Valence, France :ville test de la future Loi « anti-casseurs »:

« Le laboratoire anarchiste sera inaccessible samedi  2 février( jour de manifestation régionale Gilles et Jhon) car les Flics et Politiciens aux pouvoirs ont besoin de justifier leur existence et leurs dépenses, de se poser en gentils et indispensables protecteurs des commerçants et des valentinois, donc c’est leur intérêt de dramatiser à outrance et de stigmatiser tout .. Donc  le marché place des clercs n’aura pas lieu le samedi matin, le centre ville barricadé.Des policiers municipaux font  la tournée, hors du centre ville ( déjà zone rouge, filtrage à l’entrée( comme le jour de la visite du  Macron), des commerçant en leur disant qu’il y a  des fascistes qui vont venir  à valence le 2 février  qui vont s’en prendre  plus particulièrement aux commerçants étrangers. Donc pour leur sécurité il leur faut fermer ce jour là . Mais le laboratoire anarchiste sera délocalisé in Valence le 2 février ( les  renseignements pour l’importance de délocalisation et le lieu peut être accessible vendredi soir entre 17h30 et 19h au laboratoire).. »

Vendenheim, France : Des tags anti-GCO sur la façade de la mairie – 29 janvier 2019

Mardi 29 janvier au matin, le personnel municipal et les habitant-e-s de Vendenheim (Bas-Rhin) ont découvert les murs et la façade de la mairie recouverts de tags.

Ces inscriptions sont en rapport avec la construction contestée du GCO et l’abattage, actuellement en cours, des arbres de la forêt du Krittwald.

En mars 2018, la municipalité de Vendenheim, après avoir consulté la population, a signé un protocole avec Vinci pour obtenir notamment de « meilleures protections » contre les nuisances sonores: 3,5 millions d’euros ont été versés par Vinci pour équiper la commune d’un mur antibruit. La municipalité s’est engagée en retour à ne plus contester le GCO.

Hormis les condamnations unanimes des tags par l’ensemble de la classe politique locale (dont celle du maire de Strasbourg), une association d’opposant-e-s au projet CGO n’a pas tardé à se dissocier de cette action illégale: l’association des Fédinois contre le GCO (dont le président est Philippe Ployé) a rappelé sa fidélité aux lois et son respect pour le maire : « L’association Les Fédinois contre le GCO condamne fermement les dégradations commises sur la façade de la mairie de Vendenheim et les propos tenus à l’encontre de M. Pfrimmer, maire de Vendenheim ».

[Reformulé de la presse locale]

repris de  Sans_Attendre

La nuit porte conseil ?

La nuit porte-t-elle conseil ? Est-elle capable de transformer nos rêves en réalité ? Depuis l’Empire romain, le pouvoir éclaire les rues urbaines, y compris en période de pleine lune, pour que ses gardes et ses vigilants citoyens ne soient pas pris au dépourvu par quelque insomniaque aux intentions tout sauf pacifiques. Portes verrouillées, alarmes anti-intrusion, yeux électroniques haut perchés, patrouilles armées et éclairage de nuit semblent ainsi à même de garantir aux puissants et à leurs larbins un sommeil apparemment bien mérité. Mais voilà, tout ne peut pas être aussi rose au royaume de la domination. Il n’en faut parfois même pas beaucoup pour que leur doux songe d’une servitude volontaire totale ne se transforme en cauchemar assuré : il suffit en fait que surgissent des individus -ce petit élément irréductible à la gestion de masse- armés de désirs singuliers et de franche détermination. De désirs de destruction et d’une détermination à même de franchir les obstacles placés sur leur route, comme ce lundi 28 janvier nous en apporte la nouvelle.

Dimanche soir vers 19h, un incendie s’est déclaré dans la résidence du sous-préfet de Pontivy (Morbihan). Il s’agit non pas d’un de ces court-circuits derrière lesquels l’Etat entend masquer le fait que des malotrus puissent vouloir attaquer les institutions laïques ou religieuses, mais bien d’un incendie volontaire. Oui oui, jusque dans le salon même des appartements officiels du Môssieur à la casquette brodée d’or. A la nuit tombée, des individus ont en effet fracturé les portes-arrières de la sous-préfecture, puis se sont rendus directement sur place, où plusieurs molotovs ont été jetés, lançant les flammes à l’assaut du lieu sacré du pouvoir. C’est le prompt retour chez lui du délégué-en-chef du ministère de l’Intérieur qui a permis de limiter les dégâts en alertant les pompiers, selon sa collègue procureure de la République de Lorient, qui a ouvert une enquête criminelle pour « dégradation d’un bien par un moyen dangereux pour les personnes commise en raison de la qualité de personne dépositaire de l’autorité publique utilisatrice du bien ». Rien que ça.

