Electro-Domination-Funeste

La société dans laquelle nous sommes produits, élevés, formés, formatés et exploités ressemble toujours plus à une énorme machine, avec des ramifications qui s’étendent un peu partout.

 

Le Pouvoir peut être envisagé comme un énorme ensemble d’hommes, d’organisations, d’infrastructures, de bâtiments, de véhicules, d’armes et de technologies, un ensemble solidement contrôlé de manière pyramidale et interconnecté de l’intérieur par un réseau dense de câbles électriques, téléphoniques, de fibre optique, d’ondes électromagnétiques, de signaux satellites… Les êtres humains – et les rapports qu’ils tissent entre eux – s’insèrent dans cette énorme toile d’araignée artificielle, qui devient chaque jour plus complexe et, dans une certaine mesure, autonome de leur action. Les valeurs qui gouvernent depuis des siècles le système social dans lequel nous vivons – le respect de l’autorité patriarcale, l’éthique capitaliste du travail, et l’idéologie qui légitime l’exploitation par l’homme de toute autre forme vivante (anthropocentrisme) – ne disparaissent pas, au contraire. Elles constituent les fondements du progrès technologique. En ce sens, malgré les conflits, les contradictions et les intérêts divergents qui traversent la société, il n’est pas surprenant de voir la convergence dans l’évolution technologique qui se manifeste dans tous les secteurs stratégiques (publics et privés) où s’exerce le pouvoir (production et distribution alimentaire, médecine, sécurité intérieure, gestion des flux de population, contrôle militaire des ressources et des territoires). Dans tous les aspects de la société, la recherche permanente de l’augmentation des profits (« l’augmentation de la productivité ») et le perfectionnement des mesures de contrôle (« la sécurité ») vont de pair avec les découvertes scientifiques et les avancées technologiques. Un pouvoir qui devient toujours plus incontrôlable et qui semble rencontrer une acceptation quasi totale de la part de la population des consommateurs-travailleurs.

On grandit devant un écran, on devient incapables de se déconnecter du flux de communications et d’informations dans lequel on est pris depuis le plus jeune âge, puis on est formés à assumer des rôles toujours plus techniques et spécialisés, on devient des engrenages de la machine qui produit les marchandises. Mais on devient aussi des consommateurs, fanatiques et dépendants des marchandises industrielles et high-tech, des aliments pleins de substances chimiques produits en laboratoire, des médicaments et radiations qui doivent soigner les cancers provoqués par l’empoisonnement quotidien auquel nous sommes soumis. Interconnectés, intoxiqués d’images, de sons, de radiations et d’agents chimiques, drogués au monde artificiel, nous perdons peu à peu nos capacités intellectuelles, notre capacité à analyser et comprendre le monde dans lequel nous vivons, mais aussi l’usage de nos sens, nos capacités à percevoir et à nous exprimer. Nous perdons ce qu’il y a de plus unique et beau en nous pour devenir des producteurs-consommateurs de marchandises et d’informations, constamment surveillés dans tous nos mouvements, chacun de nos gestes et toutes nos communications.

Un tel système – composé d’une machine surpuissante, de flux d’informations et de mouvements ultra-rapides à l’échelle planétaire – aspire de l’énergie partout où il peut. Un tel système phagocyte les êtres humains, animaux, terres, forêts, fleuves, cascades et mers pour produire de l’énergie. Pas besoin d’expertises techniques par des experts faisant autorité pour se rendre compte de l’étendue du désastre. Il suffit de penser aux terres où il y a des gisements de pétrole, aux massacres sans fin et aux régimes sanguinaires au Moyen Orient, ou à la dévastation environnementale et aux millions d’êtres humains qui souffrent de cancers et de leucémies sur le delta du Niger, pour donner juste deux exemples. Il suffit de penser à l’énergie atomique, créée et utilisée initialement pour produire l’arme de guerre la plus monstrueuse de l’histoire, puis exploitée par les Etats pour un usage civil. Tchernobyl, Three Miles Island, Windscale, Kychtym, Fukushima : les désastres nucléaires se succèdent, les lieux de mort et de douleur se multiplient, les déchets radioactifs s’entassent, mais – comme nous le rappellent les patrons à toutes ces occasions – la production d’énergie nucléaire ne se discute pas, son importance est stratégique, quoi qu’il en coûte. En ce sens, l’Etat français est exemplaire : sous l’égide d’EDF (aujourd’hui Enedis), d’Areva et du CEA, en 50 ans des centrales et sites nucléaires ont été construits aux quatre coins du pays, malgré l’opposition parfois féroce de la population, des zones entières ont été militarisées, les manifestations réprimées dans le sang comme à Malville en 1977, les expérimentations ont été menées sur le dos des gens, comme en Polynésie et en Algérie… Les intérêts de l’Etat et de l’Economie sont imposés à coups de matraque, d’arrestations, de tirs et de bombardements si nécessaire. Et aujourd’hui encore, l’Etat français impose brutalement ses infrastructures et ses projets nucléaires, malgré l’opposition de la population, comme à Bure en Meuse, où l’ANDRA prévoit la construction du plus grand centre d’enfouissement de déchets radioactifs en Europe ; ou dans la région des Hautes-Alpes où la société publique RTE (Réseau Transport Electricité) est en train de rénover son système de lignes Très Haute Tension (THT) dans le but d’augmenter les exportations et de permettre le développement de nouveaux projets touristiques. L’économie ne connaît pas de freins. La machine doit continuer à s’alimenter.

