Ni loi ni travail : 896 garde à vue et 32 peines de prison ferme depuis le début du mouvement

Brèves du Désordre
Manifs contre la loi Travail : 32 peines de prison ferme

AFP, 07/07/2016 à 19h56

Le ministre de la Justice a dressé le bilan de l’action de ses services depuis le début de la mobilisation contre la loi Travail.

Depuis le début des manifestations contre la loi travail, 896 personnes ont été placées en garde à vue pour des violences et 32 condamnées à des peines de prison ferme, a indiqué le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas jeudi. Interrogé au Sénat par la sénatrice UDI de la Mayenne, Elisabeth Doineau, sur le profil des « casseurs » interpellés lors des manifestations, le garde des Sceaux a rappelé que ce terme « n’existe pas dans le droit pénal » qui ne reconnait que des « infractions balisées ».

Jean-Jacques Urvoas a néanmoins profité de la question pour présenter au Sénat le bilan chiffré de « la réponse judiciaire » aux nombreux incidents qui ont marqués les manifestations organisées entre le 9 mars et le 5 juillet dernier dans toute la France contre la loi El Khomri. « Il y a eu 896 gardes à vue de personnes interpellées pour des actions violentes commises en marge des manifestations », a indiqué le ministre. Parmi ces gardes à vue, 520 concernaient « des violences contre les forces de l’ordre », 188 des « attroupements armés » et 89 des « dégradations ».

Première condamnation pour 72% des prévenus

Pour le garde des Sceaux, il est « extrêmement difficile » d’établir le profil de ces individus. « Je peux simplement dire qu’en prenant seulement les gardes à vue de Paris, 72% d’entre eux n’avaient jamais été condamnés et étaient même complètement inconnus des différents services de la chancellerie ».

« Concernant les peines prononcées, 32 personnes ont fait l’objet d’une peine d’emprisonnement ferme, totale ou partielle et 59 d’une peine avec sursis, dont 36 sursis simple et 23 avec mise à l’épreuve », a indiqué Jean-Jacques Urvoas. « Huit autres ont fait l’objet de peines amendes, 10 d’une peine de substitution et 49, tous mineurs, de sanctions éducatives, a-t-il ajouté.

La revanche des mauvaises herbes

lu sur Attaque.noblogs.org

La Bourrasque, Bulletin de critique et d’agitation anarchistes écrit depuis Clermont et ses abords – n°2, Juin/Août 2016

On se souvient encore de ces affreux méchants méchants qui en 2005, lors des trois semaines d’émeutes qui ont secoué les banlieues, avaient vandalisé «leurs» écoles. Des bandes de révolté-e-s fracassaient ce modèle éducatif, explosaient ce dispositif d’intégration sociale, foutaient le feu à ce symbole démocratique qu’est l’éducation nationale. Ces images firent le tour du monde et nombre de spectateurs-trices s’émurent devant ces scènes de guerre civile et les discours réactionnaires tenus par les journaflics. Des écoles attaquées, il y en a toujours eu. Et depuis ça n’a pas cessé. Chaque année on peut dénombrer une bonne dizaine, voire une bonne vingtaine d’établissements saccagés. Ces révoltes sont moins visibilisées aujourd’hui qu’à ce moment précis mais parfois on entend encore des fracas, venant de l’autre côté des barreaux, arrivant jusqu’à nous. Et si l’on réfléchit ne serait-ce que cinq minutes à ce que cette institution représente, comment s’étonner de la voir régulièrement prise pour cible par les insoumis-e-s ?

L’institution scolaire, avec son mur d’enceinte, ses surveillantEs, sa cour de promenade, ses caméras et bientôt ses portiques n’est qu’une déclinaison de plus de la prison. Les mots d’ordre – courber l’échine, se mettre dans le rang, dire merci – doivent être connus par cœur avant l’entrée dans la réalité du monde. La discipline est stricte et l’enfant y est soumis par la punition ou la récompense. La scolarité est le tuteur redressant les mauvaises herbes que nous pourrions devenir.
Le savoir, utilisé comme l’instrument d’un rapport de pouvoir, y est dispensé par la voix d’un-e maître-sse et non découvert, discuté, approprié par les enfants et les adultes. Il ne sera jamais remis en question et les vérités professées devront êtres sues sur le bout des doigts. Le programme éducatif national consiste à former de futurs bon-ne-s citoyen-ne-s en leur inculquant l’apprentissage, l’intégration et la reproduction des valeurs sociétales et non, comme aiment à le faire croire ses apôtres, à réfléchir, comprendre, avoir l’envie de découvrir et de créer ensemble ou par soi-même.
L’ombre de l’exploitation salariale, seul horizon possible après avoir quitté les bancs de la salle de classe, pèse sur chaque centimètre carré de l’espace. Le rythme scolaire, similaire à celui du travail, dicte à l’enfant la cadence qu’il devra suivre tout au long de sa vie et on le formera selon les logiques libérales de compétitivité et de réussite personnelle. L’enseignement – le rapport du maître à l’élève – conditionne la passivité de l’être en devenir.

