Saint Étienne ( 42): le 25 novembre à 15h Rassemblement contre l’enfermement et le système carcéral

STOP AUX BARREAUX, STOP AUX BOURREAUX

Publié le 16 Novembre 2017 par Collectif Feignasse

NOUS SOMMES CONTRE LA PRISON:

Parce que le bruit de la clé dans la serrure d’une cellule est une torture quotidienne, l’isolement une abomination, la fin du parloir une souffrance et le temps enfermé un sablier qui tue à petit feu.

Nous n’avons pas oublié la grisaille pénitentiaire des couloirs de l’école et que les sonneries résonneront toujours en nous comme la cadence du dressage.

Parce que nous voulons changer radicalement cette société, pas nous intégrer pacifiquement dans ses villes, dans ses usines, dans ses casernes, dans ses supermarchés, dans ses écoles…

Rassemblement contre l’enfermement
et le système carcéral
Samedi 25 novembre à 15 h place du Peuple, St-Étienne

Besançon : ça s’agite contre le travail et ses apôtres

Quelques actions à Besançon, hors des rendez-vous syndicaux…

 

En début de semaine à Besançon, les automobilistes passant sur la rocade ont pu voir deux messages contre ce monde d’aliénation et d’exploitation. Un qui disait dans un sens « Grève générale » et l’autre dans le sens inverse « Tout le monde déteste le travail : grève, blocage, sabotage ! ». La veille de la manif du 16 novembre, une petite visite a été rendue à la permanence du député Eric Alauzet [cf ci-dessous]. Puis peu après la balade de santé syndicale, ça a été au tour d’une agence immobilière « Foncia » de se faire défoncer à coups de pavés. Pas de chance pour elle, ça ne faisait que quelques semaines qu’elle venait d’ouvrir.

« Ni loi ni travail, ni patron ni Macron, INSURRECTION »

Comme disaient les murs de la permanence « En Marche » de la députée Fannette Charvier, au petit matin du mardi 14 novembre.

Quelques enragé.e.s infatigables, seul.e.s ou accompagné.e.s, coordonné.e.s pour l’occasion.

 

Lettre ouverte au député de la majorité Eric Alauzet

 

Cher Eric Alauzet,

 

Il y a peu, tu étais encore député de ce parti déliquescent, EELV, mais tu as choisi de rejoindre la majorité présidentielle, certainement pour ton goût tant prononcé pour le pouvoir. On te comprend, toi qui est l’un des députés les plus assidus de l’hémicycle. Mais on se fout royalement de savoir combien de temps tu passes à l’assemblée chaque semaine. Députés travailleurs ou branleurs, peu importe. Nous détestons le pouvoir et ses représentants, quels qu’ils soient, comme nos ancêtres Sante Caserio ou Auguste Vaillant qui vous l’ont si bien montré durant ces belles années de la Belle Époque.

L’an dernier, t’avais fait campagne au plus près des habitants, leur laissant des petits mots sur tes tracts et sonnant à leurs portes, toi le politicien de proximité. Mais votre proximité, qu’elle vienne de la police ou des politiciens, nous donne la gerbe. En pleine campagne, le votard incrédule a certainement pensé que tes gestes ont été touchants, mais nous ne sommes pas dupes : ta véritable face se situe plus du côté de Big Browser que du gentil voisin sociable et plein de bienveillance. On sait que ton truc, c’est plus la surveillance que la bienveillance hein, toi le type de gôche qui a voté pour le renforcement du dispositif de caméras lors d’un conseil municipal au début de l’année 2017 quand tes anciens petits copains d’EELV l’ont refusé.

T’es un homme de ton temps, c’est certain, la gentrification de la mairie à coups de projets d’écoquartier, ça te fait kiffer, on n’en doute pas. Le tri sélectif, les initiatives du capitalisme vert, tout ça, c’est ta raison de siéger.

Mais maintenant tu es de mèche avec le gouvernement, tu applaudis à chaque loi qui nous appauvrit toujours un peu plus, nous bâtit une société de flicage généralisé, dans laquelle les patrouilles d’uniformes (sentinelle ou autres) quadrillent les rues, prêtes à intervenir et à abattre celui ou celle qui ne courbe pas l’échine, qui fait le moindre pas de travers, qui ne marche pas avec ta société de merde.

Il paraît que t’as encore des potes dans le « mouvement social ». Sans aucun doute, t’as du être au courant de « l’action » prévue par l’intersyndicale. T’avais de toute façon pas grand chose à craindre, c’était symbolique, ça relevait du folklore. Les médias étaient prévenus, c’était donc sans surprise que les flics attendaient de pieds fermes cette masse devant ta permanence rue de Belfort. T’as dû bien de fendre la gueule en voyant dans la presse ces imbéciles ériger un mur au milieu de la rue, e.lles.ux qui se sont toujours soumis.e.s aux ordres de la préfecture.

Ils ont si bien résumé leurs actions, en taguant sur leur mur : « la honte ».

