Après la publication du texte concernant la technoscience et la bionanotechnologie, nous avons poussé les recherches concernant IBM et sa place dans l’holocauste.
« A partir des recherches historiques d’Edwin Black concernant le rôle d’IBM dans l’Holocauste, nous avons proposé dans ce texte une réflexion sur le génocide juif perpétré par les Nazis et sur la « Solution finale » qu’ils avaient mise en place, à l’aide du concept marxiste de « réification ». »
Pour une lecture philosophique du livre D’IBM, de l’holocauste et de la réification
Le concept de réification dans la perspective d’une critique du capitalisme contemporain. Thématisée par Georg Lukács dans son recueil publié en 1923 Histoire et conscience de classe, et notamment dans l’essai « La réification et la conscience du prolétariat », la réification désigne d’une manière générale « le fait qu’un rapport, une relation entre personnes prend le caractère d’une chose »1. Cette image d’un devenir ou d’un apparaître « chose » de relations humaines ne doit cependant pas être comprise en un sens littéral : elle renvoie à l’analyse de la réduction des individus et des rapports sociaux à de simples fonctions de la reproduction sociale et de l’exploitation dans les sociétés capitalistes, ainsi qu’à la domination qu’y exercent la marchandise, la division du travail, le droit formel, l’État administré et bureaucratique, sur l’activité sociale et les formes de vie. Le concept de réification – qu’on l’interprète en termes de chosification, d’instrumentalisation ou de rationalisation – peut dès lors servir à critiquer les formes contemporaines de la marchandisation et de la déshumanisation des rapports sociaux et de la fétichisation du rapport aux produits du travail, de la pensée et de la culture. lire la suite
la lecture du texte diffusé à Turin pour la rencontre du 9 janvier à El Paso: »Livre et texte d’analyse sont important , malheureusement nous nous trouvons dans une période dans laquelle peu de gens lisent et approfondissent les problèmes »
pour lire le texte dIBM, de l’holocauste et de la réification