Grenoble [isère]:Soirée concert Dalidark le vendredi 2 octobre.

Dalidark présente:

19h00 : resto vegan (sans produit issu de l’exploitation animale)

20h30: concerts

Gethen(riot grrls; Grenoble)

Guns’n’Gänseblümchen(duo magique; Le Mans/Göttingen http://gng.ouvaton.org/)

+ surprises

No dogs No relous

Prix Libre

à la BAF, 2 chemin des alpins

Dalidark, c’est quoi ?

C’est un collectif non-mixte qui existe depuis septembre 2010 et qui a pour but de promouvoir et d’encourager les créations/expressions/luttes… de meufs/gouines/trans .

La B.A.F. c’est quoi ?

C’est un centre social autogéré, qui met en place diverses activités autour de valeurs communes de solidarité, d’horizontalité, de convivialité, de luttes contre les oppressions, d’autogestion… La B.A.F. fonctionne sans sponsor, ni subvention, les dons réguliers garantissant la bonne marche et l’indépendance du lieu. La B.A.F. c’est ce qu’on en fait, ce qu’on y crée. Alors venez nombreu-ses…

Et c’est où ?

C’est la première à droite après le croisement des rues Stalingrad et des Alliés, quand on vient de Stalingrad. C’est à 10 min de l’arrêt du tram A Malherbe, tram E Alliés, c’est aussi tout près des lignes de bus 16, C5 et C3. Mais surtout, c’est au 2, chemin des Alpins à Grenoble.

D’autres info : labaf.org

Contre la guerre, contre la paix : en feu les projets du pouvoir !

Contre la guerre, contre la paix :
en feu les projets du pouvoir !!

Est-on en temps de paix ? Officiellement, oui. Mais cela fait longtemps que l’expression même de « déclarer la guerre » est devenue obsolète. Les guerres contemporaines ne sont plus « déclarées », elles font partie du quotidien de la gestion des États et des puissances. On les a alors dotées de nouveaux qualificatifs, les uns encore plus trompeurs que les autres. Opération humanitaire. Mission de paix. Opérations anti-piraterie. Frappes chirurgicales. Neutralisations ciblées. Protection des frontières. Lutte anti-terroriste. Il serait donc plus juste de parler aujourd’hui de « guerre permanente ».

Les missions militaires ne se comptent plus. A quelques exceptions près, ce ne sont plus des conflits entre Etats, mais bien des opérations dirigées contre des « rebelles », des « terroristes » ou des « criminels » qui pour une raison ou une autre, menacent l’économie capitaliste et les équilibres des pouvoirs en place. Il n’a pas fallu plus que quelques véritables soulèvements révolutionnaires aux portes de l’Europe (Tunisie, Égypte, Libye, Syrie) pour que la machine de guerre européenne passe à une vitesse supérieure. Et cela, pas seulement à « l’extérieur » des frontières. La militarisation concerne aussi « l’intérieur », c’est-à-dire, tout ce qui a trait à la répression et à la gestion des contradictions sociales (riches et pauvres, opprimés et oppresseurs, inclus et exclus). A coups de « menaces terroristes », le kaki est réapparu dans les rues. Les objets technologiques, avalés à tout va par la grande majorité de la société, ainsi que les dispositifs de sécurité, ont montré, même à ceux qui s’obstinent à ne pas vouloir le voir ni comprendre, leur vrai visage : des moyens de contrôle extrêmement étendus sur la population. La propagande médiatique contre les terroristes, les déviants, les clandestins, les criminels va bon train. Les boîtes de sécurité privée cartonnent, de plus en plus de fonctions de surveillance et de guerre sont d’ailleurs effectuées par des entreprises privées fournissant des mercenaires. Les laboratoires de recherche, le développement de nouvelles armes, les coordinations au niveau international pour faire face aux « menaces » ont le vent en poupe. Pour encore parler de paix, il faut vraiment être aussi aveugle qu’un journaliste.

La guerre n’est pas seulement une question de massacres et de tueries à des échelles industrielles. Elle induit aussi une « mobilisation permanente » de la population pour défendre les intérêts du pouvoir en place. Deux camps : soit vous êtes avec le pouvoir, soit avec les « terroristes ». Celui qui n’a pas de pouvoir à défendre ou à conquérir, qui refuse la terreur contre la population (que cette terreur vienne de l’État et du Capital sous forme de guerre, de pollution industrielle ou d’exploitation ou qu’elle vienne de ceux qui aspirent à ériger un nouveau pouvoir oppresseur, tels que les « jihadistes ») sans pour autant se laisser désarmés, se retrouvera vite le dos au mur. La guerre permanente transforme les gens en « hommes en guerres » avec des pensées aussi uniformes que leurs comportements, obéissant aveuglement aux chefs de service, insensibles et cruels.