L’école est un laboratoire social où sont mis en culture les corps et les esprits. Complétant à merveille la structure familiale, elle constitue le premier espace dédié à l’assimilation des normes (genre, sexualité, beauté…) et des rapports de domination (classisme, patriarcat, âgisme…).
C’est à ce moment que fonctionne à plein régime la machine à uniformiser les individuEs, calquant leurs identités sur des stéréotypes manufacturés, les incitant à développer le jeu de la représentation et à surdimensionner leurs égos. Ressembler à une «vraie fille» qui parle chiffon avec ses copines, avoir une attitude virile quand on est «entre mecs» – et surtout devant les meufs – sont les comportements conformes si l’on ne veut pas se sentir exclu-e-s. Les marques de fringues, la bonne coiffure et avoir la gouaille sont les clés de la renommée. Développer une personnalité aussi profonde que les images qui tapissent les agendas scolaires, ressembler à M Pokora ou on ne sait quel «people» pour être la star du bahut, le stade suprême du quart d’heure de gloire tant vanté par le petit écran. L’école est le lieu où se concentrent toutes les attitudes merdiques que le marketing veut nous vendre.
Ce lieu d’enfermement est le terreau de rapports sociaux, là où le pouvoir aime voir germer les graines de la normalité et de l’exclusion. C’est là que la mise au banc des non conformes – les réfractaires et autres mauvais-es élèves, les «pédés», les garçons manqués, les intellos… – se développe, s’applique et s’enracine. La violence du rejet de l’Autre et sa volonté de le dominer est caractéristique de ce que l’on peut voir partout ailleurs, dans la rue, entres potes, en famille ou au turbin. L’école est un concentré caricatural du monde dans lequel nous vivons.

Pourtant malgré la puissance de l’institution scolaire, nombreux-ses sont les personnes qui arrivent à passer entre les mailles du filet de la soumission et de la normalité. Toujours en luttant pour conserver un esprit rebelle à l’assujettissement. Souvent grâce à l’entraide avec des complices à l’intérieur ou à l’extérieur des murs. Parfois en y laissant des plumes. Et lorsque l’on arrive à s’extraire, on voit l’école non pas telle qu’on veut nous la vendre, un lieu d’éveil et d’émancipation, mais pour ce qu’elle est réellement, une machine à codifier, évaluer, hiérarchiser et exclure. Et on garde une dent contre elle.
Alors quand des enfants ou des ados retournent ces établissements qui les privent de liberté, qui les conditionnent à mieux fermer leurs gueules ou quand des émeutiers-ières crament ces édifices où le pouvoir a tenté de leur faire baisser la tête, on ne s’étonne pas. Non, on sourit de toutes nos dents et on repense à l’adage : chaque âge saccage sa cage !

CES DERNIERS TEMPS, DANS LES PARAGES…

Pour celles et ceux qui croiraient que saccager une école n’advient que dans les métropoles tentaculaires ou dans leurs banlieues dégénérées, c’est-à-dire loin de chez elleux, c’est une vraie joie de vous détromper.

avril 2013 : A la tombée de la nuit, 6 sacripants quittent en courant l’école Jean-Jaurès située dans le quartier Saint-Jacques (Clermont). Vol de matériel, mobilier renversé, extincteur vidé dans les locaux… La moitié de l’équipe, composée de jeunes de 13 et 14 ans, se fait choper par les schmitts après s’être faite dénoncer par des passant-e-s zélé-e-s.

mai 2014 : Les 4 salles de l’école primaire du Vieux Bourg à Commentry (Allier) ont été mises à sac. Le mobilier, les ordinateurs et le photocopieur sont détruits ; les murs, les rideaux et les sols sont maculés de peinture. Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la brigade de Commentry qui ont rapidement identifié trois jeunes de 11 et 12 ans, tous élèves du collège.

25 mai 2016 : D’importantes dégradations ont été commises dans la nuit dans l’enceinte de l’école de la Jordanne, à Aurillac. Plusieurs classes ont été visitées, tout comme la garderie, la salle des maîtres et la salle de musique. De la peinture a été projetée sur les murs et sur le mobilier, des objets ont été renversés, des inscriptions ont été faites un peu partout. Les sauvageon-ne-s courent toujours…

Des Alpes aux Pyrénées des no tav en mouvement du 4 au 14 juillet

on a déjà noté les raisons qui nous ont poussé de ne pas assister au débat proposé à valence

les raisons profondes pourquoi on lutte contre ce projet,  pour dire à toutes et tous on vous propose un tract diffusé depuis 2012 et rediffusé à valence  en décembre 2015 pendant  la COP 21 ici en pdf

  nous sommes activement   solidaires des 4 des 15 cyclistes italiens qui  ont été arrêtés le  21 juin par la  police  , et les  Carabiniers….

