Vaulx-en-Velin/Venissieux (Lyon) : barricades enflammées, mortiers et grenade contre le comico

voitures brûlées, tirs de mortiers contre la police : Vaulx-en-Velin s’embrase un peu plus

Lyon Mag, 14-07-2015 à 06:40

Après une fin de week-end marquée par des affrontements entre Vaudais et policiers/pompiers, la nuit de lundi à mardi a de nouveau été le théâtre de débordements.

Vaulx-en-Velin s’est embrasée, plus de 5 voitures ont été incendiées et des barricades, elles aussi enflammées, ont été dressées sur différents axes pour ralentir voire empêcher l’intervention des secours. Selon nos informations, aucun blessé ne serait à déplorer. Huit personnes ont été interpellées parmi les groupes qui tiraient au mortier sur les policiers.
Un important dispositif avait pourtant été déployé au Carré de Soie où était tiré le feu d’artifice lundi soir.

La veille, la maire PS de Vaulx-en-Velin avait réclamé ces renforts de police à l’occasion du 14 juillet, expliquant dans un communiqué avoir reçu l’assurance de la part du préfet du Rhône que « les forces de l’ordre seraient en nombre important ce (lundi) soir et les jours suivants pour faire face aux éventuels débordements ».
Hélène Geoffroy a par ailleurs reconnu que sa ville devait « commencer à combler en partie le retard accumulé par la commune ces dernières années en matière de prévention et de répression de la délinquance ».

Pour rappel, dans la nuit de dimanche à lundi, les pompiers et les policiers avaient été victimes de jets de pierre et de tirs de mortiers. Une grenade à plâtre avait même été lancée contre le commissariat de l’avenue George Dimitrov, nécessitant l’intervention des démineurs.


Vénissieux : le magasin Dia en partie incendié

Lyon Mag, 14-07-2015 à 08:23

En marge des affrontements entre jeunes et policiers à Vaulx-en-Velin, les pompiers ont également du intervenir à Vénissieux dans la nuit de lundi à mardi.

Le magasin Dia du 19 avenue Jean Cagne a été la cible d’un incendie probablement d’origine criminelle. Selon le SDIS 69, seule la facade a été atteinte par les flammes et l’intervention rapide des soldats du feu a permis de venir à bout du sinistre. Les dégâts restent à estimer mais Dia devrait pouvoir rouvrir rapidement ses portes.

Rhône : Plusieurs interpellations dans l’Est Lyonnais après une série de débordements

20Minutes, 14.07.2015 à 12:59

Le gros dispositif de sécurité déployé sur l’agglomération pour éviter les débordements habituels des 13 et 14 juillet n’a pas empêché les incidents. Dans la nuit de lundi à mardi, huit personnes auraient été interpellées pour des violences urbaines, selon l’AFP, perpétrées essentiellement dans l’Est Lyonnais. Après deux nuits très tendues à Vaulx-en-Velin, où ce week-end, les pompiers et policiers intervenant pour des feux de mobilier urbain, ont été la cible de jets de projectiles et de tirs de mortiers d’artifices, la soirée de lundi a de nouveau été perturbée.

Affrontements et véhicules incendiés

A Vaulx-en-Velin, des affrontements ont opposé des groupes de jeunes aux forces de l’ordre et de multiples dégradations ont été commises la nuit passée, au cours de laquelle plusieurs communes voisines de Lyon avaient choisi de fêter le 14 juillet avant l’heure.

A Vénissieux, la soirée a également débordé. « Toute l’agglomération a été marquée par des agissements inadmissibles cette nuit. A Vénissieux, incendies de véhicules, dégradations d’abribus, force de sécurité et de police prises pour cible et feux de broussailles, qui en cette période, nous le savons, peuvent avoir des conséquences dramatiques », a précisé ce mardi la maire de Vénissieux Michèle Picard, condamnant fermement, dans un communiqué, « ces actes intolérables ».

Les forces de l’ordre devraient de nouveau être mobilisées en grand nombre ce soir, la soirée festive du 14 juillet attirant chaque année des milliers de personnes dans le centre de Lyon. L’Est Lyonnais sera également placé sous haute surveillance.
source brèves du désordre

[Publication] : Avalanche n°5, journal international de correspondance anarchiste, est sorti !