« Si vous voulez la paix, préparez-vous à la guerre » disait-on dans la Rome antique. Et nous, les amants de la liberté, nous ne pouvons qu’être et contre la guerre et contre la paix. Aujourd’hui, la paix à laquelle les États aspirent – et cela n’a probablement jamais été différent – c’est la paix de l’exploitation capitaliste et de l’oppression sur l’écrasante majorité des gens sur cette planète. A cette fin, ils se préparent non seulement à noyer dans un bain de sang toute tentative d’insurrection libératrice contre leur ordre, mais opèrent en permanence selon la logique militaire, ici et ailleurs. Une belle illustration de ce qui est dit ici – que les sphères militaires, policières et civiles se fondent ensemble dans les doctrines de « sécurité » de ce monde hyper-technologisé et rendu entièrement serviable aux intérêts de pouvoir et du fric – c’est la continuité qu’on peut découvrir entre l’intensification récente des opérations militaires, la militarisation des sociétés européennes et le renforcement sensible de la répression. Si dans les eaux de la Méditerranée, la gestion de l’immigration relève désormais ouvertement d’opérations militaires, à Bruxelles, le pouvoir veut construire la plus grande prison de l’histoire belge. Bien évidemment, le pouvoir cherche à présenter ces deux exemples comme complètement séparés, car un plat dégueulasse divisé en petites portions s’avale plus facilement. Pourtant, dans la guerre que les États sont en train de mener, que le capitalisme mène, que tout pouvoir mène, il ne faut pas se laisser leurrer quant à leurs véritables cibles : les potentielles révoltes populaires et les aspirations à une révolution sociale qui se propose de balayer à jamais tout pouvoir. Et la maxi-prison à Bruxelles n’y fait pas exception : elle servira non seulement à enfermer toujours plus de gens que l’État estime nuisible pour ses intérêts et sa société, mais aussi à faire office de spectre contre tous ceux qui songeraient à se révolter contre l’État.

C’est pour cela que nous estimons qu’aujourd’hui, la lutte contre la construction de la maxi-prison est une lutte importante. Car si elle s’attaque à un exemple concret du renforcement de la répression étatique, elle livre aussi bataille à la raison d’État même. Rester spectateurs, subir la militarisation de la société, assister passivement (collaborant alors de fait à l’œuvre dévastatrice et meurtrière de l’État) à la transformation des villes en vastes camps de concentration à ciel ouvert, est triste comme les moutons qui se laissent mener à l’abattoir. Lutter pour que la maxi-prison parte en fumée avant qu’elle puisse enfermer une seule personne, n’est alors rien d’autre qu’un premier pas pour se réarmer face à l’État, en pensées, en sentiments. Et en actes.

[Extrait de Ricochets, n°10, août 2015]

source avec + d’informations: La cavale

Valence [Drome] .Les attaques contre les squats de lutte se succédent?Contre le tri et le dépotoir humain*(mise à jour)

Le premier octobre:Hébergement: « situation confuse et danger pour les occupant-e-s du squat de lutte rue Rossini; commandement d’huissier de quitter les lieux pour les
familles tchétchènes ayant pris la suite de l’occupation d’ appartements ayant déjà fait l’objet d’avis d’expulsion »
Est ce que la mairie (LR) de Valence va pouvoir expulser à nouveau un squat rue Rossini?
L’équipe municipale avec ses réseaux sur le quartier de Fontbarlette, valence et attise la guerre entre les pauvres. Pendant le copain de patrik Labaune joue au naïf avec l’aide de la police municipale qui est armée à Valence de pistolets 357 magnum grâce à la loi sécurité intérieure (article R511-12). Le silence des lieux associatifs (bistrots(cause toujours et radios citoyennes) et Ardelaine ( celle _ci est présente sur le quartier de fontbarlette) et des maisons d’éditions de livres( edition repas (pratique utopique) , capture édition (livres d’artiste ) de valence sont assourdissantes.

La mairie de Valence assure comprendre la réaction de ces habitants (voisins du squat) excédés par le fait de non paiement de loyer
La résignation nous transforme en moutons qui se laissent tondre, contre les bergers et contre les troupeaux..On peut lire un texte paru sur le blog cette semaine nous incite à réfléchir et agir.

No Border ni nation
Solidarité ,nous laisserons pas ces nouvelles attaques des nouveaux gestionaires de la ville impunies

Pour un monde sans frontières , sans flics et sans gestionnaires de la misère
Liberté pour tous et toutes – avec ou sans papiers
Sabotons la machine à expulser

* sous titre du tract sanspapiers? réfugiés? contre le tri et le dépotoir humain

Allemagne : résistance contre la destruction de la Forêt d’hambach, Appel à solidarité et liberté pour Jus

Note du laboratoire: on peut penser au projet de la centrale biomasse à bois de Gardanne projet porté par la société EON et àla centrale biomasse de la Drome et ailleurs mais l’article ci dessous les capitalistes détruit la forêt pour faire une mine de lignite à ciel ouvert mais le capitaliste dévaste tout et aussi on a trouvé cet article sur le blog de résistance à la destruction de la forêtd’hambach
jus est encore en prison et il résiste:

