Thessalonique (Grèce) : Trois compas arrêté.e.s lors d’une expropriation

Act for Freedom Now ! / jeudi 13 juin 2019

Mercredi 13 juin, trois de nos camarades anarchistes ont été arrêté.e.s à Thessalonique, lors de l’expropriation d’un convoi de fonds qui était en train de remplir un distributeur de billets dans l’hôpital universitaire AHEPA.
Ils/elle ont été interpellé.e.s par les flics de l’unité anti-terrorisme, au moment d’entrer dans leur voiture pour quitter les lieux.
Les deux compagnons sont Giannis Dimitrakis et Kostas Sakkas, qui ont déjà payé le prix de leur choix politique de s’opposer aux autorités de ce monde : par le passé ils ont été dans le collimateur de la justice et ont purgé des peines de prison. La troisième compagnonne, Dimitra, est accusée de complicité dans l’expropriation.

Il y a eu des perquisitions dans leurs maisons et des nombreux effets personnels ont été saisis. Les médias créent un climat de terreur. Le matin du 13 juin, les trois compas ont été présenté.e.s au juge d’instruction. pur l’instant, il n’y a pas d’autres informations.

Nous sommes à côté de nos compas.
Dimitra, Gianni, Kosta, restez fort.e.s
La solidarité est notre arme.

Un autre concept de force

AcatraJeudi 20 juin – 19h30 – Discussion

Avec des milliers de personnes qui prennent à nouveau les rues de manière régulière pour exprimer un « non » hétérogène, ressurgit également – si elle avait jamais disparue – une idée quantitative de la lutte, c’est-à-dire l’idée d’appeler les exploités à se rassembler pour un affrontement frontal avec le pouvoir. Alors que dans un premier temps la grogne des gilets jaunes prenait aussi la forme d’une multiplication de blocages et d’attaques diffuses, on constate que la décentralisation s’efface petit à petit derrière le mot d’ordre écrasant des samedis émeutiers, dans une course éperdue à la croissance et au spectaculaire. L’imaginaire que beaucoup peuvent avoir de la révolution consiste précisément à « faire le nombre », un nombre contre un autre en quelque sorte, autrement dit à constituer une puissance égale et opposée à celle du pouvoir, en mesure de faire basculer le rapport de force.
Et si le pouvoir n’est pas un ennemi qui nous fait face ? Ni un quelconque Palais d’Hiver qu’il faudrait conquérir ? Et si, par contre, le pouvoir est un ensemble d’idées, de structures et d’individus, logiquement disséminés sur le territoire, qui entretiennent les rapports sociaux d’oppression et d’exploitation, est-ce que l’attaque frontale peut être une base pour la destruction de l’autorité ? Ou devons-nous commencer sur des bases différentes ?
Se ranger dans une perspective quantitative de la lutte révèle par avance quelle est la société pour laquelle on se bat. C’est pousser par la force des choses vers un mouvement qui se focalise plus qu’il ne s’étend, vers une position d’attente de moments de référence au lieu d’encourager l’initiative individuelle, vers le nivellement des différences dans une fausse unité plutôt que la participation sur ses propres bases, etc. Soi dit en passant, le vieux frontisme, ou la nouvelle convergence, poursuivent l’un comme l’autre la même illusion quantitative. À l’inverse, la diffusion des hostilités, l’action en petits groupes entre proches, la multiplicité et la variété des initiatives, sont des moyens différents de concevoir les rapports, qui préfigurent déjà un monde débarrassé de tout pouvoir. Cela n’est pas seulement un avantage du point de vue tactique, en n’offrant pas à l’ennemi de point unique contre lequel frapper, mais c’est décidément aussi plus cohérent avec les idées anarchistes.
Si l’on refuse d’enterrer le mouvement social dans un affrontement symétrique, impossible à tenir, avec l’État et ses flics, plutôt que de chercher à engranger la force numérique « indispensable », mieux vaut alors envisager quelles sont nos possibilités. Partons à la recherche d’un autre concept de force.