Les anarchistes se sont toujours appropriés des moyens pour faire des idées antiautoritaires et des luttes une matière pour alimenter le dialogue et l’action subversives. C’est en ce sens-là que cette publication se veut aussi un moyen et plus précisément, celui d’offrir un espace pour nourrir le débat international entre anarchistes. C’est pourquoi ces pages laisseront surtout la place aux combats dont le ressort est anarchiste : des luttes autonomes, directes et auto-organisées ; des combats qui poussent vers la destruction du pouvoir sous toutes ses formes ; des luttes qui se déroulent aujourd’hui, comme hier ou qui sont à venir.

Lire ici Avalanche n°5, juillet 2015, 36 p
ou sur leur site (en anglais, français, espagnol, allemand) : http://avalanche.noblogs.org/

Extrait de l’édito :

Être ou ne pas être anarchiste n’a jamais été la question centrale, car une critique radicale de l’autorité ne peut pas se résumer à une identité ou à un adjectif. Elle est une dynamique infinie de pratiques et de théories qui visent la subversion de la société. Les anarchistes et les luttes anarchistes ne peuvent pas se soustraire à cette critique. Cette publication a été conçue comme un outil pour exactement cela ; un espace de réflexion sur comment rendre la critique anarchiste potentiellement subversive, comment l’immerger dans une dynamique d’analyse et d’action. Les projets de lutte (ou les interventions d’anarchistes au sein des luttes) sont les expériences qu’on doit partager, afin de les comprendre et de les évaluer. Les textes écrits avec ces bases en tête sont les contributions que nous estimons nécessaires pour faire émerger une correspondance qui renforce la critique anarchiste et radicale de la société.

source: brèves du désordre

[Gênes,ITALIE] – Sabotage contre la dictature de la technologie

CONTRE LA DICTATURE TECHNOLOGIQUE
La société actuelle est sans aucun doute être décrite comme un système technocratique où la science mondiale sans freins et les produits qu’ils mettent sur le marché dominent et régissent la vie.
Depuis le temps qu’ elles existent, les multinationales conservent leur domination sur la planète à travers les États et les institutions internationales (ONU, UE, FMI, BCE.AIEA )

La société de l’hyper-technologie est la société parfaite pour répondre à 2 exigences principales du pouvoir: le but lucratif et le contrôle social.
Rendons grâce à la science et à la technologie, élevée comme une divinité moderne,dont le bénéfice ne connaît pas de limites et en passant par les dipositifs militaires en constante évolution, à l’incroyable quantité de produits inutiles mis sur le marché.
Autant de contrôle social , la vie ne peut être que de plus en plus capillaire allant de simples de télé-caméras à l’utilisation de la nanotechnologie.
Les personnes, déjà privées de leurs autonomie et de leurs propre volonté, sont introduites dans le monde fabuleux de la science à travers un accès biaisé et fictif à la technologie.
Avec la chimère d’améliorer la qualité de vie, les seuls effets réels sont la production déchaînée, l’atrophie de l’esprit et de leurs compétences,et de l’effacement des vraies émotions, alors la vie elle-même.

Pendant tout ce temps sous nos yeux ce qui reste de la nature est dévastée pour construire de grandes « œuvres qui se concentrent pour que les marchandises voyagent plus rapidement et découvrir des informations plus facilement.
Pendant tout ce temps la télévision dans l’indifférence générale transmet des images de personnes massacrées et affamées pour exploiter les ressources nécessaires pour accroître la production de ces marchandises.

Pour une fois, nous avons juste décidé de se soustraire au contrôle et menacer le profit de l’entreprise technocratique

Nous avons mis le feu aux câbles d’alimentation à un relais pour les télécommunications appartenant à Italsite Spa(1), une société spécialisée dans le secteur en Italie et en Europe.