21 septembre 2015: lettre de jus: »Depuis maintenant 60 jours, je suis détenu pour avoir bloqué l’expansion de la plus grande mine d’énergie extrême de lignite en Europe et de ses plus grand émetteurs de CO2, ce qui provoque non seulement la destruction de la forêt. Je me suis engagé et je m’engage aussi contre les massives injustices sociales et environnementales, sous les impacts desquels souffrent des gens dans les pays du Sud.
Je fis une grève de la faim de 23 jours et ensuite je l’ai continué comme suit: ven.-dim. sans nourriture et en outre sam.-dim. sans eau, pour attirer l’attention à l’injustice climatique et à la répression contre les militant-e-s écologistes et politiques. Au cours de mes actions, j’ai reçu la nourriture dans ma cellule jetée par main ou des coups de pied, la lumière était allumée et éteinte pendant toute la nuit, le personnel médical m’a menacé d’une alimentation forcée, claqué la porte au nez, insistant sur le fait que je dois signer des formes en allemand, que je ne peux pas lire, sans me donner des traductions, il y avait des commentaires, après plus de 20 jours de grève de la faim, comme ce qu’il devrait avoir du travail en prison ( ?! ).
Maintenant, que je fais ces actions de week-end, je ressens une augmentation de mauvais traitements, tels que le personnel de la prison, à l’aide de prisonniers de leur confiance, me met lundi et mardi à un régime de faim et de dénutrition. Ils fouillent ma cellule et volent ( ie sans confiscation « officielle » ) des choses telles que des photos et des articles qui ont à voir avec mon cas et ma défense, et ils ont même menacé d’uriner dans ma gamelle vide.
Depuis que je n’ai jamais rencontré mes deux grands-pères, qui ont survécu à peine les camps de prisonniers de guerre Stalag I, seulement pour mourir peu de temps après ( Jus est d’origine polonaise ), je veux étendre la solidarité et le soutien à tou-te-s les camarades autochtones et privé-e-s de leurs droits, qui ont connu la même tendance de la violence, l’exploitation et l’oppression depuis plusieurs générations. Ceci est maintenant de plus en plus apparente, avec la criminalisation progressive de plus de gens et de formes de protestation et avec un système de « justice » qui dégénère une fois de plus à une coquille vide et qui protège les intérêts des capitalistes des combustibles fossiles et des oppresseurs.
Dans cette dure réalité de la corruption et la répression, je voudrais appeler pour organiser de l’information et de livres, afin d’établir une forme de soutien intellectuel dans un projet de prisonnier. Amorphous Books Across Bars ( ABAB, livres informes à travers les grilles ) est un échange collectif et décentralisé d’informations en prison. S’il vous plaît veuillez nous soutenir par l’envoy de magazines, brochures et zines, provenants d’adresses privées ainsi que des livres de librairies, éditeurs et grossistes ( étant les seuls autorisés à envoyer les livres dans les prisons allemandes)à »:

Dariusz (Jus) Brzeski 3236156
JVA Köln
Rochusstr. 350
50827 Köln

P.S. Je suis en train d’envoyer des cartes postales et d’informer les autres prisonniers au sujet d’ABAB et d’étendre le soutien. Tous les timbres, cartes postales, autocollants, et des dons pour ce but seront grandement appréciés.

En solidarité avec tous les prisonniers politiques, partout dans le monde »

Le 1 octobre la nouvelle saison de déforestation commence dans la Forêt de Hambach ! Nous lutterons pour chaque mètre !

le 10 septembre:Il y a 7 semaines, notre camarade Jus a été arrêté lors de l’expulsion de la tour de Rémi, une grande barricade construite en mémoire de Rémi Fraisse, militant écologiste assassiné le 26 octobre 2014 par la police.

Au moment de son arrestation, Jus a annoncé qu’il entamait une grève de la faim. En réponse, on lui a affirmé qu’il n’avait pas d’avocat, ce qui est faux. Il a ensuite été placé en cellule d’isolement où les flics n’ont cessé de le harceler, en allumant et éteignant la lumière de sa cellule toutes les quinze minutes pour vérifier s’il était encore en vie.
Jus a reçu seulement deux visites en six semaines de prison. Cela s’explique par le fait qu’il est extrêmement difficile d’organiser des visites car la présence d’un interprète est exigée. De plus, les visites doivent être sous vidéosurveillance. Ses appels téléphoniques sont limités à son avocat alors qu’il est légalement possible, pour un.e détenu.e, d’appeler les personnes de son choix.
Tout cela pour avoir prétendument cassé un pare-brise d’un bulldozer, acte qui n’a blessé aucun.e individu.e. Ces accusations conduisent rarement à l’emprisonnement avant le procès et n’aboutissent jamais à des mesures aussi sévères, à moins que, bien sûr, la RWE soit impliquée.
Aujourd’hui, après avoir terminé sa grève de la faim qui aura duré trois semaines, Jus est toujours en isolement. Il n’est pas autorisé à participer à des activités de groupe car il est classé comme « un délinquant violent ». Il attend son procès. Jus est surtout emprisonné parce qu’il n’a pas d’adresse légale, et même s’il en obtiendrait une, ils ne le laisseraient pas partir.
11 septembre 2015 par xconfrontationx
Solidarité avec Jus !
20150810.FreedomforJus

Il y a 7 semaines, notre camarade Jus a été arrêté lors de l’expulsion de la tour de Rémi, une grande barricade construite en mémoire de Rémi Fraisse, militant écologiste assassiné le 26 octobre 2014 par la police.

Au moment de son arrestation, Jus a annoncé qu’il entamait une grève de la faim. En réponse, on lui a affirmé qu’il n’avait pas d’avocat, ce qui est faux. Il a ensuite été placé en cellule d’isolement où les flics n’ont cessé de le harceler, en allumant et éteignant la lumière de sa cellule toutes les quinze minutes pour vérifier s’il était encore en vie.
Jus a reçu seulement deux visites en six semaines de prison. Cela s’explique par le fait qu’il est extrêmement difficile d’organiser des visites car la présence d’un interprète est exigée. De plus, les visites doivent être sous vidéosurveillance. Ses appels téléphoniques sont limités à son avocat alors qu’il est légalement possible, pour un.e détenu.e, d’appeler les personnes de son choix.