Mais ne vous inquiétez pas irradiés d’ici et d’ailleurs ! Le vingt-et-unième siècle réserve de grandes surprises. Des énergies renouvelables, des villes intelligentes et écologiques. Patrons, politiciens et scientifiques osent parler sans aucune honte d’une nouvelle ère, dans laquelle le capitalisme sera dépassé précisément grâce à l’évolution technologique !

Ces spécialistes de la manipulation – tandis qu’ils imposent leurs projets de mort partout, en laissant la dévastation et la misère derrière eux – nous parlent de nouvelles sources d’énergie « renouvelable » et de nouvelles formes de partage de l’énergie pour « réduire le gaspillage ». Des sociétés comme Enedis (ex EDF puis ERDF) se vantent d’une production industrielle d’énergie toujours plus diversifiée, basée principalement sur l’exploitation des énergies éolienne, solaire et de la biomasse. Les mêmes entreprises et le même Etat qui continuent à étendre et à imposer par la force leur domination nucléaire, se préoccupent en même temps de diversifier leur offre, de manière à s’assurer de nouvelles sources d’énergie et, en même temps, se refaire une belle image en agitant le drapeau de l’écologie avec la collaboration de politiciens et d’associations tendance verte. Ce qu’on ne dit pas par exemple, c’est que pour la fabrication des éoliennes, de grandes quantités de métaux sont nécessaires, comme le néodyme, dont l’extraction et le raffinement sont possibles grâce à l’exploitation et à la dévastation de régions entières du monde, comme à Baotou en Mongolie. Ce qu’on ne dit pas par exemple, c’est que pour faire de la place pour les plantations nécessaires pour produire de la biomasse énergétique, on rase au sol des forêts entières. L’énergie nécessaire pour faire fonctionner la méga-machine du contrôle et de l’économie ne sera jamais verte, mais engendrera toujours les mêmes conséquences néfastes.

L’autre mythe vendu par l’Etat est celui de la « rationalisation des consommations d’énergie » rendue possible par les nouvelles technologies numériques.

A l’époque du « smart », en effet, tout devient mesurable et on nous propose donc de réduire sa consommation grâce à une gestion plus moderne et efficace de l’énergie. Comme par exemple avec le nouveau compteur Linky, qu’Enedis est en train d’imposer à tous les abonnés pour rationaliser la consommation d’énergie. Un moyen d’augmenter son potentiel de contrôle, malgré la nocivité déjà prouvée de l’exposition aux ondes électromagnétiques et le refus que ces technologies rencontrent déjà. En agitant le drapeau de l’écologie et du progrès, les mêmes institutions et hommes qui occupent les postes de commandement sont donc à l’œuvre pour immiscer encore plus partout le contrôle technologique de la vie et notre dépendance à la machine qui nous exploite et nous consume. Science, pouvoir politique et économie sont lancés dans la même course folle, sont animés de la même volonté de puissance et ont accumulé le même pouvoir de destruction avec des conséquences planétaires. Mais peut-être que tout n’est pas encore perdu, des moments et des mouvements épars de résistance et de révolte contre la société-machine explosent un peu partout, ouvrent les hostilités, tracent des chemins de liberté.