POUR LA Libération IMMÉDIATE DE MARCO CAMENISCH

EN SOLIDARITE ‘aux anarchiste et emprisonné/e EN ITALIE, au CHILI, en GRECE,et en ESPAGNE et au MEXIQUE

note NDT italsite

traduction par nos soins d’un texte d’informa azione

[Münster, Allemagne] Manif sauvage contre la loi sur l’asile – 9 juillet 2015

L’aggravation du droit d’asile a été adoptée le 7 mai 2015 au niveau fédéral avant tout avec les voix du SPD et de la CDU. La loi a été acceptée à une période dans laquelle les migrants à plusieurs endroits en Allemagne ne sont plus à l’abri d’attaques contre leurs vies ou leur dignité, d’attaques et incendies de leurs logements. Depuis des mois, des mouvements de citoyens de droite se sont formés partout dans le pays, qui attisent les ressentiments racistes et passent leurs frustrations sur les réfugiés. Les revendications du mouvement raciste ont fait partielement fléchir l’Etat avec l’aggravation sur la loi d’asile, tandis que réfugiés et sans-papiers sont visés par une multitude incroyable de représailles qui émanent des autorités et institutions allemandes et qui ont été rendues possibles par la loi raciste sur l’asile.

Quelques personnes ont saisi l’occasion pour manifester à l’improviste en début de soirée jeudi 9 juillet de Prinzipalmarkt à Stadthaus (Ludgerikreisel). A cet endroit, le rassemblement s’est dissous et le centre pour l’emploi et l’autorité aux expulsions (de sans-papiers) ont été badigeonnés avec des bombes de peinture.

inormation du chat noir émeutier
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[Chili] : Nouveau coup repressif pour une attaque incendiaire contre la Brigade Criminelle

lu et copié : sous la cendre
En novembre 2014, un groupe de personnes cagoulées cadenasse les portes de la Brigade Criminelle de la Police judiciaire pour lancer ensuite un grand nombre de cocktails Molotov contre le repaire policier, en plus d’incendier la voiture d’un flic [voir ici en espagnol, NdT]. Rapidement, les personnes masquées se retirent sans que les misérables policiers ne parviennent à sortir de leur surprise et à répondre. La journée s’achève sans aucune arrestation et l’orgueil des policiers est piétiné et calciné.

L’autoproclamée Unité de Force de Mission pour les Délits Complexes de la Police Judiciaire formée spécialement pour enquêter sur des attaques incendiaires et explosives, s’empare de l’affaire pour retrouver les auteurs de l’attaque. Après 7 mois d’« investigations », la police vient arrêter 5 compagnon-ne-s en les accusant de participation à l’attaque incendiaire.

Víctor Quijada, Felipe Román, Manuel Espinoza, Natalia Alvarado et María Paz Vera sont arrêté-e-s au matin du 2 juin dans différents domiciles de Santiago pour être mené-e-s sur l’autel de la justice.

Les compagnon-ne-s sont accusé-e-s de port d’arme (cocktails Molotov) ainsi que d’incendie d’un lieu habité, de plus on aurait signalé la présence d’un engin explosif dans la maison d’un des compagnons. Le 8e tribunal a envoyé les compagnon-ne-s en détention préventive. Les compagnonnes sont à la prison de San Miguel, tandis qu’on espère que les compagnons seront envoyés à la prison/usine Santiago 1. Le tribunal a fixé un délai de 45 jours pour les enquêtes.

En dehors du tribunal, des ami-e-s et proches se sont affronté-e-s avec les maton-ne-s et les journalistes, soutenant directement leurs ami-e-s et enfants incarcéré-e-s.

La police a affirmé être arrivée à eux grâce à une emprunte digitale trouvée sur un sac plastique laissé par les personnes masquées à l’intérieur de l’université avec les vêtements utilisés pour l’attaque, puis avec cette donnée et l’identification supposée d’un des participants, ils auraient fait des écoutes téléphoniques qui, à leurs oreilles et après réinterprétation policière, leur auraient permis de retrouver les 4 autres personnes arrêtées. Les flics qui gardaient les 5 compagnon-ne-s ont commencé à collecter des mégots de cigarettes et des emballages de nourriture qu’ils laissaient pour comparer leur ADN avec celui trouvé sur les vêtements, et avec cette comparaison ils auraient décidé de les inculper. Cette information est celle donnée par la police et le parquet.

Loin de prétendre à la culpabilité ou à l’innocence des compagnon-ne-s nous souhaitons éloigner la peur et la paranoïa que construisent les discours des puissants et en particulier la Police Judiciaire qui se vante de ses moyens techniques et scientifiques et ses brigades spécialisées. Ses griffes et ses scientifiques parapoliciers ne pourront pas freiner le combat irréductible et contagieux, nous ne laisserons pas la peur et leur prétendue omniprésence freiner la solidarité avec les compagnon-ne-s inculpé-e-s et la haine des flics.