Tout cela pour avoir prétendument cassé un pare-brise d’un bulldozer, acte qui n’a blessé aucun.e individu.e. Ces accusations conduisent rarement à l’emprisonnement avant le procès et n’aboutissent jamais à des mesures aussi sévères, à moins que, bien sûr, la RWE soit impliquée.
Aujourd’hui, après avoir terminé sa grève de la faim qui aura duré trois semaines, Jus est toujours en isolement. Il n’est pas autorisé à participer à des activités de groupe car il est classé comme « un délinquant violent ». Il attend son procès. Jus est surtout emprisonné parce qu’il n’a pas d’adresse légale, et même s’il en obtiendrait une, ils ne le laisseraient pas partir.

Une déclaration de Jus depuis la prison :
« Tandis que je suis assis, que je fais du sport et que je lis dans ma cellule, des échos se font entendre. D’un côté, les cris ‘Sieg Heil’ et ‘A bas la forêt’ ainsi que des menaces de violence, l’autre moitié scande des chants et slogans associés à ISIS. Voilà une belle illustration montrant à quel point l’extrême-droite et le fondamentalisme sont silencieusement tolérés et même approuvés par l’état, alors que celles et ceux qui s’opposent aux intérêts de la machine capitaliste (machine cupide et destructrice) se retrouvent arrêté.e.s et isolé.e.s. Après vingt-deux jours de grève de la faim, j’ai enfin retrouvé ma santé. Je suis en train de planifier trois projets de résistance à la prison, je vous tiendrai au courant. »

Nous invitons tout le monde à soutenir Jus dans sa lutte en prison.
Vous pouvez faire ce qui suit :
– Écrivez-lui ! Il peut lire l’anglais et le polonais. Les livres et magazines ne sont pas autorisés, vous pouvez par contre lui envoyer des articles ou des chapitres d’un livre.
– Écrivez-lui au sujet du squat dans lequel vous vivez, d’un atelier auquel vous avez participé, envoyez-lui des photos ou faites-lui un dessin ! Pour quelqu’un d’aussi impliqué dans les luttes environnementales, il est vraiment difficile d’être coupé des sources d’informations. Tenez-le au courant des actualités afin de lui montrer qu’il y a encore des personnes qui continuent de lutter contre cette machine.
Toutes les lettres adressées à son nom sont désormais examinées, il faut donc compter deux à quatre semaines pour que Jus réceptionne son courrier.

Dariusz (Jus) Brzeski 3236156
JVA Köln
Rochusstr. 350
50827 Köln
Germany
Organisez une action de solidarité et prenez des photos, vous pouvez les envoyer à :
hambacherforst@riseup.net
Vous pouvez aussi laisser des messages de soutien sur le blog des occupant.e.s de la forêt de Hambach : hambachforest.blogsport.de
Racontez ce qui arrive à Jus, faites des propositions, dessinez une affiche, visitez la forêt de Hambach, organisez un événement de solidarité. La solidarité est importante !
Nous allons essayer de vous tenir informés au sujet des projets de Jus.
Pour plus d’informations, vous pouvez également appeler au numéro suivant : +49-157-54-136-100
Que toutes les prisons brûlent ! Liberté pour Jus !
Liberté pour tous les prisonniers ! Vengeance pour Rémi !

Source : http://hambachforest.blogsport.de/2015/09/03/update-from-jus/

D’autres publications sur Jus et la forêt de Hambach :

https://xconfrontationx.wordpress.com/2015/06/12/la-foret-de-hambach/
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contra info
et informations globales 2014
nous pouvons joindre quelqu’un ,aussi pour Jus en prison des pojets de resistance , for more téléphone: ajouter les numéros à ceux -cipour joindre l’allemagnne: 0157 – 54 136 100

brûlons toutes les prisons, liberté pour JUS, liberté !!!!!

Toulouse et ailleurs:Affaire de Labège : épilogue ?

Il y a 4 ans démarrait une longue histoire comme la justice sait en mener, faite d’enquêtes interminables, de détentions, de contrôles judiciaires… le 29 Septembre aura peut-être lieu la fin de « l’Affaire de Labège ».

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Petit rappel historique et appel à la solidarité !

Tout commence par un week-end agité en mai 2011. A l’Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs (EPM) de Lavaur, à 40 km à l’Est de Toulouse, les prisonniers décident de ne plus courber l’échine face aux surveillants de l’Administration Pénitentiaire et aux éducateurs de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). Des insultes en tout genre, le saccage d’une dizaine de cellules et sept départs de feu amènent l’Administration Pénitentiaire à qualifier la situation de « mutinerie ».

