine de cabanes dans les arbres Car cette forêt est vouée à être sacrifiée pour permettre l’extension d’une mine à ciel ouvert de lignite, communément appelé « charbon brun »
Lors de l’évacuation de la forêt de la forêt d’ Hambach, un jeune militant est mort mercredi 19 septembre. L’objet de la répression policière : permettre l’extension d’une mine de charbon géante, en contradiction avec les engagements sur le climat. La France est impliquée dans ce forfait car la Caisse des dépôts et consignations a investi des fonds dans la compagnie allemande RWE.
C’est une histoire simple, car elle révèle, en quelques phrases, la vérité des gestionnaires du gouvernement . Et cette histoire implique la France, par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts et consignations et du Fonds de réserve pour les retraites, a investi des millions d’euros dans les actions et les obligations émises par RWE, l’entreprise qui exploite cette mine et avec elle plusieurs dizaines de centrales thermiques (dont une quinzaine à charbon).L’évacuation des zadistes de la forêt d’Hambach a lieu alors même qu’une « commission charbon » travaille depuis juin à un plan de sortie du charbon. Elle réunit des représentants du gouvernement, des gouvernements régionaux concernés par les mines et les centrales à charbon, les industriels et les syndicats. Y siège aussi un représentant des Amis de la terre Allemagne.
reformulé à partir de plusieurs textes