[reçu par mail]
Salut,
voici un journal mural contre l’enfermement trouvé sur les murs de Caen
et qu’on relaie, à faire circuler sans vergogne.
Feu aux prisons!
les documents
le verso de l’affiche murale
le recto de l’affiche murale
[reçu par mail]
Salut,
voici un journal mural contre l’enfermement trouvé sur les murs de Caen
et qu’on relaie, à faire circuler sans vergogne.
Feu aux prisons!
les documents
le verso de l’affiche murale
le recto de l’affiche murale
c’est
Comment ça le “Peuple”?
Le terme est issu du latin Populus, désignant l’ensemble des “citoyens” (des individus dotés de droits, et ayant le pouvoir de voter…). Il est également difficilement dissociable de la nation ou du territoire, c’est pourquoi il est très souvent suivi dans sa nomination par un territoire ou une nationalité d’appartenance : le Peuple français, grec, italien, etc… De manière sociologique, il est défini comme une foule, masse ou multitude, partageant des coutumes, institutions, valeurs et “cultures” communes ou une communauté d’intérêt.
Le Peuple a toujours été le cheval de bataille d’une certaine « gauche » nationaliste et souverainiste, ou des régimes populistes et dictatoriaux, allant de la Grèce des colonels qui prétendaient faire le ménage de la corruption et rendre le pouvoir au Peuple, à la présidence « sociale » de Chávez au Venezuela (dont les politiciens actuels de Le Pen à Mélenchon recyclent encore les discours véreux).
Tout ceci ne promet rien de bon.
Ces derniers temps, on voit aussi régulièrement réapparaître le terme “Peuple” (Maisons du Peuple, “Pouvoir au Peuple”) et son adjectif populaire (foot populaire, cantine populaire etc.). La révolte se voit souvent réduite à des initiatives soutenant des revendications matérielles qui correspondent à des besoins réels, mais dont la légitimité reposerait sur le fait qu’elles sont portées par le plus grand nombre. Le moyen devient alors une fin, et des discours engageants voire complaisants remplacent l’expression des aspirations et des perspectives de chacun-e. La mobilisation et la croissance quantitative de ces initiatives se retrouvent finalement mises au service de la négociation (qui participe au maintien de la paix sociale) mais elles contribuent rarement à développer des pratiques subversives, car un espace infecté par la Politique laisse en réalité peu d’espace pour la rencontre, et pour aller au delà d’un point de départ partiel. De la même manière, en invitant la “masse” du peuple à participer ou à critiquer la chose publique à travers différentes instances (projets participatifs ou assemblées populaires) où cohabitent des positions incompatibles, on vide les idées de leur contenu et de leur portée radicale, tout en renforçant la démocratie, où les contradictions sont balayées par la “force” de la majorité ; et pendant ce temps la machine continue de tourner.
C’est qui le “Peuple”?
Le mythe du Peuple fait ressurgir une rhétorique démagogique souvent teintée de nationalisme qui valorise les gens dits “ordinaires”, le “Peuple”, dépassant toutes les contradictions et individualités en leur sein. Cette politique de récupération des foules apporte quelques indices quant au terrain vers lequel cette dynamique se dirige. Laisser faire de telles acrobaties, c’est glisser toujours plus vers des mécanismes de racket politique, certes pas nouveau mais à mon sens toujours aussi nauséabonds. On cherche ainsi à unir le Peuple en tant que “Sujet politique” (aujourd’hui sujet révolutionnaire dernier cri) en lutte contre “ses élites”. On en appelle au Peuple, en référence aux dernières luttes des Gilets Jaunes où la rhétorique était très présente, abondamment alimentée par (l’extrême) droite comme (l’extrême) gauche, afin de jouer sur l’émotion collective pour leurs propres ambitions politiques.
Prendre la parole « au nom du Peuple » ou envers le Peuple implique la détermination d’un sujet politique, identifié par le rôle social qui lui est attribué. Or, reproduire des catégories plus ou moins fictives plutôt que de se référer à des individualités et à des aspirations propres, ne conduit à mon avis à rien d’autre qu’au maintien de l’existant. De cette manière, finalement, chacun-e reste reste à sa place (de militant, non militant, citoyen, politicien par exemple). Au lieu d’agir selon ses propres critères, on s’adapte à une situation existante, selon la tendance du moment.
Plutôt que de s’en revendiquer et de la reproduire, il serait en réalité plus intéressant de refuser, individuellement et collectivement, une condition (avec un dedans et un dehors) et de s’y attaquer, afin de détruire jusque dans ses fondements tout ce qui participe à la créer. Cela passe par exemple par la remise en question permanente des comportements autoritaires (qui dépasse la sphère intime), ainsi que par le fait de chercher à dépasser l’ordre actuel en refusant ce que nous sommes pour cette société, et des modèles bien trop connus, basés non seulement sur la gestion, mais aussi sur l’adhésion ou l’intégration forcée à un groupe quelconque. Il s’agit de savoir parler à la première personne et en notre propre nom, sans chercher à représenter quiconque. Aussi, d’avancer avec sincérité, sans cacher nos intentions plutôt que de renforcer des logiques parfaitement compatibles avec le fonctionnement de ce monde, et de les présenter comme le seul horizon possible, en laissant la place à des termes et des modalités qui orientent la lutte vers une impasse.
Le “Peuple” contre l’État?