Face à cette « rébellion généralisée », les Equipes Régionales d’Intervention et de Sécurité (ERIS), seules forces habilitées à intervenir sur le terrain carcéral, écrasent les détenus récalcitrants et prennent possession de la prison. S’en suit une grève d’éducateurs, dénonçant leurs conditions de travail, réclamant plus de moyens pour plus de bâton, défendant coûte que coûte leur corporation, comme n’importe quel maton.
Mais, à l’extérieur de la prison, la nouvelle tourne. Tandis que des personnes solidaires décident alors d’organiser le soutien, de se rendre à la prison pour rencontrer les familles de détenus, de convoquer à des réunions d’information au sujet des EPM et de la Justice des Mineurs, d’autres, le 5 juillet 2011, s’invitent dans les locaux de la direction régionale de la PJJ dans la commune de Labège, tagguent les murs et déversent du lisier, certainement pour rappeler à quel point leur travail pue la merde.

Durant quatre mois d’enquête, les services de la gendarmerie vont s’intéresser à ce qu’ils appellent « la mouvance ultragauche ». Après une opération coup de poing dans sept lieux de vie toulousains, l’enquête aboutit à la mise en examen de cinq personnes puis la mise en détention provisoire de quatre d’entre elles, la dernière étant placée sous contrôle judiciaire. Après deux à trois mois de détention, les inculpé.e.s ressortent sous contrôle judiciaire et ce, jusqu’à la clôture de l’instruction, en septembre 2014. Aujourd’hui, ces cinq personnes passent en procès pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences et des dégradations », « violences en réunion » et « dégradation en réunion ». Toutes nient leur participation à cette action.

Si nous appelons à un rassemblement devant le Tribunal ce mardi 29 septembre de 12h à 14h, ce n’est pas pour dénoncer une Justice disproportionnée. La Justice n’est ni disproportionnée, ni aveugle. Elle est l’outil nécessaire au maintien de l’ordre social et réprime celles et ceux qui ont décidé de déroger aux règles du jeu capitaliste ou de s’organiser contre elles. Si nous appelons à ce rassemblement, c’est pour partager avec le maximum de monde notre refus de l’isolement judiciaire et notre critique du système répressif, un système répressif qui sévit partout où les prolétaires disent merde à leur misère, des personnes fichées pour leurs activités subversives aux détenus qui foutent le feu à leur cellule en passant par les réfugiés enfermés sous prétexte qu’ils resquillent les frontières.

Venez nombreuses et nombreux pour discuter, chanter et manger devant ce charmant TGI de Toulouse à 12H, mardi 29 septembre.

Comité de soutien
des inculpé.e.s de l’affaire de Labège.

comitedesoutien@riseup.net

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En Haute Durance et ailleurs contre la THT, le nucléaire et son monde

Le week-end du 19 et 20 septembre dernier avait lieu discussions et rassemblements contre le projet d’interconnexion européen reliant le réseau électrique français au reste du réseau européen à travers la construction d’une nouvelle ligne THT traversant la haute Durance. A la suite un petit résumé de ce Week-end.

Textes, sons, chansons du week-end du 19-20 septembre

Un premier texte lu au départ de la manifestation:

 » Nous sommes rassemblés aujourd’hui pour montrer une fois de plus notre opposition à la construction des deux lignes à très hautes-tensions de 225000V, qui seront néfastes à notre vallée, dangereuses pour les êtres vivants, contraires à la sobriété énergétique et à la sortie du nucléaire.

RTE, tu vas commencer début octobre les travaux, attendant une dernière dérogation pour destruction d’espèces menacées que tu vas obtenir sans problème.

Ce week-end c’est la fête du patrimoine, nous sommes ici à Eygliers au pied du fort de mont dauphin, patrimoine mondial de l’Unesco, et à côté du parc national des Écrins, patrimoine naturel. Et toi RTE tu veux implanter tes lignes, transportant en partie du courant issu de central nucléaire, et ses 330 pylônes au milieu de ce patrimoine.

En effet sous prétexte d’utilité publique et de profits, à cou de subvention, de promesses de travails, de contreparties techniques et financières légalisées, tu passes partout. Le parc, les zones Natura 2000, les 2/3 des communes et élus, le conseil départemental, les bâtiments de France et d’autres encore acceptent tel quel ce projet ou restent muets. Ces institutions ne sont-elles créés que pour réglementées les particuliers et les collectivités ?

RTE, tu te vantes à 60km d’ici sur l’autoroute de Maurienne d’enfouir une ligne à 400000V pour préserver la vallée. Nos montagnes, nos santés, nos maisons, nos activités économiques ont-elles moins de valeurs à tes yeux en haute-Durance ?

Il est facile pour toi, de passer ainsi dans notre vallée peu peuplée, éloignant habilement du projet Gap et Briançon, la contestation est moindre. Mais pourquoi pour si peu d’hommes tant d’électricités ?

A l’heure de transition énergétique, ou l’Europe et la région PACA s’engage à diminuer leur consommation, ou le pays du grand briançonnais parle de territoire à énergie positive, et ou de multiples micros-centrales de proximités se créent, toi tu veux sur-augmenter la puissance du réseau. Une rénovation ne veut pas dire création ou augmentation mais amélioration de l’existant.

Rénoves donc les lignes existantes sans en augmenter le voltage avec les techniques les plus bénéfiques pour tous. Alors nous pourront parler de réelle utilité publique et éloigneront de nos pensées les mots profits, nucléaires, 400000V et connexions transfrontalières.

M. le préfet nous avons été surpris, il y a deux ans lorsque vous avez dit au collectif « que vous en aviez marre que les hauts-alpins vivent mal ».