Nous faisons un appel ouvert à la solidarité avec les compagnon-ne-s !

Nous espérons que toute information, de solidarité, sur la situation carcérale ou informative puisse être envoyée pour pouvoir être plus précis dans l’information.

Toute notre solidarité avec les inculpé-e-s !

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[Traduit de l’espagnol par nos soins de Publicación Refractario.]

Diffusons l’attaque contre le Pouvoir et tout le corps policier

Le 24 novembre 2014, des personnes masquées ont attaqué avec des cocktails Molotov la Brigade Criminelle de la Police Judiciaire rue Condell, en face de l’Académie d’Humanisme Chrétien, dans la commune de Providencia [à Santiago, NdT]. Au cours de l’attaque incendiaire, deux voitures des misérables policiers ont été brûlées et, selon la presse mercenaire, quelques flics ont été blessés durant l’action.

La réponse du Pouvoir et de son bras policier et propagandiste a été de vociférer des menaces et de promettre vengeance contre les combattant-e-s ayant ciblé l’action et attaqué de front la misérable institution de la PJ. Dans ces moments difficiles pour la pratique insurrectionnelle, ce fut un beau geste de violence révolutionnaire qui remplit d’air et de moral nos cœurs sincères et anarchistes.

Prévenant les jours précédents à travers la presse [i], la police a concrétisé ses menaces, et le jeudi 2 juillet elle a arrêté 5 compagnon-ne-s supposément impliqué-e-s dans l’attaque. Nous refusons catégoriquement toute position victimisante qui parlerait de montages et de criminalisation de la contestation sociale ou du mouvement étudiant. Les demandes de réformes ne nous intéressent pas, nous n’en faisons pas partie, mais nous nous infiltrons dans ses carnavals et ses marches avec notre artillerie antiautoritaire et une attitude de combat permanent cherchant à rompre à tout moment la normalité et la paix sociale.

L’action révolutionnaire se défend en radicalisant nos irréconciliables tensions et convictions de Guerre. L’action révolutionnaire n’est pas un montage, c’est un coup offensif, la réponse du Pouvoir n’est pas un montage, c’est la réponse répressive contre ceux qui attaquent ses structures et entonnent des chants de Guerre.

Aujourd’hui, le Pouvoir, ayant les compagnon-ne-s entre ses griffes, annonce déjà de lourdes condamnations et une vengeance sournoise, devant ce pronostic et ce scénario répressif nous ne devons pas perdre le moral, il faut s’élever ensemble avec la conflictualité et les gestes solidaires avec chacun-e des compagnon-ne-s en affinité enfermé-e-s entre les murs des prisons. Nous faisons un appel ouvert à la solidarité combative, et à serrer les rangs face aux positions victimisantes qui continuent chaque fois que le Pouvoir frappe et enferme des proches.

SOlIDARITE ACTIVE ET INSURRECTIONNELLE AVEC LES INCULPE-E-S DE L’ATTAQUE CONTRE LA CASERNE DE LA PJ ! SOLIDARITE ACTIVE ET INSURRECTIONNELLE AVEC LES PRISONNIER-E-S DE LA GUERRE SOCIALE !

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[Traduit de l’espagnol par nos soins de Contrainfo.]
Notes

[i] El Mercurio, édition du 16/06/15, page 5 : « Des pistes émergent sur l’attaque de la Brigade des Homicides ». De la même manière, La Segunda publie en page 15 le même jour que l’arrestation d’Enrique Guzmán : « Un quatrième identifié dans l’attaque à la bombe de l’Ecole Militaire ».

Source : Base de données anarchistes.

[valence]Les militaires de vigipirate et des policiers caillassés [mise à jour12 juillet]

