Montélimar, Pont de l’Isère ( Drôme) deux Attaques de DAB

France Bleu Drome Ardèche vendredi 28 octobre 2016 à 9:13

Nouvelles attaques à l’explosif contre des distributeurs de billets dans la Drôme

 

Les dégâts sont importants à Pont-de-l'Isère

Durant la nuit de jeudi à vendredi, deux distributeurs de billets ont été la cible de malfaiteurs dans la Drôme. L’un est à Pont-de-l’Isère le long de la nationale 7, l’autre sur l’aire de Montélimar sur l’autoroute A7.

Les dégâts sont spectaculaires. Le bruit a réveillé les habitants de Pont-de-l’Isère vers 3h30 du matin. Un gros boum. La façade de l’agence du Crédit Agricole située le long de la Nationale 7 est complètement éventrée, comme le montre la photo ci-dessus. Mais on ne sait pas si les malfaiteurs ont réussi à prendre les caissons contenant les billets.

Deux attaques

Une heure plus tôt, vers 2h45, c’est le DAB situé sur l’aire de Montélimar dans le sens Nord-Sud de l’autoroute A7 qui a été visé. S’agit-il d’une même bande ou de deux équipes distinctes ? C’est la section de recherches de la gendarmerie de Grenoble qui est chargée de l’enquête.

[Besançon] Solidarité avec les sans-papiers expulsés de la “jungle” de calais

le Chat Noir Emeutier

Ce mercredi 25 octobre à Besançon, un deuxième rassemblement s’est tenu place pasteur à 18h pour marquer notre solidarité avec les sans-papiers expulsés du camp de Calais.

Contrairement au rassemblement de la veille, un tract a cette fois-ci été distribué aux passant-es. Une banderole a été suspendue quelques heures plus tard à la périphérie de la ville, sur laquelle était marquée “Solidarité avec la jungle de Calais – No Border No Nation”.

Voici le contenu du tract diffusé :

Solidarité active avec les migrants expulsés de la « Jungle » à Calais

Depuis ce lundi 24 octobre, l’État a déployé plus de 1250 policiers à Calais pour expulser le gigantesque bidonville en l’espace d’une semaine. Les autorités tentent une fois de plus de rendre l’immonde acceptable en prétextant l’insalubrité et la misère du lieu. Soit. Mais la misère ne s’arrête pas aux portes des centres sociaux d’hébergement dans lesquels les migrants seront fichés et cloisonnés en attente de leur demande d’asile. Pour ceux qui en seront déboutés, c’est la prison en attente d’expulsion qui les attend (ce que l’État appelle « centres de rétention »). C’est bel et bien une véritable guerre menée à l’encontre de personnes qui sont, pour la plupart d’entre elles, en danger de mort dans leurs pays. Avant même la date officielle de cette expulsion de masse, les migrants ont manifesté leur colère en montant des barricades et en attaquant la police, gardienne d’un monde de fric et d’exploitation, de murs et de barbelés, de camps et de prisons. Les manipulateurs que sont les médias parlent eux d’un « démantèlement dans le calme et la joie ».

Depuis longtemps, Calais est un point de passage pour les migrants qui tentent de rejoindre l’Angleterre. A chaque fois que les migrants tentent de franchir la frontière, les policiers interviennent pour la protéger en usant de la force. Par vengeance, les migrants bloquent les flux commerciaux entre la France et l’Angleterre, ce qui ralentit la machine de la sacro-sainte économie. Par ailleurs, commerçants et professionnels du tourisme font pression sur les autorités pour parquer ces indésirables à la périphérie de la ville. C’est dans ce sens que les États français et anglais ont lancé il y a quelques mois la construction d’un gigantesque mur longeant l’autoroute en direction du tunnel sous la Manche.

Ce « démantèlement » obéit donc en partie à des impératifs économiques vitaux pour le fonctionnement de cette société, mais pas seulement. Ne nous y méprenons pas : si l’État disperse les exilés aux quatre coins du pays, c’est évidemment pour mieux briser les solidarités qui se sont nouées à Calais, hors de toute gestion des multinationales de l’humanitaire (Emmaüs, France Terre d’Asile, la Croix-Rouge…) et autres organismes caritatifs. Toutefois, ce « démantèlement » ne parviendra évidemment pas à décourager les exilés les plus déterminés à atteindre l’Angleterre. C’est une nouvelle démonstration de force contre les pauvres dépourvus de papiers qu’il s’agit de rendre encore plus vulnérables face aux gestionnaires de la machine à expulser et face à la politique raciste du droit d’asile européen et national (qui consiste en partie à diviser et à trier les migrants en leur distribuant les bons points selon leurs pays d’origine).