Et bien sachez que les si les services hospitaliers continuent à fermer, si tous les ans il faut se battre pour le maintien du tain de nuit, et si ces deux THT, passent dans cette vallée, alors oui les hauts-alpins vivront mal.

Loin d’avoir une identité aussi forte que les pyrénéens ou les bretons, nous avons la force de venir d’ici et d’ailleurs et continuerons à lutter pour l’avenir de nos enfants contre la « THT et son monde » ici et ailleurs. »

Un second texte :

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LES MASQUES TOMBENT, PÉTONS UN CÂBLE
(à bas la THT !)
Sous prétexte de rénovation du réseau électrique, RTE et l’Etat imposent la création de 2 nouvelles lignes à très haute tension (225000V) dans la haute vallée de la Durance.
Ces projets s’inscrivent dans les plans européens de développement d’un grand réseau pour servir le marché capitaliste de l’électricité. Ce réseau permettra une plus grande fluidité des échanges marchands comme le prône l’idéologie du libéralisme, qu’on n’aime pas du tout.
Ailleurs aussi, de pareils projets voient le jour et des personnes s’y opposent. Par exemple à Saint Victor et Malvieu dans l’Aveyron contre la réalisation d’un transformateur, à Lille Arras, dans la Manche, etc.
Depuis plusieurs années, RTE et l’État travaillent à l’acceptabilité de leur projet. Celle-ci passe par un processus sournois dit de « concertation ». L’enquête d’utilité publique avait pour seul but de légitimer des décisions arrêtées par avance, sous couvert de prendre en compte l’avis de chacun-e.
Une mascarade !
La dernière formalité en cours est l’avis (consultatif) demandé aux communes concernant le permis de construire des lignes. En réalité, c’est l’aboutissement d’une procédure bien ficelée. Les recours n’ont jamais permis que de gagner trop peu de temps. Il n’a jamais été question pour l’État d’annuler un projet d’une telle ampleur et ayant de tels enjeux économiques au prétexte que des habitants s’y opposeraient.
Nous ne voulons pas de THT du tout, enfouissement ou pas.
RTE justifie la mise en place des lignes THT sous couvert qu’elles permettraient de soutenir le développement des énergies renouvelables.
Comme la critique du nucléaire est aujourd’hui plus répandue, les industriels de l’électricité tentent de se donner une bonne image à travers les «énergies alternatives ». Ces énergies peuvent augmenter la capacité de production globale d’électricité, sans jamais venir remplacer le nucléaire. Ces énergies restent au service d’un projet de société qui perpétue la domination et l’exploitation, toute durable et cogérée qu’elle soit.
La transition énergétique, le discours autour de la consommation consciente et citoyenne entretient le mythe selon lequel on pourrait changer le monde à travers son porte monnaie et très occasionnellement son bulletin de vote, ce qui nous dépossède de nos moyens de lutte et d’une réelle emprise sur ce qui nous entoure.
De plus cela ne reste qu’un leurre, car les énergies renouvelables qui se développent sont à une échelle industrielle. Les critiques des personnes qui se font imposer des champs d’éoliennes nous éclairent sur la réalité de ces « alternatives », et surtout sur les enjeux économiques qui les sous-tendent.
Ce projet comporte son lot d’hypocrisie. Sa justification écologique va jusqu’à prétendre que l’implantation de ligne THT développera la biodiversité du territoire.
Ici c’est la société Ecomed (société EcologieMédiation ) qui expertise l’impact sur la faune et la flore du projet et les «compensations nécessaires». Les clients habituels de Ecomed sont « Autoroutes du sud de la France », « Total », etc.
Qu’est-ce que La THT concrètement ?
Depuis le printemps 2015, les travaux ont commencé. Mise en place de piquets pour l’emplacement des pylônes, et aujourd’hui, suite aux expropriations, déforestation et aménagement des pistes à partir de mi octobre dans différentes communes, ceci effectué par 5 équipes différentes… mais aussi construction d’une base héliport de 2 hangars pour les hélicoptères ainsi que des bureaux dans l’aérodrome (les hélicoptères serviront à transporter le matériel et tendre les câbles), un transformateur prévu à Embrun au printemps…
A Saint Crépin, c’est l’entreprise Charles Queyras TP (récemment rachetée par le groupe Vinci, bien connu pour tous ces méfaits à travers la planète) qui a été sollicitée pour les travaux préliminaires.
Les différentes étapes nécessaires à la mise en place de la THT sont disséminées sur le territoire, et si les travaux doivent se terminer en 2020, certaines phases avancent très rapidement… Il est donc important de se tenir au courant de celles ci afin de pouvoir intervenir de manière adaptée…
Mais ce chantier n’avance pas dans l’indifférence. Des personnes tentent de s’y opposer par différents moyens d’action, discussions d’information, projections, assemblées auto-organisées, banderoles, tags, pique nique ballades au cours desquelles des piquets de marquage de parcelles sont enlevés… Des employés de RTE qui venaient sur des terrains privés se sont fait mettre dehors…
On ne veut plus participer à leur mascarade, il nous paraît plus intéressant de venir à leur fête sans y être invité-es…
En se souvenant des expériences riches du passé, comme celle menée dans la vallée de la Clarée pour empêcher la construction de la voie rapide, ou plus récemment à Notre Dame des Landes, au Val Susa, etc.
Il nous reste encore beaucoup à imaginer,
et encore plus à faire !