Un peu plus tard dans la nuit, vers 2h30 du matin à l’autre bout du pays, les pompiers sont cette fois arrivés trop tard : le rez-de-chaussée du porte-parole régional de l’Etat, celui de la radio France Bleu, a été incendié à Grenoble (Isère). Là encore, des individus ont fracturé la porte arrière de service, avant de lancer leurs flammes en deux points distincts à l’intérieur, contre les bureaux des journaflics (plus précisément le poste de travail du rédacteur en chef) et contre le comptoir d’accueil de la radio. Quant à la suite, voici l’avis d’expert du directeur d’antenne : « Au rez-de-chaussée, là où le cœur de la radio battait jour et nuit, il ne reste rien. L’ensemble des studios et salles de travail a été totalement ravagé. Les ordinateurs, les télévisions, les imprimantes et photocopieuses, ainsi que tout le matériel permettant aux journalistes et animateurs de travailler au quotidien, ne sont plus que d’informes masses de plastique fondu. Les faux plafonds ont été détruits et les murs sont couverts de suie. » La propagande d’Etat de France Bleu Isère s’est tue une bonne partie de la journée, avant de reprendre péniblement du service chez leurs collègues de France 3 Alpes. Selon les premières estimations, il y aurait trois à six mois de travaux pour remettre les locaux en état, notamment à cause du système électrique entièrement à refaire.

La nuit porte-t-elle conseil ? Est-elle capable de transformer nos rêves en réalité ? En tout cas, malgré les dispositifs de l’Etat pour protéger ses bâtiments, une sous-préfecture ici ou un studio de radio là, il semble bien que jusqu’au centre des villes, elle puisse encore sourire aux cueilleurs d’étoiles. A toutes celles et ceux qui n’entendent ni subir sans rendre de coups ni se résigner au monde de l’autorité ; à tous ces individus qui frappent le pouvoir où et quand il ne les attend pas. Quant aux cris d’orfraie venus des autorités de tous bords pour vilipender une liberté en acte qui s’est une nouvelle fois défait avec audace d’une structure policière, comment ne pas se souvenir des mots d’un autre amant lucide de la liberté ? « Au mains de l’État, la force s’appelle droit. Aux mains de l’individu, elle se nomme crime »…

[Reçu par mail, 29.01.2019]

repris de Sans_Attendre

sSaint Étienne, France:Ils nous ont volé nos nuits, sur les prisonnières et proches de prisonnières au Mexique

[reçu par mail]

Mardi 29 janvier 2019 à 19h à la Gueule Noire.

Tourné au Mexique en octobre 2016, ce documentaire est un outil de lutte anti-carcérale et contre l’oubli. Ex-prisonnières, compagnes solidaires, mères de famille ou camarades y racontent la manière dont la taule s’empare de leurs vies. Elles y parlent de la détention, des violences sexuelles, du sexisme à l’intérieur et hors des murs, de la stigmatisation en tant que proches de personnes incarcérées, mais aussi de leurs manières de s’organiser et de tisser des réseaux de solidarité.

 

Film réalisé par Les trois passants en collaboration avec onze femmes mexicaines : ex-prisonnières, mères, compagnes, filles de prisonnier.ères (68 min).

  • Petite bouffe vegan à partir de 19h.
  • Projection du film à 20h30 et le bar sera ouvert après s’il y a l’envie de discuter.

Opération Panico – Lettre de Paska

[La présente lettre a été écrit par Paska le 11/11, et censurée plusieurs fois, les compagnon.nes ont pu la faire tourner seulement il y a peu. Paska a arrêté sa grève de la faim le 24/11 et se trouve toujours actuellement à la prison de la Spezia]

« Je confirme ce qui a été dit, mais je veux un bon médecin pour ce qui m’est arrivé. Quand je suis sorti de la cellule, il est vrai que j’ai poussé l’agent qui était présent à l’étage. Puis je suis descendu à l’entrée et j’ai poussé l’autre agent qui m’attendait et faisait partie de l’escorte. Je déclare cependant que peu de temps après, j’ai été attaqué par plus de dix officiers, avec des gifles et des coups de poing ; ils m’ont jeté à terre et j’ai reçu des coups de poing et des gifles, des coups de pied dans la tête, dans le dos, sur le ventre, sur les jambes gauche et droite et sur la main gauche. Et quand je me suis levé, j’ai eu des gifles jusqu’à ce qu’ils me menottent. Pendant le temps où j’ai été battu, j’ai été offensé et fortement menacé ».