Qu’elles soient originaires du Soudan, de la Syrie ou de tout autre pays, toutes ces personnes ont leurs raisons de fuir les guerres, les massacres ethniques et religieux ou la misère : on peut évoquer par exemple la dévastation des terres et le pillage des ressources réalisés en bonne et due forme par les multinationales françaises de l’énergie, comme Areva, Total, GDF SUEZ, etc… La France, à l’instar de nombreux pays riches, est responsable de nombreux conflits à travers le monde pour le contrôle des richesses. Luttons contre les responsables de la misère et des guerres que sont les États et le capitalisme !

Parce que les frontières n’existent que pour les pauvres, rasons-les !
Re
fusons ce monde de barrières et de prisons ! Liberté pour tou-te-s !

[Publié sur indymedia Lille, Jeudi 27 octobre 2016]

[Center Parcs] Une ZAD à 60 Km de Valence

note : une ZAD à 60km de Valence

 

[Center Parcs] Une ZAD à 80 km de Grenoble

jeudi 27 octobre 2016
par :

Alors que le gouvernement semble préparer l’expulsion de la ZAD de Notre Dame des Landes, (rendez-vous à 19h place Notre Dame à Grenoble le jour de l’expulsion ! ), quelques opposants au Center Parcs de Roybon font le point sur la situation locale et nous rappellent qu’une ZAD est toujours occupée dans les Chambarans, à une heure de Grenoble.

UNE ZAD A MOINS DE 80 KILOMETRES DE GRENOBLE ? ETONNANT NON ?

Il y aura bientôt 2 ans, le 30 novembre 2014, la maison forestière de la Marquise à Roybon dans la forêt des Chambarans était occupée. Par cette occupation, nous entendions résister physiquement à l’avancée massive des travaux de déforestation en cours dans le bois des Avenières pour préparer la construction d’un Center Parcs, usine à touristes voulue par le groupe Pierre & Vacances.

Le contexte de l’époque était particulier. L’assassinat par la police quelques semaines plus tôt de Rémi Fraisse à Sivens était dans toutes les têtes (ni oubli ni pardon pour ce crime). La résistance dans les Chambarans fut aussi une réponse à ce 26 octobre. Il y avait alors une véritable effervescence, la volonté d’empêcher par tous les moyens que ce projet symptomatique n’aboutisse. Cette énergie communicative permit rapidement de stopper la destruction de la forêt par les machines. Ainsi naquit la ZAD de Roybon. De nombreuses cabanes furent ensuite construites et habitées malgré la neige et le froid. Puis vint le temps des victoires judiciaires. Le 23 décembre 2014, l’arrêté préfectoral qui avait permis de démarrer les travaux était suspendu, puis annulé par le Tribunal Administratif le 16 juillet 2015.

Depuis, nombreuses et variées ont été les luttes à mener (contre la loi « Travaille », pour mener la contestation à Bure ou aux Nuit Debout, pour se défendre des menaces à Notre-Dame-des-Landes, contre les compteurs Linky, pour la défense des Rroms d’Esmonin, contre les expulsions de squats, etc.) et l’attention protestataire s’est quelque peu détournée. Les visiteuses et visiteurs se sont faits plus rares dans la forêt. Pourtant il y a toujours, à 70 kilomètres de Grenoble une ZAD où des personnes occupent et habitent en permanence à côté et sur le chantier contesté. Pourtant rien n’est gagné sur le plan juridique, et le prochain acte, l’audience en appel du jugement annulant l’arrêté préfectoral se tiendra dans une semaine, le 03 novembre à Lyon.

Pierre & Vacances, maître ès bulles tropicales et artificialisation de lieux naturels, en plus des Chambarans a également dans ses visées plusieurs autres projets de Center Parcs dont l’un à Poligny dans le Jura et un autre au Rousset en Saône et Loire qui sont en cours de finalisation avec les élus locaux. Depuis plusieurs années déjà, des oppositions ont vu le jour autour de ces 2 projets, confortés par la résistance à Roybon. De forts liens se sont noués . Une coordination réunissant collectifs, associations et individus « Center Parcs, Ni ici Ni Ailleurs » est née de ces liens. Nous entendons lutter ensemble contre ce que représente Center Parcs : la prédation des ressources locales, l’accaparement des biens communs et l’illusion que l’emploi et la marchandisation sont les seules voies possibles pour créer des richesses.

Center Parcs fait partie pour certains des GPII (Grands Projets Inutiles et Imposés), il est pour nous la représentation parfaite de l’absurdité de l’organisation économique et sociale, et pour le moins nuisible de notre société par le capitalisme.
Pour cette raison nous le combattons et le combattrons.

Pour cette raison, nous avons décidé ce samedi 22 octobre de décorer la Porte de France à Grenoble pour manifester notre irréductible opposition à Center Parcs, à Roybon comme à Poligny et au Rousset et notre soutien à la ZAD.