Nous ne voulons pas de THT du tout !

Dans la vallée de haute Durance : un week-end de rencontres, de discussions et de lutte contre la très haute tension.

Hanhikivi (Finlande):Expulsion d’un camp antinucléaire

Depuis le mois de juin  à Hanhikivi des  anti nucléaires ont fait des sabotages et des installations pour résister face à la police.Ceux ci ont été nombreux et efficaces. Mais La société Rosatom faisait pression auprès du gouvernement finlandais

Le camp anti-nucléaire de Hanhikivi, à Pyhäjoki qui  tentait d’empécher la construction d’une centrale nucléaire. Dés le 15 septembre, à renforts de policiers anti-émeute, de bulldozers et d’agents de G4S ainsi que d’un hélicoptère le camp a commencé à être expulsé. Les personnes expulsées ont reconstruit un camp juste à coté, mais une personne est restée dans une cabane dans un arbre, et la police refusait qu’on lui apporte des vivres. Ce dernier occupant a donc commencé une grève de la faim en réclamant qu’on lui apporte des vivres et des vêtements, quatre autres personnes se sont également mis en grève de la faim en solidarité. Le 23 septembre à 23h30, la police a finalement mis la main sur le dernier occupant, en ayant dû au préalable couper les arbres, aménager une nouvelle route et faire venir des unités spéciales de la police et des pompiers dans des véhicules blindés tout en faisant garder le chantier pour empêcher les soutiens d’approcher. Il a été hospitalisé puis relaché.

Les occupants de ce camp, qui avait commencé le 21 avril, sont accusés d’une centaine de crimes.

La police aura mis une semaine pour expulser le dernier occupant.

La police aura mis une semaine pour expulser le dernier occupant.

infos du blog secours rouge .org
note supplémentaire du laboratoire, la lutte continue en Finlande contre le nucléaire et son monde tu peux suivre ce lien ci dessous en anglais avec des contacts
complément d’infos en anglais

Contre le nucléaire , contre toutes les prisons,Liberté sans aucune domination

Donzère (drôme)Le radar automatique à nouveau neutralisé

dauphiné libéré: 27 septembre

DONZÈRE :Le radar automatique de la D 541 une nouvelle fois neutralisé

Décidément, le radar automatique qui borde la départementale 541 à Donzère, à hauteur du pont de l’autoroute A7, déplaît manifestement à certains. Après avoir été complètement recouvert de peinture rouge aux environs du 20 août, il avait été nettoyé il y a une quinzaine de jours. Or, ces derniers jours, même si le ou les mécontents ont été plus économes avec la peinture, il n’en demeure pas moins que ce dispositif censé permettre la verbalisation des automobilistes ne respectant pas la limitation de vitesse à 90 km/h, a de nouveau été neutralisé de la même manière.

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Saint-Restitut : Trois coups de feu sur le radar

dauphiné libéré: le 14/04/2015

Cette fois, ce sont des coups de feu dont a été la cible le radar automatique situé dans la zone d’activité du village de Saint-Restitut. Cette borne sur la D59, installée début octobre, a déjà été vandalisée. Mais cette fois, elle porte les traces nettes de trois coups de feu, probablement de fusil de chasse. Cet appareil se trouve à un endroit particulièrement sensible, où plusieurs accidents graves se sont produits, dont deux mortels en 2011.

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publié sur Brèves du Désordre
Chabrillan : un radar fixe vandalisé à l’arme à feu le 17/03/2015

Une cabine de radar automatique implantée sur la RD 104, au niveau de la commune de Chabrillan a été visée par des coups de feu. L’appareil porte quatre à cinq impacts de balles d’une arme à feu. Une enquête est ouverte par les gendarmes de la brigade de Crest pour déterminer les circonstances de la dégradation. Ce même radar avait déjà été la cible d’individus en avril 2014. Les auteurs risquent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Le radar devra être remplacé par un nouvel appareil estimé à plusieurs dizaine de milliers d’euros. Au frais du contribuable.

Colombier-Saugnieu (Lyon) : révolte incendiaire et mutinerie au centre de rétention

Incendie et début de mutinerie au centre de rétention administrative

Le Progrès, 01/09/2015 à 05:00

Justice. Deux étrangers en attente d’éloignement ont été condamnés pour avoir allumé un feu dans les couloirs. L’incendie a occasionné d’importants dégâts dans six chambres.

Une ambiance de mutinerie et un sentiment de panique générale, telle a été l’ambiance vécue par les pensionnaires du centre de rétention administrative Saint-Exupéry à Colombier-Saugnieu. Et c’est un incendie de matelas et de draps qui a mis le feu aux poudres.

La police, sur place, est repoussée

À 22 heures, les esprits s’échauffent quand des hurlements proviennent de la chambre 7 où un retenu s’est entaillé le bras. Les secours ont des difficultés à transporter le malheureux qui refuse toute aide. Dans la confusion la plus totale, des visages apparaissent sur les images de la vidéosurveillance en particulier ceux de Hayla Bezzazi, un Marocain de 23 ans et de deux Tunisiens à peine plus jeunes, Anis Bouzghar et Mamouane Ouechtati. Les trois individus, en attente d’éloignement du territoire, s’affairent autour d’un matelas extrait d’une chambre, apportent des draps, des coussins pour nourrir un incendie allumé par leurs soins dans le couloir de l’aile ouest.