Mais nous, on n’aime pas les projecteurs, et on cherche l’efficacité, pas le spectacle. C’est pourquoi nous t’avons rendu visite au 59, rue de Belfort, afin de saboter les serrures de ta permanence avec de la colle, et en y laissant un petit message : « Eric a l’oseille. Shoot the deputees ».

On sait que tu ne veux pas que ça se sache, que tu fais jamais ta victime contrairement à d’autres. Mais bon, on veut donner de mauvaises intentions à nos potes de partout et ne compter que sur nous-mêmes pour agir. On ne sera jamais résigné.e.s et à genoux devant vous.

(A) bientôt !

Des anarchistes, serrurier.e.s au chômage (et content.e.s de l’être)

PS : c’est dommage que tu n’ai pas gardé la permanence que t’avais pendant les élections législatives… Elle avait de si belles vitres …

 indymedia Nantes  dimanche 19 novembre 2017

Paris(19e) [fleursarctiques] Programme de novembre 2017 à janvier 2018

Consulter/télécharger le programme de novembre 2017 à janvier 2018 au
format PDF, A5 (paysage), 16p :
https://lesfleursarctiques.noblogs.org/files/2017/11/Programme-novjan-A5paysage-16p.pdf

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– Permanences
Les jeudis de 17h à 20h
et les dimanches de 16h à 19h

– Groupes de lectures
Les samedis de 15h à 17h avec Bakounine
et la première internationale
une semaine sur deux à partir du 25/11.
Cliquer pour lire la présentation des enfants

– Ciné-club enfant
https://lesfleursarctiques.noblogs.org/files/2017/11/cin%C3%A9-club-enfants.jpg
Un dimanche sur deux à 16h à partir du 25/11

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Edito

L’hiver avance. Le sol sur lequel pourrait germer la possibilité d’un
autre futur se dessèche. A nous de trouver dans les interstices d’un
présent appauvri de quoi nourrir d’autres perspectives, et les partager
au-delà des vieilles chapelles qui, de jour en jour, perdent leur sens en
s’accrochant pitoyablement à leurs petits potentats, et au-delà des
nouvelles communautés réelles et virtuelles qui, de jour en jour, nous
étouffent et nous atomisent un peu plus dans des constructions
identitaires illusoires.
C’est avec une patience sans illusion et une détermination pleine d’espoir
qu’on propose ici quelques occasions de reprendre en main des morceaux de
passé et des bouts de présents. Toute initiative qui irait dans ce sens
sera bienvenue et pourra venir compléter ce programme.
Les permanences (qui changent d’horaires) qui auront lieu les jeudis et
dimanches sont l’occasion de se rencontrer, de discuter, de questionner,
et de proposer des pistes ou des projets qui pourront prendre place dans
ce lieu.
Nous avons travaillé à organiser la distribution de livres et brochures.
Le catalogue sera bientôt consultable en ligne, de nombreux titres sont
disponibles sur place ou par internet, n’hésitez pas à venir proposer vos
publications quelles que soient leur forme (tracts, brochures, journaux,
livres…).
Le ciné-club a lieu tous les 15 jours le lundi. On y regarde ensemble des
films de toutes sortes, de tous genres et de toutes époques, et on en
parle. Après le cycle sur la famille, on commence un cycle sur les gros
monstres et leur capacité cathartique à achever de détruire un monde
agonisant.
Dans les groupes de lecture qui se réunissent désormais le samedi à partir
de 15h, on alterne de semaine en semaine un travail au long cours autour
de la Première Internationale qui a commencé par la lecture de Dieu et
l’État de Bakounine, et des discussions autour de textes courts en une
séance choisi sur le moment à partir des propositions des participants.
Un dimanche sur deux à partir de 16h ont lieu des projections par, pour et
avec des enfants. Il n’est pas inimaginable que les adultes aussi s’y
intéressent, s’ils savent où ils mettent les pieds et laissent les enfants
regarder, penser et parler.
Et puis au fil des semaines, diverses discussions sous la forme de moment
de travail ouvert prendront place. On poursuivra des pistes déjà en cours
et on ouvrira de nouveaux chantiers à poursuivre, espérant que d’autres
s’en saisissent à leur manière, ici ou ailleurs.
Alors que de nouvelles lois et de nouveaux dispositifs sont en cours
d’adoption pour continuer à nous mettre au travail, gérer et rentabiliser
tous les moments de nos vies, de l’enfance à la vieillesse, il s’agit que
les moments subversives qui peuvent s’y opposer, qu’elle prennent ou non
la forme d’un mouvement, nous trouvent prêts à reprendre l’initiative.

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Un agenda est consultable ici : https://lesfleursarctiques.noblogs.org/?p=580

Pour rappel, ce soir, poursuite du cycle sur la famille avec La Colline a
des yeux dont voici une présentation :
https://lesfleursarctiques.noblogs.org/?p=488

Faites tourner autour de vous.

Au plaisir, et vive la révolution !

 

[reçu par mail]

Montreuil, France : Solidarité avec les trois compagnonnes en prison, accusées de « tentative de vol par effraction en réunion »

 

Trois personnes ont été arrêtées, déférées et incarcérées à la prison de Fleury Mérogis, accusées de « tentative de vol par effraction en réunion » pour avoir été vues à proximité d’une maison inoccupée. Un rassemblement est appelé samedi à 18h à Montreuil.

Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 novembre, trois compagnonnes ont été contrôlées dans une rue de Montreuil et emmenées au commissariat. Un « voisin vigilant » les aurait vues à proximité d’une maison inoccupée et a appelé les flics. Elles ont alors été placées en garde-à-vue pour « tentative de vol par effraction en réunion ». Elles n’ont rien déclaré durant la GAV et ont refusé de donner leurs empreintes et photos, ce qui leur vaut d’être également poursuivies pour « refus de signalétique ». L’une d’entre elle est également accusée de « provocation à s’armer contre l’État » sans qu’on sache à quoi se réfère ce dernier chef d’inculpation.

Après plus de 24h de garde-à-vue elles ont été déférées au TGI de Bobigny le jeudi 16 pour passer en comparution immédiate. Au milieu de la banalité quotidienne du sale boulot de la justice dont les comparutions immédiates sont l’un des nombreux exemples, une dizaine de personnes étaient présentes en solidarité avec les trois inculpées ce jeudi après-midi. Toutes les trois ont refusé d’être jugées immédiatement et ont demandé un report afin de préparer leur défense. L’audience qui a suivi ne concernait donc pas le fond de l’affaire, il s’agissait pour les juges de déterminer si d’ici leur procès elles allaient être remises en liberté, mises sous contrôle judiciaire ou en détention. N’ayant pas pu être assistées de l’avocat de leur choix, elles se sont retrouvées avec une avocate commise d’office qui a refusé en partie de jouer son rôle de défense des inculpées.

Dès le début de son réquisitoire, le procureur a attaqué directement les attestations d’hébergement et les promesses d’embauche qu’avaient fournies les trois inculpées comme étant « de complaisance » et il demande le mandat de dépôt pour les trois dans l’attente de leur procès. Ayant catalogué les accusées et les personnes solidaires dans la salle comme étant de « l’ultra-gauche » il a joué le flic de salle et a décidé l’expulsion d’une personne présente malgré les protestations.

Pendant la suspension de séance, des renforts policiers se sont placés à l’entrée et à l’intérieur de la salle et encerclaient les personnes présentes en solidarité. Lorsque la juge annonce la mise en détention des trois compagnonnes jusqu’au procès fixé le 7 décembre, des cris de rage et de protestation fusent dans la salle et les flics dégagent tout le monde en bousculant et en frappant, Taser à la main, d’abord de la salle puis du tribunal. Les cris de « Liberté » et « Justice de merde » ont été repris par des personnes présentes pour d’autres affaires et qui se sont faites aussi éjectées du tribunal.

Sans s’avancer sur les circonstances exactes de ces arrestations, il est de plus en plus fréquent que des histoires d’ouverture de squats soient qualifiées de « tentative de vol par effraction » pour justifier des grosses amendes et des peines de prison ferme. En attendant d’autres informations, la caisse de solidarité Kalimero prend en charge les premiers mandats (kalimeroparis [chez] riseup.net).

Dans l’attente de leur procès prévu le 7 décembre prochain, les trois compagnonnes sont incarcérées à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.

Un rassemblement de solidarité est organisé à Montreuil ce samedi 18 novembre à 18h, à l’entrée de la rue piétonne au métro Croix de Chavaux, soyons nombreux !

Crève la taule !

Nique la justice !

Liberte pour toutes !

[Publié sur indymedia nantes, vendredi 17 novembre 2017]

Bar-le-Duc ( Meuse) Nouveau procès le 21 novembre, un camarade accusé de « diffamation » ! Non à l’étranglement judiciaire

Le 10 novembre, un des hiboux a eu le déplaisir de trouver dans sa boîte au lettre une citation à comparaître le 21 novembre au tribunal de Bar-le-Duc pour « diffamation ». En effet, suite à son interpellation violente suite à la manif du 18 février, ce camarade avait pris le temps d’écrire les conditions de son arrestation dans un témoignage diffusé sur Mediapart.

C’est ce témoignage, qui mettait directement en cause le commandant Bruno Dubois, que celui-ci attaque pour « diffamation ». En effet, dans ce texte l’ami explique que le commandant est venu tout bonnement l’étrangler pour réussir à l’embarquer par la suite.

Nous nous rassemblerons donc le 21 novembre à 9h devant le TGI de Bar-le-Duc pour affirmer notre solidarité !

Cher Commandant,

Vous pouvez me mettre le nombre de procès que vous voudrez. Cela changera t-il quelque chose à la vérité ?
J’ai parlé, j’ai exprimé l’indignation depuis le fond de mon coeur. L’expression de ma conscience a amenée la votre à chavirer. Et comme vous êtes un homme où le principe autoritaire domine sur celui de la pensée, vous avez préféré me couper la parole. Vous m’avez étranglé et vous le savez au fond de vous-même. Cette vérité là ne changera pas.