C’est de notre vie qu’il s’agit, et c’est maintenant l’heure des choix. Irradiés de tous les pays, pétons des câbles !

[Extrait de Paris sous tension n°11, novembre 2017.]

lu et copié sur Non fides.fr

 

Forêt de Hambach, Allemagne: saison de coupe ’17

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A partir de la mi-Novembre nous avons avons besoin de vous pour empêcher la saison de coupe!

La forêt de Hambach est une forêt ancienne de plus de mille ans. Elle se trouve aux alantours de Cologne. Nous occupons cette forêt depuis cinq ans afin d’empêcher qu’elle soient détruite et transformée en une mine de charbon. Dans trois semaines un procès prend place contre RWE. Il a était initié par BUND pour empêcher la destruction de la Forêt de Hambach durant cette saison de coupe.
Le tribunal a deja publié son verdict, et nous savons donc à quoi nous attendre: un zone de la foret sera protegée, mais en fait, cette zone n’appartient pas à la zone de coupe. Nous partons donc du principe que RWE commence à couper dès que le procès se termine le 21 Novembre. Cette année RWE a prévu de couper les plus anciennes parties de la foret, ainsi que tous les villages ou se trouvent les maisons dans les arbres.

http://en-contrainfo.espivblogs.net/files/2017/11/Luftschloss-17-1.jpg

Nous avons deja construit des maisons dans les arbres à plusieurs points strategiques, et plus encore sont prevues. Maintenant nous avons besoin des voix et des actions d’un maximum de personnes pour pouvoir sauver la forêt!

Nous voulons montrer que l’exploitation d’un habitat dans le seul but de réaliser un profit ne peut pas prendre place sans une résistance massive. A l’instar de l’image que l’Allemagne veut refléter, le recours au combustibles fossiles est toujours d’actualité puisque RWE veut continuer l’expansion de la mine en détruisant une forêt.

Le combat contre RWE concerne tout le monde: un tiers des émissions de CO2 d’Allemagne sont causés par le secteur des mines de lignite, et les dégâts causés sur le climat provoquent des morts, des destructions et forcent des peuples de partir hors de leurs maisons dans le monde entier.

Tout le monde peut offrir son soutient dans la manière qui lui est la plus confortable.
Préparez vous pour venir protéger la foret à partir de la mi-Novembre. Inscrivez vos numéros de telephone sur la liste afin de recevoir des notifications par SMS sur les évictions. Les maisons dans les arbres sont ouvertes à tous et sont bien équipées. Nous partagerons tous ensemble la charge de la répression policière.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer a la forêt, il y a beaucoup d’autres manières ou vous pouvez offrir votre soutient. Tout d’abord en informant vos amis ,relayer de notre appel à soutient. Organisez une action de solidarité devant l’ambassade allemande ou dans votre ville.

Nous avons pour objectif de maintenir la foret occupée jusqu’a la fin de la saison de coupe, c’est-a-dire fin Février. Nous allons amener tellement de vies dans la foret que RWE ne pourra pas aboutir ses plans cette année. Nous partagerons ce qu’il se passe pendant cette saison de coupe avec l’aide d’une mobilisation médiatique pour que le monde entier soit au courant des crimes que RWE commet au nom du profit.

En cas d’éviction générale nous voulons occuper de nouveau la foret quatre semaines après le jour X grâce à votre aide. Tenez vous informés et partagez les nouvelles avec votre famille et amis. La solidarité est notre arme la plus forte.

Ensemble nous pouvons arrêter cette saison de coupe si cruciale. Mettez vos idées théoriques en pratique et vivez la résistance, dans la foret de Hambach et partout ailleurs aussi.