La police présente sur place est repoussée, le tuyau d’extinction saisi par des hommes en colère qui le dévident à l’extérieur. En quelques minutes des vitres sont cassées, au moins deux individus tentent de rejoindre la cour pour accéder aux toits dans le but de s’évader. L’arrivée des pompiers mais également des renforts de police avec la Bac de l’aéroport tout proche ramène un peu de calme laissant le spectacle de six chambres hors d’usage et de gros travaux à prévoir. Le tribunal des comparutions immédiates a condamné Bezzazi à 4 mois de prison, son complice Ouechtati à 6 mois et relaxé Bouzghar. Quant au ministère de l’intérieur, propriétaire des lieux, il n’a pas jugé utile de se porter partie civile et d’être représenté.

source: Brèves du Désordre

Sainte-Mère-Eglise (Manche) : Petite surprise pour le train nucléaire (et dissociation de Greenpeace) + Note d’Attaque + note du laboratoire ( mise à jour)

Note des individu-e-s associé-e-s ( le laboratoire anarchiste) :on donne un complément d’information pour l’événement qui est survenue lors du transport de combustble nucléaire entre Caen et Cherbourg déjà relaté sur le blog ici, cette information casse le monopole du réseau sortir du nucléaire 26-07 qui passe leur temps comme « vigie » lors des passages des convois en gare de Valence.On s’en fout de savoir, nous on n’accompage pas l’industrie nucléaire. On est pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire .Que les trains passent et à tel heure, on sait que nous vivons dans une zone nucléaire .On ne supporte plus ceux qui font leur propagande avec l’adoubement des mesures de l’état ( Soit SDN 26-07, CRIIRAD). Un complément d’information peut être trouvé sur le site Attaque, il est toujours possible de discuter et lire des informations antinucléaire, livres, brochures, textes au local du laboratoire

Le trafic SNCF est totalement interrompu ce mercredi matin entre Cherbourg et Caen : une bonbonne de gaz a été retrouvée sur les voies à Sainte-Mère-Eglise. Le “plan alerte” a été déclenché. L’objet était finalement sans danger. Le trafic a finalement repris vers 13 h ce mercredi entre Cherbourg et Caen. Il était totalement interrompu depuis 9 h du matin car un objet ressemblant à une bonbonne de gaz a été retrouvé sur les voies à Sainte-Mère-Eglise dans la Manche. A 8h45, le train Caen – Cherbourg a été stoppé en gare de Lison.

[…] L’objet était à hauteur de Sainte-Mère-Eglise et avait l’apparence d’une bonbonne de gaz. La Gendarmerie s’est immédiatement rendue sur place et la Préfecture de la Manche a fait venir les démineurs. Les opérations de déminage se sont terminées vers 11h30 ce mercredi et il s’agissait d’un objet factice sans aucun danger. Le trafic a finalement repris vers 13 h

Cette présence a-t-elle un rapport avec le convoi de déchets radioactifs suisses retraités au Royaume-Uni et qui a quitté dans la nuit le terminal de Valognes, pour la Suisse ? Les autorités se refusent à tout commentaire, la Procureure de Cherbourg est sur place et devrait communiquer dans l’après-midi.

L’organisation Greenpeace, dans un communiqué, dément toute participation à cette action comme l’explique son chargé de campagne nucléaire, Yannick Rousselet: « Bien évidemment, il y a un lien évident entre le départ du train au départ de Valognes et la présence de ce matériel sur les voies ferrées, (…) simplement nous avons clairement dit que nous ne nous opposerions pas à ce transport, que nous n’avons pas l’intention de perturber, maintenant il existe des mouvances différentes dans les mouvements antinucléaires et il n’est pas à exclure que des gens aient voulu exprimer leur désaccord avec le nucléaire par cette méthode, ce n’est pas le notre. »

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Note d’Attaque : Quand on fouille un peu sur internet on découvre que les transports de substances radioactives sont assez nombreux, qu’il s’agisse des colis qui, à l’avis des nucléocrates de l’Autorité de Sûreté Nucléaire présentent un “faible enjeu de sûreté” et qui sont tout bonnement transportés par route sans grandes précautions, ou que ce soit les plus médiatisés transports de combustible (neuf ou usé). Voici donc un document de l’ASN qui, loin de rassurer, comme il le voudrait, nous montre une (partie) du danger et peut-être pourrait nous suggérer des possibilités d’opposition.

Etude+ASN+flux+de+transport_18_11_2014

Sur cette carte on voit comment ils baladent les substances à “fort et très fort enjeu de sécurité”, c’est à dire relevant de la filière de l’uranium pour la production électronucléaire:

Note du laboratoire: on peut voir sur la carte ici que la ville de Romans est signalée. Dans l’usine de nucléaire FBFC (Franco Belge de Fabrication de Combustible) les pastilles de Mox sont assemblées. Le mox arrive en train de l’usine Melox à la gare de Romans sur isère. Pour rejoindre l’usine distante de deux km, dans la dernière partie du parcours, le convoi utilise le transport routier. Le mox doit être livré à l’usine de fabrication de combustibles nucléaires située en pleine ville à côté du quartier de la Monnaie, de l’Hyper marché Leclerc et de l’usine de Ravioles .