Mais voilà qu’après l’étranglement physique, c’est l’étranglement judiciaire ! Mais si procès il y a, c’est contre vous qu’il devrait-être ! C’est le monde à l’envers !
Peut-être avez-vous eu peur que je porte plainte ? C’est vrai que la police, lorsqu’elle violente quelqu’un, elle aime prendre les devants par sécurité.

Mais je ne compte pas utiliser la justice pour trouver réconfort, pas comme vous qui demandez 400€ parce qu’un paysan de Bure crie « Mange Merde »(1). L’argent n’achète point le repos de ma conscience. La vérité suffit.

Vous vous enfoncez profondément dans la pénombre de votre coeur de pierre.

J’espère que vous aurez le courage de vous déplacer.
Vous n’étranglerez pas la vérité.

Je le dis et le redirai, le Commandant Bruno Dubois m’a étranglé lors de mon interpellation le 18 février à Bure.

Mes amitiés à votre bras entourant ma gorge,
Loïc SCHNEIDER

VISUEL SCHÉMATIQUE DE L’INTERPELLATION

EXTRAIT DU TÉMOIGNAGE DU COMPAGNON


» … L’interpellation dure plusieurs longues minutes, les gendarmes n’arrivent pas à me remonter, ils sont 4. Je n’arrête pas de leur parler, d’exprimer l’indignation contre ce projet, leurs regards fuient le miens, ils soupirent et perdent leur force au fur et à mesure que la parole se libère. J’ai même cru à un moment qu’ils me laisseraient partir.

Mais le commandant DuBois est venu redonner par sa présence la force de la soumission qu’incarne sa supériorité hierarchique. Je continue tout de même à parler, le commandant m’étranglera pendant plusieurs longues secondes pour que je me taise. Je ne pouvais ni respirer, ni parler. Des marques de strangulations seront notés par le médecin pendant ma garde à vu. Serais-je encore libre si c’était moi qui avait étranglé le commandant ? «

Déclaration entière sur Mediapart : https://blogs.mediapart.fr/…/bure-nous-assumons-le-sabotage…

Retranscription complète de l’audience (Juge, moi, Avocat, proc..) de mon procès suite à cette interpellation : https://vmc.camp/wp-conte…/uploads/2017/…/SachezQueV2PPP.pdf

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lu sur VMC

Besançon, France : Attaque de la chapelle des cathos intégristes de la Fraternité Saint-Pie X

Il y a quelques nuits à Besançon, peu après les cérémonies du 11 novembre organisées par les grands bouchers de l’Etat, la chapelle de la Fraternité Sacerdotale St-Pie X a repris des couleurs. Ce sinistre édifice a été aspergé de peinture rose et un tag disant « Qu’ils soient de Dieu ou de l’Etat, à bas tous les soldats » a été inscrit sur la façade. La serrure de la porte a par ailleurs été sabotée à la colle.

On n’oublie pas que la FSPX possède aussi un nouveau lieu rue Sarrail, à deux pas des bâtiments de l’armée. N’ayant apparemment pas la thune pour rénover cette chapelle et commencer les travaux, nous sommes allé.e.s leur rendre visite dans leur QG historique de la rue du maréchal Lyautey, afin de ne pas laisser en paix celles et ceux qui mènent la guerre à tout esprit indomptable, libre et émancipateur.

Contre toutes les assignations identitaires, qu’elles soient religieuses, genrées …

On a accueilli avec joie la série d’attaques contre les divers lieux fascistes à Lyon, ville présentée comme « laboratoire de l’extrême-droite en France ». Il est plus que temps de rendre les coups sans médiation !

Une pensée aux antifascistes aux Etats-Unis, qui font face à un regain d’agressions fascistes ces derniers temps, notamment depuis l’arrivée de Trump au pouvoir.

A Heather Heyer, antifasciste assassinée cet été à Charlottesville… Rest In Power !

repris de sans attendre

Opération Scripta manent : Sans si et sans mais

Round Robin / mercredi 15 novembre 2017

Le 16 novembre commence, à Turin, le procès contre 29 compagnon.ne.s accusé.e.s d’association subversive avec finalité terroriste et d’autres délits. Sept de ces compagnon.ne.s sont en détention préventive depuis septembre 2016, dans des sections de haute sécurité AS2.

En plus de vouloir établir des responsabilités personnelles en relation avec de nombreuses actions revendiquées par la Fédération Anarchiste Informelle durant les dix dernières années, cette affaire s’est élargie par la suite contre la solidarité à l’encontre des inculpés et contre le le fait de soutenir ouvertement des pratiques d’attaque.

L’enquête, appelée Scripta Manent par les enquêteurs, se base pour l’essentiel sur la comparaison entre les revendications de plusieurs attaques et des écrits de compagnon.ne.s inculpé.e.s, sur les contacts entre eux et sur la division de la sphère anarchiste entre gentils, méchants, sociaux, radicaux, faistes et tutti quanti.