source france bleu
Soirée de violence ce mercredi à Valence dans la Drôme. Les militaires de vigipirate et des policiers ont été caillassés dans le quartier de Fontbarlettes. Vers 23h30, une trentaine d’hommes, le visage caché par des foulards ou des cagoules ont tendu un vrai guet-apens aux forces de l’ordre.
La trentaine d’hommes encagoulés s’en sont d’abord pris aux militaires qui faisaient leur patrouille de vigipirate après avoir assuré la surveillance autour de la mosquée , Dans ce quartier des hauts de Valence. des vitres de la voiture des militaires ont été cassées. Ces jeunes ont aussi tenté d’incendier le poste de police du quartier et dressé une sorte de barricade rue Verdi avec du mobilier urbain, utilisant des plaques d’égouts,des poubelles. Des tirs de feu d’artifice ont été éffectuépour ralentir la police
Une dizaine de tirs de flashball
L’objectif des émeutiers étaient d’empêcher les policiers d’entrer dans le quartier. Une voiture a aussi été incendiée rue Dunan et l’entreprise de sanitaire Richardson dégradée. Trois baies vitrées de 3 mètres de long ont été cassées.
Les policiers ont répliquer avec une dizaine de tirs de flashball pour pacifier le quartier de Fontbarlettes.La police a profité d’effectuer des arrestions de personnes munies d’un mauvais papier(sans papier) Ces violences ont duré près de deux heures. Le calme est revenu vers une heure et demi du matin.
Le 9/07 au soir le quartier a été quadrillé par les policiers municipaux et la police nationale avec gilet pare balle et chiens policier avec des armes (pistolets flashball , taser). Ceux-ci se sont pensés pendant les guerres coloniale…. Les échauffourés se sont a déplacées vers d’autre quartier:le Polygone. Les arrestations se sont étendus vers le centre ville .
Le 10/07 les camions de police se sont stationés devant les boutiques de tatouages?pouquoi?peut être pour demander la colaboration des tatueurs pour reconnaitre les tatouages filmés grâce aux caméras de vidéo surveillance de Fontbalette placées en haut des immeubles depuis l’été 2014( car les destructionde crtaines d’entre elles) ont incité les pacificateurs de les placer au sommet des immeubles
Valence (Drôme) : Flics et militaires, même merde
voir aussi blog attaque

[Publication] parution Ricochets – bulletin mensuel N° 8

Ricochets n° 08 – Bruxelles, juillet 2015
On peut le télécharger ici sur Lacavale
Respirer le même air que les gardiens ne nous va pas

S’il faut respirer le même air
que les gardiens, nous ne l’aimons pas,
et nous avons décidé la révolte

pendant notre heure de liberté.
Venez maintenant à le prison
et écoutez devant la porte
notre dernière chanson
qui vous répète encore une fois :
Même si vous vous en foutez,
chacun de vous est concerné,
même si vous vous en foutez,
chacun de vous est concerné.

(Nella mia ora di libertà, « Di respirare la stessa aria dei secondini non ci va »)

Lundi 15 juin 2015. A Schaerbeek (Bruxelles), un gardien de la prison de Nivelles qui se promenait en uniforme, a été attaqué par des individus qui l’ont roué de coups. Les assaillants se sont ensuite éclipsés avant l’arrivée des poulets.

lire le PDF

Melbourne, Australie] Révolte à la prison de Ravenhall – 30 juin et 1er juillet

Melbourne, Australie, 01.07.2015. Des centaines de prisonniers au centre de détention préventive à Ravenhall [1] se sont révoltés à la suite d’une interdiction de fumer introduite dans toutes les prisons de l’Etat de Victoria (à ‘Ravenhall’ depuis mardi, jour marquant le début de la révolte).

Les prisonniers, le visage masqué pour la plupart, ont attaqué les matons, allumé des feux, enfoncé une issue de secours, incendié des véhicules de la prison, détruit des fenêtres et du mobilier à l’aide de bâtons et pris d’assaut une salle de contrôle au cours de ce que les flics ont décrit comme l’une des plus grosses émeutes de l’histoire récente du pays. Des poubelles ont également été incendiées à l’extérieur de la prison.

Tout le personnel de la prison a été évacué (environ 200 pers.) et des escadrons de flics lourdement armés sont entrés dans la prison en déployant du gaz lacrymo avec l’espoir de mettre un terme à la révolte. L’émeute a commencé le 30 juin vers 12h20 et s’est poursuivie jusqu’au 1er juillet vers 3h00 du matin lorsque les flics sont finalement parvenus à mater la rébellion. Dans les médias de merde du pouvoir, on apprend qu’au moins cinq prisonniers ont été blessés et que trois matons souffrent de blessures légères.