Le Peuple n’existe qu’en tant que représentation politique, pilier de la démocratie dont la “souveraineté” repose sur l’appartenance au groupe reconnu comme citoyen-ne-s et que l’on flatte par des discours pragmatiques et propagandistes. Les discours qui se contentent de dénoncer la corruption de “nos” élites, les “abus” ou “insuffisances” des pouvoirs publics ou de l’Union Européenne (qui n’est finalement qu’une union d’États), la “trahison” de la démocratie, etc. posent de nombreux problèmes d’ordre politique, éthique et théorique. Ainsi, la notion de peuple implique que les individus se dessaisissent au profit d’une entité (ou identité) souveraine. L’idée que l’État perde de sa souveraineté au profit de superstructures revient à entériner voire à réclamer le pouvoir étatique. De même, le reproche d’exclusion des mécanismes de prise de décisions donne à penser que cet état de fait pourrait être amélioré par quelques nouveaux leaders charismatiques ou des réformes de surface. Car les vieux et plus actuels fantômes du populisme ont ceci de commun qu’ils prétendent changer les choses pour que surtout rien ne change …
Le peuple contre les élites… prétendent-ils, mais le peuple existe parce qu’il y a des élites. Et l’on ne peut les combattre réellement qu’en s’attaquant à la question du pouvoir et de l’Autorité qui les dépasse largement. Pas en défendant l’État et d’autres constructions sur lequel il se fonde, telles que le Peuple et la Nation.
L’idée de ce texte n’est pas de mépriser toute initiative qui cherche à dépasser la seule discussion entre anarchistes, et encore moins de se placer dans une optique élitiste, bien au contraire. Le but est simplement de continuer à combattre toute forme de confusion, en prenant la responsabilité de nos actes et de nos idées au beau milieu d’une époque qui voit monter en flèche différentes formes de populismes, nationalismes et délires autoritaires. Les mots ne sont jamais neutres et portent un message destiné à faire écho dont il ne faudrait donc pas en sous-estimer ou en relativiser la portée au risque d’exacerber certaines dynamiques, néfastes, et loin d’être émancipatrices. Il s’agit selon moi de briser les carcans de la persuasion, du centralisme et de tout dirigisme à travers des discours et des pratiques clairs et sans équivoque. L’individualité, l’altérité, le désir de liberté, et la diversité des êtres (et de nos vies) ne sont pas résumables et ne pourront jamais être enfermés dans une définition aussi obscure et, à la charge historiquement aussi négative que celle de Peuple.
L’imprévu est à nos portes, les derniers événements l’ont démontré. À nous de continuer à lutter pour un maximum de cohérence (de la politique à la vie comme disait l’autre) en cherchant à opposer Désir et liberté à leurs contraires : la contrainte exercée par les institutions et n’importe quel groupe qui exige l’abandon de sa singularité, et l’autorité sous toutes ses formes, y compris populaires, “souveraines” ou démocrates. Une critique intransigeante du Peuple et des populismes ne peut que s’accompagner de l’attaque ici et maintenant des structures mentales et physiques du Pouvoir.
[Repris de Cracher dans la soupe.]
on a choisi ce livre de 42 page pour essayer de discuter et aller plus loin que la simple déclaration du journal anti-carcéral l’envolé : « tous les prisonniers sont politiques »
Du 14 décembre 1911 (vol de la voiture utilisée la semaine suivante pour leur braquage) au 15 mai 1912 (mort d’Octave Garnier et de René Valet dans l’assaut de la police à leur abri)… L’aventure d’une poignée d’anarchistes illégalistes français n’aura duré que cinq mois, jalonnée de braquages, de fusillades, de meurtres, de fuites et d’arrestations. Cinq mois, c’est tout. Mais cela a suffi pour qu’ils entrent dans l’histoire, grâce à l’appellation que leur a donnée un journaliste : « la Bande à Bonnot ».
À l’époque, le parti de l’ordre est bouleversé par les premiers braqueurs utilisant une voiture pour accomplir leurs coups, et les considère tout de suite comme des criminels féroces qu’il faut exterminer. Rien de moins. Et les amoureux du désordre ? Les anarchistes… Qu’ont-ils dit sur ces compagnons sauvages ? Inutile de cacher que la majorité d’entre eux est restée ahurie, et les considéra comme des provocateurs à blâmer. Rien de moins.
Si leurs actions embarrassèrent même certains individualistes, ils provoquèrent encore plus d’indignation chez les anarchistes les plus calmes et les plus raisonnables. En France, le journal porte-parole du mouvement anarchiste le plus réactionnaire, Les Temps nouveaux, écrivit à propos des illégalistes : « Depuis des années, sous le couvert de la plus surprenante impunité, les chefs, les pontifes et les orateurs du “milieu” excitent à la haine du travail, au dédain de l’amour, au mépris de l’amitié, à la ruse, au sarcasme. Ils célèbrent les beautés et les joies de la monnaie fausse, du vol sournois, du cambriolage nocturne. […] Ils ne sont plus des anarchistes. Hélas ! Ils ne l’ont jamais été ! […] Leur vie, remplie d’erreurs, de faux pas, de gestes sauvages, puis de hantises, d’indignités, de fuites éperdues, de mensonges balbutiés, de supplices moraux et de gênes physiques, je la plaignais, après l’avoir détestée.1 »
Dans le journal géré par Jean Grave, André Girard corrigea le tir en affirmant qu’« au moment où ils ont commis cet acte [le braquage], ils ont cessé d’être anarchistes. De tels actes n’ont rien d’anarchiste, ce sont des actes purement et simplement bourgeois2. » Selon un autre collaborateur du même journal, ils représentaient « l’idéal des dignes fils de cette bourgeoisie, pour qui le plaisir et l’idéal de la luxure ont été formulés par Guizot : s’enrichir ! » La même ligne a été suivie par les syndicalistes comme Alfred Rosmer (La Vie ouvrière) ou par Gustave Hervé (La Guerre sociale), selon lesquels « leurs actions résultent de la mentalité capitaliste, qui a comme but l’accumulation d’argent et la poursuite d’une vie parasitaire ». Les illégalistes étaient des « pseudo-anarchistes, qui déshonorent le noble idéal anarchiste », et en tant qu’assassins de ces « pauvres types travaillant pour cent cinquante francs par mois […] Ils me dégoûtent. Franchement, je préfère Jouin3 » écrivait Hervé.