Si vous voulez venir pendant la saison de coupe, les choses suivantes pourraient être utiles:

Tout médicament que vous devez prendre
Chaussures étanches, encore mieux si vous avez deux paires, au cas où il faut sécher …
Vêtements de pluie
Sac de couchage
Matelas (Air)
Vêtements de camouflage (pantalon, veste, cagoule)
Couteau
Lampe frontale
Plus léger
Brosse à dents
Si vous en avez  une tente, sinon nous trouverons une place pour dormir
Si vous avez des allergies, de la nourriture qui vous convient
petit livre pour notes personnelles
vêtements robustes et robustes harnais, si vous en avez pas un. Il y a quelque communes  dans la forêt  Gants de travail

Pour trouver plus d’information sur le saison de coupe et comment se préparer: https://hambachforest.org/cutting-season-17/ (en anglais)

et si vous voulez prendre contact avec nous: https://foret.hambachforest.org/contactez-nous/

le monstre

https://xconfrontationx.files.wordpress.com/2015/06/r.jpg

Paris,France: La Solidarité en procès –Rendez-vous au procès contre le texte appelant à un apéro-discussion mercredi 8 novembre

[Paris, 8 novembre] Rendez-vous au procès contre le texte appelant à un apéro-discussion

Mercredi 8 novembre à 13h30 17ème chambre TGI de paris, un compagnon passe en procès accusé d’avoir publié un appel à réunion autour de l’incendie de la voiture de flic quai de valmy. La justice cherche à condamner l’expression de notre solidarité, ne la laissons pas accomplir sa sale besogne dans le calme.

Pour en savoir plus : l’appel incriminé, le texte suite à la perquis’, un texte solidaire.

Pour se mettre en jambe : https://vimeo.com/240809809

[Publié sur indymedia nantes, dimanche 5 novembre 2017]

Val de Susa (Italie): Un Appel à Boycotter le film sur Sole et Baleno « Amour et Anarchie »

Nous relayons cet appel à boycott paru sur face de  bouc et SVP fais le  suivre:

Boycott le film sur Sole et Baleno « Amor y anarquia »
 » ces jours-ci ont commencé à Turin les auditions pour la sélection des figurants du film  » Amor y anarchie  » œuvre  la réalisatrice , fille de l’actuel président néo-libéral argentin. Le film dit raconter l’histoire d’Edo « Baleno » et Sole morts suicidé-e-s alors qu’ils étaient emprisonnés, il est en prison le 28 mars 1998, et Sole est en détention à résidence le 11 juillet de la même année. Pour inspirer la narration cinématographique, c’est le livre homonyme, jamais publié en Italie, du journaliste (chacal) Martin Caparros, qui sournoisement, prétendant être un compagnon argentin, a réussi à se faire donner et journaux privés d’Edo et deSole. C’est ce matériel qui le roman qui est devenu un best-seller en Argentine et qui a maintenant l’ambition de devenir film. Dans le film comme dans le livre, on parle, de façon déformée, de l’histoire de nos camarades et de ceux qui cesjours-ci les ont vécus sur leur propre peau. En plus de les avoir tués, près de vingt ans après le  » système voudrait en faire un produit commercial, en les rendant acteurs d’un film poubelle où les gens sont des stéréotypes tels que les médias main stream nous ont toujours dépeint, fous fous et qui s’expriment Seulement avec des slogans. Ils n’auraient jamais voulu devenir  » marchandise  » et pas toutes les personnes impliquées et représentées par le roman et le film, qui, durant cette saison, se sont retrouvés à combattre le pouvoir judiciaire, la police et les médias qui avaient créé les  » monstres « . Amis et compagnons de l’époque et d’aujourd’hui on se trouve devant le cineporto de Turin dans le lieu où se tiennent les auditions, avec une présence quotidienne on attend l’arrivée de ceux qui voudraient faire l’apparition, à voix et avec des tracts on explique pourquoi ce film est à boycotter – oui. La plupart des gens décident de ne pas être complices de ce pillage, tandis que certains personnes des travaux de la Turin film commission et de la production du film nous disent qu’il est juste de contester, mais il n’est pas démocratique d’empêcher la réalisation de l’œuvre. Si nous voulons parler de respect des idées, vous avez été les premiers à perpétrer un acte de violence et de fascisme en pensant à réaliser ce film : Sole et Baleno n’auraient jamais accepté d’être protagonistes d’un film. , moins leurs compagnons et leurs compagnes. Le mouvement de solidarité à leur égard avait alors déjà identifié dans les médias un ennemi fonctionnel au pouvoir : le policier qui arrête, le juge lui condamne et le journaliste crée l’ennemi de la démocratie, si puis d’une histoire de rébellion et de révolution, on parvient à récupérer. Tout ça et de le transformer en quelque chose de faux, et peut-être que l’argent gagnerait encore mieux. Il est vrai que nous sommes des ennemis de ce système, tout comme Sole et , c’est pour cela qu’il va continuer notre présence camp au cineporto, nous allons essayer d’empêcher la réalisation de ce film qui, malgré notre opposition, nous voit protagonistes, aujourd’hui comme il y a  v1ingt Fais-le. Nous ne voulons pas être représentés par ceux qui ne nous connaissent pas, ceux qui prétendent connaître nos rêves et nos idéaux, mais ils sont de l’autre côté de la barrière et surtout nous ne voulons pas devenir des marchandises, nous ne voulons pas et nous n’accepterons pas que notre colère soit transformée en spectacle , nous ne sommes pas des marchandises à vendre, ne l’étaient pas seules et Edward. Nous ne sommes pas intéressés par le dialogue et la confrontation avec vous, vous êtes nos ennemis, vous l’étiez en 1998 et vous le serez demain, la vôtre, déguisée en démocratie, n’est que de l’arrogance fasciste, vous vous sentez en droit de pouvoir commercialiser tout, au nom de De L’Art, vous prétendez raconter des histoires et des vies qui ne vous appartiennent pas. Agustina avant de demander à parler avec nous pense à la merde que tu as dans la maison, demande à ton père des nouvelles de Santiago Maldonado, disparu lors d’une intervention violente de la gendarmerie Argentine dans la communauté mapuche de cushamen le 1er août dernier, demande des nouvelles des 30000 disparus dont Ils ne veulent plus entendre parler ! Peut-être que la réalisateur n’a pas l’habitude de se dire non, mais parfois il se passe que quelqu’un la pense différemment, dans ce cas, on n’a pas envie d’entendre parler de nos vies et de notre histoire : un non reste un non, pour nous au contraire De qui obstinément a décidé que le film doit être réalisé à tout prix, notre non n’est pas un caprice, ou un grain de beauté d’artiste, pour nous c’est question de sentiments : douleur, colère, respect, mémoire, dignité, amour et anarchie… Les vrais. »