 

caravane vélo pour le forum gpii à bayonne

Voir ci-dessous :Caravane vélo – forum grands projets inutiles imposés

 

 

 

50 km ou pour finir l’épopée ensemble. Notre objectif : combattre la vitesse, se rencontrer, échanger entre les peuples, combattre les GPII.La 1ère étape de la caravane (Susa/Chapareillan), le 4 juillet va donner le ton. Au menu: Lyon-Turin et doublement du tunnel autoroutier du Fréjus.

Au programme: ACCUEIL, SOUTIEN, RESISTANCE, tous Ensemble!

  • 9h : Accueil de la caravane au col du Mont Cenis  (RDV gare Modane à 8 h pour covoiturage et chargement des vélos dans les voitures présentes) Descente du col à vélo avec la caravane (prévoir casque, gants et vélo révisé!)
  • 10h30 : Accueil par la municipalité à Villarodin Le Bourget (rond point de la Norma)
  • 11h : Gare de Modane  Discussion sur le doublement du tunnel autoroutier du Fréjus
  • 13h : Saint Jean de Maurienne  Pique nique avec Vivre et Agir en Maurienne et le secteur associatif de St jean  (RDV Place de la Cathédrale)
  • 17h30 : MONTMELIAN Pour la « Santais » publique : les camions sur le train maintenant, pas dans 30 ans!  – RDV gare SNCF à pied, en vélo. Rendez vous de tracteurs pour alerter sur les 80 exploitations impactées par le Lyon Turin en Combe de Savoie.  Tour de la Ville et arrêt devant la mairie et la permanence parlementaire de Béatrice Santais.
  • 18h30 -19h15 : Convoi collectif, vélo + tracteurs jusqu’à Chapareillan (8km)
  • 20h : Repas et rencontre à Chapareillan  (RDV place de la Mairie )

SOYONS NOMBREUX POUR CETTE 1ère ETAPE ESTIVALE ET  FESTIVE . REJOIGNEZ LA CARAVANE A TOUT MOMENT.

Dernière nouvelle : la répression s’abat sur les militants NOTAV en Italie. 4 des 15 cyclistes italiens ont été arrêtés hier 21 juin …. La caravane a encore plus de raison d’exister : montrons notre solidarité totale !

Merci de diffuser ces information à travers vos réseaux.

Les deux dernières étapes

Mise en page 1

Pré-programme : 

-Le 11 en soirée à Tarbes, à la Bourse du Travail, de 18 à 23h, apéritif concert avec des membres du groupe Artus qui a composé la musique du film et une soirée sur les GPII avec la projection du film: « L’intérêt général et moi »  http://linteretgeneraletmoi.tumblr.com/   suivi d’un débat avec le réalisateur.
-Le 12 accueil de la caravane Italienne en gare de Lourdes 12h30
-Pique-nique sur jardin public de Lourdes central
-15h Accompagnement vélo par la piste cyclable jusqu’à Argelès
-Tour de vallée et vue panoramique (à choisir) pour visualiser l’impact du projet TCP
-19h Repas auberge espagnole, lieu à définir.
-Projection en soirée d’un film sur le projet du Lyon -Turin avec divers intervenants Français et Italiens suivi d’un débat Salle de la Terrasse à partir de 21h
-La caravane vélo se poursuit le lendemain: Argelès-Orthez, et le sur -lendemain: Orthez-Bayonne
-6ème Forum Européen contre les GPII organisé à Bayonne les15/16/17 juillet.

 

 

A l’occasion du forum  , une caravane vélo va partir d’Italie, du Val de Susa (No TAV) pour rejoindre Bayonne. Départ le 4 juillet, arrivée le 14 juillet.
Pour voir le trajet et ses étapes, cliquez ici .
Pour voir le programme détaillé cliquez ici (version mise à jour le 2 juillet): Etapes et contact Caravane Notav-Bayonne màj 02.07

1300 km en VÉLO– 11 étapes – 30 rendez-vous avec des collectifs ou associations engagées
Rejoignez-la à tout moment pour faire 5, 10, 50 km avec elle ou pour pique-niquer

Pour tous ceux qui sont sur le trajet, ce sera l’occasion de les rencontrer, de les soutenir, et d’organiser des rencontres avec les citoyens, lanceurs d’alerte, intéressé-e-s et d’agrandir la caravane. Pour les contacter : 06 08 83 52 69 ou par mail : marcpascal73@yahoo.fr

(cliquer sur les tracts pour les voir en plus grand !)