Et en Italie ? Qu’ont-ils dit à l’époque, les anarchistes, à propos de ce qui se passait de l’autre côté des Alpes ? Seuls les mots de condamnation d’Errico Malatesta, formulés dans son article « Les bandits rouges », paru dans Volontà en 1913, sont de temps en temps exhumés. Et cela doit suffire. Ce qui n’a jamais été exhumé, c’est le débat intégral dans lequel son texte était inséré. Oui, car les gardiens de l’historiographie anarchiste se gardent bien de rappeler que cet article ne fut nullement casuel. Ce n’était que la première intervention de Malatesta, inaugurant une discussion dans laquelle il s’opposa à Giovanni Gavilli, l’anarchiste florentin, à l’époque rédacteur du journal individualiste Gli Scamiciati.
Si la curiosité est un vilain défaut, elle aide parfois à écarter certains lieux communs. La nôtre nous a amenés à aller à la recherche de tous les articles de cette polémique désormais séculaire, et leur lecture nous a laissés pantois. Nous avons découvert que ce qui motiva Malatesta, ce ne fut absolument pas une apologie désintéressée des illégalistes français (qui à l’époque n’étaient pas encore appelés « bande à Bonnot », mais juste « bandits rouges »), mais bien plus une défense aux yeux de la bourgeoisie ! Car, d’un autre côté, Gavilli ne cache pas son désaccord avec un choix, à son avis légitime, digne, mais suicidaire. La deuxième intervention de Malatesta est tout simplement embarrassante. Ici, la logique, le bon goût et malheureusement aussi l’éthique du plus célèbre anarchiste italien s’envolent. Face aux insinuations calomniatrices de Malatesta contre Bonnot, Garnier et les autres compagnons français, le passionné Gavilli ne pouvait que s’énerver et réagir sur le même ton.
Nous avons ici reproduit le débat intégral qui opposa le célèbre rédacteur de Volontà au rédacteur oublié de Gli Scamiciati. Après avoir esquissé ce qu’il a défini comme « politique du suicide », dans un texte où il ne mentionne pas les illégalistes français, Gavilli revient encore sur le sujet avec « Cui gladia ferit, gladia perit ». Il s’agit d’un long article qui s’inspire de certains faits divers, comme on peut le comprendre par l’intitulé, et qui ne concernait pas exclusivement la « bande tragique ». Faute de place, nous proposons uniquement la partie qui leur est explicitement dédiée. C’est cet article qui a poussé Malatesta à réagir et à déclencher en premier la discussion, avec la publication dans Volontà de « bandits rouges », où il ne fait pourtant pas référence au journal individualiste de Novi Ligure. Prudence inutile, car ce sera Gavilli lui-même qui abordera la question et rentrera dans le vif du sujet, provoquant ce que, dans son article final (coupé lui aussi, car dans une deuxième partie il parle de tout autre chose), il nommera « La fuite d’Errico Malatesta ».
Contre l’amputation intéressée de l’histoire du mouvement anarchiste, contre la pensée unique ou l’absence de pensée de ceux qui ne veulent pas entendre de discussions… Bonne lecture.
1 Les Temps nouveaux, no 52, 18e année, 26 avril 1913.
2 Les Temps nouveaux, no 36, 17e année, 6 janvier 1912.
3 L’inspecteur tombé sous le plomb de Bonnot.
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Bonjour le laboratoire, Quelques temps sont passés depuis la dernière news… AFLALLO Com & Graphisme est toujours là, plus que jamais décidé à mettre son grain de sable dans les rouages de la machine de mort atomique civile (soit-disant) et militaire… Une nouvelle organisation des liens et menus, de nouveaux articles, des ajouts et améliorations dans la plupart des pages du site, pour une communication graphique antinucléaire radicale! http://www.aflallo.fr/index.php/bibliographie-bd-antinucleaires
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Dans les années 70 apparaissent en Europe les mouvements antinucléaires, en réaction aux projets alors fulgurant et soudains de constructions de centrales nucléaires.
Certains auteurs de BD s’engagèrent fortement dans cette lutte en marquant leurs créations du sceau de la contestation. lire et regarder la site
On peut relever des grandes tendances dans la BD à connotation antinucléaire en France qui est un reflet des mouvements militants :
le laboratoire:on relaye une note d’un gilet jaune : » ça serait mieux que les AG des gilets jaunes soient moins fragmentées 3 AG pour valence et bourg les valence dans des lieux différents c’est trop compliqué. ».
Compte-rendu de l’AG Gilets jaunes -Lyon Bourse du 1er juillet 2019
Environ 80 personnes. Comme il fallait s’y attendre à part une personne de TEO et une de Tarare, toutes les deux présentes à Montceau-les-Mines, c’est une AG lyonnaise stricto sensu pour ne pas dire une AG du groupe Lyon-centre aux trois-quarts puisque diverses personnes, dont certaines du « journal de bord » nous ont fait part de leur volonté de ne plus s’y rendre et de ne plus aller qu’aux interdépartementales.
Une affiche gigantesque barre toute la tribune en référence à la lutte des Canuts et appelle à l’action les hospitaliers, pompiers, etc., tout cela en écriture inclusive, pour la première fois depuis le début du mouvement à Lyon et évidemment sans que cela ait été discuté et encore moins voté. On a les putschs qu’on peut à Lyon-centre !