Au moment où à Notre-Dame-des-Landes la ZAD est menacée, nous faisons partie de celles et ceux qui ont vu dans le mouvement des ZAD non pas un phénomène de mode dans la contestation mais un renouvellement de fond de celle-ci, non pas seulement l’occupation et la défense de lieux mais la création de foyers de réflexions d’où puissent sortir renforcées nos oppositions au monde tel qu’il va et une plus grande cohésion, par-delà nos différences, sur les manières de s’y opposer.

Des opposants grenoblois aux bulles tropicales membres de la coordination « Center Parcs Ni Ici Ni Ailleurs »


Sur ce sujet, vous pouvez aussi lire : Nous nous battons pour que cette forêt reste une forêt.

Radiocane/ Nouvelle du front les bombes partent de Cagliari

reçu par mail de radiocane

http://www.radiocane.info/wp-content/uploads/2015/10/limite-valicabile.jpg

Où vous êtes en guerre? Il y a des endroits où les armées bombardent ,fracassant des vies , d’autres (où peut-être vous  vous parjurez, vous  ne  voulez pas la guerre) où ces bombes sont fabriquées et  les armées sont formées pour les utiliser. La ligne de front est répartie sur des longs processus matériels qui innervent la vie, le travail et l’environnement. Les chaînes de production dans leur matérialité peuvent être effectivement arrêtées ou au moins entravées tenacement.

Un compagnon sarde parle des principales usines de guerre sarde (le RWM et VitroCiset), le trafic des bombes, le dernier camp anti-guerre et les prochains événements de l’automne pour  faire bloc devant  des exercices militaires.

on peut écouter l’émission en italien  en cliquant ici

Brême (Allemagne) : 18 véhicules de l’armée partent en fumée

Brèves du Désordre

Brême : 18 véhicules de l’armée incendiés. La police pense à une attaque incendiaire

Berlin Taz ; Dans la nuit de samedi à dimanche le feu a vraisemblablement été mis sur un parking d’entreprise. 18 véhicules de l’armée ont été détruits, entre autres des véhicules sanitaires, des voitures de terrain et des camions. Les dégâts sont estimés à plus de 15 millions d’euros. Sur place la police a pu sauvegarder des indices indiquant un incendie volontaire. Le feu était sur le point d’atteindre un hangar de 1500 mètres carrés, mais a pu être éteint avant.

D’après des informations de la dpa, les véhicules de l’armée sur le parking de cette entreprise devaient recevoir des équipements supplémentaires. Personne n’a été blessé. Le service de sûreté de l’Etat qui enquête sur les faits à caractère politique a été appelé. La police pense à une attaque incendiaire.

Le Parquet se montre plus prudent : il n’aurait toujours pas été démontré qu’il s’agit d’un incendie volontaire. Un porte-parole du Parquet a affirmé à la taz qu’à l‘heure actuelle on ne pourrait pas encore parler d’attaque incendiaire. Il n’est donc encore pas clair que l’incendie de ce week-end soit criminel et, si c’est le cas, qu’’il s’agisse d’un acte aux motivations politiques. Aucune revendication n’est encore apparue.

Au cours des dernières années, des attaques contre l’armée venant du spectre autonome de gauche se sont multipliées. Une attaque réalisée à Dresde par des auteur-e-s inconnu-e-s en 2009 a détruit au total 42 véhicules de l’armée. Il s’agit à ce jour de la plus grave attaque de ce genre.

En février 2015 à Brême, une voiture de l’armée avait déjà été incendiée. Cette action avait été revendiquée par des « groupes autonomes » qui indiquaient entre autre que « l’armée est une institution qui méprise les humains et tente de se faire passer pour une entreprise sérieuse », raison pour laquelle ils auraient « fait cramer » la voiture. En mars de cette année, plusieurs camions de l’armée ont été incendiés à Leipzig ; selon les informations du journal Leipziger Volkszeitung, cela aurait été revendiqué par le « groupe autonome Joachim Gauk et Ursula von der Leyen » ; dans un texte du groupe sur un site internet de gauche était écrit : « Ce qui a été détruit ici ne peut plus détruire de vie humaine ailleurs ».

[Traduit de l’allemand du journal Taz, 24.10.2016]

De Verdun à Alep, le capitalisme et le nationalisme, c’est la guerre !

reçu par mail:

encart 11 11 2016

 

De Verdun à Alep, le capitalisme et le nationalisme, c’est la guerre !

Les chorales révolutionnaires de Nancy et de Verdun organisent deux concerts de chants antimilitaristes, de luttes et d’espoirs le 11 novembre 2016.
Elles seront accompagnées d’autres choristes ami.e.s d’autres chorales de France et d’Europe.
Après un concert à Nancy – Place Stanislas (Porte Héré)  à 11 h 11, le concert « Crosses en l’air ! » réunira plus de 120 choristes à 17 h 30 à Verdun au pied du monument à la victoire pour dénoncer les va-t-en guerre et l’hypocrisie de leurs commémorations annuelles.
En attendant de vous rencontrer à ces concerts, pouvez-vous, svp, faire circuler l’information dans vos réseaux, sur vos blogs, dans vos journaux  ?