La caravane vélo qui rejoint le forum de Bayonne est partie !
Elle a été amputée de 6 participants assignés à résidence, après une arrestation ce 21 juin, suite à une manifestation en mars. Deux d’entre eux ont bravé l’interdiction et se retrouvent en prison le 4 juillet. Plus d’infos dans les compte-rendus journaliers.

Vous trouverez ici les compte-rendus journaliers :

 

La 1ère étape de la caravane vélo

La Caravane vélo Susa-Bayonne arrive en France le lundi 4 Juillet. Rejoignons-la au Mont Cenis, à St Jean, à Montmélian ! 

Une caravane s’élance le 4 juillet du Val Susa pour rejoindre Bayonne en vélo, le 15 Juillet et participer au Forum International contre les Grands Projets Inutiles. Chaque soir, chaque midi, elle rencontre, sur le  terrain, des collectifs en lutte contre des projets inutiles : centre commercial, gare et ligne LGV, center parc, nucléaire, nanotechnologie,….. Etapes à  Chapareillan, Grenoble (accueil par le Maire), Valence, Pierrelatte, Nimes, Séte, Narbonne, Carcassonne, Argelés, Pomps, Bayonne.

Tout au long du parcours, des cyclistes (français, espagnols…) les rejoignent pour 3, 10, 50 km ou pour finir l’épopée ensemble. Notre objectif : combattre la vitesse, se rencontrer, échanger entre les peuples, combattre les GPII.

La 1ère étape de la caravane (Susa/Chapareillan), le 4 juillet va donner le ton. Au menu: Lyon-Turin et doublement du tunnel autoroutier du Fréjus.

Au programme: ACCUEIL, SOUTIEN, RESISTANCE, tous Ensemble!

  • 9h : Accueil de la caravane au col du Mont Cenis  (RDV gare Modane à 8 h pour covoiturage et chargement des vélos dans les voitures présentes) Descente du col à vélo avec la caravane (prévoir casque, gants et vélo révisé!)
  • 10h30 : Accueil par la municipalité à Villarodin Le Bourget (rond point de la Norma)
  • 11h : Gare de Modane  Discussion sur le doublement du tunnel autoroutier du Fréjus
  • 13h : Saint Jean de Maurienne  Pique nique avec Vivre et Agir en Maurienne et le secteur associatif de St jean  (RDV Place de la Cathédrale)
  • 17h30 : MONTMELIAN Pour la « Santais » publique : les camions sur le train maintenant, pas dans 30 ans!  – RDV gare SNCF à pied, en vélo. Rendez vous de tracteurs pour alerter sur les 80 exploitations impactées par le Lyon Turin en Combe de Savoie.  Tour de la Ville et arrêt devant la mairie et la permanence parlementaire de Béatrice Santais.
  • 18h30 -19h15 : Convoi collectif, vélo + tracteurs jusqu’à Chapareillan (8km)
  • 20h : Repas et rencontre à Chapareillan  (RDV place de la Mairie )

SOYONS NOMBREUX POUR CETTE 1ère ETAPE ESTIVALE ET  FESTIVE . REJOIGNEZ LA CARAVANE A TOUT MOMENT.

Dernière nouvelle : la répression s’abat sur les militants NOTAV en Italie. 4 des 15 cyclistes italiens ont été arrêtés hier 21 juin …. La caravane a encore plus de raison d’exister : montrons notre solidarité totale !

Merci de diffuser ces information à travers vos réseaux.

Nouvelles à propos de Kara et adresse

lu sur Marseille Infos Autonome

Kara wild est une artiste, camarade et une résistante de la nature, actuellement emprisonnée en france pour sa présumée participation à une manifestation contre la loi travail et la répression. C’est une femme trans et elle est actuellement retenue dans une prison pour homme, sans accès à des hormones. Elle est aussi une citoyenne américaine et elle est en préventive car les autorités françaises considèrent qu’elle pourrait s’enfuir.