Murcie, Espagne : Révolte et évasions au centre de rétention de Sangonera

Dans la soirée de vendredi 3 novembre, une révolte a éclaté au CIE (Centre d’Internement des Etrangers) de Murcie.

Vers 21h, des dizaines de migrants ont attaqué les policiers du centre à coups de barres de fer et ont défoncé des portes et notamment la grille qui sépare le salon de la cuisine du centre. Des petits feux de détritus et de cartons ont également été allumés avant qu’une trentaine d’entre eux ne parvienne à s’évader. Au moins deux flics ont été blessés, dont un qui a été transporté à l’hosto après s’être fait péter le crâne à coups de bar de fer, ce qui a nécessité une dizaine de points de suture.

Les agents de la Guardia Civil se sont déployés tout autour du centre à la recherche des évadés.

Les conditions de survie dans le centre de rétention de « Sangonera » sont catastrophiques, selon plusieurs organisations non-gouvernementales, qui demandent sa fermeture en raison de ses installations vêtustes. De nombreux migrants y sont enfermés chaque jour et entassés bien au-delà des capacités « d’accueil » du centre.

En 2016, une révolte similaire avait éclaté dans ce même centre, laissant cinq flics blessés et permettant à plus d’une vingtaine d’indésirables de s’extirper de cet enfer carcéral.

[Reformulé de la presse espagnole, 04.11.2017]

Valence : le 15/11 au laboratoire à 19h Apéro-discussion autour du procès

 

cet été, une discussion a été imaginée

Retrouvons-nous mercredi  15 novembre à 19 h, au laboratoire anarchiste, pour discuter de comment continuer à poser des mots solidaires sur les actes de révolte qui nous parlent.

cette affiche circule depuis cet été pour solidarité

-Affiche de solidarité avec les anti-autoritaires accusés de terrorisme

 

C’est bien peu de choses, mais faire du bruit autour de cette affaire, contrer l’isolement, ne pas laisser la peur nous museler, voilà déjà quelques points non négligeables.

Que crève la Justice !


 

au cours de cet apéro discussion

Les causeries ont pour but de s’auto-former sur différents sujets politiques dans un cadre convivial et sans que personne ne détienne une position de pouvoir qui s’apparenterait à celle d’un prof.
A tour de rôle et à haute voix on lit l’un des textes proposé (sans obligations évidemment), on se l’explique et débat dessus avant de prendre une pause pour manger papoter et enchaîner sur un autre texte et ainsi de suite.