Merci d’avance

Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes !

Pour en savoir plus : www.sans-nom.net
Salutations fraternelles,

Pour les Sans-Nom,

Marseille : “Tout le monde dehors”

lu sur Brèves du Désordre

Tout le monde dehors !

La prison n’est pas seulement ce bâtiment glauque à la lisière de la ville et attaquable en tant que tel. Elle représente le degré d’enfermement le plus abouti et la continuité des autres institutions (patriarcat, école, religion, travail, justice..) qui tendent à soumettre et formater les individus.

Alors que plusieurs mutineries viennent de briser la routine mortifère des taules de Valence, Aiton et Poitiers, l’État annonce la création de 16 000 nouvelles places de prison. Dans le sud-est, ce sont six nouvelles maisons d’arrêt qui se rajoutent aux chantiers déjà en cours (Marseille, Draguignan, Aix-Luynes 2…). Dans un premier temps à proximité de Nice, Nîmes, Avignon (sites considérés comme prioritaires) puis, à plus long terme, autour de Marseille, Toulon et Fréjus.

La « diminution de la surpopulation carcérale- » et les « -conditions dignes d’enfermement » mises en avant par les porte-voix du pouvoir ne sont que des prétextes sordides destinés à faire passer la pilule. De quelle dignité osent parler ces charognard-es qui enterrent des milliers d’ individus sous des mètres cubes de béton, les séparant de leurs proches, les privant d’air et de lumière, tentant de contrôler chacun de leurs gestes ? Alors que 70 000 personnes croupissent derrière les barreaux, que les mesures dites « alternatives » à l’enfermement se multiplient (contrôles judiciaires, bracelets électroniques, semi-libertés…) et que les conditions de (sur)vie sont toujours plus dures, nul doute que ces 33 nouvelles prisons se rempliront aussi vite que les précédentes.

Qu’elles soient vétustes ou modernes, les cages du pouvoir ont la même fonction : tenter de briser certains individus et imposer aux pauvres et révoltées potentiel-les, par la peur et la résignation, ce monde basé sur la domination et l’exploitation, la compétition et le fric.
En réduisant encore les contacts entre détenu-es, en utilisant vidéo-surveillance et informatique pour « sécuriser » la prison et protéger davantage les maton-nes, l’État tente de bannir les évasions, actes de rébellions et mutineries susceptibles de saper son autorité et de nourrir des chemins de révolte de chaque côté du mur.

Dans ce monde d’un cynisme débridé, l’enfermement est une manne de fric considérable pour de nombreux vautours. Architectes, banques, boîtes du BTP, agences d’intérim (…) se font de la maille en finançant, construisant, assurant la gestion quotidienne des taules, sans compter les boîtes qui exploitent les prisonnier-ères pour des salaires encore plus insultants que ceux pratiqués dehors. (Vinci, Bouygues, Eiffage, Spie Batignoles, Appave, Sodexo, Yves rocher, Orange… )

Dans ce monde d’un cynisme débridé, qui voudrait voir chacun-e piétiner la gueule des autres pour ramasser des miettes et sortir la tête de l’eau, de nombreux-ses galérien-nes sont poussé-es à endosser l’uniforme ou construire leurs propres cachots, entre chantage à la survie et harcèlement exercé par des travailleurs sociaux. Mais pourquoi accepterions-nous de vivre à l’étroit dans ce qui ressemble toujours plus à une prison à ciel ouvert, à slalomer entre les gardien-nes de l’ordre établi et les multiples yeux -caméras, citoyens zélés- du pouvoir ?

Refuser de constituer un rouage, si petit soit-il, de cette machine à broyer et mutiler les individus est la moindre des choses pour quiconque garde au cœur des rêves de liberté. Il se pourrait bien que le pas suivant, incertain et passionnant, soit d’attaquer toutes celles et ceux qui tirent profit de notre mise au pas forcée ainsi que les institutions qui maintiennent leur pouvoir sur nos vies… Il y a autant de raisons que de manières de (tenter de) saboter cet ordre mortifère.

NOUS NE SUBIRONS PAS CE NOUVEL AFFRONT EN BAISSANT LA TÊTE !
DÉTRUISONS TOUTES LES TAULES ET LE MONDE QUI EN A BESOIN !

[Tract diffusé ces jours-ci dans les rues de Marseille, 22 octobre 2016]

Association Nuclear Transparency Watch : démission de Michèle Rivasi ? (mise à jour)

Le texte  ci-dessous a  été  reçu par mail, il  fait  partie d’un débat apparu après l’annonce de la démission de Michèle Rivasi ( présidente fondatrice) de l’association européenne Nuclear Transparency Watch , après la diffusion d‘une lettre  de Thierry Ribault.. Nous publions ce texte car la position de la CRIIRAD lisible ici est critiqué d’une manière conséquente. Nous partageons cette dénonciation de la CRIIRAD et  de sa position de contre expert. Bonne lecture.


