Grèce : Fin de l’assignation à résidence de Grigoris Tsironis, accusé de braquages

non fides

La cour d’appel d’Athènes a aujourd’hui accepté de mettre un terme à l’assignation à résidence de Grigoris Tsironis, elle est remplacée par une interdiction de quitter le pays, il lui est également interdit de quitter le sud de l’Attique [région d’Athènes], de quitter sa résidence permanente la nuit et doit pointer chez les flics tous les cinq jours.

 

Grigoris avait été libéré après que les 18 mois maximum de détention préventive avaient été atteint, le 7 décembre 2017. Dans un nouvel éclat d’arbitraire, ils l’ont assigné à résidence, une nouvelle mesure en Grèce.

Malgré le fait que les conditions de sortie soient très strictes, la décision de lever l’assignation à résidence est une première victoire pour lui ainsi que pour le mouvement de solidarité.

Cela met un bâton dans les roues des méthodes du complexe policier-judiciaire
rassemblant tous les éléments d’ un état d’urgence face au compagnon et plus généralement dans l’affaire des braqueurs de Distomo : ADN, loi anti-terroriste, répression des relations personnelles et familiales, vengeance de la police et de l’autorité judiciaire.

La lutte se poursuivra jusqu’à l’ acquittement total de Grigoris. Jusqu’à l’effondrement de l’acte d’ accusation contre ceux accusés dans l’affaire. Jusqu’à l’abolition de l’ autorité judiciaire et de toutes les autorités. Jusqu’à la destruction de toutes les prisons.

Assemblée contre la nouvelle campagne anti-terroriste : « braqueurs de Distomo ».

[Traduit d’Indy Athenes.]

Pour rappel :