Une analyse classique, une de celles élaborées dans les bureaux de tribunaux et commissariats. Les efforts pour attribuer ces actions aux compagnon.ne.s sont développées selon le vieux scénario, utilisés depuis toujours : si on se solidarise avec des actions d’un certain type et/ou avec le sigle qui les revendique, on devient le suspect numéro un, de suspect on devient mis sous enquête, de mis sous enquête on devient inculpé. Un scénario toujours suffisant pour envoyer en détention préventive, puis à faire passer sous procès, dans l’espoir, leur espoir, de créer le vide autour de ces compagnon.ne.s, de provoquer des prises de distance, d’affirmer la thèse des gentils et des méchants.

A cela s’ajoute la « nécessité » de trouver des chefs (toujours selon le scénario donné), c’est à dire les promoteurs de l’association subversive : justement à cause de cela Anna Beniamino, Nicola Gai, Alfredo Cospito et Danilo Cremonese n’aurons pas le droit d’être présent en chair et os dans la salle lors du procès, puisque pour eux a été prévu la visioconférence. Pour l’inculpé, le procès en visioconférence signifie, en pratique, l’impossibilité d’être présent dans la salle aux côtés des compagnon.ne.s, ami.e.s, de la famille ; la difficulté d’exposer son intervention au procès (par exemple, toute déclaration de l’inculpé peut être immédiatement interrompue avec un simple bouton) ; l’impossibilité de communiquer en vis-à-vis avec ses coïnculpés et de « sortir » des murs de la taule.

L’opération Scripta Manent est une attaque contre les anarchistes, contre tou.te.s ceux et celles qui se battent sans médiations et sans compromis.

Loin des logiques du pouvoir, aux cotés des compagnon.ne.s anarchistes sous procès, nous réaffirmons notre solidarité envers ceux et celles qui luttent pour mettre à bas ce système.

Sans si et sans mais

Cassa Antirepressione delle Alpi Occidentali.

lu sur Attaque.noblogs.com

 

Anti-travailleurs (prison de Nîmes, 1896)

LES ANTI-TRAVAILLEURS (PRISON DE NÎMES, 1896)

 

LES ANTI-TRAVAILLEURS (chanson chantée « sur l’air Roger- Bontemps »)

Anti-travailleurs, anarchistes,
Fervents disciples de l’Égalité,
C’est nous qui faisons, en artistes,
Une guerre féroce à la société.

Francs compagnons, énergiques et braves,
Nous fuyons du travail les ignobles entraves.
Loin du patron et loin de l’atelier.
Cambrioleurs ! voilà notre métier.

Ne foutant rien,
Jamais d’turbin,
Un, deux, trois,
Marquons l’pas,
Les Anti ne turbinent pas!

Un, deux, trois,
Marquons l’pas,
C’est la terreur des bourgeois !

Par tous les temps,
Foutons-nous sur le flanc;
Plus d’exploiteurs,
Tous anti-travailleurs!

Proclamant l’droit à la paresse,
Nous estimons que le pauvre exploité
Commet un acte de bassesse,
Se faisant le soutien de la propriété.

Car, turbinant, et turbinant sans trêve,
Il ne consomme pas ; devant le tas, il crève.
Et pendant que le patron, l’exploiteur,
Sur sa misère sait édifier son bonheur,

Brave ouvrier,
Faut turbiner,
Un, deux, trois, etc.

Si tous les travailleurs du monde,
Cessaient leur abjecte prostitution,
Avec leurs masses profondes,
Nous aurions vite fait notre révolution.

Et sans fusils, sans bombes, sans barricades,
Rien qu’en posant l’outil qui tue et qui dégrade,
Grève sur tout et dans tout l’Univers !
Le monde bourgeois serait vite mis à l’envers.

Grève sur tout,
Chambard partout,
Un, deux, trois, etc.

Quand on verra luire la sociale,
Et que, dans l’Univers entier,
Devant la fureur générale,
S’ouvrira l’ère des grandes luttes sans quartier,
Les Anti commenceront la besogne,
Qui purgera la terre de toute la charogne.
Bourgeois, jugeurs, galonards et patrons,
Sous leurs lourdes faux comme des épis tomberont.

Marchant les premiers,
Fauchant sans pitié,
Un, deux, trois,
L’arme au bras,
Les Anti ne reculent pas, etc.

Quand l’Anarchie, par toute la terre,
Aura fait son grand rôle épurateur,
En se groupant par caractères,
Les Anti deviendront d’excellents travailleurs.

Car, le travail n’étant plus l’esclavage,
Ils mettront, tous, la main et le coeur à l’ouvrage.
Pour leurs besoins, travaillant en commun,
Le travail de tous fera le bonheur de chacun

Après l’anarchie,
C’est l’harmonie.
Pour le droit et pour soi,
L’Anti-travailleur travaillera ;
Pour le droit et pour soi,

Quand il n’y aura plus de bourgeois ;
A ce moment,
Nous levant fièrement,
Sans exploiteurs,
Plus d’Anti-travailleurs!

 

 

Cette chanson a été rédigée par un membre anonyme du groupe des Anti-travailleurs. C’est alors qu’il purgeait, en 1896, une seconde condamnation pour vol à la maison d’arrêt de Nîmes que Charles Perrier, médecin des prisons, l’a recueillie. Ce dernier la fera figurer trois ans plus tard dans son ouvrage Les criminels, études concernant 859 condamnés.