Le 18 mai, des centaines de personnes ont convergé.e.s à Paris pour défier un état de violence policière continu et pour s’opposer à une réforme néolibérale du travail. Durant l’une de ces marches une voiture de flics a été attaquée et brulée. Kara a été brutalement arrêtée en lien avec cet incident plus d’une semaine plus tard, le 26 mai, lors d’un autre événement prés de la Place de la nation. Malgré un manque de preuves évident, elle est accusée d’avoir éclaté avec un poteau un pare-brise d’une voiture de flic avant que celle-ci soit brûlée. Elle est accusée de ” tentative d’homicide volontaire sur une personne exerçant des fonction publique, destruction de propriété, violence en groupe et participation à un groupe armé masqué”

Avec six autres personnes, Kara est poursuivie pour cet événement. Et pour empirer les choses le premier ministre français Manuel Valls a affirmé vouloir exécuter “des punissions intransigeantes”, dans le but de faire des exemples et de dé-mobiliser les manifestations.

Malgré les attaques de l’état, les mouvements globaux contre le capitalisme, le suprématisme blanc, le patriarcat hétéro-sexiste et l’austérité se développant de jour en jours de Paris à Oaxaca, alors que les flammes de résistance se multiplient cet été, assurons-nous de ne pas laisser derrière nos ami.e.s ! S’il-vous-plait aidez nous à soutenir Kara Wild en lui écrivant, en donnant à sa caisse de solidarité, en faisant tourner le mot sur son affaire.

Liberté pour tou.te.s les prisonniers.éres politiques !

Liberté pour toutes les prisonnières trans

Liberté pour tou.te.s les prisonnier.ères

Vous pouvez lui écrire à :

(en ajoutant un papier en plus (ça peut être juste un post-it) précisant que la lettre est pour kara

Association Acceptess T
39 bis boulevard Barbès
75018 Paris
France

ou par email ( qui seront imprimés puis lui seront transférés par son groupe de soutien parisien ) à com.prison.acceptess-t[@]outlook.fr Mettez en sujet du mail POUR KARA

plus d’info ici >>>>>> https://freekarawild.org

 


 

la meilleure défense, c’est de contre-attaquer !

Samedi 9 juillet Marche des Fiertés 2016 qui partira à 14h du lycée du Parc. Lyon

Besançon : Bis repetita à la CCI

Indymedia Nantes, jeudi 7 juillet 2016

En cette période estivale à Besançon, il semblerait que certain-e-s n’entendent pas laisser le monopole de l’usage de la peinture aux hipsters de Bien Urbain, qui bénéficient des murs « sales » et zones d’expressions rebelles et sauvages de la ville pour les repeindre à leur guise et rendre cette ville un peu plus attractive pour les vautours du commerce et de l’immobilier, les bobos qui nous envahissent, ainsi que tout citoyen rageux de voir des vandales pourrir leur petit espace propret et s’en prendre à la propriété. Mais revenons-en aux faits.

La CCI a été une nouvelle fois attaquée avec des boules de peinture. C’est la deuxième fois qu’elle se fait repeindre. La première, c’était courant avril. Mais cette fois-ci, les tâches se font plus nombreuses et sur l’ensemble de la façade, même s’il n’y a pas de message et apparemment aucune vitre brisée. C’est tout de même toujours plaisant de voir les locaux d’une institution qui exploite et considère l’humain comme une marchandise se faire souiller.

C’est ballot, leur façade venait tout juste d’être nettoyée…

notes critiques:Incroyable ! la fabrication de combustible nucléaire MOX au plutonium va reprendre pour le Japon.

reçu par mail

On ne peut qu’être consterné par cette nouvelle insensée. Alors qu’Areva avait déjà fourni du combustible MOX élaboré à Marcoule (usine Melox), au réacteur N°3 de Fukushima qui a fondu et explosé en dispersant du plutonium dans un large rayon, nos marchands de produits mortifères récidivent pour un pays déjà tellement éprouvé par les bombes atomiques et la catastrophe de Fukushima qui continue à cracher ses poisons invisibles. Et nous, citoyens sans pouvoir, sommes de fait complices de ces crimes si nous ne les dénonçons pas, si nous ne les combattons pas. Ces crimes nous menacent aussi, le risque d’une catastrophe atomique en France ou en Belgique devenant de plus en plus avéré.
Ainsi Areva Melox a reçu la commande ferme de fabrication de combustible Mox pour le groupe japonais Kansai alors qu’un recours juridique contre cet exploitant est en cours. Au Japon comme en France, la nucléocratie est au pouvoir et impose sa politique mortifère.

Parmi les substances élaborées par l’industrie atomique, le plutonium est la pire jamais créée par l’humain. Son extrême radio- et chimio-toxicité est destinée à contaminer tout le vivant de la planète jusqu’à ce qu’il finisse de se désintégrer, soit pendant 250.000 ans! Comment peut-on imaginer cela alors que notre civilisation n’a que quelques milliers d’années, et que l’homo sapiens sapiens a été fixé génétiquement il y a quelques dizaines de milliersd’années?