Belgique : Nouveau bulletin autour des procès passé et à venir

Un nouveau bulletin qui revient sur le rendu du procès du 29 avril et reprend deux textes écrits par des inculpés à ce propos est dispo ici.

bulletin 2

Depuis lalime.noblogs.org

bulletin d’infos sur le procès et ses contours

Un bulletin d’infos sur le procès et ses contours a été imprimé et diffusé à partir de mi-mars 2019. Vous trouverez le pdf ci-dessous. Toute diffusion est bienvenue.  restez vigilant.e.s! bulletin 1

lu dans  cracher dans la soupe

[atomik-tour] Important : Annulation d’étapes et agenda atomik

note du Laboratoire: La discussion du 13/06/19 dans le lieu « Valence Atelier Libre » après la projection du documentaire « retour à la normale » est passée devant un public malheureusement trop clairsemé. L’offensive médiatique de Greenpeace est très oppressante sur Valence( 26000). On a déjà distribué un tract qui explique notre position face à cette machine( qui collecte des adhésions sur la voie public grâce à l’aide  intéressée des étudiant-e-s de l’IUT Techniques de Commercialisation de valence). Pour le laboratoire anarchiste la bataille continue pour l’arrêt du réacteur N°1 de Pierrelatte et contre la société nucléaire( contre le nucléaire et son monde).. Nous n’ assisterons pas à la réunion de réunion de Grenoble(Rencontre antinucléaire samedi 15 juin au 38 de la rue d’Alembert   à Grenoble)


 

Bonjour !

*Annulation d’étapes*

Pour des raisons de logistiques, les étapes suivantes seront annulées :

– 44 (Paris), 45 (Nogent sur Seine), 46 (Reims), 47 (Troyes)
Partiellement annulée :

– 50 (Besançon) : des infos suivront bientôt.

Nous déciderons de leur éventuel report lors de la rencontre du 6 au 8 août.

*AGENDA*

– L’atomik tour fait étape au congrès du Réseau Sortir Du Nucléaire : https://www.sortirdunucleaire.org/Venez-participer-aux-tables-rondes-et-a-la-soiree
L’après-midi du samedi est ouverte au public.

– Les journées d’études du Collectif Arrêt Du Nucléaire auront lieu les 6 et 7 juillet : http://collectif-adn.fr/entree.html
Une délégation de l’Atomik Tour devrait y être présente. Les deux journées sont ouvertes à tous⋅tes les membres des groupes antinucléaires, y compris les comités de soutien, ayant une activité locale régionale ou nationale quels que soient la coordination ou les réseaux auxquels ils sont adhérents.

– *RENCONTRES « FINAL DE L’ATOMIK TOUR » ET INTERCOMITÉS* du 6 au 8 août aux Tanneries à Dijon (*merci transmettre dans vos groupes et de signaler votre venue svp*)

– Festival Les Bure’lesques 2019 : les 9, 10 et 11 août https://burefestival.org/

– Camp anti-nucléaire Nuclear Heritage du 12 au 18 août en Allemagne : http://www.nuclear-heritage.net/index.php/International_Anti-nuclear_Summer_Camp_2019

– Camp radiaction du 12 au 18 août dans l’Eure : https://www.radiaction.org/camp/
– GRANDE MANIF VENT DE BURE les 28 et 29 septembre à Nancy : https://ventdebure.com/

Les vacances militantes (et atomik), y a rien de tel ! 😉

A bientôt !

[reçu par mail]

La Primaube (Aveyron), France : Visite iconoclaste de l’église – Début juin 2019

C’est le prêtre de l’église Saint-Jean de La Primaube qui en a fait part aux fidèles lors de la messe de Pentecôte, ce dimanche 9 juin. Des dégradations ont été commises, la semaine dernière au sein de l’édifice religieux de la rue des Écoliers.

Un ou plusieurs individus ont brûlé des livres de messe et ont essayé de mettre le feu au tabernacle, à la statue de Marie et à une grande croix, trois pièces en bois. Ils ont également décapité une grande statue du Sacré-Cœur de Jésus.