Perrier relate dans ce livre ses observations sur la vie des détenus qu’il a rencontré, leurs relations, leurs habitudes, les faits qui les ont amené à être enfermés, avec certains détails parfois intéressants (tatouages, bribes de récits de vie, etc.). Le tout, évidemment, avec la condescendance classique des représentants de la bourgeoisie de l’époque. Il est donc nécessaire d’aborder un tel témoignage avec quelques précautions.

Selon l’auteur, plusieurs anarchistes se trouvaient alors emprisonnés à Nîmes, dont un marseillais de trente-trois ans, condamné à cinq ans pour vol par effraction, qui avait auparavant effectué 44 mois dans des « compagnies de discipline », puis s’était adonné à « la fabrication clandestine », et qui faisait de la « chimie », « le point de départ d’une organisation nouvelle ».
D’autres anarchistes alors incarcérés à Nîmes sont qualifiés par Perrier de « faux anarchistes », principalement intéressés par le vol ou la perforation de coffres-forts. S’ensuivent des descriptions détaillées des particularités physiques de ces détenus, typiques de l’ignoble criminologie à la mode de l’époque.

Après la mise en avant de la propagande par le fait comme moyen d’action révolutionnaire dès la fin des années 1870, les anarchistes fabriquent des bombes et les utilisent de plus en plus fréquemment. Le vol et le cambriolage deviennent aussi des activités habituelles des anarchistes, en particulier français et italiens. Le souvenir est resté de Clément Duval ou des Travailleurs de la nuit, mais il y en eut bien d’autres, à Paris et en province, que l’histoire a oubliés, tels les cambrioleurs de Courbevoie, condamnés en 1895, ou les Anti-travailleurs évoqués ici.

De ce dernier groupe, on sait peu de choses. Il est très brièvement mentionné dans des travaux sur l’anarchisme à Bordeaux, ville où il se serait constitué en 1891.

Les anarchistes bordelais étaient organisés, durant les années 1880 et 1890, dans de petits groupes, sans liens formels entre eux. Ces groupes étaient souvent composés d’immigrés des régions voisines, et comptaient peu d’intellectuels. « Il faut agir, et si l’on n’est pas les plus forts, on emploie le feu, la poudre et la dynamite. »

A part quelques explosions en 1883, il ne semble pas y avoir eu d’actes de propagande par le fait à cette période. Des anarchistes ont tout de même fait parler d’eux à Bordeaux à l’époque, comme Edouard Mallet, condamné pour vol avec effraction en 1893, les frères Desmons en 1898, d’autres pour des conférences agitées ou des actions de propagande, entre autres choses.
En 1896, les flics bordelais surveillaient l’anarchiste Albert Libertad, avant son départ pour Paris en 1897, où il fondera le journal L’anarchie.
Jules Clarenson, proche des Travailleurs de la nuit, avait fréquenté les milieux révolutionnaires de Bordeaux dans les années 1880, après un passage en prison, puis été impliqué dans une affaire de possession de dynamite en 1892.
La ville était aussi un port d’où l’on partait pour les Etats-Unis ou l’Argentine, pays qui voyaient alors s’installer de nombreux anarchistes français ou italiens.

Selon Perrier, la formation du groupe des Anti-travailleurs « souleva la réprobation des anarchistes théoriciens ». Il indique aussi que les Anti-travailleurs venaient de toutes les villes « comprises entre la Tech et la Roya », donc du sud-est de la France, du Roussillon à la frontière italienne, plutôt que de Bordeaux. Il est donc probable qu’ils aient mené leurs activités en-dehors de cette ville, et sans trop d’accrocs avec les flics et la justice.

Sur les idées des membres du groupe, Perrier indique que « les Anti-travailleurs considéraient « le travail, dans notre société moderne, comme une prostitution, et le vol comme une restitution. »
La citation continue ainsi : « Puisqu’on appelle prostitution, disent-ils, l’action de vendre ou de louer une partie de soi-même, le salarié, qui vend ou loue ses bras et son cerveau, est donc un prostitué, au même titre que la fille publique. »
« Ne voulant pas être cela, nous nous déclarons anti-travailleurs; nous proclamons le droit au vol, pour subvenir à nos besoins matériels et intellectuels, le vol étant à la fois une restitution et un moyen révolutionnaire. »

Ces informations intéressantes méritent quelques notes.

On sait en effet que le travail, dans les courants révolutionnaires et anarchistes, a souvent constitué un dogme moral. Peu d’auteurs anarchistes historiques comprenaient le travail comme un phénomène historique lié aux sociétés hiérarchisées dont l’origine en Europe remontait presque à la nuit des temps (avant même l’installation des Romains). Il s’agissait alors, dans la conception des anarchistes, de le rendre libre (sans exploiteurs), mais en général sans chercher à dépasser ce concept, en mettant par exemple en avant l’idée d’activité.