La séance commence par un compte-rendu de la manifestation de ce dernier samedi où une personne qui est de toutes les manifestations et actions se déclare insatisfaite de celle de samedi qui se serait avérée contre-productive parce qu’elle n’a pas amélioré notre visibilité (la police nous a ignorés pendant un long moment) ; qu’elle aurait attiré la colère des commerçants et donc qu’elle aurait nui à notre image (même rengaine que la semaine dernière). Ce spécialiste du « Gilets jaunes quel est votre métier : aouh, aouh, aouh » trouve tout à coup ça trop simpliste, comme d’ailleurs les « On va aller te chercher » surtout vu notre petit nombre actuel qui rend ce dernier slogan complètement déplacé. Mais de ce constat qui n’est pas faux, il conclut qu’il faut maintenant s’adapter. On ne saura pas à quoi au juste, mais force est de reconnaître le changement d’accent puisque jusqu’à maintenant, c’est le gouvernement qui avait dû s’adapter. Or un mouvement qui a eu la force des Gilets jaunes ne s’adapte pas : il gagne ou il meurt. Cette dernière possibilité n’est certes guère réjouissante, surtout pour celui qui a beaucoup « donné », mais ça ne sert à rien de se bercer d’illusions.
Un autre protagoniste très actif depuis le début du mouvement soutient plutôt que la manifestation a été réussie puisqu’il y a eu, par exemple des affiches placardées contre l’Hôtel de Ville et que la rue Joseph-Serlin a même été rebaptisée du nom de Zineb Redouane, décédée des suites des blessures causées par un tir de grenade policière en plein visage, à Marseille, à une réserve près qui est que renverser des barrières est là aussi assez contre-productif quand on est un si petit nombre, que les gens extérieurs ne comprennent pas.
À noter qu’à chaque critique ou réserve sur la manifestation de samedi, la « claque » de Lyon-centre se fait entendre, marquant bien par là son opposition actuelle à toute manifestation du samedi non déclarée et y opposant comme modèle sa prise du rond-point de l’hôpital Croix-Rousse comme si les deux actions ne pouvaient pas s’avérer complémentaires. D’ailleurs certains Lyon-centre ont bel et bien participé au début de la manifestation de Bellecour.
L’AG passe ensuite au compte-rendu de l’AG des AG de Montceau-les-Mines où environ 50 % des délégués provenaient de la région Rhône-Alpes-Auvergne d’après le délégué de TEO.
Les AG des AG seraient des exemples d’expérimentation de la démocratie directe sur le modèle du théoricien libertaire et écologiste Murray Bookchin. Un processus qui n’est pas celui de tous les Gilets jaunes nous dit-on1.
On passe ensuite aux axes de travail développés en commençant par le RIP dont on apprend avec une certaine surprise qu’il est comme le « bébé du RIC » alors qu’on aurait plutôt pensé le contraire puisque son inscription dans la Constitution date de 2008. On apprend aussi que si 2/3 des délégués sont favorables au RIC, cela laisse quand même 1/3 de défavorables ce qui est beaucoup. On n’aura pas de précision sur les motivations des « contre » mais on apprend que parmi les pour, 20 % le pensent comme une recette magique.
Le second axe oppose les partisans d’un capitalisme vertueux à ceux qui sont pour une sortie du capitalisme. Apparemment, une opposition entre principes dont on ne voit pas comment elle est reliée aux luttes actuelles et particulièrement à la lutte des Gilets jaunes. Une discussion qui, comme à Saint-Nazaire, n’aboutira à aucune synthèse finale.
Le troisième axe est celui de la tenue d’assemblées citoyennes. La notion « d’assemblée populaire » semble être passée à la trappe ou alors il faudrait faire un distinguo entre assemblées populaires de Gilets jaunes et assemblées citoyennes organisées à l’initiative des Gilets jaunes. En l’état actuel du compte-rendu on n’en saura rien.
Le quatrième axe est celui de l’occupation du terrain. Cela passe par tout un tas d’actions, mais qui ne peuvent être révélées comme cela, publiquement. On n’a pourtant pas l’impression qu’il s’agisse d’action de commandos à tenir secrètes, mais enfin…
Pour tous, le maître mot semble être : Comment durer ?
En vrac, dans ce qui est rendu public ; une manifestation le 14 juillet en jaune (l’idée initiale d’une marche-relai Montceau-Paris, du 1er au 14 juillet, semble avoir disparu des écrans, une action pour la nuit du 4 août aussi !) ; une manifestation le 15 juillet devant les tribunaux ; d’autres actions sont en projet mais controversées, comme une action pendant ou contre le Tour de France ; sur les plages et contre le G7 de Biarritz.
Un autre axe sur le type de manifestation : déclarée ou pas.
Et enfin l’axe convergence des luttes qui, si on comprend bien la synthèse qui nous est faite voit les Gilets jaunes passer de la ligne « Tous Gilets jaunes » (qui est effectivement défaite), à une ligne extension du mouvement par participation aux luttes des autres. Le travail sur cet axe semble avoir été rendu difficile par la présence, parmi les délégués Gilets jaunes, de nombreux cégétistes.
Les délégués membres de Lyon-centre concluent de façon optimiste leur compte-rendu. C’est un peu moins le cas du délégué de TEO qui signale la différence entre un samedi assez productif et un dimanche très difficile et marqué par les divergences et le peu de travail de synthèse.
Un membre de Fakir-jaune vient ensuite faire la promotion de son tract « a-partisan » pour faire voter le RIP, une action qui serait devenue maintenant centrale parce qu’elle pourrait, s’il était obtenu, constituer une victoire contre Macron et le « système ». Les Gilets jaunes doivent donc participer comme des petites mains à cette campagne et faire signer des pétitions partout où ils sont, pour une action qu’ils n’ont pas initiée et surtout pour un ersatz de RIC, alors même qu’ils ne sont pas tous d’accord sur le RIC.