« Le maire de la commune, Jean-Philippe Sadoul nous a confirmé les faits, précisant que les responsables de la paroisse n’ont pas souhaité porter plainte, supposant que ces actes étaient plutôt le fait « d’individus désœuvrés ». » (Centre Presse Aveyron, 11.06.2019)

Lyon : A bas la famille hétéro-normée

extraits du Progrès / mardi 11 juin 2019

Les dégradations hostiles ont été découvertes sur les vitres et la façade où exerce le Dr Raphaël Nogier, qui milite ouvertement contre la procréation médicalement assistée.
[…] Installé rue des Aqueducs, dans le 5e arrondissement de Lyon, le médecin généraliste a été la cible d’impressionnants tags vengeurs, dans la nuit de dimanche à lundi. Des messages tracés à la peinture rouge et violette ont maculé la façade et les vitres de l’immeuble où il exerce. Des dégradations ont été commises sur sa boîte aux lettres. “La PMA pour avorter”, “A bas la famille hétéro normée” : les termes signifient clairement l’hostilité au médecin qui milite contre les lois et les partisans de la procréation médicalement assistée (PMA).

Fondateur de l’association Cosette & Gavroche, Raphaël Nogier a lancé en mai 2018 une pétition qui s’oppose à la PMA, et, selon ses propos, « aux techniques biomédicales à des fins partisanes ». « Le médecin ne doit pas être au service d’une idéologie » dit la pétition qui revendique 1 800 signataires. « Ce qui m’ennuie beaucoup dans ces actes, c’est qu’on s’en prend à ma profession », a réagi le médecin, contacté hier par téléphone.

L’alerte a été donnée lundi matin par une riveraine. La police a effectué des constats, prenant en photo les slogans tracés à la peinture. Les enquêteurs ont aussi découvert des tracts, collés sur les vitres du hall d’entrée. Signés d’un mystérieux “Front révolutionnaire des énergumènes autonomes queer souterrain.nes”. […]

« Nous nous opposons à l’hétéronorme véhiculée par ces conservateurs qui détruit nos vies, nos désirs, nos futurs », dit le tract d’une page fournie, aux accents militants, déplorant le retard de législation sur la PMA. « Nous avons attaqué son local pour rappeler à toute personne qui souhaite nous opprimer […] que des personnes seront toujours déterminées à les trouver et à les combattre » et se terminant par pointe menaçante : « vous n’aurez pas la paix ». […]

Drôme: Rassemblement ,AG , grève à partir du 17/06 contre la réforme Blanquer

La scolarité obligatoire à 3 ans : tout pour le privé !

  • + de 98 % des enfants de 3 ans sont déjà scolarisés.
  • Les écoles maternelles privées seront financées par les mairies  Moins d’argent pour nos écoles publiques (100 à 200 millions d’€ à l’échelle nationale).

Un enseignement public à deux vitesses, au détriment des élèves les plus fragiles

  • Choisir un bon lycée ou habiter dans un quartier privilégié sera décisif pour l’accès au Supérieur : avec le contrôle continu et les « bouquets » de spécialités (différents d’un lycée à l’autre), fini le diplôme national du bac, qui assurait l’accès de tou.te.s au supérieur.
  • Place à une sélection opaque et illisible qui commence dès la rentrée en Seconde, avec une offre éducative inégale, et se poursuit dans le Supérieur (ParcourSup).
  • Fini aussi l’accompagnement des élèves les plus fragiles avec les cours à 35 et la disparition des CIO.
  • La Loi Blanquer, c’est aussi la création d’« EPLEI », écoles internationales élitistes financées avec des crédits publics, réservées à des élèves soigneusement sélectionnés avec des programmes spécifiques.

L’école inclusive : vraiment ?

  • Afin d’améliorer l’accompagnement des élèves en situation de handicap, la nouvelle loi propose de coordonner les moyens humains. Sauf que…
  • … en pratique, les AESH (accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap) devront accompagner plusieurs élèves, et non un seul !