Compte tenu de ce qui se dégage des faits, et en particulier des certificats de santé OÙ IL N’APPARAÎT RIEN DE CE QU’À DECLARE LE DETENU, en tenant compte de la gravité de l’épisode, le collège applique la sanction de 15 jours d’exclusion des activités collectives.

C’est ce que j’ai déclaré au conseil de discipline qui s’est tenu le vendredi 9 novembre à la suite des incidents survenus en prison avant le procès du 8/11.

Mais il serait bon et approprié de raconter tout ce qui s’est passé depuis un mois et demi. Le 2 octobre au matin, je quitte la prison de Teramo pour Lecce et arrive vers 16 heures en prison. Le temps de la paperasserie, je peux prendre une douche rapidement et c’est déjà l’heure de fermeture. Le lendemain, en attendant d’aller en procès, je demande à aller en promenade, mais la réponse est non, car « tu es en isolement ». La raison ne s’expliquera que deux heures plus tard. Peu de temps après, je vais au procès et au retour, ils ne me font pas entrer dans la section pour récupérer mes affaires, car les gardes l’ont déjà fait. Je reste écroué et je dois préparer les sacs à dos pour l’avion si je veux aller en procès à Florence. De cette manière, lorsque les compagnonnes et compagnons seront là l’après-midi pour faire un rassemblement sous la prison de Lecce, je m’envolerai déjà pour Gênes.

À contrecœur, je dois laisser quelques objets comme des poêles-casseroles-livres-cd-brochures, car je ne peux pas emporter plus de deux sacs à dos, je privilégie donc les vêtements-draps-couvertures-documents et certains livres (plus le moka [la petite cafetière italienne, Ndt] et le réchaud), fondamentaux en prison ????

Donc le 3 octobre à 13 heures, je vais de Lecce à Brindisi, où je prends deux avions (Brindisi-Rome et Rome-Gênes), puis vais de Gênes à La Spezia avec des véhicules blindés. À 21h, j’arrive à La Spezia et je m’endors, habillé, je n’amène même pas mes vêtements à l’intérieur et je décide de tout prendre le lendemain, car trop fatigué.

4 octobre, 8h du matin : perquisition dans ma chambre ; entre autres le 2 au soir à Lecce sous le matelas, j’ai trouvé une lame artisanale que j’ai fait disparaitre et, heureusement, puisque le lendemain, les gardes me faisaient mon sac… coïncidence ? Dans tous les cas, mieux vaut prévenir que guérir.

Le 6 octobre, ils m’ont laissé monter dans la section, me plaçant en cellule avec un gars avec qui, visiblement, je pourrais tout de suite avoir des problèmes, mais en réalité, nous n’avons pas donné satisfaction aux gardes et nous nous sommes adaptés aux exigences carcérales.

Le 9, je vais au procès, premiers griefs et insultes réciproques avec l’escorte qui a les moyens de faire un peu les beaufs à gros cylindre au volant. Je laisse passer. A partir du 10 ou 11, je ne me souviens plus du jour exact, des problèmes commencent à se faire sentir : les gardes doivent avertir le premier étage avant de me laisser passer parce que le directeur et le commandant, sur des “ordres d’en haut », nous donne l’interdiction de se rencontrer à moi et un autre détenu à La Spezia.

Valence, Drôme GRAND RASSEMBLEMENT AUVERGNE-RHONE ALPES SAMEDI 2 FEVRIER

SAMEDI 2 FEVRIER 2019 à VALENCE.

RDV RONDPOINT SUD à 13H. (près du péage Valence Sud)

Pour porter encore et encore nos revendications et notre droit légitime à une existence plus digne et plus libre :

APPEL A RASSEMBLEMENT PACIFIQUE DE TOUTE LA REGION AUVERGNERHONEALPES

SAMEDI 2 FEVRIER 2019 à VALENCE.


Depuis maintenant deux mois nous sommes nombreuses et nombreux à battre le pavé, à nous retrouver sur les ronds points, à provoquer des dommages économiques à de grandes multinationales qui ne parlent que la loi de l’argent, à déborder des cases assignées, à surprendre sans cesse le pouvoir par notre capacité à ré-inventer nos tactiques de luttes.
En face, ils tentent de nous étouffer, de nous enterrer avec tout l’arsenal qu’ils ont à leurs dispositions. Face aux armes de la police, face à la justice, face à la machine de guerre médiatique, on ne fait pas le poids et il nous faut continuer de louvoyer entre les bombes et les flash-ball, se rendre insaisissable, déborder leurs dispositif, agir là où on ne nous attends pas.
C’est donc pour cela que lors de la manifestation du 2 février nous invitons tous les gilets jaunes à venir mettre de la couleur et de la folie dans le défilé. Que notre manifestation devienne carnavalesque, que nos visages se transforment en masques à plume, que nos pas soient emportés par la fougue de la révolte et de la fête, qu’à la place de leurs gaz lacrymo pleuvent les confettis, les paillettes, la farine.

