Sainte-Mère-Eglise (Manche) : Petite surprise pour le train nucléaire (et dissociation de Greenpeace) + Note d’Attaque + note du laboratoire ( mise à jour)

Note des individu-e-s associé-e-s ( le laboratoire anarchiste) :on donne un complément d’information pour l’événement qui est survenue lors du transport de combustble nucléaire entre Caen et Cherbourg déjà relaté sur le blog ici, cette information casse le monopole du réseau sortir du nucléaire 26-07 qui passe leur temps comme « vigie » lors des passages des convois en gare de Valence.On s’en fout de savoir, nous on n’accompage pas l’industrie nucléaire. On est pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire .Que les trains passent et à tel heure, on sait que nous vivons dans une zone nucléaire .On ne supporte plus ceux qui font leur propagande avec l’adoubement des mesures de l’état ( Soit SDN 26-07, CRIIRAD). Un complément d’information peut être trouvé sur le site Attaque, il est toujours possible de discuter et lire des informations antinucléaire, livres, brochures, textes au local du laboratoire

Le trafic SNCF est totalement interrompu ce mercredi matin entre Cherbourg et Caen : une bonbonne de gaz a été retrouvée sur les voies à Sainte-Mère-Eglise. Le “plan alerte” a été déclenché. L’objet était finalement sans danger. Le trafic a finalement repris vers 13 h ce mercredi entre Cherbourg et Caen. Il était totalement interrompu depuis 9 h du matin car un objet ressemblant à une bonbonne de gaz a été retrouvé sur les voies à Sainte-Mère-Eglise dans la Manche. A 8h45, le train Caen – Cherbourg a été stoppé en gare de Lison.

[…] L’objet était à hauteur de Sainte-Mère-Eglise et avait l’apparence d’une bonbonne de gaz. La Gendarmerie s’est immédiatement rendue sur place et la Préfecture de la Manche a fait venir les démineurs. Les opérations de déminage se sont terminées vers 11h30 ce mercredi et il s’agissait d’un objet factice sans aucun danger. Le trafic a finalement repris vers 13 h

Cette présence a-t-elle un rapport avec le convoi de déchets radioactifs suisses retraités au Royaume-Uni et qui a quitté dans la nuit le terminal de Valognes, pour la Suisse ? Les autorités se refusent à tout commentaire, la Procureure de Cherbourg est sur place et devrait communiquer dans l’après-midi.

L’organisation Greenpeace, dans un communiqué, dément toute participation à cette action comme l’explique son chargé de campagne nucléaire, Yannick Rousselet: « Bien évidemment, il y a un lien évident entre le départ du train au départ de Valognes et la présence de ce matériel sur les voies ferrées, (…) simplement nous avons clairement dit que nous ne nous opposerions pas à ce transport, que nous n’avons pas l’intention de perturber, maintenant il existe des mouvances différentes dans les mouvements antinucléaires et il n’est pas à exclure que des gens aient voulu exprimer leur désaccord avec le nucléaire par cette méthode, ce n’est pas le notre. »

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Note d’Attaque : Quand on fouille un peu sur internet on découvre que les transports de substances radioactives sont assez nombreux, qu’il s’agisse des colis qui, à l’avis des nucléocrates de l’Autorité de Sûreté Nucléaire présentent un “faible enjeu de sûreté” et qui sont tout bonnement transportés par route sans grandes précautions, ou que ce soit les plus médiatisés transports de combustible (neuf ou usé). Voici donc un document de l’ASN qui, loin de rassurer, comme il le voudrait, nous montre une (partie) du danger et peut-être pourrait nous suggérer des possibilités d’opposition.

Etude+ASN+flux+de+transport_18_11_2014

Sur cette carte on voit comment ils baladent les substances à “fort et très fort enjeu de sécurité”, c’est à dire relevant de la filière de l’uranium pour la production électronucléaire:

Note du laboratoire: on peut voir sur la carte ici que la ville de Romans est signalée. Dans l’usine de nucléaire FBFC (Franco Belge de Fabrication de Combustible) les pastilles de Mox sont assemblées. Le mox arrive en train de l’usine Melox à la gare de Romans sur isère. Pour rejoindre l’usine distante de deux km, dans la dernière partie du parcours, le convoi utilise le transport routier. Le mox doit être livré à l’usine de fabrication de combustibles nucléaires située en pleine ville à côté du quartier de la Monnaie, de l’Hyper marché Leclerc et de l’usine de Ravioles .