La sorte de caractériologie provisoirement conclusive établie par Jean-Jacques Delfour cache la contradiction révélée à la fin de la table ronde de Tcherno23. Thierry Ribault quitte la table parce que Michel Guéritte interdit d’affranchir le public, qu’il nomme « les Champenois », quant à la collusion entre NTW et la bureaucratie européenne. Cette collaboration a un contenu bien précis que reconnaît Michèle Rivasi en avouant que son NTW n’est pas une organisation anti-nucléaire et que révèlent à l’auditeur le rôle et le passé de son secrétaire Gilles Hériard-Dubreuil rappelés par Ribault puis, à propos de la pectine, par Wladimir Tcherkoff. Ceux qui soutiennent qu’il faut cacher ce contenu orientent les actions prétendument anti-nucléaires vers la gestion post-accidentelle.

 

Une fois de plus c’est la collaboration entre experts et contre-experts qui est en cause. Tcherkoff rappelle le refus par Hériard-Dubreuil de recourir au remède improvisé que constitua la pectine que l’organisateur des débats, Guéritte, aurait voulu garder secret. Ce faisant Tcherkoff dévoila que cette contre-expertise gestionnaire ne se souciait pas même de soigner les victimes tout en restant dans le cadre de la gestion post-accidentelle, au point de vue de l’expérience. Ce que dénonce Ribault est plus général, c’est l’orientation gestionnaire post-accidentelle des contre-experts prétendument anti-nucléaires au point de vue de leurs perspectives éthiques et quant à leur rôle politique. Celle-là même qui les poussent à se réunir avec les bureaucraties étatiques au titre de leur contre-expertise citoyenne au motif de recueillir des informations, comme le défend Rivasi. Que révéleront-ils aux béotiens ? Juste ce qu’il faut pour maintenir leur position d’intermédiaire incontournable.

 

Nous avons un exemple sous les yeux en ce moment même. La Criirad se scandalise de l’élévation de la norme de 20 à 100 mSv pour tous. Elle « lutte » juridiquement, et à coups de pétitions, pour que cette norme ne soit pas universalisée. Elle oriente ainsi le mouvement vers la satisfaction d’une existence contaminée à 19 mSv. Avec l’accumulation des catastrophes nucléaires, la fougue de la Criirad se déclenche désormais à partir de 20 mSv et sa modération est de mise en deçà. La Criirad dépasse ainsi le mensonge de la norme précédente à 1 mSv qui aura fini par être « acceptable ». Thierry Ribault avait entendu, à un autre moment de Tcherno23, le lapsus de Rivasi confondant « Mutadis » et « Mutandis ». Les contre-experts poursuivent leur mutation, ils s’adaptent eux-mêmes à leurs contradicteurs. À mesure qu’ils s’institutionnalisent, ils accoutument les populations. Ils participent de l’assuétude mentale généralisée.

 

Il n’y a aucune folie à lutter contre le nucléaire, sauf à confondre cette lutte avec la schizophrénie des contre-experts, laquelle d’ailleurs n’est pas l’apanage du nucléaire. La vraie jouissance est ailleurs.

Les constats indignés sont nécessaires, le progrès l’implique. Le citoyen s’indigne et collabore.

Association contre le nucléaire et son monde,

21 octobre 2016

texte en lien de Jean-Jacques Delfour en PDF qui fait parti du débat en cours, on a mis ce texte pour permettre aux  lectrices et  lecteurs pour comprendre le début du texte de l’ACNM

Grenoble: Rassemblement , hommage à Rémi Fraisse et contre l’expulsion de la ZAD

lu  sur Zad.nadir.org

Mercredi 26 octobre à 18h, place Notre-Dame à Grenoble

ll y a deux ans, dans la nuit du 25 au 26 octobre sur la Zone À Défendre de Sivens, Rémi Fraisse était tué par un tir de grenades de gendarmes. Accident, homicide ou homicide involontaire ? L’enquête sur les circonstances précises de cette mort se poursuit toujours, avec de multiples rebondissements depuis deux ans et de nombreuses zones d’ombre qui restent à éclaircir. Pour rendre hommage à Rémi Fraisse, exprimer la colère face aux violences policières, la colère face aux « Grands Projets Inutiles et Imposés », un rassemblement s’organise ce mercredi 26 octobre.

Voici le texte d’appel à manifestation :

 » Rémi Fraisse était un étudiant botaniste de 21 ans, qui menait ses études sur le terrain tout en s’opposant au projet de barrage sur la zone à défendre de Sivens. Dans la nuit du 25 au 26 octobre, la police tua Rémi en envoyant une grenade offensive qui resta coincée entre son sac et son dos. Cette grenade est aujourd’hui toujours  utilisée par les CRS.