Parce qu’ils ne peuvent entamer notre joie et notre rage,
Parce qu’ils ne peuvent contenir la marée populaire et sauvage,
Parce qu’ils ne peuvent éteindre les lueurs jaunes qui brillent dans nos yeux.

Il reste tant à faire mais nous sommes en bon chemin !

Quelques gilets jaunes de la Drôme et de l’Ardèche…

repris dericochets.cc

Tarascon, France:Un prisonnier parvient de s’évader avant d’entrer au T.G.I

Une évasion a eu lieu, dans la matinée ce lundi 28 janvier, vers 8h30, pendant l’extraction d’un détenu prévenu de Béziers de Tarascon (Bouches-du-Rhône),

Une escorte pénitentiaire a été attaquée, ce lundi 28 janvier, vers 8h30,, pendant l’extraction d’un prisonnier de Béziers(en détention provisoire, depuis le 26 septembre 2017) vers le Tribunal de grande instance de Tarascon (Bouches-du-Rhône), permettant la fuite d’un prisonnier.

Les coups de feu ont été tirés, sans faire de blessé. En revanche, le commando s’en est pris aux agents : l’un d’eux a reçu des coups de poing de la part du détenu . Un autre agent a reçu des bris de verre sur la main.
Les agents ont également essuyés des coups de feu, . Plusieurs impacts de balle ont été constatés sur le fourgon des agents pénitentiaires ont tiré plusieurs coups de feu devant le Palais de justice, notamment dans les pneus du véhicule qui escorté le détenu.
Un autre coup de feu a été tiré sur le pare-brise avant du véhicule. Cela démontre leur détermination absolue à aller jusqu’au bout pour faire libérer leur comparse », selon le procureur de la République. Le prisonnier a ainsi pris la fuite, avec ses 3 complices, à pied dans un premier temps »,. Le prisonnier a par la suite pris la fuite avec ses trois complices dans le même véhicule blanc.

[reformulé d’après la presse]

[reçu par  message] cette information cette personne avait déjà tenté de s’évader dans le passé de la prison de Béziers, se cassant les jambes au cours de l’évasion. 

Le désir de liberté est plus fort que tout

radiation d’un inspecteur commissaire qui a invalidé le center parcs de Roybon

Projet Inspira:CONCERNANT L’AMENAGEMENT DE LA ZONEINDUSTRIALO-PORTUAIRE DE SALAISE-SABLONS – PROJET INSPIRA

[reçu par mail]
Salut, un article d'Ullman qui explique tout le bien qu'il pense des 
modifications de la loi :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/reforme-droit-autorite-evaluation-dialogue-environnement-gabriel-ullmann-27736.php4
et un article assez complet sur sa radiation :
https://www.ades-grenoble.org/wordpress/2019/01/18/radiation-dun-commissaire-enqueteur-pour-avoir-trop-bien-informe-le-public-durant-des-enquetes-publiques/
et le rapport qui a mis le feu aux poudres :
http://data.over-blog-kiwi.com/1/52/85/27/20180828/ob_08ed72_conclusions-enquete-publique-inspira.pdf
J-P

C’est sûr qu’en évinçant le seul possible contradicteur, ce sera encore > plus facile -ou plus lâche ?!- d’avancer leurs pions. > > En guise de complément

> https://www.placegrenet.fr/2019/01/20/deputes-lrem-isere-center-parcs-de-roybon/225435 >

Le dernier prisonnier de l’affaire Quai de Valmy est dehors !

Indymedia Nantes / lundi 28 janvier 2019

Hier, samedi 26 janvier, le dernier prisonnier de l’incendie de la voiture de police quai de Valmy en mai 2016 est sorti du centre de détention de Meaux.
Après presque deux ans de prison, il a pu retrouver ses potes mais doit toujours rendre des comptes à la justice.

Les nombreux messages de solidarité montrent que la répression n’arrête pas la révolte contre ce monde d’autorité !
Tant qu’il y aura des juges, des flics, et des matons… […]

NdAtt. : dans ce beau moment, n’oublions quand-même pas que Joachim, accusé du jet du fumigène et condamné à 7 ans, est encore en cavale. Courage !