Puisque le bébé RIC n’est pas encore né occupons-nous donc de la mère RIP pour l’instant semblent penser les Gilets jaunes Lyon-centre qui se précipitant vers le tract. Un mauvais esprit fera bien remarquer que Ruffin n’est pas vraiment apolitique, mais bon, de toute façon tout est politique comme dit l’ami P.
Quelques voix s’élèvent bien du côté du petit groupe Black-Bloc-Gilets jaunes lyonnais pour qui tout ça n’est pas de « l’action ». Le ton monte très vite avec les rapporteurs de Montceau-les-Mines qui en appellent au « respect ». L. intervient pour le BB-Gilets jaunes en disant que des actions très différentes peuvent être complémentaires et que le mouvement des Gilets jaunes se caractérise justement par sa capacité à englober le tout. Un autre membre du groupe lit alors un assez long Manifeste de leur groupe.
Une personne présente à Montceau réitère l’idée qu’on ne peut parler de l’action en AG, car c’est le travail de la commission action ; ce qui fait bondir J. qui l’interpelle en disant qu’il n’y a plus personne à cette commission depuis presque un mois (à part un membre de TEO et deux ou trois du « journal de bord »). J. est appelé à expliciter son point de vue, mais comme il l’a déjà fait à l’interdépartementale (car le problème dépasse largement l’attitude/position du groupe Lyon-centre) la semaine précédente, en pure perte, il ne répond pas à cette demande qui, de toute façon, provient d’une déléguée qui n’a jamais participé à cette commission, mais à la commission revendication-débat. Les membres du groupe Lyon-centre qui participaient auparavant à la commission action se gardent bien d’intervenir puisqu’ils sont partie prenante de la mort de cette commission. Devant tant de mauvaise foi ou de calcul politique. J. et d’autres du « journal de bord » ou proches décident de quitter l’AG qui de toute façon est entrée dans son dernier quart d’heure. Peut être est-ce une erreur de ne pas avoir saisi l’occasion de remettre en route la commission au sein de l’AG de Lyon cette fois, mais l’usure pousse plus à l’aquoibonisme qu’à envisager des coups tactiques.
http://blog.tempscritiques.net
Nous avons reçu l’appel ci-dessous et à un du laboratoire semble intéressant de soutenir et relayer cet appel à soutien.
Voici donc l’appel :
Une campagne de financement participatif sur Helloasso a été lancé pour soutenir la post-production du film « N’effacez pas nos traces », un documentaire réalisé par Pedro Fidalgo sur le parcours de la chanteuse libertaire Dominique Grange (« A bas l’Etat policier », « Grève illimitée ») avec la participation de Tardi (et ses dessins !), entre autres.
Le gros des tournages a été réalisé par les propres moyens du réalisateur, mais la post-production coûte cher. C’est pour cette raison que le financement participatif est très important pour la bonne finalisation de ce projet qui fait revivre les luttes depuis Mai 68!.
Bien sûr, des contreparties sont proposées aux donateurs en remerciement de leur soutien.
Si vous pouvez partager cette info autour de votre entourage et envoyer ce message aux gens susceptibles de pouvoir soutenir ce film….
Soutenez sur Helloasso en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.helloasso.com/associations/a-p-a-c-h-e/collectes/a
Pour plus d’informations sur le film consultez la page officielle:
https://www.kinomargem.net/n-effacez-pas-nos-traces
Extraits du film:
https://vimeo.com/339127134
https://vimeo.com/339503255
https://vimeo.com/339711008
Toujours là. À se lancer dans l’aventure sans brides de la pratique anarchiste, dans ce cyclone d’idées libres qui tend vers la tempête de l’action déréglée, du jeu sans prix à gagner, de la vie sans médiations. Toujours là. À l’écart et contre les idéologies promouvant des sujets politiques, contre les lunettes embuées du citoyennisme, contre l’imposition de la vie sécuritaire transformée en habitude et obéissance. Toujours là. Malgré les tentatives de récupération et d’anéantissement de l’idée de liberté. Malgré les réalismes, les moralismes et l’intégration de la logique du pouvoir par ses faux critiques, qui visent la réforme de la domination plutôt que sa destruction. Toujours là. À persister dans la recherche de sentiers pour tisser des complicités pour combattre l’offensive technologique en train de renouveler et d’approfondir la domination, pour s’atteler passionnément à la destruction de l’oppression et de l’exploitation, pour regarder au-delà des horizons de ce présent insipide. Toujours là. Même si les dépendances des prothèses technologiques cherchent à nous détourner de l’annihilation en cours de notre sensibilité et de notre imagination. Même si les rapports virtuels cherchent à nous dépouiller de la complicité et de l’humanité. Toujours là. À revendiquer avec amour et fierté les idées anarchistes, dans une époque où intégration et répression vont main dans la main, obscurcissant toujours plus les horizons de révolte. Deux jours pour se retrouver autour de l’anarchisme et de ses propositions, pour les discuter et les approfondir; autour des livres et de notre presse, témoins de notre patrimoine révolutionnaire, et autour des nouvelles étincelles de papier, prêtes à incendier ce présent tiraillé entre la résignation profonde et la rage occasionnelle. Deux jours et une foire du livre anarchiste, libre de compromis commerciaux et institutionnels. Deux jours trempés d’idées en liberté, loin des anciens et des nouveaux bergers des masses, loin des anciens et des nouveaux suiveurs de troupeaux. Car tout est toujours possible pour celui qui, entre la tension individuelle et la transformation sociale, se sent un individu en lutte réussissant à fusionner les idées et la pratique.