L’organisation de la vindicte populaire appelée justice de Pierre Kropotkine, 100 portraits contre l’État policier (extraits) Ouvrage collectif, et Lettre depuis la MAF de Fleury-Mérogis de Marina.

L’ordre de lecture sera tiré au hasard, mais la plupart des textes seront imprimés et vous pourrez repartir avec !

Lyon, France : Revendication d’une série d’attaques contre des locaux fascistes

Face à la multiplication des locaux fascistes, nous revendiquons les actes de vandalismes ou de sabotages comme outils de lutte parmi d’autres. Les lieux fascistes sur Lyon sont de plus en plus nombreux, les agressions par les fascistes sont aussi de plus en plus nombreuses et en complicité avec la police.C’est pourquoi depuis plusieurs mois nous avons ciblé et attaqué plusieurs lieux fascistes sur la ville de Lyon.

Nous revendiquons l’acte de vandalisme du magasin « Made in England » par le bris de sa vitrine situé rue juiverie, Lyon 5 et appartenant à Steven Bissuel et Logan Djian, membres du GUD et leaders du Bastion Social.

Ainsi que l’attaque de la vitrine du salon de tatouage « Le point d’Encrage » appartenant à Logan Djian, pendant la manifestation du 1er Mai.

Nous revendiquons également l’attaque du Local de l’action Française à deux reprises dont une qui s’est suivi par le saccage du local complet situé rue Adélaide Perrin Lyon 2, solidarité avec nos camarades Marseillais-e-s qui luttent contre leur implantation en ce moment même.

Mais aussi l’attaque de l’hôtel « Le Lumière » rue Villon Lyon 8, par un tag et le bris d’une vitre, ce lieu le 16 septembre 2017 à accueillit les membres du Bastion social sans oublier qu’il y a quelques années en arrière le groupe jeunesse nationaliste se retrouvait dans le restaurant savoyard juste à coté de ce même hôtel.

Nos attaques ne sont qu’un début et complètent toutes autres actions menées face aux fascistes, un simple avertissement aux groupes fascistes sur Lyon ainsi qu’a la préfecture et sa police.

Nous comptons bien être un cauchemar pour les fascistes tant qu’il y aura des lieux fascistes ouverts et tant qu’il y aura des agressions de la part de ces même groupes.

Lyon métisse et populaire : fascistes hors de nos vi(ll)es !

Commando Paye ta Vitre

[Repris de Rebellyon.info, 3 novembre 2017]

P.-S.

Photos de l’hotel « Le lumière » et du magasin « Made in England »

Joyeuse( Ardèche)le 11 novembre RDV à 14h30.( mise à jour le 4/11)

Rendez-vous, vous êtes concerné-e-s : 11 novembre à Joyeuse

 

11 Novembre 2018, rassemblement au monument pacifiste de Joyeuse (07)Rendez-vous à 14h30.

« La Première Guerre Mondiale a fait 9,5 millions de morts et 12 millions de blessés.
195 000 soldats eurent affaire à la justice militaire. 2500 furent condamnés à mort pour désobéissance, 639furent exécutés pour exemple, auxquels s’ajoutent les
milliers de morts dans les bagnes Afrique du Nord et les exécutions sommaires.
Une quarantaine de Fusillés pour exemple furent réhabilités jusque dans les années 1930.
Il en reste 600 dont l’ honneur nʼ a pas été rétabli. Ils avaient dit NON à la guerre et aux massacres. »

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Il existe la greffe italienne. Une méthode du XVIe siècle. C’est chelou un peu. L’idée vient de Gaspare Tagliacozzi. Pour réparer le visage, il faut découper un lambeau de peau du bras et le poser sur le visage. Pour ne pas que le lambeau meure, il faut qu’il reste vascularisé, du coup, le bras (ensanglanté) est collé sur la plaie au visage. Ça évite les rejets. Faut que le mec soit bien maintenu pendant minimum 15 jours, mais ça marche bien !

