Le sabotage est le moyen adapté pour détruire la façade de l’autorité. Là où les agences de gardiennage sont occupées à assurer eux-mêmes leur sécurité et retrouvent ensuite leurs outils de travail en ruines, leur pouvoir est remis en question de manière visible et nous encourage à continuer à enfreindre les règles.
C’est comme ce qui se passe en Suisse avec le constructeur Implenia, qui paye son implication dans un projet de taule par des incendies de ses engins de chantier. Comme ça se passe aussi pour VINCI, SPIE ou EIFFAGE pour les liens que ces entreprises entretiennent avec la répression.
Le 13 novembre à Hambourg, le parc automobile de « Sicherheit Nord » à Barmbeck est détruit par les flammes, car nous avons mis le feu à plusieurs véhicules. Dans dix Länder [1], « Sicherheit Nord » a des partenariats avec les flics, surveille la base de l’OTAN à Lünebourg, les ambassades, les installations où les réfugiés sont enfermés et les magasins dans les quartiers qui paraissent peu sûrs pour les dominants.
Cette action et ce texte sont pour nous. Pour les milliers qui ont rendu possible les émeutes à Hambourg. Pour les prisonniers. Pour les personnes visées par l’opération Scripta Manent en Italie. Un feu en solidarité avec la grève de la faim de Nikos Maziotis et Pola Roupa, un salut à Konstantino G., arrêté pour l’envoi d’un colis piégé et son appartenance à la CCF. Liberté pour Lisa, [incarcérée] pour braquage de banque à Aachen !
Nous encourageons la lutte combative contre l’État à tous les niveaux. La répression ne pourra pas nous arrêter !
Pour l’anarchie !
Des groupes autonomes.
[Traduit par sans attendre demain de l’allemand de chronik]
NdT:
[1] On peut les comparer aux régions françaises, même si les Länder ont plus de poids et de pouvoir décisionnel. L’État allemand en compte 16 au total.