Areva-Melox se réjouit: « C’est le feu vert qu’on attendait », « Nous avons un contrat avec Kansai qui date de 2008, nous avons déjà fabriqué du MOX pour eux, précise le responsable de la communication d’Areva-Melox Régis Faure, et là nous avons l’autorisation formelle pour le deuxième semestre 2016, nous allons commencer à l’automne» . Sur les 140 tonnes de MOX qui seront fabriquées cette année, 8 le seront pour le Japon.
Que des japonais souffrent dans leur chair de notre plutonium n’ébranle pas la sérénité des dirigeants d’Areva.


Et la protection des enfants particulièrement touchés par les catastrophes? Le lobby les prive du seul traitement disponible, la pectine.

Que faire pour protéger la multitude d’enfants, dont tous les organes sont malades dans les territoires contaminés ? Principales victimes, leur situation s’aggrave d’année en année, seule la pectine comme adsorbant  permettant d’évacuer du corps les métaux lourds et les radionucléides est capable de les soulager.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, la pectine de pomme est un véritable talon d’Achille du lobby atomique. C’est la seule explication de la guerre démentielle qu’il lui fait. En effet les organismes qui sont chargées de veiller à la sureté nucléaire, prétendent que les malades sont victimes de stress et de peurs irraisonnées. Pour la CEPN (Centre d’Etudes de la Protection dans le Nucléaire composé d’Areva, EDF, CEA et IRSN) reconnaître qu’une cure de pectine, connue pour sa capacité à éliminer le césium,  est efficace pour améliorer la santé des enfants, c’est reconnaître qu’ils sont contaminés. Ainsi au nom de la religion de l’atome on condamne des centaines de milliers de jeunes à une vie amputée.
C’est criminel de la part de nos organismes d’Etat de proposer à la Bielorussie et au Japon qui ne demandent que ça, leur action par l’application du programme Core-ethos dont le rôle est d’étouffer les effets de la radioactivité, pour sauver l’image du pays aux dépends des victimes abandonnées.
Il en sera de même chez nous en cas de catastrophe, tout sera fait pour en minorer les effets, pour cacher la réalité des risques et des dégâts humains, leur but étant de sauver l’industrie nucléaire quel qu’en soit le prix, au nom de l’identité et de la « grandeur » de la France….
Réclamons que la pectine soit fournie aux enfants de la deuxième génération de Tchernobyl, quasiment tous malades, et à ceux de la première génération de Fukushima. En vue de la catastrophe atomique qui nous menace de plus en plus, réclamons également que la pectine soit disponible  pour la distribution en France, comme l’iode stable pour la thyroïde.

Complement d’info sur l’affaire de la pectine.
Tous les organes vitaux les plus actifs sont lésés par le césium137 qui s’accumule de manière sélective dans les cellules. En plus des métaux lourds, la pectine a la capacité d’éliminer de l’organisme le césium, tous les radionucléides, y compris le plutonium.
En avril 2000, l’Institut « Belrad » fondé au Bélarus par Vassili Nesterenko a reçu une licence pour la production et l’emploi du complément alimentaire à base de pectine de pomme « Vitapekt ». Le Centre Commun de Recherche (CCR) de la Commission Européennes à Ispra, Italie, a analysé Vitapekt en 2001, et noté que cet additif alimentaire, enrichi de vitamines et d’oligoéléments se prêtait à une campagne de masse.
Une étude dans ce sens était prévue avec financement par le programme européen TACIS, dont la finalité essentielle était le secours aux enfants. Mais le lobbying a fait échouer le projet au bénéfice du projet concurrent Core du CEPN, qui s’est opposé à l’emploi de la pectine.
Reconnaître à la pectine de pommes une efficacité et une utilité réelles, constater l’effet bénéfique sur la santé de cet adsorbant naturel qui accélère l’élimination des radionucléides de l’organisme, porterait à reconnaître qu’une contamination de masse à faibles doses existe réellement au Bélarus. Ce serait contraire à la doctrine officielle suivant laquelle les maladies et morts ne sont pas causés par le Césium-137 répandu par l’incendie de Tchernobyl,  mais par le « stress », l’angoisse, la peur, les ennuis de l’évacuation. Il serait alors nécessaire, d’évacuer tous les enfants des territoires contaminés, ou au moins de distribuer cet additif alimentaire, pour freiner la catastrophe sanitaire croissante, mais cela coûterait cher, et cela nuirait à l’image du pays….

D’année en année on assiste à une hausse de la morbidité des maladies diverses dans les territoires contaminés par Tchernobyl particulièrement désespérante. On voit diminuer le nombre d’enfants en bonne santé. A Kiev, par exemple, où il y avait 90% d’enfants en bonne santé avant l’accident, leur pourcentage a diminué au cours des années qui ont suivi pour ne plus constituer aujourd’hui que 20%. Dans certaines régions du Polessié il n’y a plus un seul enfant en bonne santé. La morbidité chez l’adulte augmente aussi sensiblement dans tous les groupes d’âge. La durée moyenne de vie s’abrège en conséquence.