Réunissons-nous pour un rassemblement et une manifestation afin de montrer notre détermination à poursuivre son combat contre tous les grands projets inutiles et imposés qui nous pourrissent la vie ,et affirmer notre solidarité face aux menaces d’expulsion, que ce soit sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, dans la « jungle » de Calais, ou dans tous les autres espaces en lutte qui échappent au contrôle de l’État.

Dans un climat nauséabond où les menaces d’expulsion de la zone à défendre de Notre-Dame-Des-Landes sont régulières et à prendre au sérieux, où la frange la plus radicale de la police organise des grèves sauvages pour demander un droit qu’elle s’accorde déjà, c’est-à-dire le droit de pouvoir utiliser leur arme à feu pour « se défendre », où un syndicat de police appelle à manifester pour soutenir cette institution mortifère le jour de la mort de Rémi, nous ne voyons qu’une seule solution, qui est de se rassembler pour rendre hommage à Rémi et toutes les victimes des violences policières.

Pour Rémi, Zyed et Bouna, Adama et toutes les autres personnes assassinées par la police, convergeons place Notre-Dame ce mercredi 26 octobre..

Nous défendrons la Zad de NDDL et les toutes les autres en l’honneur de Rémi et pour que d’autres possibles s’ouvrent !

Nous appelons l’ensemble des personnes qui répondront présentes à ramener des pancartes, banderoles et tout ce qui pourra permettre de passer un message pour rendre hommage à Rémi, ainsi que les autres victimes de la police.

Nous appelons toutes les organisations et tous les collectifs à se greffer à cet appel, à le relayer et à produire leur propre appel que nous relayerons.

Nous appelons toutes les villes à organiser des rassemblements en hommage à Rémi Fraisse.


indymedia grenoble

Appel à venir manifester en hommage à Rémi Fraisse

par anonyme

meredi 26 Octobre 2016 à 18:00

Place Notre-Dame

En hommage à Rémi Fraisse, mort dans la nuit du 25 au 26 Octobre 2014 sur la Zone A Défendre de Sivens.

Réunissons nous pour un rassemblement et une manifestation ce mercredi afin de montrer notre détermination à poursuivre son combat contre tous les grands projets inutiles et imposés qui nous pourrissent la vie, et affirmer notre solidarité face aux menaces d’expulsion, que ce soit sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes dans la jungle de Calais,ou dans tous les autres espaces en lutte qui échappent au contrôle de l’État.

Et puisque que les policiers font maintenant eux aussi leurs manifestations sauvages, pourquoi ne ferions pas de même ?

Parler en à vos amis-es et emmenez avec vous votre créativité,que ce soit sous forme de banderoles, pancartes, musiques…

Parce-que nos vies valent plus que leurs bétons.

Parce-que la rue nous appartient.

Le 26 octobre, perturbe ta ville !

Tract: Sur-mesure Pour en finir avec la mise en mesure du monde

 lu sur oclibertaire.lautre.net

Flamanville en IN et en OFF

Du 30 09 au 1 10 2016 s’est tenu à Siouville non loin de Flamanville, un camp de résistance anti nucléaire : « NON au Nucléaire, NON au rafistolage des vieux réacteurs, Arrêt du nucléaire énergie de destruction massive. »
Parmi les quelques tracts diffusés, le texte « Sur Mesure » signé par un « Groupe sanguin » ce texte on  l’a déjà évoqué lors de la présentation de la lettre de Thierry Ribault à Michèle Rivasi  personnage des médias   et aussi on publie en lien encore un  texte de thierry Ribault qui  mérite une  plus ample diffusion.pour que les contre experts arrêtent de donner la mesure

 

Sur-mesure
Pour en finir avec
la mise en mesure du monde

Dans les forêts de Tchernobyl ou les plaines de la région de Fukushima, il ne suffit pas d’être attentif pour percevoir le danger. Quand la pluie tombe quand le vent se lève, quand on chute, la figure à même le sol, ce qui nous vient à la gueule, ce n’est pas une nature brute, mais l’effet d’une technologie qui nous pénètre. Nous ne sentons pas plus notre peau brûler que nos vêtements mouillés, nous ne voyons pas de loin un nuage de poussière s’approcher, nous ne respirons pas l’odeur d’un incendie.

En territoire contaminé, c’est l’invisible qui porte le danger pour qui n’a pas les moyens de lire les signes de cet imperceptible. Notre relation est dénaturée. Le paysan qui connaît la terre qu’il travaille, sait lire son acidité, sa fertilité, tandis que l’ignorant ne voit que de la terre indistinctement. L’ami sait lire dans les traits de l’autre son inquiétude ou son mensonge. Nous pouvons apprendre à lire les nuages, à reconnaître ceux qui portent la pluie de ceux qui apportent le beau temps.