Le recours massif à des personnels précaires, mal formés et sous-payés

  • L’Éducation nationale prévoit en 2019 de supprimer 2600 postes de titulaires, pour un public scolaire en hausse (+ 40 000 élèves).
  • Dans le même temps, le gouvernement entérine le recours aux contractuel.le.s, aux assistant.e.s d’éducation (A.E.D.), aux étudiant.e.s en cours de formation… pour des raisons évidentes de coût (salaires très inférieurs aux titulaires).
    = Qu’en est‑il de la qualité de l’enseignement, des conditions d’apprentissage et de la rémunération du métier ?

Après le passage au Sénat, une loi Blanquer renforcée par :

  • La possibilité de scolariser les élèves de maternelles dans des jardins d’enfants sans enseignant.e.s = un système parallèle à bas coût sera donc instauré !
  • L’interdiction pour les accompagnatrices de garder leur voile lors des sorties scolaires.
  • La fin de la cohésion pédagogique et du travail en équipe dans les écoles : directeurs et directrices deviennent des supérieur.e.s hiérarchiques et évaluent les autres professeur.e.s.
  • tract en pièce jointe ici

Albi (Tarn), France : Beau comme un parking d’Enedis en flammes – 11 juin 2019

Dans la nuit de lundi à mardi 11 juin, dix véhicules ont été incendiés sur le parking privé du siège de la direction régionale d’Enedis à Albi (Tarn), dans le parc d’activités Innoprod. Un coûteux camion Nacelle qui fait partie des engins utilisés dans le cadre de la FIRE (Force d’Intervention Rapide) a aussi été détruit par les flammes. Il y a eu plusieurs départs de feu.

« Dans le détail, 9 véhicules d’intervention et un camion nacelle ont été complètement brûlés. 3 autres véhicules dont un fourgon ont été endommagés.
Coût total des dégâts : 400 000 euros. »
(France 3 Occitanie, 12.06.2019)

Douze pompiers sont intervenus vers 4 heures du matin avec deux véhicules.
Ce n’est qu’au bout de deux heures, qu’ils ont réussi à éteindre les flammes. Des faits similaires (dixit La Dépêche qui suit le mouv) ont visé précédemment des sites Enedis à Grenoble, Crest, Limoges, Paris, Besançon (et ) et Foix (la revendication).

Ce sabotage incendiaire a été revendiqué ce mercredi 12 juin 2019 sur indymedia Nantes (« Petite note sur un incendie à ALBI ») :

Dans une bruine nocturne jaunie par la ville,
un bâtiment de verre, des bureaux allumés.
Des individu.es s’introduisent dans l’enceinte grillagée.
Parking.
D’une série de pas flippés s’efforcant d’être lestes,
iels brûlent bon nombre de véhicules ENEDIS.
Des explosions éparses dans des plis de métal,
une retraite à la hâte dans les blés gorgés d’eau.
Flammes à l’ouvrage, intempérie suspendue

Grèce : Le compagnon Giannis Michalidis s’évade de prison

AMWEnglish / lundi 10 juin 2019

Le 7 juin, l’anarchiste prisonnier Giannis Michalidis s’est evadé de la prison de Tyrintha (une colonie pénale agricole, dans le Péloponnèse). Il n’y a pas beaucup plus d’informations, pour le moment, mais on lui souhaite bonne chance dans sa fuite vers la liberté.

L’anarchiste Giannis Michalidis a été arreté en 2013, avec les compagnons Nikos Romanos, Dimitris Politis et Andreas-Dimitris Bourzourkos, à la suite de deux braquages qui ont eu lieu dans la ville de Velvento, Kozani. Il avait été condamné a 16 ans et 4 mois de prison. De plus, en 2015 il avait reçu une autre condamnation a 15 ans, pour l’agression d’un policier à Pefki (ville de la banlieue nord d’Athènes). Giannis est aussi connu comme « l’archer de Syntagma », depuis qu’il a été arreté en février 2011 lors des émeutes pendant la grève générale, pendant qu’il visait avec un arc les flics postés à la protéction du Parlement (sur place Syntagma).

Condé-sur-Sarthe, France: Au centre pénitentiaire prise d’otage de deux surveillants*