L’ambiguité de « Nuclear Transparency Watch: Une info récente navrante liée à ce qui précède: Deux députées européennes, Michèle Rivasi et Corinne Lepage, bien connues pour leurs prises de position contre le nucléaire, ont fondé l’association Nuclear Transparency Watch (Transparence dans le contrôle du nucléaire). Mais elles en ont confié le fonctionnement à Gilles H. Dubreuil, ce qui a ému les militants antinucléaires. En effet cet animateur historique de Mutadis Consultant du consortium Ethos, nommé à un poste de responsabilité de cette ONG européenne, est connu pour combattre la distribution de la pectine dans les territoires contaminés. Pour sauver l’image du nucléaire, il prêche le volontarisme et la discipline personnelle pour résister aux effets de la radioactivité. C’est monstrueux de cynisme s’agissant des enfants, dont tous les organes sont atteints, et des adultes trop contaminés. Il combat donc la pectine, qui elle a le pouvoir d’accélérer l’évacuation des radioélements, et qui peut rétablir le fonctionnement normal de l’organisme s’il n’est pas trop atteint.

 

Pierre Péguin, juillet 2016

texte en PDF

Évacuation de la ZAD de NDDL en octobre selon Valls – Soutien Grégoire à Lons (Jura) – Grégoire n’est plus incarcéré !

reçu par mail

Bonjour,

La consultation du 26 juin dans le département de Loire-Atlantique sur le transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes visait surtout à fragiliser le front uni du mouvement contre l’aéroport. Mais très peu sont ceux qui ont voté contre le transfert et qui  se sont dissociés ou ont reconnu qu’il fallait s’en remettre à ce « verdict ».

Valls nous dit que l’exécutif fera évacuer la ZAD de Notre-Dame-des-Lande en octobre. A nous tous de l’en dissuader !

 

Nous faisons suivre un message avec les pièces jointes de CJOCP qui avait organisé le 29 juin 2016 un rassemblement en soutien à Grégoire et à tous les inculpés de la lutte anti-aéroport.

 

Nous apprenions hier que Grégoire venait d’être mis en liberté. Placé sous contrôle judiciaire, il comparaîtra libre à son procès en appel le 31 août 2016.

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Le mur du collectif : http://fr.padlet.com/GREZADPAD/nw9dl26kz2i0

LIBERTÉ POUR GRÉGOIRE !
Vive la Commune libre de Notre-Dame-des-Landes !
Bas les pattes sur tou-te-s les inculpé-e-s du mouvement !   texte en PDF

 

 

[[Valence/ le 6/7/2016 nous n’irons pas au débat sur leTGV Lyon-Turin

Pourquoi on  refuse de participer au débat le 6 juillet à 20h30 chez Europe écologie les verts à valence

-On n’est pas des citoyennistes .

-on s’est affronté avec Gérard leras élu à la région Rhönes Alpes ( dans le conseil régional présidé par jean jacques  Queyranne)  . celui-ci a soutenu bec et ongles le projet lyon Turin ferroviaire contre des personnes du laboratoire anarchiste les élus régionaux de l’Ardèche et  les élus EELV de la municipalité d’ Alain Maurice ( ancien maire de valence )ont aidé Leras à valence contre nous pour empêcher des soirées de discussion contre le TGV lyon Turin  et  avec leurs réseaux  pour une  soirée discussion en vu  d’une  mobilisation pour aller à plusieurs à la Libre République de la maddalena en  juin 2011 .

Nous on n’est pas des girouettes au grès des  vents comme ces gens là.

-Depuis 1998  et à Lyon à la librairie la gryffe on a occasionné des débats  avec des italiens et facilité avec d’autre compagon–e-s l’occupation du consulat d’italie de Lyon en 1999 pour hurler contre la politique de Terreur  du gouvernement italien voir pour se renseigner cet article qui cite cette semaine N°97 ici non nous irons pas avec les complices des assassins.;

-d’autre part on a participé avec nos informations en provenance du val de Susa à un texte avec nos informations i chez ACNM.fr la clef plutôt que la chaîne ici

-Ceux ci  et d’autres partis politique…  qu’ils soient  au pouvoir d’une mairie ou dans l’opposition  ne  mérite que notre mépris ..