Programme :
Samedi 21 Septembre
10h Ouverture de la Foire du livre anarchiste à Marseille avec en permanence distros, tables de presse, stands d’editeurs anarchistes et exposition autour de la presse anarchiste à Marseille fin du 19eme siècle.
11h Bienvenue : nous saisissons l’occasion de l’ouverture de cet événement pour présenter certains projets anarchistes de Marseille comme le CIRA, Centre International des Recherches sur l’Anarchisme fondé en 1965 et l’imprimerie anarchiste L’Impatience active depuis 2018.
14h Débat : Restructuration du pouvoir et perspectives anarchistes, intervention de Alfredo M. Bonanno
À la fin des années soixante-dix, en pleine période de fermentation révolutionnaire, la domination entamait une vaste restructuration. Les grands bagnes industriels fermaient leurs portes, la production devenait toujours plus automatisée, les discours d’État étaient saupoudrés de participation citoyenne et d’intégration, les marchés se diversifiaient. Plutôt que de subir ce processus, des anarchistes proposaient alors d’aller du centre à la périphérie. Petits groupes affinitaires, auto-organisation des luttes, organisation informelle, luttes spécifiques et attaques diffuses étaient les éléments de base pour élaborer des projectualités insurrectionnelles contre la restructuration en cours. Nous nous trouvons aujourd’hui face à une nouvelle restructuration, ou plutôt, face à un nouveau processus transformant profondément l’ensemble des rapports sociaux. Si l’axe central de ce processus est constitué par la technologie dans le sens le plus ample du terme, il semble être en train de recouvrir la réalité même d’un fin brouillard, où les capacités caractéristiques de l’être humain (comme la sensibilité et la compréhension de la réalité qui l’entoure) tendent à s’effacer en faveur d’un nouveau paradigme. Dans un monde en proie à des guerres sanguinaires, subissant une dévastation environnementale irréversible et une annihilation profonde des capacités de compréhension de la réalité, qu’en est-il d’une proposition anarchiste d’aujourd’hui ? Réfléchir sur les transformations en cours amène l’anarchiste, cet amant de la liberté, à poser la question de la destruction. Et si la destruction révolutionnaire n’est pas un slogan, si ce n’est pas un simple artifice rhétorique, il faut affronter les problèmes qui font le pont entre l’idée et l’agir : comment se battre, par quels moyens, avec quelles formes organisationnelles et quelles projectualités.
17:30 Présentation du livre : Incognito, Expériences qui défient l’identification, ed. Mutineseditions
Ce livre qui parle de clandestinité projette un rayon de lumière dans l’obscurité. Il propose un saut dans le versant inconnu du secret, dans cette dimension parallèle où, souvent, même ce qui peut être dit ne l’est pas. Par excès de précaution, par peur, ou parce qu’on considère la clandestinité comme une question qui ne nous concerne pas. Ou encore, dans certains milieux, et dans le pire des cas, par pur calcul politique. Et pourtant, même si on observe ce monde superficiellement, il ne se présente pas comme une lande désolée, mais plutôt comme un monde peuplé d’êtres vivants, d’expériences et d’idées qui naviguent à nos côtés, dans les aspects les plus misérables et les plus fascinants de notre quotidien, à côté de nos désirs les plus ardents et de nos rêves éveillés les plus passionnés. Les textes rassemblés ici parlent de ce monde, nous en rapportant quelques voix parmi tant d’autres, des voix dont le ton, les émotions et les messages sont certes variés, mais qui vivent ou ont vécu dans la dimension de la clandestinité. Des expériences qui ont été endurées par choix ou bien pour des raisons extérieures à sa propre volonté, suite à un parcours de lutte révolutionnaire pour les uns ou bien d’une condition sociale pour tant d’autres, par tous ceux qui n’ont plus rien à perdre sur les chemins de l’exploitation et de l’atrocité des frontières, pas même une pièce d’identité.
20:30h Repas et soirée musicale
Dimanche 22 Septembre
12h Projection : documentaire “Anarchistes en Russie, Ukraine et Biélorussie”
Le film revient sur les dix dernières années d’action anarchiste dans ces contrées. La projection sera suivie de la lecture d’une contribution écrite par des compagnons russes pour l’occasion, contribution qui propose de revenir sur les tensions sociales, la répression et la conflictualité anarchiste en Russie, ce qui ne manquera pas de soulever une discussion sur la solidarité internationale et révolutionnaire.
14h Débat : Autour de la révolution syrienne et l’intervention anarchiste
L’État syrien mène une politique d’extermination massive. En répondant à un mouvement populaire de libération, il n’arrête pas de trouver des moyens plus effectifs pour détruire la révolte. Dans le but de parvenir à une nouvelle situation gouvernable sur son territoire, il a massivement déplacé et aliéné ceux qui ne pouvaient pas être mis au pas. La guerre contre-insurrectionnelle a été utilisée comme exemple pour freiner les soulèvements et les révoltes, notamment en Égypte, en Iran et en Jordanie. En plus, cela a créé une situation dans laquelle des États étrangers se disputent davantage du pouvoir politique et où des corporations font leur business au détriment d’une lutte libératrice. Bien que cela semble être un espace attrayant pour la réflexion, la critique et la solidarité anarchistes, cela ne semble pas se matérialiser dans la pensée de ce dernier ni sur le terrain. La question demeure : avec les conséquences massives de la situation en Syrie, pourquoi n’y a-t-il pas eu un engagement égal avec elle d’un point de vue anarchiste ? Outre le soutien matériel envers les réfugiés, pourquoi les aspects, les aspirations et les combats du mouvement populaire syrien ont-ils été ignorés ? Cette discussion s’agit d’une critique des échecs passés et récents à s’adresser à la situation en Syrie d’une perspective anarchiste. C’est aussi une invitation à réfléchir ensemble à l’intervention anarchiste dans des mouvements populaires qui ne revendiquent pas clairement des propositions anarchistes.
