Nous relayons cet appel à boycott paru sur face de bouc et SVP fais le suivre:
Boycott le film sur Sole et Baleno « Amor y anarquia »
» ces jours-ci ont commencé à Turin les auditions pour la sélection des figurants du film » Amor y anarchie » œuvre la réalisatrice , fille de l’actuel président néo-libéral argentin. Le film dit raconter l’histoire d’Edo « Baleno » et Sole morts suicidé-e-s alors qu’ils étaient emprisonnés, il est en prison le 28 mars 1998, et Sole est en détention à résidence le 11 juillet de la même année. Pour inspirer la narration cinématographique, c’est le livre homonyme, jamais publié en Italie, du journaliste (chacal) Martin Caparros, qui sournoisement, prétendant être un compagnon argentin, a réussi à se faire donner et journaux privés d’Edo et deSole. C’est ce matériel qui le roman qui est devenu un best-seller en Argentine et qui a maintenant l’ambition de devenir film. Dans le film comme dans le livre, on parle, de façon déformée, de l’histoire de nos camarades et de ceux qui cesjours-ci les ont vécus sur leur propre peau. En plus de les avoir tués, près de vingt ans après le » système voudrait en faire un produit commercial, en les rendant acteurs d’un film poubelle où les gens sont des stéréotypes tels que les médias main stream nous ont toujours dépeint, fous fous et qui s’expriment Seulement avec des slogans. Ils n’auraient jamais voulu devenir » marchandise » et pas toutes les personnes impliquées et représentées par le roman et le film, qui, durant cette saison, se sont retrouvés à combattre le pouvoir judiciaire, la police et les médias qui avaient créé les » monstres « . Amis et compagnons de l’époque et d’aujourd’hui on se trouve devant le cineporto de Turin dans le lieu où se tiennent les auditions, avec une présence quotidienne on attend l’arrivée de ceux qui voudraient faire l’apparition, à voix et avec des tracts on explique pourquoi ce film est à boycotter – oui. La plupart des gens décident de ne pas être complices de ce pillage, tandis que certains personnes des travaux de la Turin film commission et de la production du film nous disent qu’il est juste de contester, mais il n’est pas démocratique d’empêcher la réalisation de l’œuvre. Si nous voulons parler de respect des idées, vous avez été les premiers à perpétrer un acte de violence et de fascisme en pensant à réaliser ce film : Sole et Baleno n’auraient jamais accepté d’être protagonistes d’un film. , moins leurs compagnons et leurs compagnes. Le mouvement de solidarité à leur égard avait alors déjà identifié dans les médias un ennemi fonctionnel au pouvoir : le policier qui arrête, le juge lui condamne et le journaliste crée l’ennemi de la démocratie, si puis d’une histoire de rébellion et de révolution, on parvient à récupérer. Tout ça et de le transformer en quelque chose de faux, et peut-être que l’argent gagnerait encore mieux. Il est vrai que nous sommes des ennemis de ce système, tout comme Sole et , c’est pour cela qu’il va continuer notre présence camp au cineporto, nous allons essayer d’empêcher la réalisation de ce film qui, malgré notre opposition, nous voit protagonistes, aujourd’hui comme il y a v1ingt Fais-le. Nous ne voulons pas être représentés par ceux qui ne nous connaissent pas, ceux qui prétendent connaître nos rêves et nos idéaux, mais ils sont de l’autre côté de la barrière et surtout nous ne voulons pas devenir des marchandises, nous ne voulons pas et nous n’accepterons pas que notre colère soit transformée en spectacle , nous ne sommes pas des marchandises à vendre, ne l’étaient pas seules et Edward. Nous ne sommes pas intéressés par le dialogue et la confrontation avec vous, vous êtes nos ennemis, vous l’étiez en 1998 et vous le serez demain, la vôtre, déguisée en démocratie, n’est que de l’arrogance fasciste, vous vous sentez en droit de pouvoir commercialiser tout, au nom de De L’Art, vous prétendez raconter des histoires et des vies qui ne vous appartiennent pas. Agustina avant de demander à parler avec nous pense à la merde que tu as dans la maison, demande à ton père des nouvelles de Santiago Maldonado, disparu lors d’une intervention violente de la gendarmerie Argentine dans la communauté mapuche de cushamen le 1er août dernier, demande des nouvelles des 30000 disparus dont Ils ne veulent plus entendre parler ! Peut-être que la réalisateur n’a pas l’habitude de se dire non, mais parfois il se passe que quelqu’un la pense différemment, dans ce cas, on n’a pas envie d’entendre parler de nos vies et de notre histoire : un non reste un non, pour nous au contraire De qui obstinément a décidé que le film doit être réalisé à tout prix, notre non n’est pas un caprice, ou un grain de beauté d’artiste, pour nous c’est question de sentiments : douleur, colère, respect, mémoire, dignité, amour et anarchie… Les vrais. »