A la suite de l’émeute, le système entier de la prison à Victoria est maintenant complètement verrouillé et les flics ont établi un large périmètre de sécurité tout autour de la prison. Les ministres de Victoria évoquent déjà des dégâts s’élevant à près de 10 millions de dollars au cours de ces 15 heures de révolte. Ces mesures de sécurité n’ont pas pour autant calmé la rage à l’intérieur, puisque jeudi 2 juillet vers 12h00 un feu de cellule a nécessité l’intervention des pompiers.

Feu à toutes les prisons ! Détruisons la société carcérale !

[Reformulé de la presse et d’insurrectionnewsworldwide.blogspot.com.au par Le Chat Noir Emeutier,]
Notes

[1] La prison de ‘Ravenhall’, située à environ 20 km à l’ouest de Melbourne, enferme près de 700 détenus depuis avril 2006. C’est aussi une prison de Haute-Sécurité, selon la presse australienne.

source non fides

Valence:: auto-organisation et geysers sauvages face à la canicule

le dauphiné libéré 7/7/2015
Le phénomène semble s’être répandu à la France entière, et Valence n’y a pas échappé.

Dimanche soir, dans le quartier de Fontbarlettes, trois bouches à incendie ont été forcées afin de rafraîchir une partie du quartier. L’affaire peut paraître anodine au départ… Mais l’inondation a commencé à être importante. Ainsi, des policiers de la brigade anti-criminalité et des patrouilles du commissariat de Valence se sont rendus sur place afin de stopper “l’hémorragie” aquatique.

Mais ils se sont trouvés face à une quarantaine de personnes qui ont refusé leur intervention et les ont reçus avec des jets de pierres. Les policiers ont préféré se retirer et ont fait appel au personnel d’astreinte municipal qui a eu pour mission de couper les arrivées d’eau.

« 300 bouches à incendie ont ainsi été vanadlisées dans toute la France » a confirmé le colonel Bolzinger, directeur départemental des services d’incendie et de secours de la Drôme. Les bouches sont pourtant difficiles à ouvrir : « Il faut avoir le bon outil : un carré de manœuvre ». Mais visiblement certains Valentinois en étaient pourvus. « Elles ont un débit de 60 à 120 m³ par heure, alors, à Valence, le risque est moindre. Mais, dans de plus petites communes, ces actions peuvent vider les unités de réserve en eau. Le risque est également de les dégrader. Les bouches sont à utiliser avec précaution. » Sans compter la facture qui va très être salée… Comme l’a confirmé le maire Nicolas Daragon : « Il va falloir la payer, tout comme l’intervention de l’équipe d’astreinte ».

Ensuite à 22 heures, toujours dans le même quartier des véhicules ont été incendiés. En représailles ? La petite histoire ne dit pas si les sapeurs-pompiers ont eu besoin des bouches à incendie pour en venir à bou

Paris/Lille/Besançon : auto-organisation et geysers sauvages face à la canicule

Besançon : les bouches à incendie sautent

Est Républicain, 05/07/2015 à 20:44

Besançon. Avec la montée du mercure ces derniers jours, un phénomène a fait son apparition. Parti du 9-3, il a rapidement contaminé d’autres départements et régions, touchant aussi de grandes villes comme Lille. Partout, les bornes à incendie sont vandalisées par des groupes d’adolescents. Par exemple, jusqu’à 300 ouvertures sauvages ont été dénombrées en Seine-Saint-Denis pour la seule journée de vendredi. Et, hier, à Lille, plus d’une centaine de bouches vandalisées étaient dénombrées.

Sur la Toile et sur les réseaux sociaux, les vidéos et photos de ce jeu bien rodé, donnant naissance à des attroupements autour des geysers, font le buzz(…)

À Besançon hier, cinq bouches à incendie ont été prises pour cible sur le quartier Planoise, obligeant les services techniques de la ville à intervenir pour couper le réseau. Avec à chaque fois, à leur arrivée, un petit guet-apens : en guise d’accueil, des jets de cailloux…

La tension monte, la pression baisse

Contacté hier soir, le maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, contraint à mettre en place une astreinte pour veiller à la réouverture de l’eau en cas de besoin, tout en regrettant que certains médias TV en aient fait des tonnes avec le risque d’attiser le phénomène, « très en colère, scandalisé », parlait « d’actes inqualifiables » : « outre que l’eau est un bien précieux et cher, payé par le contribuable, en ouvrant violemment les bouches à incendie, ces individus se mettent en danger et jouent aussi avec la vie des gens… » Et le premier édile de conclure : « il va falloir mobiliser tout l’été des CRS pour surveiller les bouches à incendie ! »

Hier soir à 23 h, tout devait être redevenu à la normal sur le réseau des bouches à incendie.