 

 

Contre le TGV Lyon Turin et son monde

 

le laboratoire juillet 2016

 

 

Poissy (Île-de-France) : couper les flux de l’aliénation et du commerce

Brèves du Désordre

Panne géante d’Internet à Poissy

Le Parisien |05 juillet 2016, 20h36

« J’ai un problème sur ma ligne », annonce une jeune femme en poussant la porte de la boutique Orange, rue du Général-de-Gaulle, à Poissy. Toute la journée de mardi, les clients ont défilé. L’enseigne n’a d’ailleurs pas été épargnée. Sur la vitrine de la boutique, une affiche indique que « suite à un problème informatique, la gestion des dossiers est impossible ». Pas de connexion Internet, communications hachées ou interrompues, les problèmes sont nombreux et la cause obscure.

Une certitude : un câble de fibre optique a été coupé en milieu d’après-midi. Accident ou acte de vandalisme, pour l’instant l’opérateur de téléphonie l’ignore. Toujours est-il que cela a provoqé une panne géante. « Potentiellement 11 000 lignes Internet » ont été impactées selon Orange, au Vésinet, à Poissy, Marly-le-Roi, Bougival, Orgeval et Saint-Germain-en-Laye.

Comble de malchance, en tout début de matinée, un serveur est vraisemblablement tombé en panne.

Les internautes ont dû faire preuve de patience. A la Maison de la presse, Bertrand Avisse attend le retour à la normale : « J’ai appelé une première fois à 8 heures ce matin, raconte-t-il. Il est 18 heures passées, je n’ai toujours rien. » Il estime que trois ou quatre heures de travail l’attendent pour remplir les bordereaux de livraison, quand une heure suffit quand la connexion ADSL fonctionne.

Le câble a été réparé en fin d’après-midi. Le serveur, lui, devrait être de nouveau opérationnel dans la soirée.

Tersanne[Drôme] échanges de coup de feu entre gendarmes( militaires) et un civil; le civil tué( mise à jour)

Tersanne petite commune du nord drôme

Dauphiné libéré 05/07/2016 à 07:06

Un forcené tire sur les gendarmes à Tersanne : 3 militaires blessés

Durant toute la nuit un important dispositif de gendarmerie a été déployé dans le petit village de Tersanne. Les gendarmes, ont tenté de négocier de longues heures durant avec un forcené armé. Ce dernier n a pas hésité à faire feu à plusieurs reprises sur les militaires, en blessant sérieusement trois au visage. Le forcené est décédé.

Le forcené était un jeune homme de la commune de 23 ans, considéré comme un marginal. Lors des négociations, il aurait été incohérent, selon le procureur Alex Perrin, le prétendant d’un groupe activiste mexicain. Il semblait surtout en vouloir aux forces de l’ordre.


france bleu Drôme Ardèche 5 juillet 2016 à 18:40

Un forcené a tiré à deux reprises sur les gendarmes dans la nuit de lundi à mardi à Tersanne, une petite commune du Nord Drôme. Il a été abattu au petit matin. Cette affaire n’a aucun lien avec un acte terroriste. Le déséquilibré s’est revendiqué d’un gang.

Un peu avant minuit, le forcené appelle la gendarmerie : « il y a deux individus suspects qui rôdent avec des lampes torches« . Il s’agit en fait d’un guet-apens. A l’arrivée de la patrouille au centre du village du Nord Drôme, l’homme armé d’un fusil à pompe, tire sur la voiture des deux gendarmes. Les deux militaires sont touchés au visage, légèrement, essentiellement par des morceaux de verre d’une vitre latérale qui vole en éclats. Ils sont pris en charge à l’hôpital local de Saint-Vallier.

Droit sur les gendarmes en tirant

Un périmètre de sécurité est établi. L’unité d’intervention spécialisée d’Orange, le PI2G, arrive. Tentative de négociation toute la nuit. L’homme tient des propos incohérents. Il dit qu’il n’aime pas les forces de l’ordre et qu’au lever du jour, il tuera des gendarmes. Il se revendique du gang ultra-violent né en Amérique latine MS-13. Aux premières lueurs du jour, vers 5 heures du matin, l’homme se dirige effectivement vers les gendarmes en leur tirant dessus. C’est là qu’un troisième militaire est légèrement blessé au visage.

Les forces de l’ordre ripostent. Selon le Procureur de la république, l’homme est atteint à deux ou trois reprises et meurt quelques instants plus tard. « Il avait un comportement incontrôlable et il a été touché par des tirs qui visaient à le neutraliser« , explique Alex Perrin, le Procureur.

Cet homme de 23 ans était un habitant du village de Tersanne. Un solitaire, marginalisé selon le Procureur de la république, mais pas connu de la justice. L’enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Grenoble. Une autopsie doit aussi être pratiquée dans les prochain jours.

Tersanne, dans le nord de la Drôme - Radio France