Lorsque la chirurgie ne peut plus rien faire pour les Gueules cassées et pour terminer la reconstruction, il reste les prothèses des yeux et du nez, des oreilles…

On place un faux œil sous la paupière, on masque un peu avec des lunettes et on espère que ça passe. Pareil pour la région nasale. Quand la peau va bien, on laisse pousser la moustache, ça donne du volume et on suspend un faux nez attaché sur des lunettes. On peut aussi mettre une prothèse dans le nez (lorsqu’il y en a un), ça permet de lui donner une forme « normale ». Mais, c’est lourd, ça fait mal, et c’est pas super discret. De loin, ça fait illusion, mais de loin seulement. Alors certains préfèrent encore un simple bandage ou exposer leur visage…

 

Montevideo, Uruguay: Attaque incendiaire contre le bureau de l’académie militaire argentine revendiquée par le commando nocturne

A l’aube du mardi 24 octobre, une attaque incendiaire a été menée contre le bâtiment qui héberge l’académie militaire  d’argentine à Montevideo. L’attaque a causé des dommages significatifs à la façade  de l’édifice

Devant le silence officiel qui essaye  de passer sous le tapis  notre action, nous avons choisi d’écrire cette revendication pour donner  sens et contexte.

Après la confirmation de la mort du camarade Santiago Maldonado qui a mis en évidence à travers le monde  le conflit Mapuche, nous avons décidé d’attaquer ce symbole de l’État argentin pour exprimer solidarité avec la cause des opprimés dans ce cas là les gens de Mapuche et venger et vénérer notre camarade tombé.

Nous dénonçons la connivence entre l’État argentin et  la multinationale Benetton, propriétaire légal mais illégitime de millions d’hectares dans la Patagonie argentine,où entre autre  qui sert à élever moutons pour l’industrie textile,elle  vous sert à l’extraction minière aux déchets contaminés, la déforestation et la culture de soja transgénique .
Nous saluons avec nos poings serrés les frères Mapuche qui continuent à résister à l’usurpation oppressive  et aussi ils demandent la libération immédiate de Facundo Jones Huala.
Santiago vit dans la lutte des opprimés!

Marichiwew!

LONGUE VIE À L’ANARCHISTE!

Commando invisible sous la lumière de la lune

traduction CNA

Parution:De tout bois #7, revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon

Les éditions Le monde à l’envers publient le 7ème numéro de « De tout bois », revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon.

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De tout bois #7
Revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon
Numéro 7, automne 2017
ISBN 979-10-91772-18-1
ISSN 2426-3486
Publication trimestrielle, 20x28cm, 32 pages, 2 euros
Cette revue se donne pour but de faire vivre la lutte contre le Center Parcs de Roybon (Isère) et d’en laisser des traces.
Au-delà du cas particulier de cette lutte, la revue De tout bois tâche de tisser des liens avec les grands enjeux actuels (écologie, crise du capitalisme, nouvelles formes de luttes).
Ce numéro de la revue est édité dans un contexte où une cabane a une fois de plus été victime d’un incendie criminel sur la zone, où les gendarmes se sont remis à circuler aux alentours et où l’on attend le jugement du Conseil d’Etat.
Au sommaire : « La guerre des étoiles », « La situation juridique de la Zad », « Chronologie de la lutte », par le comité de rédaction ; « Plus un lieu est vécu, plus tu gagnes en intensité de présence au monde. », entretien avec Brindille et Rameau, habitants de la MaquiZad ; « Arrêt sur images », par Rocky Bouillebois ; « Résistances et thermostat », par Jeanne Mouline ; « Hit the road, Nina ! » par la coordination « Center Parcs : Ni ici, ni ailleurs » ; fiche botanique ; reportage photographique. Et un hommage à Pif Gadget.

Cette revue est disponible dans toutes les librairies. En particulier, localement : Le Square, la Dérive, les Modernes, Antigone, le Local autogéré (Grenoble). Les Cordeliers, la Manufacture (Romans). Le Marque-page (St Marcellin). Le Baz’Art des Mots (Hauterives). Centre-Rives (Rives). Librairie Nouvelle, tabac-presse Le St Bruno (Voiron). La Presse Côtoise (La Côte St André)…le laboratoire anarchiste ( valence)

Soirées de présentation et de débats vendredi 17 novembre à la ferme des Roussets et mercredi 29 novembre à Antigone.

Prochain numéro en février 2018.
Les précédents numéros sont disponibles.
Editions Le monde à l’envers
22 rue des violettes
38100 Grenoble


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