Métropole lilloise : une centaine de bouches d’incendie vandalisées

La Voix du Nord, 03/07/2015

Depuis le début d’après-midi ce vendredi, notamment à Lille, Roubaix et Tourcoing, des particuliers se sont amusés à ouvrir près d’une centaine de bouches à incendie en même temps. L’idée, rafraîchissante dans un premier temps, a fini par avoir des effets sur le réseau d’eau potable. Ce vendredi soir, les Eaux du Nord évoquent des baisses de pression aux robinets dans les quartiers touchés à Lille-Sud, Ronchin, Roubaix et Tourcoing. Les agents ferment les bouches, avec l’aide des policiers, et appelent la population au « civisme ».

« Il n’y a pas de panne d’alimentation en eau potable dans la métropole, juste des baisses de pression. » Ce vendredi à 21 h 30, les Eaux du Nord souhaitent rassurer, confrontés à une situation encore inédite : l’ouverture en série, par des particuliers, de bouches à incendie dans la métropole lilloise. Le phénomène, visible déjà depuis plusieurs jours dans les quartiers, s’est fortement accru ce vendredi après-midi : des inconnus ont ouvert plus ou moins simultanément une centaine de bouches à Roubaix, Tourcoing, Ronchin et Lille-Sud.

Plusieurs centaines d’appels au 18

Le premier effet est ressenti chez les pompiers dès le début d’après-midi : plusieurs dizaines voire centaines d’appels au 18, de témoins signalant des bouches ou poteaux crachant des geysers. Au grand bonheur des adolescents, aussi d’automobilistes, comme rue d’Iéna dans le quartier Wazemmes à Lille, où ils ont profité d’une douche fraîche et d’un lavage auto gratuit. Dans l’après-midi, les pompiers sont intervenus à plusieurs reprises pour couper l’eau : « Mais à chaque fois, derrière, c’est rouvert, explique alors un pompier. On est en lien avec les Services des eaux, qui gèrent le parc de bouches à incendies. C’est aussi un problème d’ordre public et de police ».

(…) Du côté des Eaux du Nord, on engage très vite un véritable plan de batailles. Toutes les équipes techniques sont mobilisées, pour fermer, une à une les bouches, souvent sous protection policière. Dans certains cas, elles sont rouvertes après par des inconnus, auteurs « d’actes de malveillances », selon les Eaux du Nord. Certaines sont fermées directement depuis la vanne de secours en sous-sol (et sont donc indisponibles en cas d’incendie). Enfin, parallèllement, le fournisseur joue sur la production d’eau potable : « Elle est poussée au maximum et on utilise aussi nos stocks en réservoirs ». Des réserves qui ont bien sur baissé cet après-midi, mais que les Eaux du Nord compte reconstituer « rapidement », rappelant qu’« il n’y a pas de risque de manque d’eau. » Et d’annoncer une situation qui reviendra à la normale « lorsque les gens arrêteront de toucher aux bouches ».

Seine-Saint-Denis. Bouches à incendies vandalisées : la facture s’annonce salée

Le Parisien | 05 Juil. 2015, 19h44

Depuis le début de la vague de chaleur, le nombre de bornes à incendie vandalisées a atteint des sommets dans le département : jusqu’à 300 ouvertures sauvages pour la seule journée de vendredi. Soit 15 millions de litres d’eau à l’heure déversés dans les rues. Dimanche, la baisse des thermomètres aura eu pour effet de stopper le mouvement. Aujourd’hui, une question se pose : à combien se chiffre la facture et aussi qui va la payer ?

Veolia, le délégataire qui assure la gestion du service public, ne peut pas encore chiffrer les dégâts provoqués par ces millions de litres d’eau lâchés dans la rue. « Il y a l’eau perdue mais il faut aussi prendre en compte le coût des bornes réparées qui n’ont heureusement pas toutes été cassées, cette facture-là revient aux collectivités. Il faut également compter les caves infiltrées, les appartements inondés, les postes de distribution d’électricité endommagées », énumère encore Veolia.