Max Stirner fit des critiques précoces du concept de travail dans L’Unique et sa propriété, mais il faudra attendre le début du XXème siècle pour que ses travaux soient connus des anarchistes français. Et encore plus longtemps pour voir se diffuser de vraies critiques du travail.
Dans les années 20, les jeunes anarchistes néerlandais du groupe De Moker firent d’importantes contributions à la critique du travail comme activité aliénée et liée à l’exploitation, avec des textes comme Le travail est un crime d’Herman J.Schuurman.
Mais c’est surtout dans les années soixante et soixante-dix que des critiques approfondies seront diffusées à une échelle plus large, en lien avec la critique du Progrès, l’intérêt pour des sociétés faiblement hiérarchisées ou les organisations sociales tribales.

La critique des Anti-travailleurs ne s’exprimait pas encore en ces termes. Ils désiraient en effet, comme les autres anarchistes, que le travail soit « libéré » une fois la vieille société abattue.
Mais leur démarche consistant à refuser l’obligation de travailler, dans les conditions d’alors, et tant que continuerait d’exister l’exploitation, est plutôt précurseuse. Il s’agit bien là d’une critique de la morale du travail, qui tranche fortement avec l’apologie des travailleurs chez une partie des anarchistes de l’époque.
Car l’approche focalisée sur les travailleurs ou les prolétaires présentait la limite de laisser de côté les pauvres aux activités mouvantes, illégales, de leur nier un rôle dans une éventuelle révolution. Et elle constituait une interprétation rigide de la vie des prolétaires d’alors, pas tous si attachés à l’usine qu’on ne le disait.

Si certains anarchistes ont véhiculé cette conception, cela ne fait pas d’eux, pris généralement, des adeptes du fétiche marxiste de la classe ouvrière seule porteuse de la mission révolutionnaire. Ce sont en effet essentiellement Marx et ses disciples qui ne voyaient, dans tous ceux qui ne correspondaient pas à la vision dogmatique de l’ouvrier d’industrie de l’auteur du Capital, que des lumpen-prolétaires réactionnaires.

Au-delà de l’attention qu’ils ont toujours porté aux luttes du monde rural, des anarchistes ont d’ailleurs très tôt accordé des possibilités révolutionnaires aux vagabonds ou aux voleurs. Ceci apparaît dans les écrits de Bakounine, puis quelques années plus tard au Congrès de Londres de 1881, ou chez les anarcho-communistes, partisans de la propagande par le fait, comme l’italien Emilio Covelli (dans son journal I Malfattori, en français « Les Malfaiteurs », publié à Londres).

Plus tard, l’histoire anarchiste « officielle » a fait de quelques observations (notamment sur la Bande à Bonnot) des généralités, et véhiculé un portrait peu flatteur des anarchistes dits illégalistes. Les témoignages d’époque donnent souvent un autre son de cloche : les conceptions variaient selon les contextes, comme les comportements et les perspectives d’un individu à l’autre. Cette complexité échappe aux amateurs de catégories figées, mais c’est ce qui fait la richesse de l’histoire anarchiste.
Dans son ouvrage sensationnaliste Les coulisses de l’anarchie, l’écrivain Flor O’Squarr dressait un portrait de Vittorio Pini en rebelle généreux, et la force et l’humanité qui se dégagent de La cellule de Jules Clarenson ou des écrits de Marius Jacob valent bien des grandes théories abstraites.
En outre, et sans nier certaines divergences qui ont existé, la vision qui dresse une séparation nette entre illégalistes et ouvriers « honnêtes » relève de la construction a posteriori, que dément n’importe quel écrit anarchiste de l’époque.

L’idée, qui apparaît chez les Anti-travailleurs, que se consacrer au vol et au cambriolage devait précipiter la chute de la société hiérarchisée était bien sûr assez optimiste. Mais une telle réflexion est facile avec un recul de plus d’un siècle, dans une partie du monde envahie par la marchandise et la consommation de masse, où le vol peut, jusqu’à un certain point, se pratiquer sans danger d’être envoyé au bagne pour de longues années.

Il revient en grande partie aux anarchistes tels que les Anti-travailleurs d’avoir mis en avant les activités illégales, dont certaines étaient évidemment pratiquées par les prolétaires (en périodes de vaches maigre, en extra ou davantage), comme des pratiques compatibles avec le projet révolutionnaire.
C’est d’ailleurs l’histoire anti-autoritaire qui leur a donné raison, puisqu’elles s’intégrèrent largement à la pratique des révolutionnaires dans les décennies suivantes.

A l’heure où beaucoup d’historiens institutionnels ou « libertaires » véhiculent une vision larmoyante et inoffensive de l’histoire anarchiste, il nous semble important de rappeler, sans idéaliser une quelconque forme ou activité particulière, que la révolte et la pratique révolutionnaire sont inséparables de l’illégalité, comme l’écrivait Ricardo Florés Magon au Mexique, en 1910, dans son texte Los ilegales (en français « Les illégalistes »).