17:30h Présentation du livre : Face à face avec l’ennemi, Severino Di Giovanni et les anarchistes intransigeants dans les annees 1920 et 1930 en Amerique du Sud. ed. Tumult et L’Assoiffé
“De sa jeunesse on ne sait que peu de choses, enfant intelligent, vif, intolérant envers l’autorité familiale…”. Severino di Giovanni naît à Chieti en 1901, dès le plus jeune âge il plonge dans les lectures qui ont nourri et enflammé ses tensions anarchistes. En 1922, il émigre à Buenos Aires avec sa famille, emmenant avec lui le lourd bagage de la misère et de la rancœur dues aux persécutions que les fascistes lui avaient réservé. À vingt-trois ans il incite, dans les colonnes d’un journal anarchiste de Buenos Aires, à “détruire les casernes, les tribunaux, les églises et toute idole en papier mâché”. Aussitôt classé par la police en tant que “redoutable agitateur anarchiste”, il se dédie sans trêve à l’anarchisme le plus intransigeant, l’attente étant la chose la plus éloignée de lui : des journaux, des livres et une bibliothèque, pour faire une brèche dans la marée de crève-la-faim italiens qui avaient émigré là-bas. Mais l’agitation de celui qui vit avec la hâte de brûler dans le feu de la révolte absolue, n’est pas seulement faite de discussions et d’encre. Si d’un côté les théories sont un enrichissement utile, les actions dynamitardes et les expropriations à main armée menées avec ses compagnons ont montré qu’attaquer “l’ennemi face à face” n’est pas seulement possible, mais aussi indispensable pour accélérer le processus révolutionnaire au bénéfice de tout le monde. Arrêté alors qu’il sortait d’une imprimerie en plein cœur de Buenos Aires, Di Giovanni répondit à ceux qui voulaient mettre un terme à sa vie en ouvrant le feu avec son Colt 45. Accablé et finalement capturé, il sera fusillé deux jours après son arrestation, à cinq heures dix du matin. C’était le premier février 1931. Il est mort comme il a vécu, en criant “Vive l’anarchie” devant le peloton d’exécution qui l’a criblé de balles.
La foire se tiendra au 8, rue Venture, 13001 Marseille
foireanarchistemarseille.noblogs.org
foireanarchiste2019@riseup.net
https://foireanarchistemarseille.noblogs.org/files/2019/07/programma-fiera-marsiglia.pdf
note du laboratoire:il est préférable de lire la prose du blog Attaque sur le sujet, Celà nous empêchera aucunement pas qu’on soit présent localement avant le procès pour la tentative d’évasion. Force et courage aux prisonniers inculpés
radio france bleu
Comme les Dalton dans Lucky-Luke. Mercredi, les surveillants de la maison d’arrêt de Privas ont découvert un tunnel dans une cellule pendant une fouille. Tout est parti d’une bagarre lundi 1er juillet. Un détenu est envoyé à l’hôpital, frappé très violemment par trois autres prisonnier un des trois prisonnier est placé au mitard La direction de la prison impose une fouille dans la cellule de ces trois détenus Les surveillants vont alors découvrir un trou creusé dans le mur, caché derrière des posters, traversant déjà à l’extérieur sur l’accès promenade. une fouille dans la cellule de ces trois détenus. « C’est à ce moment-là qu’ils découvrent, derrière un poste, ce tunnel de 50 centimètres de large. « Le tunnel mène jusqu’à la cour de promenade, que l’on voit. De l’extérieur, le trou est assez petit, l’équivalent d’une pièce de deux euros » raconte Jérémy Moncelon, délégué syndical Force Ouvrière à la maison d’arrêt de Privas. « On voit que c’était un projet bien avancé » précise Jérémy Moncelon.
: « L’été commence fort à la maison d’arrêt de Privas!«
D’après plusieurs medias
après des soubresaut. inhérent à cette ville tenu en laisse On a décidé de réitérer la soirée du 11juillet 2018. Le 11 juillet c’est la jour de l’exécution de Ravachol le 11 juillet 1892
pour compléter à propos de Ravachol
résultats de la bombe lancée par Ravachol,
le 27 mars 1892, à Paris, 39 rue de Clichy, au domicile
du substitut du procureur Bulot
Pour cette année 2019 déjà prévu une discussion autour du livre de l’édition l’assoiffé les bandits rouges.Alors que le journal l’envolée titre » tous les prisonniers sont des prisonniers politique ». Cette discussion , on espère pouvoir aborder les divergences claires entre ce nouvel exemplaire du journal n° 50 et le contenu du livre. les bandits rouge.
la suite du programme sera diffusé en ville et sur le blog du lieu
lu et copié dans cracherdanslasoupe.noblogs.org
Italie (et ailleurs) : Chronologie non-exhaustive des actions en solidarité
(Italie)
Gênes, 25/06/2019 – Une antenne-relais a été incendié en solidarité.
Antenne relai sabotée par le feu.
Solidarité avec tous les prisonniers anarchistes.
Fermer l’AS2 de L’Aquila !
Pour la liberté !
Pour l’anarchie !
Rome, 12/06/2019 – Incendie des pneus d’un camion-antenne relais en solidarité avec Anna et Silvia et les prisonniers anarchistes en grève de la faim. Pour la fermeture de la section AS2 de L’Aquila
Bardonecchia, 20/06/2019 – Une voiture des carabiniers a été endommagée à Bardonecchia, en solidarité à Anna et Silvia, et pour la fermeture de la section AS2 de la prison.