Le groupe a dû envoyer des techniciens sur place pour réparer et fermer l’eau mais également mobiliser du personnel dans ses usines pour activer le traitement d’eau et pouvoir réalimenter les canalisations. Impossible pour le moment de dire si cette crise aura des répercussions sur le prix de l’eau pour les villes et le contribuable.

Pour les communes, la liste des incidents causés par ces geysers sauvages commence à s’allonger. A Saint-Ouen, la halle du marché Ottino inondée n’a pas pu ouvrir dimanche. « Je vais prendre un arrêté — 9 000 € d’amende pour les vandales — ce lundi », indique William Delannoy, le maire UDI de Saint-Ouen. Le maire PS de Pantin a fait de même vendredi.

A Bondy, une arrivée d’eau a été percée dans le quartier Nord
. « En centre-ville, une borne a juste été ouverte. Le problème ? Les auteurs n’ont pas conscience du danger », déplore la maire socialiste de Bondy, Sylvine Thomassin.

Jeudi, à Bobigny, un enfant âgé de huit ans a été blessé, projeté par la puissance du jet d’eau. Vendredi, à Sevran, un poteau à incendie scié a inondé un poste électrique privant de courant 1 500 foyers jusqu’à une heure du matin.

Chez Veolia, on se tient prêt à gérer une nouvelle situation de crise si la chaleur revient peut-être en fin de semaine. « On se prépare à devoir de nouveaux intervenir en cas de nouveaux pics des températures », un porte-parole du groupe. Dans ce cas, le groupe espère l’organisation d’une table ronde avec la préfecture.

Essonne : ceux qui ont ouvert des bouches d’incendie devront payer la facture

Le Parisien | 05 Juil. 2015, 21h44

La facture risque d’être salée pour les amateurs de jets rafraîchissants. Ce samedi à Athis et Sainte-Geneviève et ce dimanche à Saint-Michel, des habitants ont dégradé les bouches à incendie pour s’offrir des geysers d’eau en pleine rue. Trois mineurs ont été interpellés au cours du week-end. Placés en garde à vue, ils ont été relâchés en attendant que le parquet d’Evry reçoive la facture des services d’eau qui auront chiffré le nombre de m3 déversés et donc le coût de ces dégâts.

Tout commence samedi vers 18 heures, à Sainte-Geneviève, dans le quartier de Saint-Hubert, une borne à incendie réservée aux pompiers a été ouverte. Deux jeunes de 15 ans sont interpellés. Dans la nuit, vers 23 heures, dans le secteur du Noyer-Renard à Athis-Mons, une autre est saccagée. Les dégâts, en plus de l’eau déversée, sont conséquents. Puis à Saint-Michel, près du Bois-des-Roches, dimanche après-midi, un mineur de 16 ans a été arrêté. Il aurait lui aussi arrosé la chaussée à partir d’une bouche à incendie. Chaque fois, des milliers de litres d’eau potable ont ainsi été déversés sur la chaussée.

« C’est une mode, mais qui a un coût important pour les entreprises de gestion de l’eau potable qui travaillent pour le compte des collectivités. Il faut que l’on s’interroge aussi sur ce que l’on peut proposer aux habitants pour se rafraîchir par ces chaleurs », glisse Olivier Léonhardt le maire (PS) de Sainte-Geneviève qui a déjà installé un brumisateur géant sur le parvis de la gare RER de sa commune.

Petite astuce et gros kif à Vitry

Le Parisien | 02 Juil. 2015, 22h14

Des rires, des éclaboussures, des glissades… Moment d’intense fraîcheur ce jeudi sur la place du marché de Vitry. Alors que le thermomètre affiche 35 degrés, voire plus à certains endroits, Azzedine, Youssef et Yanis, trois copains en short âgés de 13 et 14 ans, se laissent asperger par le geyser d’eau qui sort de la borne habituellement réservée au nettoyage de l’esplanade. Le tout sous le regard de quelques jeunes. « On fait ça depuis hier ! fanfaronne Azzedine. Ma mère nous a même autorisé à prendre un vieux canapé dans la cave ! » L’installation des ados a du succès : « Si vous revenez vers 18 heures, vous verrez, avec la chaleur qu’il fait, il y a encore plus de monde ici ! reprend Azzedine. Pour l’instant, on ne nous a rien dit, donc on en profite ! »

lu et copié sur brèves du désordre