Rien de tout cela en territoire contaminé, vous aurez beau plisser les yeux, rester des mois entiers à renifler l’air, vous ne percevrez jamais rien, n’apprendrez jamais rien : votre corps et votre expérience ne suffiront jamais à vous faire comprendre ce qui vous environne. Vous marchez dans un monde en étranger, en tumeur que la nature viciée s’efforce de répandre.
Pour comprendre ce monde dans lequel vous errez, il faut se mettre à sa mesure. À la mesure d’un monde qui est créé par la technologie dans laquelle vous êtes sommé de devenir un de ses outils, un produit de sa production. Agir selon les instructions d’une machine ou bien être maudit par l’imperceptible : voici ce qu’offre la vie en territoire contaminé.
Depuis quelque temps, le monde médiatique régurgite le thème de la vie en territoire contaminé, films et livres se font ainsi l’écho de territoires fascinants. Entre retours de notre monde à un état sauvage post-apocalyptique et témoignages selon lesquels on survit tout de même dans ces territoires, les représentations morbides nous inondent.

Depuis Fukushima, l’heure n’est plus à cacher toutes les conséquences de la catastrophe pour les apôtres du nucléaire, il s’agit maintenant d’approfondir cyniquement les effets de son extension. Nous ne verrons plus des blouses blanches nous assurer à la télé, sans sourciller et légèrement déconfites, qu’il n’y a pas de catastrophe tout en organisant notre évacuation. Mais des experts nous inviteront tout sourires à regagner nos foyers, puisque le pire est prévu.

Si, à Fukushima, il existe effectivement des zones interdites au retour, le gouvernement incite néanmoins leurs exilés à retrouver leurs maisons et la population japonaise à consommer à nouveau les produits de la région. Dès les premières semaines, l’État japonais avait présenté la catastrophe nucléaire sur le registre du séisme qui l’avait précédée : celui d’une catastrophe naturelle. À ce titre, il fallait aider provisoirement les victimes en rendant leurs foyers habitables au plus vite. Mais la différence est de taille.
Si le séisme et le tsunami dévastent les terres et les corps, cette eau s’en retourne dans l’océan et la culture humaine peut s’établir à nouveau, tandis que les explosions des réacteurs engendrent un dégagement radioactif qui perdure et se fiche dans les terres, dans les corps et dans l’océan en les empoisonnant pour des millénaires. C’est pourquoi la culture humaine appelée à retourner sur ces terres s’en voit elle aussi radicalement transformée. S’adapter en subissant ou subir en s’adaptant, choisis ton camp citoyen !

La contamination du territoire, c’est bien là l’entreprise nucléaire. Nous ne pouvons pas la comprendre sans les structures qui permettent une technologie si poussée, une spécialisation des tâches où certains et certaines peuvent être des physiciens nucléaires, d’autres des ingénieurs, et d’autres encore des exploités de l’industrie et des mines de cobalt, d’or, d’uranium, de coltan, etc… qui permettent aux appareils de mesure et aux laboratoires d’exister. On peut vivre dans un territoire contaminé. L’État y organise notre quotidien et s’occupe de notre santé. La catastrophe ne gêne pas l’État, bien au contraire, elle le rend incontournable.

Et il nous faut accepter, comme dans les villes japonaises, de croiser des dosimètres plantés dans les rues, d’entendre les consignes quotidiennes rythmant les ramassages de salades et les moments où il est recommandé d’étendre son linge.

Il faut accepter de faire analyser régulièrement son urine, de craindre la pluie porteuse de radioactivité, d’écouter les préconisations gouvernementales, de nous fier au dosimètre qu’on porte autour du cou. Oui ! Vous pourrez rire et aimer en zone contaminée, mais à la merci d’un savoir qui vous dépasse comme jamais. La médiation scientifique devient le tissu de toute expérience. Vous pourrez boire un verre là où le bar n’est pas trop soumis aux radiations selon les mesures rendues publiques par les autorités civiles ce soir-là. Vous pourrez manger au restaurant, mais vous éviterez les champignons puisque vous avez mangé de la salade à midi, ce que votre « dosimaître » n’a pas aimé. Quand vous embrasserez quelqu’un sous la pluie vous aurez peut-être un instant de frayeur en entendant biper vos dosimètres. « Pure radiophobie », dira votre coach en développement personnel. L’expertise d’autrui dominera toute votre existence. Sans elle vous n’oserez pas sortir. Et qui se risquerait à la remettre en cause ?

L’entreprise nucléaire est claire, d’une certaine transparence… Nous présenter la vie en territoire contaminé c’est nous habituer à l’état de catastrophe. Ne sommes-nous pas déjà habitués à vivre en territoire où la mesure élabore la norme ? À calculer la qualité de l’air ? De l’eau dans laquelle on nage ou que l’on boit, l’empreinte carbone de nos achats, le débit d’électricité que nous consommons ? À pucer nos poubelles pour contrôler le tri des déchets, les animaux pour vérifier leur conformité sanitaire ? La transparence pour le contrôle, c’est la mesure du conforme, de l’ordre, de la norme.