Clavière, 20/06/2019 – Le terrain de golf international entre Montegenèvre et Clavière, propriété du groupe Lavazza, a été endommagé avec de la peinture et du désherbant. En solidarité à Anna, Silvia, et à tout-es les détenu-es, qu’elles soient enfermé-es dans une prison ou dans un centre de rétention, ainsi qu’aux autres luttes du territoire.
L’Aquila, 17/06/2019 – Un groupe de personnes solidaires avec Anna, Silvia, Giova Stecco, Leo, Alfredo, Marco et Ghespe en grève de la faim est monté sur une grue haute de 60 mètres, en Piazza del Duomo, à L’Aquila. Dans le même temps, un autre groupe a occupé la mairie.
Bologne, 17/06/2019 – Un groupe de personnes solidaires a occupé la tour Asinelli à Bologne et a exposé une banderole en solidarité avec les anarchistes en grève de la faim en prison, contre la section AS2 de L’Aquila. Un rassemblement solidaire a également eu lieu avec des prises de parole et la circulation a été bloquée.
Turin, 15/06/2019 – Une banderole a été déployée Piazza Castello.
Turin, 14/06/2019 – Des pneus ont été enflammé dans la matinée Corso Regina Margherita. Un un tag a été laissé sur place.
Rome, 13/06/2019 – Quelques personnes ont rendu visite à Radio Radicale [radio d’un micro parti libéral-bobo, le Partito Radicale, ndr.], en demandant de lire en direct la déclaration de Silvia et Anna à propos du début de leur grève de la faim.
Gênes, 13/06/2019 – Des tags en solidarité sont apparus sur le siège régional de la RAI [la Télévision nationale, ndr] en solidarité avec les prisonnièr.es en grève de la faim.
Bologne, 12/06/2019 – Le 12 juin, un groupe de compagnonnes et compagnons a occupé les fréquences de Radio Città del Capo (réseau de Radio Popolare) à Bologne. Les transmissions ont été couvertes par la lecture, dans les studios de la radio, de la déclaration de début de grève de la faim de Silvia et Anna,
Trente, 07/06/2019 – Une dizaine de personnes sont entrées dans les bureau du DAP [Département de l’Administration Pénitentiaire] des slogans ont été criés, des tracts jetés et une banderole a été exposée devant l’entrée, avec écrit : « L’Administration Pénitentiaire torture. Aux côtés de Silvia et Anna, fermeture de la section AS de L’Aquila »
Turin, 06/06/2019 – Le local du quotidien La Stampa a été recouvert d’affiches en solidarité avec Silvia et Anna. Le même jour, une trentaine de personne a été crier des slogans en solidarité avec Anna et Silvia, au Duomo à Turin, pendant la messe, qui a été interrompue pendant une dizaine de minutes. Quand les flics les ont poussé.e.s dehors, iels ont également essayé, sans y réussir, d’entrer dans la halle du marché de Porta Palazzo. Des bus et des trams ont été tagués.
Foligno, 05/06/2019. Des voitures de la Poste ont été dégradées en solidarité avec Anna et Silvia. Des pneus ont été crevés et de la poussière a été mise dans les réservoirs de cinq voitures de la Poste Italienne, en solidarité avec Anna et Silvia, alors que la ville était militarisée à cause de l’arrivée de Salvini,
Trente, 29/05/2019 – Un groupe de personne a bloqué une des rues du centre villz de Trente avec un câble en acier et du barbelé, iels ont également lancé des tracts, fait des interventions avec un haut-parleur. Des tags ont aussi été fait sur un magasin de téléphonie Vodafone et une agence de la Deutsche Bank. Une banderole a été posé avec écrit « De la Libye aux prisons : non à la société des camps ».
(France)
Paris, 26/06/2019 – La nuit du 26 au 27 juin une camionnette d’Eiffage a brûlé, rue des Grands Champs à Paris.En solidarité avec les anarchistes en grève de la faim en Italie (et aussi tou.te.s les autres).
Paris, 22/06/2019 – Quelques personnes ont été perturber Eataly, vitrine gastronomique du folklore italien dans le centre huppé de Paris. Ils et elles bloqué les entrées avec des banderoles (« Feu aux prisons et aux tribunaux » et « Solidarité avec les anarchistes en grève de la faim en Italie ») et la lettre de Silvia et Anna a été lue au mégaphone. Les banderoles étaient ensuite visibles sur un pont traversant la Seine, avant d’être retirées par la police fluviale.
(Allemagne)
Leipzig, 24/06/2019 – Un engin de chantier d’Eurovia-Vinci incendié en solidarité avec Anna et Silvia.
Hambourg, 28/05/2019 – Le consulat honoraire d’Italie a été tagué d’un « solidarité avec les prisonniers en Italie ». La plaque du consulat fixée au mur a été aussi brisée et dérobée.
(Australie)
Brisbane, 23/06/2019 – Des tag ont été fait en solidarité à Brisbane « De Brisbane à L’Aquila – Stop à l’isolement » « La santé est en vous » « Solidarité avec les prisonnieres Anna et Silvia, en grève de la faim ».
Dans la prison de L’Aquila des battitures ont lieu tous les jours à midi depuis plus d’une semaine avec des bouteilles en plastique – les objets métalliques ne peuvent pas être gardés dans la cellule – et sont petit à petit devenues un quotidienne (elles ont lieu tous les jours de 12h à 12h30). Des communiqués en solidarité sont également arrivés d’un peu partout, ainsi que des rassemblements devant les prisons comme à L’Aquila Gênes ou à Terni (où est incarcéré Juan), et dans la rue ; des banderoles aussi ont été déployés dans différentes villes.