La scolarité obligatoire à 3 ans : tout pour le privé !
- + de 98 % des enfants de 3 ans sont déjà scolarisés.
- Les écoles maternelles privées seront financées par les mairies Moins d’argent pour nos écoles publiques (100 à 200 millions d’€ à l’échelle nationale).
Un enseignement public à deux vitesses, au détriment des élèves les plus fragiles
- Choisir un bon lycée ou habiter dans un quartier privilégié sera décisif pour l’accès au Supérieur : avec le contrôle continu et les « bouquets » de spécialités (différents d’un lycée à l’autre), fini le diplôme national du bac, qui assurait l’accès de tou.te.s au supérieur.
- Place à une sélection opaque et illisible qui commence dès la rentrée en Seconde, avec une offre éducative inégale, et se poursuit dans le Supérieur (ParcourSup).
- Fini aussi l’accompagnement des élèves les plus fragiles avec les cours à 35 et la disparition des CIO.
- La Loi Blanquer, c’est aussi la création d’« EPLEI », écoles internationales élitistes financées avec des crédits publics, réservées à des élèves soigneusement sélectionnés avec des programmes spécifiques.
L’école inclusive : vraiment ?
- Afin d’améliorer l’accompagnement des élèves en situation de handicap, la nouvelle loi propose de coordonner les moyens humains. Sauf que…
- … en pratique, les AESH (accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap) devront accompagner plusieurs élèves, et non un seul !
Le recours massif à des personnels précaires, mal formés et sous-payés
- L’Éducation nationale prévoit en 2019 de supprimer 2600 postes de titulaires, pour un public scolaire en hausse (+ 40 000 élèves).
- Dans le même temps, le gouvernement entérine le recours aux contractuel.le.s, aux assistant.e.s d’éducation (A.E.D.), aux étudiant.e.s en cours de formation… pour des raisons évidentes de coût (salaires très inférieurs aux titulaires).
= Qu’en est‑il de la qualité de l’enseignement, des conditions d’apprentissage et de la rémunération du métier ?
Après le passage au Sénat, une loi Blanquer renforcée par :
- La possibilité de scolariser les élèves de maternelles dans des jardins d’enfants sans enseignant.e.s = un système parallèle à bas coût sera donc instauré !
- L’interdiction pour les accompagnatrices de garder leur voile lors des sorties scolaires.
- La fin de la cohésion pédagogique et du travail en équipe dans les écoles : directeurs et directrices deviennent des supérieur.e.s hiérarchiques et évaluent les autres professeur.e.s.
- tract en pièce jointe ici