« Quiconque fait miroiter aux travailleurs l’émancipation du prolétariat par la voie légale est un escroc, car la loi interdit d’arracher des mains des nantis la richesse qu’ils nous ont volée. Leur expropriation au bénéfice de tous est la condition essentielle à l’émancipation de l’humanité. »

« Il nous faut sortir des sentiers battus et ouvrir de nouveaux chemins aux transgressions. »

La légalité est le cadre défini par l’État pour vider de leur substance les activités et les propositions subversives des révoltés, en en faisant des interlocuteurs ou des partenaires, contre leur autonomie.

« Pour la guerre aux châteaux tu ne seras pas chiche
Respecte le prolo, dévalise le riche. »
(Léon Pélissard, Conseils à un pègre, 1905)

 

 

Sous la plage les pavés
octobre 2017

 

Sources (sauf celles mentionnées dans le texte)

Dictionnaire des militants anarchistes (en ligne), et notamment les fiches de Liard-Courtois, Edouard Mallet, Vincent et Bernard Desmons.
Éléments pour une histoire résumée des anarchistes bordelais (sur le site du Cercle libertaire Jean-Barrué).
Et crève le vieux monde ! Articles choisis et inédits d’Albert Libertad (Mutines Séditions).
-Lé Révolté, numéros de l’année 1881 (en ligne sur le site Archives Autonomies).
Parcours et réseaux d’un anarchiste, Alexandre Marius Jacob, 1879-1954, J-M, Delpech (Thèse de 2006).

 

 

Namur, Belgique : Sabotage des artères de l’aliénation

 lu  sur sans attendre demain

Dans la nuit du 10 au 11 novembre 2017 à Namur, des individus cagoulés sortent d’une voiture sous le pont de Louvain. Avec un jerricane d’essence, ils aspergent les cabines électriques avant d’y mettre le feu. L’incendie a principalement provoqué des dégâts sur le cablâge de fibres optiques du réseau Proximus. Ceci a même entraîné des problèmes de connexions internet et télévision dans de très nombreux foyers au nord de Namur*, dans les entités de Vedrin, Champion, Bouge… Ces paralysies des artères de la domination ont duré plusieurs heures avant que les techniciens de Proximus n’interviennent.

[Reformulé de la presse belge, 11.11.2017]

  • ajout :Le bourgmestre Maxime Prévot est ravi de pouvoir consolider le positionnement de sa ville comme Smart City. Agoria, la Fédération de l’industrie technologique, avait classé Namur comme première commune wallonne et deuxième ville belge la plus à la pointe du numérique intelligent.

Center Parcs de Roybon, la lutte continue ! De tout bois, anarchisme et pizzas au son des meutes de Die

 

Deux rendez-vous à ne pas manquer cette fin de semaine :

 

–    – Vendredi 17 novembre à 20h, l’association Batotopie (Ferme des Roussets à Saint-Jean-en-Royans) organise une soirée sur la lutte contre Center Parcs avec une projection du documentaire « La saga Pierre & Vacances » suivie d’une présentation du dernier numéro de la revue De tout bois (automne 2017) et d’une discussion. Vous trouverez en pièce jointe l’affiche de cette soirée.

 

–   –  Samedi 18 novembre, Pizz’anarchiste sur fond des meutes (Chorale de Die) avec la projection du documentaire « Ni dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme » et dimanche 19 novembre, atelier pain. (cf.  message ci-dessous pour le programme)

 

 

 

Merci de faire suivre,

 

 

HM

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Bonjour à tout-es!

Nous avons passé une très belle semaine de chantiers, clôturée samedi en beauté! Nous mettrons bientôt quelques photos sur le site wordpress pour que vous puissiez vous rendre un peu compte de ce qui s’est passé cette semaine 🙂
On envoie ce mail pour vous prévenir que le weekend prochain sera aussi un weekend animé à la Marquise.
En effet, nous prévoyons une soirée de projections sur l’anarchisme le samedi, plus des chants, des pizzas, des discussions, etc.

(Re)viendez! Youpi!

 

 

 

Ci-dessous, le descriptif du weekend:

Pizz’anarchiste sur fond des meutes

Samedi :

15h-17h discussions autour de l’anarchisme aujourd’hui 18-19h30 projection du doc « Ni dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme » 1ère partie

19h30-21h Pizza party (ramène ta boisson)au son des meutes (chorale de Die)

21h-22h30 2ème partie du doc « Ni dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme »

Dimanche :

A partir de 10h Atelier pain ( pour tous les âges)

Suivant les envies on peut poursuivre les discussions,chanter,se balader…

——–

Pour les discussions, l’idée est de partir d’extraits de texte puis d’échanger nos idées et nos connaissances autour de la variété des tendances anarchistes et de leur évolution ces dernières années.

La chorale « les meutes » sera présente et répétera dès le samedi après midi et ce pour tout le we, elle invite toutes les personnes ayant envie de chanter à les rejoindre.

Les boulangères seront présentes avec leur four mobile pour les pizzas et l’atelier du dimanche.

Possibilité de dormir sur place.

A bientôt dans les bois

Zone contenant les pièces jointes

[[reçu par mail]