Et cette norme nous échappera toujours, elle n’est que ce que la science peut mesurer. Un poisson normal doit mesurer tant, n’avoir pas plus de tant en métaux lourds. Une eau normale ne dépasse pas tel seuil de pollution. Comment pourrions-nous, sans ces intermédiaires, reconnaître la pollution de l’eau du robinet que nous buvons si son goût n’en est pas altéré ? Quoi répondre au scientifique qui nous dit de cette eau : « C’est normal qu’elle ait trop de bidule mais en termes du trucs, elle est dans la norme : y-a-pas-d’souci ! » ?

Nous avons appris à laisser d’autres avoir prise sur notre environnement. Cette dépossession résulte du capitalisme et de l’État. Ce couple permet la réalisation de cette mise en mesure du monde et s’y déploie sans limite. La représentation a avancé d’un pas. Le monde ne se regarde plus, il se mesure. En territoire contaminé cet énoncé ne relève ni de la théorie ni de l’idéologie, mais de la réalité quotidienne la plus commune. Au fond, ce que le désastre permet c’est d’en arriver directement au moment où la mise en mesure du monde est la nécessité dictée par l’État pour « survivre ». La gestion du nucléaire aura révélé l’essence même du monde qui l’aura rendu possible. Nucléarisé, le capitalisme ne laisse exister le monde qu’au travers de la mesure, il n’offre pas de choix entre une existence dans une société ou une autre, par exemple primitiviste ou communiste. Il est univoque. Le nucléaire est un signal de l’expansion continue de l’économie à tous les aspects de l’existence. « Soyez, en toutes choses, les petits comptables de vos existences et de vos productions ! » nous dit l’économie. C’est ainsi que Rifkin, le parangon de l’économie connectée, a beau jeu de prédire la fin capitaliste du capitalisme. Il propose aux gouvernements son modèle social, horizontalement démocratique, où chacun sera libre de vendre l’énergie électrique de son éolienne et pourra louer sa friteuse et ses chemises, son puits, son potager et son poumon droit, nous libérant ainsi – en mode BlaBla Car – d’EDF, de H&M et de Veolia puisque nous serons devenus nous-mêmes des entreprises à visage humain. Le monde connecté de l’hyper-horizontalité n’est jamais que le monde où tous les rapports sont médiés par un référentiel universel auquel nous serions tous étrangers. Après le temps de travail pour le capital, après le temps de travail et le temps de loisir, pour le capital, toute la vie au service du capital. Tous les rapports sont désormais perçus sous l’angle de la rentabilité. Quel argent perdu quand je sors de chez moi sans louer mon appartement, et à quoi me servent ces pantalons si je ne les porte pas, et ma voiture, mon savoir ? Dans ce monde hyperconnecté, seuls le sont ceux et celles qui ont quelque chose à étaler sur le plan de la mesure, les autres restent en dehors. La vie au stade technologique est une vie sous assistance numérique, basée sur l’anticipation des comportements et la programmation du devenir. Ce qui est absent de cette communauté interconnectée, c’est la vie avec ses inutilités, son désordre et ses frictions de la vie même. L’étalage universel de la mesure est le schème du monde de l’économie. Le maillage du vivant.

Nous reste-t-il à nous morfondre de notre défaite totale en comptant les derniers soubresauts d’une vie abandonnée ? Certainement pas. Nous croyons au contraire que la vie ne peut pas se laisser enserrer dans les cages de la mesure et qu’il nous est possible d’attaquer ces dernières. Que nous ayons à faire avec les désastres nucléaires pour des millénaires est un fait, et nous n’entendons pas les autogérer. Ce que pourront faire les individus libérés de l’économie et de l’État leur appartiendra. Préservation des connaissances nucléaires en vue de son éradication ? Signalement des zones néfastes pour la vie ? Les idées ne manqueront pas, et s’il faut mettre des nucléocrates à la piscine pour qu’ils se mouillent dans le démantèlement nous saurons leur trouver un maillot.

Dénoncer ces instruments pour ce qu’ils sont. Saboter les machines. Détruire leurs relais de comptabilité. Quand les puces de poubelles sont désactivées, quand les pointeuses sont brisées à coups de masses, quand les capteurs d’air sont détruits, l’emprise se relâche. Quand on refuse le puçage des brebis ou les normes d’hygiène, les normes sanitaires et les pesticides, quand on refuse d’être évalués, quand on brûle les piquets de repère à la construction d’un pylône THT ou d’une prison, l’emprise se relâche.

La mesure est partout, chacun saura où la trouver.

Septembre 2016 Groupe sanguin.

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